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02 - La nouvelle

« It's the basis : you love some people and you hate another people. »

***

Zayn PDV

J'inspire. J'expire. J'inspire. J'expire. Je me concentre sur ma respiration pour ne pas perdre inutilement de l'énergie –d'après les dires de mon prof de sport. Ce dernier beugle à l'autre bout du terrain sur un autre étudiant et je prie intérieurement pour qu'il ne porte pas son regard sur moi parce qu'il risque encore de me reprocher quelque chose –en soit, il a toujours quelque chose a reproché à n'importe qui. Il s'égosille sur l'élève et je le plains même si je ne sais pas qui c'est. De là où je suis me parvient que des paroles écorchées et des mots partiels, et la vue que j'ai ne me permet pas de déterminer sur qui le prof hurle. Celui-là, il y a vraiment des fois où je me dis qu'il ferait mieux d'être interner ou de le refoutre dans l'armée : là où est sa place –que ce soit dans le premier ou le second. Je termine l'exercice que j'étais occupé à faire et me rends jusqu'au banc de repos sur le côté du terrain. Je n'ai jamais été un grand fan de sport, mise à part un peu de course ou de musculation par-ci par-là. Je suis rapidement rejoints par un de mes meilleurs amis qui trottine jusqu'à moi et prends ensuite place à ma gauche.

-Alors mec, ça avait l'air de bien aller avec Ashley Logans, me taquine Kyle.

Je pousse un léger soupir tout en levant les yeux au ciel alors qu'il me donne un petit coup d'épaule à épaule pour appuyer sa plaisanterie. Il sait très bien qu'entre moi et Ashley, il n'y aura jamais rien. Mais apparemment la blondinette ne l'a toujours pas capté. Alors ou bien elle refuse de se faire à l'évidence ou bien elle appartient à ce cliché –sacrément dévalorisant pour la gente féminine- des blondes complètement connes.

-Je ne sais pas comment lui faire comprendre qu'il n'y aura jamais rien entre nous, soufflais-je.

-Arrange-moi avec elle, ça sera suffisant je crois, réplique-t-il.

Je lève les yeux au ciel une fois de plus et lui adresse un sourire en coin. Ce mec n'est pas possible. Il y a des moments où je me demande comment se fait-il que nous soyons meilleurs amis.

-Dis surtout que tu veux la baiser et qu'en plus tu es manques.

-Même pas ! Proteste-t-il sous nos rires.

Je sais très bien qu'il a envie de baiser avec elle. C'est écrit sur son visage. En plus de ça, au début du collège –qui ne date pas de si longtemps encore- il nous répétait souvent aux gars et moi que cette Ashley rendait sa bite complètement folle. Ça nous faisait rire à chaque fois car nous savions tous pertinemment qu'il n'arriverait probablement jamais à la pécho et que coucher avec elle resterait un « rêve » d'adolescent. Il faut dire qu'Ashley est une version adolescente de toutes les femmes dont les jeunes adolescents rêvent de manière érotique. Et ce qui s'avère triste et me fait un peu rire, c'est qu'Ashley a baisé une très grande partie des collégiens et des lycéens de notre bahut, qu'elle a essayé de m'avoir mais qu'elle n'a pratiquement jamais posé ses yeux sur Kyle. Ça lui donne un côté pute toutes ces parties de jambes en l'air, ce qui déteint très particulièrement avec son rôle de base de gentille petite fille bien friquée comme il y en a tout plein qui court dans ce collège et lycée de riches. Mais elle n'est pas la seule et cette réputation ne la privilégie pas tant que ça. Et ça n'étonnerait personne si elle venait à tomber enceinte ou à contracter une maladie sexuelle.

Je dois avouer que lorsque j'étais au collège, j'étais comme Kyle, je rêvais de passer une nuit avec elle. Je rêvais d'elle d'une manière salace et je ne l'avoue et l'assume que maintenant. Maintenant qu'elle m'a remarqué et que je n'en ai plus rien à foutre d'elle. C'est dommage, c'est triste même, mais c'est la vie. J'ai grandi, j'ai muris et les choses qui auparavant m'apparaissaient comme étant importantes le sont moins maintenant. Je n'ai plus les mêmes centres d'intérêts, les mêmes rêves et les mêmes sujets principaux. Oui, j'aime le sexe mais je ne suis plus un gamin puceau qui bave devant des actrices et les scènes de cul dans les films où il m'arrivait parfois de me sentir comme un criminel. J'ai pris une sorte de maturité qui est encore en cours d'acheminement chez Kyle. J'ai arrêté de penser que par ma bite comme pratiquement tous les collégiens. Quand je vois ceux qui sont là où j'étais il y a quelques années, je me dis qu'heureusement que je suis passé à la cours supérieur et aussi que ce n'était pas possible que j'ai pu être ainsi.

-Hey, tu penses à elle ou je rêve ? M'interpella Kyle.

-Nan. Je pensais à quel point ça avait changé entre le lycée et le collège.

-Tu es sérieux ? Gars, on est trop jeune pour les rétrospectives ! Tu ne vas pas crever demain !

