Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1 : Souvenirs au bord de la mort


"Est-ce que tu te rends compte de ce qu'elle a fait ?!"

-Oui, je m'en rend compte ! Mais je ne comprend pas pourquoi tu t'énerves !

-Tu ne comprends pas pourquoi je m'énerve...? Tara, notre fille a provoquée une bagarre et a envoyé sa camarade à l'hôpital !

-Et alors, Yasuo ?! Ca arrive tout le temps dans les écoles !

-PAS venant de Miharu !

-Maman... Tu roules un peu vite, là.

-Pas maintenant, Sayaka. Chéri, je comprend que tu ne sois pas habitué de son comportement. Mais je t'assure qu'à son âge, c'est normal de se disputer pour un garçon !

-Ah parce que tu trouves ça NORMAL que notre fille de quatorze ans cogne une autre fille au point de la mettre dans un coma profond ?! Et tu trouves ça NORMAL que l'école nous a convoqué en urgence pour nous parler de son expulsion ?!

-Mais oui, bon sang ! C'est NORMAL ! J'étais pareille à son âge !

-MAMAN, ATTENTION ! LE CAMION !!!

..."

Ceci est la première vrai dispute que j'ai eu avec mon mari.

Et c'est aussi la dernière avant la mort.

Trop concentrée par la conversation, je n'avais pas remarqué que j'avais grillé le feu rouge. Résultat, notre voiture se prit de plein fouet un camion.

L'impact était puissant. Notre voiture à moitié écrasée.

Quad j'ai ouvert les yeux, ma vue était troublante. Et je n'entendis qu'un sifflement dans mes oreilles.

La voiture était arrêtée contre un lampadaire, le moteur avait prit feu. Il y avait des éclats de verre partout et aussi du sang.

Je tournais ma tête vers le siège passager, où était mon mari. Il avait la tête dans l'airbag mais ne bougeait pas. Puis, j'ai eu le réflexe de lever les yeux vers le rétroviseur central de ma voiture. A l'intérieur, malgré le verre cassé, je vis ma fille encore attachée à sa place. Elle avait la tête qui pendait en avant et ne bougeait plus non plus.

Quand je réalisais que l'homme que j'aimais et ma seconde fille étaient morts, je compris alors que j'étais la prochaine. Je ne sentais plus mes jambes, écrasés sous les débris de la voiture. Je n'entendais plus rien et... ma respiration était difficile.

Il aura fallu d'une dispute sur notre fille ainée pour que cela tourne au catastrophe.

J'aimais cet homme plus que ma vie, et j'ai aussi aimé les deux enfants qu'il m'avait donné. Il n'aura jamais su tout ce que j'ai fait pour lui.

Tout ça...

Je suis... amoureuse de mon mari. Un peu trop, même. Cela tourne bien plus que de l'obsession.

Connaissez-vous le terme de la "Yandere" ?

Une personne doux et aimant qui cache un coté malade meurtrier quand il tient à quelqu'un.

C'était mon cas. Une malédiction, comme je l'appelais depuis ma jeunesse. J'aimais tellement cet homme que j'ai fait des choses horribles pour le garder près de moi.

Et il en a jamais su.

Jamais...

Je ne sais pas si on pouvait dire que j'étais une mauvaise personne. En tout cas, cela semblait être de famille.

Ma mère l'était, jusqu'à la fin. Si bien qu'elle s'était suicidée trois jours après la mort de mon père, tellement elle n'avait pas supporté le deuil...

Son père l'a été aussi, j'ai longtemps admiré mon grand-père d'aimer sa femme de la sorte...

Et je suis aussi passé par là.

J'ai longtemps imaginé comment seraient mes deux filles quand elles rencontrerons la personne qui déclenchera ce phénomène. J'ai toujours aimée les imaginer quand elle seront au lycée.

J'imaginais ma fille aînée comme je l'ai été dans le passé : Une belle fille intelligente et mâture, qui tacherait d'être très stratégique lors de ses éliminations. Quant-à-ma seconde fille, j'ai imaginé tout autre chose : Un garçon manqué énergique qui plairait aux garçon pour son caractère, un peu plus direct dans ses actions.

Enfin... Mon dernier bébé venait de mourir dans cette voiture à l'âge de dix ans et... Je ne verrais jamais ma première poupée quand elle atteindra l'âge d'entrer au lycée. Bien que notre origine obsessionnel s'est déclenché plus tôt que prévu pour elle. Envoyer une fille à l'hôpital par jalousie... C'était pas mal, pour une première fois.

Et pourtant, mes derniers souvenirs qui venaient en mémoire alors que je perdais tous mes sens n'étaient pas mon mariage, la naissance de mes filles ou des souvenirs heureux. Non.

C'était quand, pour la première fois, j'ai utilisé mes tactiques pour aider une autre Yandere.

Ceci est mon histoire.

Ou plutôt la nôtre.


Nous remontons bien des années dans le temps. En 1989, pour être plus précise. Ah, les années 80... Rien à voir avec notre époque actuelle.

