Quand nous sommes arrivés sur les lieux, quel fut le choc du monde qu'il y avait sous cette scène nuageuse prête à pleuvoir. Des dizaine de journalistes de divers chaînes guettaient l'entrée du tribunal. Il y avait aussi des manifestants et donc un monde fou, c'est la première fois que je voyais ça.
"Wow ! C'est quoi, ça ?" demandais-je depuis la voiture.
-Ca, ma fille, ce sont des pigeons qui n'attendent qu'à te chier dessus.
-Papa ! Ce langage !
-Urg... Ils vont médiatiser le procès apparemment... Ma fille, tu vas passer à la télé.
-Ils en font pas un peu beaucoup ?
-Pour une affaire comme ça, ils ne vont pas se gêner.
Nous avions fini par nous garer et sortir de la voiture. Heureusement que j'avais le réflexe de bien m'habiller pour le procès. Nous arrivions à peine au niveau des lieux que les journalistes nous ont remarqué et se sont approché de nous comme des mouches devant un morceau de viande. Ils ont commencé à me questionner jusqu'à que mon père s'énerve et sorte son vieil insigne de police pour les calmer. Les micros se sont ensuite baissé, ainsi que les caméras.
"Merci, Papa..." soupirais-je.
-Je ne vais pas laisser ces vautours t'attraper...
Une fois à l'intérieur, j'ai donné ma convocation à un garde de sécurité. Mon père et moi avions du passer sous un scanner anti métal et c'était bon. Le tribunal était plongé dans un silence oppressant. Les lourdes portes en bois s'étaient refermées derrière nous, laissant place à une atmosphère chargée de tension. Nous nous installions à la place des spectateurs, avec en vue le place du juge, celui du jurys et de l'accusé. A part certains spectateurs, les principaux n'étaient pas encore arrivé.
Petit à petit, la salle se remplissait. Les jurys s'installaient à des bancs sur le coté de la pièce. Et quand le juge arriva, un homme en robe noir, nous nous levions tous face à l'alerte du garde de sécurité. Quand le juge prit place, nous nous rasseyons.
Et enfin elle arriva... Ryoba, l'accusée qui se plaça au milieu de cette place avec tous les regards sur elle. Elle n'adressa aucun regard sur nous, ni sur moi... Le journaliste arriva ensuite, et s'installa à la place de témoin.
C'est ainsi que commença ce lourd procès.
La journaliste a prit la première la parole. Il parlait de la fameuse disparition de Sumire. Il expliqua que Ryoba lui aurait laissée un mot pour un rendez-vous dans les toilettes et que c'était la dernière fois qu'on voyait la victime vivante. Qu'elle aurait disparue. Apparemment, une certaine élève de l'école aurait confirmé avoir vu Ryoba avec un couteau.
Etonnement, Ryoba arriva à tout dissuader. Elle avait une explication à chaque accusation. Qu'elle a parlé à Sumire de raison personnel, que le couteau avait été trouvé, que le sac poubelle venait du fait qu'elle aimait son école et qu'elle refusait de le voir sale. Franchement, la novice était hyper convaincante. On aurait cru qu'elle avait fait du théâtre, sérieux. Et elle était si calme... Cela ne m'étonnait même pas.
Mais le journaliste ne s'est pas arrêté là... Il ajouta que depuis cet incident, des personnes auraient témoigné de son comportement étrange jusqu'à mentionner son stalkage sur un garçon. Les choses se corsaient atrocement quand il a aussi parlé des choses qui sont arrivée aux victimes. Cet enfoiré avait fait le lien entre les rivales et leurs amour sur Jokichi... Et même à déduire que Sumire elle-même était amoureuse de lui et qu'elle fut la première victime de Ryoba. Quel futé...
Heureusement, le brouhaha de la salle fut calmé par la demande du juge. Et ainsi, a commencé les témoignages.
Kaguya fut la première a témoignée. Le journaliste lui a parlé que les évènements sabotés entre elle et Jokichi étaient suspectes... Mais la réputation de Ryoba et sa manière de faire n'a laissé aucune hésitation à Kaguya. Elle précisa que tout ce qui s'est passé n'avait rien de suspect et que Ryoba n'était pas ce genre de personne.
Ensuite, concernant les éliminations léthales...
La disparition de Moeko ne fit aucun lien avec Ryoba, la mort d'Honami fut mit accidentel et donc aucun lien, même chose pour Sumiko et Ritsuko, la disparition de Aoi a laissé croire à une fugue...
Puis l'expulsion de Teiko ne fit aucun lien ave Ryoba, le harcèlement de Komako a été prouvé que c'était de la faute de Aika, Chigusa a appuyé sur la gentillesse de Ryoba pour son couple, et Sonoko a prouvé que Ryoba était purement innocente. D'ailleurs pour Sonoko, le journaliste a laissé un regard très amer envers son apprenti.
Et d'autres témoignages a pensé que Ryoba avait une bonne réputation et qu'ils n'ont jamais vu de comportement suspect.
Et puis...
"Mori Tara est demandé à la barre pour son témoignage."
Ce fut mon tour.
En me dirigeant vers la place du témoin, je passais à coté de Ryoba. J'ai juste eu le temps de croiser son regard lors de ce silence oppressant.
Une fois installée, j'ai fait le fameux serment de dire la vérité et rien que la vérité. Et comme par hasard, c'était le journaliste qui alla me poser des questions. Nos regards se croisaient, il paraissait agacé.
"Mademoiselle Mori... Tara. Vous confirmez que vous êtes arrivée à Akademi pour une durée de dix semaines suite à un échange scolaire ?" commença la journaliste en redressant son chapeau.