Je pouffe de rire devant sa manière d'aggraver et d'exagérer tout. Je sais très bien que je ne vais pas crever demain –ou si c'est le cas, ainsi soit-il-, et que je suis « trop jeune » pour une rétrospective même si en soit je ne crois pas qu'il y ait un âge pour cela. On a tendance à attribuer des âges à tout alors qu'en soit, ça heurte juste notre sensibilité quand cette « limite » n'est pas respectée.

-T'inquiète, je ne compte pas mourir de sitôt ! M'exclamais-je.

-Heureusement, sinon tu ne verras pas du tout ou pas longtemps la nouvelle.

-La nouvelle ? Quelle nouvelle ? M'enquiers-je surpris.

-Quoi ? Tu n'es pas au courant ? S'étonna-t-il.

-Qu'est-ce qu'il se passe ? Demanda Ewann, un autre de mes meilleurs amis.

-Il n'était pas au courant qu'une nouvelle arrivera demain ! S'extasia Kyle.

-Sérieux mec ? Se tourna Ewann dans ma direction. Redescend un peu de ton nuage !

-Oh ta gueule toi le français avec un prénom allemand qui squatte l'Angleterre ! Ripostais-je en lui donnant une tape dans l'épaule.

Ewann fait semblant de crouler sous la douleur et franchement je pourrais presque y croire si je ne savais pas la force que j'avais mis dans ma tape et son sur-jeu. À la base, il joue extrêmement bien la comédie et je dirais même qu'il a un talent d'acteur mais il le garde pour lui la plupart du temps. Il fait du théâtre en dehors des cours et seulement quelques personnes –qui peuvent se compter sur les doigts d'une main- le savent. Il y a sa maman, Kyle, sa sœur, moi et un cousin qu'il considère comme le frère qu'il estime qu'il aurait du avoir à la base. Ce n'est pas qu'il n'a pas un frère puisqu'il en a un grand mais c'est juste qu'ils se sont rarement entendus et que moins ils se voient et mieux ils se portent autant l'un que l'autre.

-Bon, le cours est terminé mais sachez que je ne suis fier de personne aujourd'hui ! Gueule le prof en revenant vers nous et tous les autres élèves qui sont venus nous rejoindre.

Je me lève et commence à m'en aller vers les vestiaires avec Kyle à ma gauche et Ewann à ma droite. Je me mords la lèvre inférieure et attends d'être relativement assez loin du prof que pour murmure aux garçons ces mots :

-Comme tout le temps.

Kyle et Ewann ricanent car ils savent bien ce que c'est d'avoir M. Lunchez en tant que professeur de sport. Et même si on se plaint tout le temps entre nous, il faut dire aussi qu'on en rigole aussi –que ce soit de nous ou du prof. Nous arrivons dans les vestiaires en étant à côté de ceux qui sont en options sports et ne se gênent pas de se balader en short, baskets et sueur. Je lève les yeux au ciel parce que franchement, ils ont besoin d'impressionner des gens mais il n'y a personne à impressionner ici. Nous ne sommes plus au collège, alors les corps sculptés ne font que complexer certains et bander les gays et faire plaisir à la rétine des rares filles qui jettent un coup d'œil.

Je me dirige vers ma place sur l'un des bancs du vestiaire en brique grise irritantes. Je m'assieds pour défaire mes lacets et retiré mes baskets. Les garçons se placent à leurs places, l'un à ma gauche et l'autre à ma droite. Je m'apprêtais à retirer mes chaussettes quand Kyle fait un commentaire à la con.

-Oh Zayn, ça pue ici. Tu pourrais te retenir un peu quand même, plaisanta-t-il.

Je lui balance ma chaussette gauche à la gueule comme petite revanche et comme Ewann rigole je lui lance la droite. Ils rigolent et me rendent mes chaussettes en me les lançant à la figure à leur tour. Je rigole et les fourre dans mon sac de sport avec mes baskets. Je retire mon short de sport et enfile rapidement mon jean. Je retire le t-shirt de sport de l'école et le fout dans mon sac avec mon short dont je referme la fermeture éclair. J'enfile mon t-shirt et sors mon déodorant de la pochette avant de mon sac pour en mettre. Ce n'est pas que je pue et que j'ai sué, mais c'est tout comme. Ce prof de sport, c'est le genre qu'on fout aux obèses pour qu'ils perdent du poids. J'enfile mon sweater et mes chaussettes puis mes chaussures dont je fais les lacets. Je range mon déodorant que Kyle et Ewann ne sont pas dérangés à m'emprunter sans me le demander et en croisant les doigts pour que je ne le remarque pas probablement. Je retire du crochet ma veste en cuir printanière –le printemps arrive enfin- et l'enfile. Puis j'attends après les garçons. Nous nous sortons du vestiaire et sortons du hall de sport.

-Ca ne vous semble pas bizarre qu'une nouvelle arrive à cette période de l'année ? Demandais-je car la question me trottait dans la tête.

-Ca arrive partout tu sais, m'informe Ewann.

