Chapitre 18 : Un mode de vie sein
Quel week-end super !
Le surprise a marché : Yasuo fut sous le choc de me voir. J'ai également pu saluer mes amis de mon école et légèrement leur raconter mon séjour à Akademi.
Quant-à-Haran...
...
Ha ha ha.
Elle était dépitée.
Le plan de ma mère ayant fonctionné, cette gourde fut privé de sortie pendant tout un mois. Et Yasuo semblait aigri avec elle, j'adorai cette victoire. Le soir, j'ai invité Yasuo à manger à la maison avant de le raccompagner chez lui. J'avais très envie de lui avouer mes sentiments mais... Je n'avais pas le courage. J'ai alors profité du week-end au maximum avec lui. J'avais l'impression que nous nous étions d'avantage rapproché.
Le sentiment amoureux... La malédiction avait ses vis, dont j'étais victime. Imaginer des situations, des scènes me rendaient totalement folle... En bien, évidemment.
Et c'est en pleurs fut mon état lorsque ma mère me ramena à Buraza le dimanche. J'étais obligée de reprendre des somnifères pour dormir, tellement je n'arrivais pas à me calmer. Honnêtement, ce petit studio ne m'avait pas du tout manqué.
Quelle galère. Il me restait plus que sept semaines à tenir le coup.
Lundi de la quatrième semaine.
Une cérémonie de deuil à eu lieu suite à la mort de Honami, au gymnase avec tous les élèves de l'école. Il eu de la tristesse, des pleurs, de la peine...
Et une neutralité total derrière le visage de Ryoba. Je la guettais alors qu'elle était à l'autre bout du gymnase. Et elle fut la première à sortir quand la cérémonie fut terminée.
Quand je sortis à mon tour, je sentis qu'une atmosphère sombre s'était placé au sein de l'école. La mine triste des élèves qui me dépassaient, la mise en place des caméras à l'entrée du bâtiment scolaire... Oui, sérieusement. Des caméras s'étaient installé. Comme si... Quelqu'un a douté de l'accident d'Honami.
Bref. Je marchais à mon tour à l'extérieur quand des voix à proximité attira mon attention :
"Ne t'en fais pas, Senpai. Tu n'es pas tout seul !"
En regardant en direction des voix, j'avais d'abord pensé que Ryoba s'était enfin décidé de parler à Jokichi. "Vas-y, la novice ! Vas-y !"
Mais non. La voix était similaire, c'était le même garçon, mais la fille n'était pas la bonne personne.
"Merci. C'est gentil." entendais-je de la bouche du garçon.
Le duo était à coté des murs du vestiaire, non loin du chemin en dalle. Yudasei écouta son interlocutrice. La fille avait des longs cheveux magentas coiffés en une queue de cheval, avec une frange en désordre. Elle avait aussi des yeux verts, ainsi que des chaussettes courtes marron avec un liseré rouge qui accompagnaient son uniforme.
Et cette fille, je ne l'avais jamais vue.
"Ne me dis pas que c'est encore une rivale de la novice..." pensais-je fort en continuant ma marche. "Non, Tara. Le surnom "senpai" ne veux pas forcément dire qu'on a des vues sur lui... J'imagine des trucs, moi."
Et pourtant, j'aurais mieux fait d'écouter mon imagination.
A peine je passais devant eux, Jokichi m'interpella.
"Ah, salut Mori." dit-il en levant la main.
Pas le choix, je fis demi-tour en envoyant son geste pour les rejoindre dur l'herbe.
"Bonjour Yudasei." prononçais-je en m'inclinant légèrement. "J'ai entendu dire que Hodoshima était ton amie. Mes condoléances."
-Je te remercie. D'ailleurs il parait que c'est toi qui l'a découvert à la bibliothèque.
-Je confirme... Ce fut un choc, mais ça va aller.
Comme si la vue d'une fille fraichement morte allait me surprendre. C'était mal connaître mon coté Yandere, bien que je ne fus pas la principale de cette histoire.
A la suite, après un petit moment de silence, Jokichi eu un sursaut intérieur avant de décaler sa main en direction de la fille à la queue de cheval.
"Oh, j'oublie les présentations. Je te présente Tachibana Sumiko. Elle vient tout juste de revenir d'Akademi."
-Salut ! Prononça la fille en signant des doigts. Il parait que tu viens d'une autre école ? Ravie de te rencontrer !