-Oui, c'est vrai. Répondis-je calmement.
-Alors dites moi, pourquoi une troisième année a sympathisé avec une deuxième année ? Vos camarades temporaires ne vous suffisaient pas ?
-J'ignorais qu'il fallait rester cloitré en fonction de notre classe. Je suis amie avec Aishi. Elle m'a aidé à m'intégrer au sein de l'académie.
-Mais pourquoi elle et pas quelqu'un d'autres ? Vous êtes consciente qu'il y avait d'autres personnes qui pouvaient vous aider ?
-Je n'ai jamais dit que Ryoba était la seule à m'avoir aidé. Beaucoup de personne m'ont permissent de m'intégrer, et je leurs remercie.
Je ne savais pas ce qu'il cherchait, mais on aurait dit qu'il cherchait à m'énerver. Il touchait des points sensibles. Et il continua :
"Dites-moi, Tara... A plusieurs reprises des personnes vous ont a vu isolé avec Ryoba."
-Oui... Et donc ? C'est interdit de rester seule avec quelqu'un ?
-Pourquoi avoir été aussi secrète ? On aurait dit que vous parliez toujours de choses en privés.
-Aaaah, vous l'avez vu depuis le portail de l'école ? Quand vous espionnez tout le monde ? Vous savez que c'est interdit de stalker les gens...? Vous parlez du fait qu'elle suivait un garçon, mais on en parle de vous et de la professeure de sport qui vous a chassé à plusieurs reprises ? C'est à croire qu'avec votre cardigan, vous n'aviez PAS d'autres intentions face à toutes ces jeunes filles que vous avez "questionné"...?
A mes questions soudaines et poignantes, un brouhaha soudain apparut dans la salle. J'avais réussi à semer le doute sur le journaliste. Soudain gêné, il se racla sa gorge en regardant autours de lui. Le juge dut calmé tout ça avec son marteau.
"Silence ! Silence ! Mademoiselle Mori, répondez juste aux questions." prononça fermement le juge.
-Mes excuses, votre honneur.
-Tch...
Le journaliste me lança un regard noir avant de reprendre après une légère toux.
"Bien. Et cela explique vos petites escapades extérieurs ? Il parait que vous parliez toutes les deux à des personnes louches."
Cet idiot était au courant pour les yakuzas. Il était fort, cet enfoiré. Mais je pris une respiration avant de relever ma tête et de répondre calmement :
"Vous parlez de la rue commerçante ? Ryoba m'a aidé à trouvé un petit travail dans le café du coin. J'étais loin de ma famille, j'avais besoin de me faire un peu d'argent de manière indépendante."
-Et les personnes louches...?
-Monsieur le journaliste, mon père est un haut placé dans la police. Vous croyez que je suis inconsciente et qu'il n'a pas averti sa fille des dangers ? Un jour Ryoba et moi nous nous faisions embêté par des types. Ces personnes nous ont défendu et nous sommes venue les voir pour les remercier. Simplement et sans arrière pensé.
Le journaliste s'enfonçait. Il continua de me questionner sur les agissements de Ryoba et je lui portais toujours un alibi valable. Plus le temps passait et plus il s'impatientait.
Et quand le juge conclu mon témoignage, c'est un râlement qu'il expira. Je retournais à ma place sous le regard soulagée de Ryoba.
Pendant ce temps, mon père qui était à coté de moi me chuchota :
"Tara... Ce que tu as dit tout à l'heure sur le fait qu'il espionnait les filles... C'est vrai...?"
Je tournais ainsi ma tête vers lui et prit une mine inquiète, avant de lui répondre sous le même ton :
"Je ne voulais pas t'inquiéter, mais il m'a vraiment fait peur, à être devant l'école tous les jours... Je suis désolée."
Quand on connait son père sanguin, on sait jouer de lui.
Et finalement... Avec tous ces témoignages, la jury a posé son verdict.
Ryoba est non coupable.
La sortie du procès a été mouvementée. Un monde entre les manifestants et les médias qui étaient tel des rats face à ce la nourriture. Quand le journaliste est Ryoba sont sortie, ils leur ont presque sauté dessus.
Cependant, quand mon père a vue l'homme au cardigan, il s'éloigna de moi pour s'approcher de lui et d'un élan...
Mon père a donné un violant coup de poing au journaliste, au point de le faire tomber par terre.
Ca a choqué tout le monde... Moi la première. C'était la première fois que je le voyais aussi agressif.
"Ca c'est pour avoir fait peur à ma fille, sale PERVERS !"
Bien que je jubilais sur l'instant, je pris mon rôle de fille modèle en main et j'accouru pour retenir mon père alors qu'il se faisait éloigner par la sécurité.
"Arrête, Papa !"
Et cette scène a été filmée par de multiples caméras et les flashs des photos ont été bondé.
Sans le savoir, cet acte a commencé la descente aux enfers pour le journaliste.
Par la suite, je dissuadais mon père de continuer et de retourner à la voiture. C'est alors que plus loin je croisais le regard de Ryoba, ayant assistée à la scène au loin. Elle avait un visage surprise. Nous étions trop loin pour nous parler et trop de monde nous séparait.
Elle me regardait dans les yeux, elle se mit un bref instant à sourire... Avant de fondre en larmes devant les caméras.
La novice était une pure vrai Yandere. Aimée de toute l'école et pure victime médiatique "faussement" accusée par un journaliste pervers qui voulait boosté sa carrière... Elle avait gagnée.
Et c'est ainsi que ce jour-là...
... Fut la dernière fois que j'ai vue Ryoba.
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