A l'époque je portais encore mon nom de jeune fille. Mori Tara était mon nom avant que j'épouse mon mari.

A l'époque, j'étais une adolescente en troisième année. Mon lycée se nommait Subarashii High School, situé dans une petite ville. C'était un établissement vieux de déjà quarante ans, mais assez plaisant malgré la grandeur. Des salles rustiques mais grandes, des uniformes fraîchement remit à neuf depuis deux ans... Les couleurs rouge et pourpre représentent notre école, que ce soit dans les murs ou notre tenue.

Moi ? J'étais, on va dire, quelqu'un d'important. J'étais la déléguée de ma classe et membre du conseil étudiant. J'étais l'organisatrice d'évènements.

J'avais une très bonne réputation. J'étais populaire, gentille, intelligente. J'avais de bonnes notes en étant la quatrième élève la plus douée du lycée, j'avais beaucoup d'amis, et j'étais très fiable dans mes fonctions. Je mettais des collants noirs au lieu des chaussettes de bases et ça embêtait personne, même pas le corps enseignant ni le règlement de l'école. Bref, une élève dite "parfaite". Plus de deux ans pour me forger cette identité dans cette école.

En ce début d'année scolaire, je m'attendais à ce que ma dernière année à Subarashii commence tranquillement. Mais c'est lors de la cérémonie d'entrée que la directrice nous a surpris, et changea mes projets.

Nous sommes en début de semaine, premier jour d'école, il était environ huit heures trente du matin.

La directrice était sur la scène dans le grand gymnase de l'école, accueillant les premières années. Nous, élèves, étions installés sur des chaises dans ce même gymnase. Rappel du règlement, présentation des nouveaux membres du corps enseignant... Jusqu'à la fameuse annonce.

"... Et pour nous lier aux autres éducations de notre pays, nous avons décidé d'offrir à un élève l'opportunité de représenter notre école dans un autre établissement scolaire. C'est une école qui a ouvert il y a seulement quelques années, mais très prometteuse. Elle ouvre ses portes uniquement aux élites, malgré sa petite taille. Un élève de là-bas viendra donc à Subarashii, tandis que l'un d'entre vous ira à Akademi High School pour un délais de... dix semaines, c'est ça ? Ahem, donc un échange d'élèves aura lieu à partir de la semaine prochaine."

Cette nouvelle avait rendu perplexe le gymnase entier. C'était le premier jour et voilà que la directrice nous annonçait cette nouvelle de but en blanc. L'idée qu'un élève d'une autre école viendrait ici pour dix semaines nous a rendu tous curieux.

Mais le plus curieux était la personne qui devait aller à "Akademi High School".

Suite à quoi, après avoir attendu le silence du publique, la directrice annonça de manière toujours direct :

"Nous aurions aimé que ce soit l'ancien président du conseil des élèves, mais comme il a démissionné quelques semaines avant les vacances scolaire... Et que le président actuel est encore nouveau dans ses fonctions..."

Petit aparté : En effet, quelques semaines avant les vacances, le président du conseil étudiant a démissionné de son poste dans donner de raison spécifique. Chose dont toute l'école s'est demandé la raison, car c'était un garçon qui adorait son rôle et qui était connu de tous.

Et il se trouve qu'il y avait que moi qui avait la réponse... Deux jours avant, qui était un camarade et donc faisait partie de mon cercle d'amis, il m'a... confessé ses sentiments à mon égard. C'était la chose qui m'avait le plus choqué à l'époque.

Il était connu pour être un garçon à cœur de pierre, si bien qu'aucune fille n'avait tenté sa chance. Et voilà que c'était à moi qu'il m'avouait ce qu'il ressentait. Sauf que vous l'aurez deviné... Ce n'était pas lui, le garçon que j'aimais.

Une Yandere courtisée... Même ce genre d'idée ne se trouvait pas dans un des livres qu'écrivait ma mère.

Evidemment, j'ai refusé ses sentiments en précisant que j'étais amoureuse de quelqu'un d'autre. Il était resté silencieux quand je suis partie du lieu du rendez-vous. Et deux jours plus tard, il a démissionné.

Fin de l'aparté.

"... Donc, les membres enseignants et moi-même sommes dit qu'il fallait donc que ce soit la seconde plus âgée membre du conseil étudiant qui aura l'honneur de nous représenter... J'ai nommée, Mori Tara !"

Et c'est à ce moment que ma vie s'était écroulé. Enfin, dans ma tête.

Alors que je recevais des applaudissements, j'étais paralysée par la nouvelles. Mais surtout par autre chose :

Me séparer du garçon que j'aimais pendant dix semaines.

Et ça, dans ma tête, c'était impossible.

J'ai même commencé à négocier en parlant à la directrice, donc à l'autre bout du gymnase, tellement j'étais paralysée :

"M-mais si je ne suis pas là, qui s'occupera du festival de la floraison ? Je ne peux pas m'absenter et surtout manquer le festival ! E-et... Je n'ai pas envie de quitter mon école..."

