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Chapitre 13 : Le journaliste


Le lendemain fut une journée assez calme. Il semblerait que personne ne s'inquiétait de l'absence de Moeko. En tout cas, que personne ne se doutait qu'elle fut disparue dans les flammes de l'incinérateur. Pendant la pause déjeuner, j'ai entendu de la bouche de quelques élèves de très légères inquiétude de son absence.

Quoi qu'il en soit, cette histoire était close.

J'ai également croisé Kaguya. Vous savez, la première rivale de Ryoba qui a été rejetée par son "senpai" suite au sabotage interactionnel. Elle allait plutôt bien, mais ne trainait plus avec Jokichi. Cette fille trainait toujours avec les filles arc-en-ciel.

Quand je la saluais, sur la place de la fontaine, elle semblait d'une très bonne humeur.

"Tu as vue mes nouvelles chaussettes ?"

En effet, Kaguya portait des chaussettes d'une couleur aussi rose que ses cheveux. Ce qui était inédit car habituellement, elle portait habituellement des chaussettes blanches.

"Elles sont neuves ?" lui demandais-je en levant un sourcil.

-Oui ! C'est Ryoba-chan qui me les a fait !

-Quoi ? Ryoba ? La fille aux longs cheveux gris foncé ?

-Oui ! On est dans la même classe. Elle est super gentille.

Je ne m'attendais pas à entendre le prénom de la novice sortir de la bouche de son ancienne rivale. Puis je me suis souvenue d'un détail : Pendant toute la journée, j'aperçu Ryoba parler à pleins de monde et faire des aller-retour en courant.

A croire qu'elle s'amusait à remonter sa popularité en donnant des petits services à ses camarades...

"En effet." ajoutais-je en lâchant un sourire. "C'est très gentil de sa part."

C'était une technique si simple mais aussi si stratège : Aider le maximum de personnes afin de devenir amis, ainsi obtenir une bonne réputation et réduire les doutes en cas de sabotage ou de disparition. Ou de meurtre.

La fin de la journée arrivait très vite. Pour une fois, je ne m'attardais pas à visiter un club et je décidais de rentrer chez moi juste après avoir fini mes tâches ménagères. C'est mon sac sur l'épaule et mon parapluie en main, car les nuages gris recouvraient tout le ciel et qu'il avait plus la matinée, que je me dirigeais vers la sortie de l'école.

Mais à peine je dépassais l'emplacement du portail ouvert...

... Qu'une interaction me stoppa net.

"Excusez-moi, mademoiselle."

Une voix bien trop grave pour un garçon jeune fit arrêter mon pas entrainant, tandis que mes yeux se posaient automatiquement vers la source de la voix. Devant moi, à quelques mètres, avait un homme à moitié caché derrière un buisson. Et cet homme n'avait strictement rien à voir avec le personnel de l'école.

A vrai dire, je reconnu cette personne.

C'était l'homme que je voyais presque tous les matins roder à proximité de l'entrée d'Akademi.

Un homme assez jeune, avec une peau plutôt bronzé et un début de barbe. Il est montré portant un manteau beige-marron clair par dessus une chemise blanche, une cravate bleue et un pantalon d'un marron un peu moins clair que celui de son manteau. Il a également un chapeau - de la même couleur que son pantalon - qu'il tire en avant, ce qui cache son visage.

Mais cette fois, c'est moi qui intéressait ce type. Auparavant, il passait devant moi sans vraiment me remarquer. Mais cette fois-ci, c'est à moi qu'il adressait la parole.

Je ne savais pas ce qu'il voulait, alors il est vrai que je fut méfiante et prête à courir en arrière pour alerter un professeur. Mon visage était fermé d'émotion.

Jusqu'à qu'enfin, le type reprit la parole sans pour autant s'approcher :

"Pardonnez-moi si je vous ai fait peur. Je suis journaliste et j'enquête sur la disparition d'une de vos camarades. Puis-je vous posez quelque questions ?"

Sans le faire exprès je prit un visage étonné, avec les sourcils levés et les yeux ronds.

"Quoi ? Quelle disparition ?" demandais-je à voix haute.

