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Chapitre 23 : La manipulation de Tara


Quand je suis sortie du bureau, la sonnerie de l'établissement alertait l'heure des cours. Je n'ai eu le choix que d'aller en classe et d'attendre la pause repas pour rechercher la novice.

Pendant toute la matinée, j'ai repensé à ma discussion avec monsieur Shuyona. Puis, j'ai repensé aux "anciennes" rivales de Ryoba. A part Kaguya qui était en toujours vie, et Moeko à qui on avait pu se débarrasser son cadavre, les autres filles avaient été passé pour des accidents. Honami tuée sous une étagère de la bibliothèque, Sumiko empoisonnée, et Ritsuko noyée.

Bien que j'étais complice de ces meurtres en aidant la novice, je n'avais pas réalisé que ces méthodes s'enchainaient un peu trop vite. Mon expérience était très différente de celle de Ryoba : Les filles qui s'intéressaient à Yasuo ne comptaient pas avouer leur sentiments au bout d'une semaine. J'avais tout un temps pour m'occuper de leurs cas. Et puis... J'avais bien moins de rivales en deux mois que Ryoba.

J'étais même à me demander si cette histoire allait trop loin.

Une fois le cours terminé, je m'empressais de partir à la recherche de Ryoba. J'ai cherché dans sa classe, dans le bâtiment entier, j'ai demandé à ses camarades, etc.

Et finalement... Quand je l'ai enfin retrouvée...

Il était trop tard.

Ryoba c'était occupée de Ai. Sans m'avertir... Sans moi. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle n'avait croisé personne pour se débarrasser de son corps.

"Qu'est-ce que tu as fait....." demandais-je avec stupeur.

Nous étions à coté de l'incinérateur, encore chaud de son activation. Il n'y avait personne aux alentours... Même pas le groupe de garçons qui trainait habituellement dans le coin.

La novice, se tournant dans ma direction, avait son regard sans vie. La tension de la zone était plus calme qu'un cimetière. Ryoba elle avait des petits tremblements qui parcouraient tout son corps. En croisant mon regard, un sourire se dessina sur son visage.

"Elle aussi." disait-elle d'un petit ton. "Elle aussi voulait mon senpai. Cette fille qui rêvait d'être une idole. Je le sais. Je le sens. J'ai profité qu'elle s'entrainait seule pendant la pause pour trafiquer une prise électrique, y mettre de l'eau sous ses pieds et activé l'électricité..."

La mort par électrocution. Ca aurait pu être accidentel si cette gourde n'avait pas mit de l'eau. C'était une technique auquel je n'ai jamais pratiqué...

"Elles vont continuer à tourner autours de lui. Et tant que je ne suis pas prête à lui déclarer ma flamme, elles doivent toutes mourir ! Ha ha ha..."

Son sourire devenait un petit rire sous un spasme du visage. Le ton de sa voix, bien qu'elle était similaire à d'habitude, avait une ampleur assez sadique. Et pendant qu'elle continuait à parler toute seule, je m'approchais à pas lent d'elle :

"Une si belle mort à chacune, en rêvant d'avoir senpai pour elles toutes seules. Il est à moi... A moi... A moi, à moi, à moi... Je les tuerai. Une à une. Quitte à tuer toutes les filles de l'éc-"

Et sans lui laisser terminer sa phrase, c'est bien en face d'elle que je levais ma main droite et je la giflais de toute mes forces.

*CLAP*

Le claquement de ma paume contre sa joue fit comme un bruit résonant sur les alentours. Et, de plus, cela coupa le monologue de la novice. Cette dernière, surprise ayant reçu ma main, retrouva un regard bien plus vivant. Juste sa tête eu un geste.

"Espèce d'idiote." prononçais-je d'un ton grave. "Tu es entrain de sombrer dans la banalité absurde."

Suite à mes paroles, la novice inspira de surprise en se redressant, me regardant avec de grand yeux ronds tout en posant sa main sur sa joue rouge.

"A agir comme une stupide fan qui veut tuer tout ce qui bouge, tu deviens une vulgaire obsédée. La méthode léthale est facile, mais très dangereuse. Tu vas perdre ta capaciter à réfléchir au fil du temps. A force d'enchainer, les suspicions reviennent à toi. Même si on ne te dit rien, il y a toujours des yeux sur toi. Le moindre agissement suspect de ta part ouvre au questionnement."

-...

-Tu tiens vraiment à perdre le seul sentiment qui te reste, tout en risquant de te faire démasqué ? T'es vraiment qu'une imbécile. Et puis je t'avais dit de me prévenir pour la moindre action. 