Mais sa réponse fut un simple "nous en discuterons dans mon bureau à la fin des cours". Ceux-à-quoi, je me souvenais encore des quelques rires autours de moi.

Le reste de la journée a été affreux. Bien qu'elle soit normale, j'étais trop occupée à me ronger les ongles à l'idée de ne pas être présente pendant dix semaines. N'importe quoi pouvait arriver en dix semaines ! Et je rappelle que nous sommes en 1989 ! Les téléphones portables n'existaient pas et internet ce n'était pas du tout comme au vingt-et-unième siècle, ça existait presque pas hors des premiers projets universitaires !

Donc après les cours, je me rendis au bureau de la directrice de mon école. Et bien que j'ai passé une bonne demi-heure à la dissuader de me choisir, cela n'avait hélas servi à rien. Sa décision était prise, et apparemment mon père avait déjà donné son accord.

J'étais destinée à aller dans une école que je ne connaissais pas pendant dix semaines, donc un peu plus de deux mois, à plusieurs heures de chez moi, loin de tout... Et loin de lui.

Et quand je suis sortie du bureau de la directrice de l'école, c'était la première fois que je montrais ma rage interne.

Je traçais dans les couloirs, poussant toutes personnes sur mon passage. J'avançais à pas vite, les paupières en spasmes, le visage rouge, mais sans but où aller. Je déboulais en trombe, tel une boule de bowling.

J'étais juste en rage. Littéralement.

Mais heureusement... Il était là.

Finalement, à force de percuter tout passant, il y en avait un seul qui a osé réagir. Et c'était lui.

"Hey Tara-chan ! Qu'est-ce qui t'arrive ?"

Ishimaru Yasuo.

Le garçon dont j'étais follement amoureuse, celui qui deviendra plus tard mon mari et le père de mes deux enfants.

Il n'a pas hésité à me rattraper par les épaules avant que je le percute. Je n'avais même pas remarqué sa présence. A peine il me toucha que je stoppais mes pas et que je relevais ma tête en sa direction en reprenant le contrôle de mon esprit.

"Ah !" lâchais-je, surprise. "Je..."

Rien que de voir son visage, ses yeux verts, ses cheveux noirs, sentir son odeur... C'était thérapeutique. La colère était partie. Il me regardait dans les yeux, l'expression étonné au visage.

Finalement, il a fini par me dire en gardant ses mains sur mes épaules :

"Tu m'as fait peur, j'ai cru que tu allais tuer quelqu'un dans cet état."

Pour une fois, c'était faux.

Yasuo et moi nous nous connaissions depuis environ un an. Il se trouve que le hasard a voulu qu'on soit dans la même classe pour notre deuxième année alors qu'on ne s'était jamais rencontré lors de l'année précédente. Et évidemment quand je l'ai vu... J'ai eu le coup de foudre.

Je suis tombé amoureuse pour la première fois de ma vie. Dès que je l'ai vue, j'ai su que ça devait être lui le père de mes enfants, lui mon futur mari, et finir mes jours avec lui.

Bon... A l'époque, on était pas encore ensemble. Bien que moi j'étais amoureuse, Yasuo me voyait encore comme une "amie proche". En fait, je m'étais donné le défi que ce soit lui qui m'avoue ses sentiments envers moi. Alors pendant les années qui ont suivit notre rencontre, j'ai tout fait pour lui plaire... mais surtout tout fait pour qu'il se sente dépendant de moi.

Et ça avait finalement fonctionné, à nos vingt ans.

Bref, retournons à l'histoire.

"Désolée, Yasuo-kun..." lui répondis-je après un soupir triste de tête baissée. "J'ai essayé de dissuader la directrice de m'envoyer dans cette école mais elle n'a voulu rien entendre... Je ne veux pas quitter Subarashii high."

Finalement, Yasuo retirait ses mains de mes épaules. Mais au lieu de ça, il se rapprocha un peu plus de moi pour me relever doucement la tête avec sa main sous mon menton. De là, j'aperçu un sourire de sa part.

"Je sais que tu tiens à cette école et à tes responsabilités en tant qu'organisatrice du conseil étudiant et déléguée de notre classe, me dit-il, mais ce n'est que pour deux mois... Tu reviendras après comme si de rien n'était."

"Yasuo... Si tu savais ce que je me fichais royalement de mes responsabilités... Si tu me demandais de quitter le conseil étudiant, je le ferais sans réfléchir. C'est pour toi que je ne veux pas y aller." pensais-je sur le coup.

Mais au lieu de dire ceci, je finissais par sourire et par répondre :

"C'est... vrai. Mais être loin de toi m'embête beaucoup."

-Oh tu vas me manquer aussi, mais c'est juste dix semaines. Et puis tu pourras m'appeler tous les soirs, si tu veux.

-C'est vrai ?!

-Bah, bien sûr !

Qu'est-ce qu'il n'avait pas dit. Mais bon ! Il m'avait donné l'autorisation, alors je comptais bien le faire.

Mais... Je n'étais pas rassurée pour autant.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro