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Chapitre 28 : Rumeurs et harcèlement

L'idée d'utiliser des personnes d'autrui avait toujours été plaisante pour moi. Le fait de les manipuler et qu'ils fassent ton travail sans qu'ils sachent pourquoi... Un vrai délice.

La malédiction se devait d'être réfléchie sur les méthodes. Et quand je disais que je n'aimais pas me salir les mains, c'était la vérité. Je détestais nettoyer et que la mort affecte l'entourage du garçon que j'aimais.

Je ne comprenais pas cette manie des yandere de tuer...

Durant l'après-midi après les cours, j'ai pu discuter avec Aika. Elle était surexcitée du fait que nous parlions. Son énergie était limite empathique. Il avait fallu faire semblant de m'intéresser à elle pour l'avoir dans la poche. Et très vite, elle m'a montré son talent pour le commérage. Quand un garçon traversait le couloir, c'est dans le plus grand calme qu'elle me chuchotait à l'oreille son secret... Qu'il s'était inscrit dans le club occulte pour son amour des romans d'horreur.

Et à la vue de son sourire plus que satisfait lors de ce partage d'anecdotes, je savais que j'allais utiliser la bonne personne.

Et le lendemain, le commérage a débuté.

Ryoba était revenue vers nous avec quelque chose. Elle avait fouillé le journal intime de Komako et ce qu'elle avait découvert était incroyable.

"Elle a entendu dire que les Miko ne sont pas censées porter de sous-vêtements, alors ça fait des années qu'elle n'en porte plus."

-Mais non... Tu es sérieuse, Ryoba-chan ?

J'étais choquée. Komako n'avait aucune hygiène et ne portait pas de sous-vêtements sous son collant. Ca me répugnait.

Mais ma réaction n'était pas la pire. C'était celle d'Aika, ses yeux s'illuminèrent d'une excitation sans pareille, avec un sourire de plus en plus large.

"Mais naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !" hurlait-elle en joignant ses mains. "Oh mon dieu ! Funakoshi est ce genre de fille ! Il faut que tout le monde soit au courant !"

Elle sautillait, tellement surexcitée que Ryoba et moi n'avions pas pu la retenir. Aika était partie en courant vers l'école, non embêtée par la chaleur matinale.

"Tu as vu comment elle a couru vite ?!" m'exclamais-je en me tournant vers la novice avec de grands yeux. "Elle n'est pas nette, cette fille !"

Toute la matinée, Akademi fut animée. La rumeur sur Komako circulait dans tous les couloirs grâce à Aika. Nous n'avions même pas eu besoin de salir notre réputation pour la journée.

Cela a duré toute la journée. Et de plus, il s'est avéré que l'information était parvenue aux oreilles des membres du club de journalisme. Ryoba avait eu l'opportunité en or pour publier la rumeur dans le journal du lendemain. Et comme tout le monde était au courant, elle avait pu le faire en toute discrétion.

Le lendemain, mercredi, fut un délice à mes yeux.

Toute l'école ne parlait que de la rumeur. Chuchotements, regards discrets... Un paradis pour tous les élèves qui adoraient les rumeurs.

Et quand Komako est arrivée à l'école, mon dieu. C'était magnifique. Les regards étaient braqués sur elle, dans l'incompréhension de la future miko. Elle qui pendant deux jours avait été entourée par ses camarades, la tension était différente. Cette fois-ci, elle était seule.

Son visage reflétait son mal-être. Mais quand elle a lu le journal accroché au mur et le passage sur sa rumeur, son visage est devenu presque bleu à cause de l'émotion.

Les yeux écarquillés, elle a recommencé à regarder autour d'elle. Les couloirs étaient remplis de rires. Les élèves chuchotaient entre eux...

C'était jouissif, je jubilais intérieurement à cette scène. Et quand les élèves riaient plus fort, la fille ne savait plus où se mettre et est partie en courant.

Si Ryoba jubilait de détruire une vie pour Yudasei...

Pour la première fois, je jubilais uniquement pour mon plaisir personnel.

Au cours de la journée, nous étions désormais trois à continuer les rumeurs. Il y avait une technique assez simple : prétendre que la fille aime un sujet que n'aime pas le destinataire. Par exemple, dire que Komako adorait le sport à quelqu'un qui détestait le sport. Dire qu'elle haïssait l'occulte à un membre du club occulte. L'avantage était de s'appuyer sur les élèves qui adoraient répandre des rumeurs.

Et une fois cela fait, il n'y avait plus qu'à attendre.

Mon esprit était comblé en tant que spectatrice. Au fil des jours, la réputation de Komako a chuté presque d'un coup. Le comportement des autres avait changé envers elle, et Komako s'était peu à peu isolée. Elle mangeait toute seule, restait dans sa classe pour s'isoler... Même Yudasei, dont je rappelle sympathisait avec elle, ne lui parlait plus. Il la regardait de travers, l'ignorait... Au plus grand bonheur de Ryoba.

Et le harcèlement s'est intensifié dangereusement, quand j'ai surpris une scène.

Nous étions jeudi soir. Comme d'habitude, je suis descendue jeter les poubelles après les cours vers l'incinérateur, quand près du mur du bâtiment scolaire, quatre silhouettes se tenaient.

