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On toqua à la porte. C'était en plein pendant le cours de français. Un jeune homme entra accompagné du proviseur. Ce dernier expliqua:
"Voici Youyou, un élève qui va intégrer votre classe pour la fin de l'année. J'espère que vous pourriez l'accueillir comme il se doit!"
Sur ce le proviseur partit, laissant Youyou démunit seul sur l'estrade. M.Cuquo, le professeur de français le regarda et lui dit:
"Youyou, vas t'asseoir à côté d'Amé, la jeune fille au dernier rang."
Youyou s'exécuta et le professeur repris son cours sur "Mme Bovary" d'une voix soporifique et monotone.
C'est seulement un quart d'heure plus tard, ce qui pour les élèves semblait être plusieurs heures, que Youyou leva la main et demanda au professeur si il lui donnait l'autorisation d'aller au toilette. C'était si bien formulé, que M.Cuquo compris que youyou avait une envie pressante. Il lui annonça donc:
"Bien sûr, monsieur, mais dépêchez vous, sinon vous allez manquer l'analyse de la troisième phrase du roman... Tenez, mademoiselle sa voisine, pouvez vous l'accompagner?"
"Évidemment" répondit Amé, sans montrer la jubilation intérieur qu'elle éprouvait à l'idée de savoir que pendant quelques minutes, elle n'assisterai pas au cours de ce professeur ridicule.
Youyou et Amé, cheminèrent en silence jusqu'au toilettes des garçons. Youyou entra dans une cabine et Amé attendis devant celle-ci sans se préoccuper du fait qu'elle soit dans les toilettes des garçons. Sans attendre Youyou alluma une cigarette afin de se détendre. Amé, alertée par la fumé ainsi que l'odeur, lui lança :
"T'es sérieux? Tu sais que c'est interdit au moins? J'te pensais pas comme ça! Moi j'ai pas envie de me faire punir, je retourne en cours et je n'hésiterai pas à te dénoncer!"
Amé tourna les talons, mais n'eut pas le temps d'en faire plus. Elle se retrouva face à Zachary, son ex qui pris un ton sarcastique pour lui demander :
"Bah alors chérie on va dans les toilettes des mecs, pour pécho avec un délinquant?"
Il lui pris brutalement le visage en coupe et l'embrassa sans aucune délicatesse.
Amé se débâti comme elle put mais ne parvient pas à s'extirper de ses griffes. Youyou sortit des toilette et mis une gifle mémorable à Zachary.
C'est bien sûre ce moment là que choisi la CPE pour faire un tour dans le lycée et plus précisément le moment ou elle passa devant les toilettes des garçons.
En très peu de temps, Zachary se retrouva à l'infirmerie afin stopper le saignement de son nez et Youyou et Amé se retrouvèrent assis en face du proviseur.
"Je ne veux pas savoir ce qu'il s'est passé ni qui a commencé dans cette histoire, vous aurez tous les trois deux heures de travaux d'intérêt général à effectuer, déclara le proviseur d'un ton neutre, comme votre camarade doit se faire soigner il le fera demain, mais vous, allez dès à présent dans le gymnase les femmes de ménages vous équiperons afin de le nettoyer."
Nos deux personnages se retrouvèrent très vite seuls, à balayer, aspirer, et éponger le sol du gymnase. Il n'y avait pas un mot entre eux. Amé était trop gênée et Youyou semblait préoccupé par quelque chose d'important.
Il ne restait plus qu'un quart d'heure lorsqu'une sonnerie retentit. C'était le téléphone de Youyou. Ce dernier décrocha.
Amé ne put entendre que quelques bribes de conversation :
"T'es sérieux... argent... Antoine... non... pourquoi..."
Amé s'imagina, le pire. Youyou devait être un grand malfaiteur, trafiquant de cigarettes électroniques. Elle savait qu'elle aurait dû le dénoncer au proviseur, ce garçon n'avait pas d'âme! Le coup mis à son ex qu'elle avait pris au départ pour un acte héroïque, n'était il autre qu'une excuse pour se battre?
Youyou partit, sans même écouter Amé qui lui demandait une explication à son comportement bizarre.
Pour le dernier quart d'heure Amé se retrouva seule à essayer d'enlever un chewing-gum très persistant qui ne voulait pas se détaché du sol. Elle essaya aussi de trouvé un moyen d'annoncer délicatement à son père qu'elle avait été punie. Avec toutes ses réflexions, Amé ne songea pas au fait qu'elle devrai sûrement rattraper l'analyse de la troisième phrase du roman.
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