Le type au chapeau me regardait un instant en plissant des yeux, de haut en bas. Il laissa quelques secondes de calme avant de répondre d'un ton toujours calme :

"Je suppose sur votre uniforme différent de ceux des élèves de cette école que vous devez être une représentante d'un échange scolaire. Je me trompe ?"

-C'est... exact. Depuis moins de deux semaines.

-Donc, vous n'avez pas entendu parler de la disparition d'une jeune fille qui a eu lieu avant votre arrivée ? C'est étrange, tout de même.

Et c'est là que mes doutes survenaient. 

Sans le vouloir, le journaliste avait mit lien des suspicions qui ont eu lieu dans mon esprit au cours de ces deux dernières semaines. J'avais entendu parler qu'une fille avait disparu avant que l'échange scolaire commence.

Une fille aurait disparue du jour au lendemain. Je n'avais ni nom, ni d'explication. Et visiblement, ce type semblait enquêter dessus.

Et sans savoir pourquoi et sans explications, je me suis mit à penser à la novice. Elle qui était très sereine pour tuer Moeko...

Elle aurait un lien avec...?

"..."

-Du coup, avez-vous entendu parler de la disparition d'une camarade ? Oui ? Ou Non ?

-... Non désolée, je ne vois absolument pas. Je ne peux pas vous aider là-dessus.

Et sur mes mots dénué d'émotion, un son d'orage attira mon attention vers le ciel nuageux. J'eu le reflexe d'ouvrir mon parapluie avant que les premières gouttes apparaissent. Depuis, je regardais à nouveau l'homme avant d'ajouter avec un faux sourire :

"Navrée. Bonne soirée."

Et ainsi, je le contournais avec mon parapluie ouvert au dessus de la tête tandis que la pluie englobait la zone d'un bruit torrent. En passant juste à coté du type, je sentis comme une étrange aura. Comme si il avait posé ses yeux oppressant sur moi, remplis de méfiance.

De mon coté, je rentrais chez moi sous cette affreuse pluie. Au soir au lieu d'appeler Yasuo, je décidais d'appeler ma mère. Car c'était la seule qui pouvait surveiller l'homme de ma vie et cette vache à lait qui lui tournait autours.

"... J'ai l'impression qu'il me cache un truc, Maman !" disais-je au téléphone. "J'ai peur qu'il a un nouveau rendez-vous avez cette idiote !"

-Tu as bien fait de m'appeler ma chérie, entendais-je dire ma mère depuis l'autre bout du fil. Je suis devenue très amie avec sa mère, et elle m'a dit cette après-midi que sa fille lui a avoué que demain soir, elle allait à la fête foraine avec un certain garçon. Elle ne m'a pas donné de nom, mais-

-QUOI ?! Mais c'est pas possible ! Ils ont un... AUTRE RENDEZ-VOUS ?!

-Calme-toi, Tara ! Je suis déjà sur le coup !

-Mais comment tu veux que je me calme ?! Et tu vas faire quoi cette fois ?! Papa ne voudra pas t'accompagner à la fête foraine, il déteste ça !

-Tara, je te l'ai déjà dis. Il ne faut jamais faire la même technique deux fois d'affilé. Je vais utiliser mon amitié avec sa mère pour qu'elle empêche sa fille de sortir demain, c'est tout.

-Tu vas faire comment, alors...?

-Fais-moi confiance. Je te rappelle demain, quand ça sera fait. Ok ?

-Ok... A demain, alors.

Ma mère ne semblait pas se rendre compte à quel point j'avais une boule au ventre rien qu'à l'idée d'imaginer Haran et Yasuo passer du temps ensemble. Rien qu'à l'école ils sont dans le même club de sport, alors les sorties extérieur me rendraient malades.

A peine raccrochée, j'avalais plusieurs somnifères car je savais que j'en allais pas dormir de la nuit.

Et afin de me changer les idées, alors que je me préparais pour aller me coucher, je me rappelais de ma rencontre avec ce journaliste. Il me l'avait confirmé : Une fille avait bel et bien disparue avant mon arrivée.

Et une petite discussion avec Ryoba s'imposait.


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