Quatre filles. Trois entourant la quatrième qui était adossée au mur. J'étais assez loin pour qu'elles ne me remarquent pas, mais suffisamment près pour entendre leur conversation.

Mon attention s'est portée sur l'apparence des filles. Bien que les trois premières m'étaient totalement inconnues, la chevelure noire de la quatrième me rappelait bien quelqu'un.

"Alors, Funakoshi ?" a dit l'une des filles aux cheveux rose terne en carré. "Tu te crois supérieure à nous, mais tu n'es pas si parfaite que ça !"

-Ouais, a affirmé une fille aux cheveux bleu foncé en queue de cheval, tu n'as pas honte de rester à l'école après tout ce qu'on sait sur toi ?

-Tu devrais rester chez toi, a ajouté la dernière blonde au chignon, voir ta tête nous dégoûte. Franchement, quitte Akademi. Ce sera mieux pour nous tous.

-Va mettre une culotte et fout le camp !

Une tension extrême s'était installée. Les trois filles sont parties après que l'une d'entre elles a craché sur la joue de Komako. Cette dernière, choquée, s'est laissée glisser contre le mur jusqu'à s'asseoir par terre. Elle a essuyé sa joue, puis a caché son visage dans ses mains. Le calme était revenu dans les environs, alors que le ciel était déjà teinté d'orange.

J'ai jeté les sacs dans la grande poubelle avant de sortir dans la zone de l'incinérateur.

Mon regard a croisé celui de Komako quand je passais devant elle sur les dalles. Ses yeux étaient rouges et humides. Son visage trempé de larmes était littéralement en décomposition.

Tandis que le mien affichait une satisfaction. Je n'ai pas pu m'empêcher de lui sourire avec malice.

Et je suis sortie de l'école.

Je n'ai pas pu contenir ma satisfaction pendant la soirée. L'appel avec Yasuo était très enjoué.... Au début.

"Tu as l'air de sacrément bonne humeur", a dit Yasuo de l'autre côté du fil. "J'ai l'impression que tu as passé une bonne semaine."

-Tu ne peux pas imaginer, ai-je répondu en m'affalant dans mon fauteuil. Je me suis fait une nouvelle amie géniale !

Je pensais à Aika en disant cela. Certes, je ne la considérais pas comme une amie, mais elle nous a été très utile. Je ne l'ai pas souvent mentionnée, mais Ryoba aussi était satisfaite. Elle n'a pas eu grand-chose à faire. Une rumeur, et tout s'est déroulé tout seul.

Mais autre chose me revenait en tête. Et cela concernait MON cœur à moi. Alors, d'une voix hésitante, j'ai demandé à Yasuo :

"Euh, question... Tu parles toujours avec Gunnoshuto ?"

Un silence pesant s'est installé dans le combiné téléphonique. Étrangement, mon stress a augmenté, par peur d'apprendre quelque chose que je refuserais d'accepter.

"... Nous sommes dans le même club", a-t-il répondu d'un ton très bas. "Il arrive qu'on parle. Mais sans plus. Pourquoi ?"

Menteur. Je bouillais intérieurement. Sa voix, ce mensonge... Il croyait que j'allais le croire ?

"Pourquoi tu mens ?", lui ai-je demandé d'un ton neutre en regardant un coin de la pièce.

-Quoi ?

-Pourquoi tu mens ? Je sais que tu mens.

-...

-Pourquoi tu mens, Yasuo-kun ?

-Je ne...

-Pourquoi tu mens ? Tu vas me répondre ? Pourquoi... tu... mens... ?

Il refusait de répondre, et cela m'énervait de plus en plus. La tension montait dans mon cerveau, mes émotions prenaient le dessus. Le papier que j'avais en main a été froissé par mon poing à cause de la pression.

Les secondes passaient dans un silence oppressant. Ma vision se troublait tandis que ma tension était hors norme. Mes mains tremblaient, ma respiration était irrégulière. Il me torturait littéralement.

"Yasuo..." répétais-je difficilement.

-Tara, j-je... balbutia Yasuo au bout du fil, je suis désolé. Je... Je sais que tu ne l'apprécies pas, mais on parle juste de temps en temps. Je te promets qu'entre elle et moi, il n'y a rien de plus que de l'amitié. C'est toi ma meilleure amie et elle ne te remplacera jamais.

-Meilleure amie, hein... Tss... Je te conseille de te méfier de l'avenir, Yasuo. Bonne soirée !

-Attends, mais...

Clic.

"... PUTAIN !"

Prise par l'émotion, j'ai frappé le mur de mes poings. Un geste agressif auquel je n'étais pas habituée. La douleur m'a rapidement traversé les phalanges, mais heureusement, je n'ai pas laissé de trace.

Il m'a fallu plusieurs minutes, voire une bonne heure pour me calmer.

Ma bonne humeur avait rapidement disparu. J'étais tellement concentrée ces dernières semaines sur mon aide à Ryoba que j'en avais oublié le cas d'Haran qui s'approchait dangereusement de Yasuo.

Je ne savais pas quoi faire. Vous souvenez vous quand j'ai dit que je n'aimais pas me salir les mains ?

À cet instant, j'avais envie de prendre le premier train, de rentrer au village et de la poignarder avec un couteau !

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