Cette fille dégageait une certaine énergie. Elle avait une aura enthousiaste, active et positive. Cette fille me rappelait Haran, mais l'hypocrisie en moins.
Jokichi, la dénommée Sumiko et moi-même continuons notre discussion un petit moment à l'extérieur. Nous nous étions même avancé vers la piste de relais, où au loin il y avait cette arbre mythique.
"Et donc..." continuais-je en m'adressant à Sumiko. "tu fais du sport mais tu n'es pas intéressée par le club ?"
-En vrai non, me répondit-elle en ricanant, heh heh mais j'aime bien courir avec eux de temps en temps. Et je ne fais pas que du sport ! Je prend soin de moi en mangeant équilibré et évitant tout ce qui peut nuire la santé !
-C'est une bonne résolution.
-Et puis je tiens à ce que Senpai suive un nouveau mode de vie ! Ca le consolera. Pas vrai ?
Sumiko s'était tourné vers Jokichi, qui acquiesça d'un mouvement de tête en souriant.
Je sentais une bonne entente entre les deux. Et bien que cela n'était pas mes affaires...
Je sentais que Ryoba allait mettre fin à cette "amitié".
...
Pendant la journée, je m'étais renseignée sur l'arrivée de Sumiko. Et le journal d'Akademi fut mon ami : L'article du jour racontait qu'elle n'était pas venue à l'école ces dernières semaines car elle suivait un entrainement intensif. Quand au "mode de vie" de la fille, il se trouve qu'elle faisait son propre repas tous les jours ici même, à Akademi. Elle faisait ses bentos dans la salle d'économie domestique, une salle rempli de plan de cuisine, de machines et de tiroirs. Oui oui, il y avait deux salles dédiés à la cuisine : La classe d'économie domestique, et la salle du club de cuisine. Et le soir, elle nettoie le sol du gymnase avant de passer un temps sportif avec des camarades.
Ce n'est que le lendemain, à la pause repas, que je croisais Ryoba.
"C'est une rivale, pas vrai ?" lui demandais-je en m'étant glissé derrière elle.
-Ca commence sérieusement à m'agacer, répondit la novice en observant les alentours.
Nous étions dans un couloir du rez-de-chaussée, non loin de la pièce où se trouvait Sumiko. En y jetant un œil, je la voyais entrain de faire son repas. Je me retournais ensuite vers Ryoba et d'un ton bas, je lui demandais en croisant mes bras :
"Elle a l'air de faire très attention à son alimentation. Cela peut être son point faible."
-J'y ai pensé, mais j'ai un problème.
-Lequel ?
La novice regarda les alentours. Et après avoir attendu que les personnes proches de nous s'éloignaient, elle reposa son regard sur moi et répondit d'un chuchotement :
"Je ne sais pas avec quoi je pourrais... Tu vois... La mort au rats ne va pas suffire, si ?"
-Ah non, remuais-je la tête négativement, elle va juste avoir un gros mal au ventre et vomir partout.
-Dégoutant !
-Tu as bien trafiqué le bento de Yudasei pour qu'il soit malade. Rappelles-toi.
-Je le regrette tellement. Je n'avais pas le choix !
Alors nous réfléchissions à deux. L'idée d'utiliser les fioles de la salle de chimie pour en faire un poison mortel me passait en tête. Mais après discussion avec Ryoba, nous nous sommes rendu compte que nous n'avions pas assez de connaissance dans ce domaine... Autant ne pas tenter si on ne voulait pas que ça nous explose dessus. Il eu aussi l'idée que l'athlétique ai des allergies, mais nous les connaissions pas.
Après un bon moment à réfléchir, la novice releva la tête de son regard vide et prononça lentement :
"Il y a une personne qui pourrait nous aider. Mais il ne le fera pas gratuitement... Sauf si les rumeurs sont vrai, et qu'on se rapproche de son frère."
A ses paroles, je redressais ma tête et je compris. Je me souvenais que quelques soirs auparavant, après mon premier jour à travailler au Maid Café...
"Tu parles de..."
Nous avions vu les types de la ruelle.
Les supposés "yakuzas"...
Et les paroles de Ryoba m'étaient revenu en tête :
"... En plus, je crois qu'un des délinquants de l'école est le frère du type qu'on voit là..."
En clair, il était temps de parler à ce délinquants en question.
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