Après ce monologue, je croisais mes bras et je plaçais ma main contre mon front en secouant la tête et soupirant. Je commençais à me demander si mon enseignement en valait la peine sur cette idiote et j'hésitais même à la dénoncer.

Quand soudain...

"Je... ne veux pas perdre le peu de sentiment que j'ai..." prononça-t-elle d'un ton aigu.

En relevant ma tête et mon regard, je repérais un changement chez la novice. Il semblerait que son coté "yan" s'était calmé pour laissé place au "dere". Elle s'agrippait son uniforme avec un regard inquiet au visage.

J'ignorais si elle était sincère ou si elle faisait semblant.

"... Alors à partir de maintenant, tu arrêtes l'élimination mortelle. Et tu vas gentiment m'écouter. Il y a pleins d'autres façons de s'occuper d'une rivale sans qu'elle trouve la mort. Regarde avec la première, tu avais parfaitement réussi à l'éliminer sans la blesser. Mais il y a d'autre façon, aussi. Je suis là pour t'apprendre."

-... Tu me le promet ?

-Evidemment. Mais si tu refais une combine sans m'en parler, ma parole contre la tienne est favorable. J'ai remarqué que le journaliste te regardait avec un mauvais œil. Alors évite de lui donner raison, crétine.

A partir de ce moment-là, les véritables choses commençaient. Car il était hors de question qu'elle se fasse arrêter avant que je rentre chez moi. Elle était mon unique divertissement pour ne pas penser à Yasuo...

Mais au moins... Les prochaines éliminations étaient parfaitement dans mon domaine. Manipulation, rumeur, sabotage, aide d'autrui à leur insu... C'était ça, être une véritable yandere.

...

Au cours de la semaine, la disparition de Ai se fit ressentir. Mais Ryoba, faisant désormais partie du club de journalisme, avait réussi à faire croire à ses camarades du club que la fille avait enfin commencé sa carrière d'idole. Ce qui fait qu'un article avait été posté à ce sujet et ainsi, a diminué les inquiétudes de l'école.

De mon coté, je continuais à visiter les clubs pour mon exposé. Et je maintenais ma réputation d'élève transférée. Je me faisais de plus en plus d'amis. Et le soir, je travaillais au café de la rue commerçante.

Et bien sûr, je téléphonais à mon Yasuo tous les soirs. Les discussions étaient similaire, mais entendre sa voix était un véritable remède.

Enfin... Jusqu'à ce qu'il m'annonce une chose.

"Attends, COMMENT CA tu reparles avec Gunnoshuto ?!"

Yasuo s'était reconseillée avec cette garce d'Haran.

"Je me dis qu'elle a été accusée à tord pour cette histoire de graffiti dans le village." furent les mots de Yasuo depuis le téléphone. "Elle est toujours sous travaux d'intérêts généraux mais tu sais... Elle n'est pas méchante, au fond."

-Pas méchante ? Attends, tu es entrain de me dire que mon père l'a accusé à tord ?! Je te rappelle qu'il est policier depuis longtemps ! Il ne fait pas de bourde !

-Je sais que ton père est un bon policier, mais elle persiste qu'elle n'a rien fait ! Et puis on s'en fiche, non ?

Ce que j'entendais, c'est qu'ils se parlaient à nouveau et que la technique de ma mère n'aura pas duré longtemps. Et à plusieurs kilomètres d'eux, je ne pouvais absolument rien faire. J'étais piégée... Si ils continuaient à être proches, à mon retour Yasuo serait entre les griffes de cette vache à lait !

Alors... J'ai tenté mon plan C.

"Snif.... Snif..."

-T-Tara...? Est-ce que tu... pleures...?

-N-non ! C'est pas vrai... snif...

-M-mais qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que j'ai dit ?!

-Je... Non rien...

-Allez, dis-moi ! Tu m'inquiètes là !

-C'est... C'est que mon village me manque, mon école me manque aussi et... Toi également ! J'ai pas envie qu'en revenant tu m'oublies et qu'elle prenne ma place... C'est b-bête, mais après ce qu'a fait Haran... J'ai peur que... Non... oublie...

-Mais Tara... Haran-chan ne prendra jamais ta place. On est juste camarades. Tu nous manques beaucoup aussi et... à moi, surtout. Mais ne t'inquiète pas ! On continue de s'appeler tous les soirs jusqu'à la fin de l'échange scolaire. D'accord ? Allez, arrêtes de pleurer... Je n'aime vraiment pas que tu sois dans cet état.

-Snif... Snif...

-Allez, je te rappelle demain, d'accord...?

-D'accord... Bonne nuit.

*Clic*

"... Non mais franchement, qu'est-ce qui ne faut pas faire. Il est vraiment bête, des fois."

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