-Oui, partout mais pas ici, dis-je. Des élèves qui partent, ça arrive, mais des qui arrivent à cette période de l'année c'est... Anormal.

-Ouais, je ne sais pas. On verra bien demain, rétorque Kyle en enfourchant ses mains dans ses poches en même temps qu'Ewann et moi.

***

Je crache la fumée de ma clope et tire une dernière latte. Je balance le cylindre consumé sur le sol que j'écrase ensuite avec mon talon. Je tape dedans pour qu'il aille sur l'herbe et l'enfuit sous un peu de terre. C'est dans le jardin des voisins, on s'en fout. Je sors mon paquet de chewing-gum mentholé de mon sac et en met une dans ma bouche pour faire partir l'odeur de la nicotine. Mes parents ne savent pas que je fume et s'ils venaient à l'apprendre, ils seraient capable de m'envoyer en cure de désintoxication alors que pour de la nicotine, ça ne se fait pas. Enfin, je soupçonne ma mère de savoir mais qu'elle attend d'être sûre avant de s'avancer. Je la connais, elle ne dit pratiquement jamais rien sans être sûre à trois milles pourcents d'abord.

Je me dirige jusqu'à la maison en faisant passer mon sac devant moi pour en sortir la clé de chez moi de la poche avant. J'ai l'art de mettre dans les poches avant pour ne pas devoir fouiller dans le grand fouillis de cahiers mais dans cette poche c'est tout autant le bordel. Disons juste que c'est plus pratiquement parce que c'est dans un espace plus restreint et que je ne dois pas aller réellement dans le fond au milieu de ma calculatrice scientifique que j'utilise quasiment que pour des équations simples, mon plumier et toute la clique. Je monte les marches des escaliers et j'insère la clé dans la serrure. Je pousse la porte et la referme simplement derrière moi. J'ignore s'il y a déjà quelqu'un à la maison car mon père est au boulot, ma mère aussi et mes sœurs sont en cours comme moi.

Je me rends jusque dans la cuisine où je sors la bouteille de jus d'orange du frigo et un verre du placard lorsque ma maman fait irruption dans la pièce. Je pose tout sur le plan de travail de la cuisine et me rends jusqu'à elle pour lui déposer un bisou sur la joue en guise d'accueil. Elle sourit et me fait aussi la bise et lorsque je me retourne pour prendre mon verre je sens son regard sur moi. Je croise ses yeux et je sens que son regard est soupçonneux. Elle essaye de capter mais elle n'a pas assez d'indices que pour affirmer ce qu'elle soupçonne. Dommage pour elle. Elle me toise de bas en haut après avoir fait le contour de la cuisine et me fait une mine réprobatrice. Je regarde mon corps et remarque que j'ai encore une fois oublié de retirer mes chaussures dans le hall d'entrée.

-Je suis désolé maman, m'excusais-je.

-Va plutôt retirer tes chaussures que de t'excuser.

Je m'éclipse avec un petit sourire en coin parce que je sais que ma maman a beau faire la froide au fond, elle ne m'en veut pas vraiment. Elle a probablement plutôt envie de se taper la tête contre le mur jusqu'à perdre conscience par ma faute parce que depuis toujours elle essaye de m'inculquer de retirer mes chaussures dans l'entrée et que même à passer 17 ans, ça ne me vient toujours pas à l'esprit alors qu'avec mes sœurs ça se fait tout seul. Je dois être un cas vraiment à part. Je reviens dans la cuisine en chaussettes et bois enfin mon verre de jus d'orange. J'en ai profité pour me débarrasser de ma veste.

Je souris furtivement à ma maman et file dans ma chambre pour voir la tonne de travail qui m'attend et savoir quand je pourrais me mettre à dessiner si j'ai le courage de directement travaillé. J'ai juste une préparation et deux interrogations demain que j'avais déjà commencées à étudier le week-end dernier. Donc, je m'y attaque au plus vite pour en être débarrasser rapidement et me mettre aussitôt au dessin. L'art, c'est ce dont j'ai besoin pour décompresser et même si mon père ne l'accepte pas trop, il ne fait que des petites allusions mais ne s'étale pas sur le sujet et ne me prive pas car mes notes scolaires suivent. Et ça, j'ai parfois l'impression que c'est la seule chose qui l'intéresse réellement chez moi, mais je n'oublie pas pour autant qu'il m'aime même s'il ne le montre que très rarement. J'ai un papa pas très expressif et plutôt strict et droit, j'ai une maman douce et gentille mais un peu trop intrusive et curieuse parfois et j'ai des sœurs aux tempéraments si différents et similaires à la fois que ça me rend quelques fois barge ou perdu. Mais toutes ces personnes, je les aime malgré tout. Ils sont ma famille et la famille chez moi est importante.

***

Musique ; Oh Boy - TWINSMATIC
NDA ; Bonsoir ! Je suis vraiment désolée pour la longue attente mais j'attendais d'avancer un peu dans la fiction avant de publier et la vérité est que je n'ai quasiment pas avancé du tout... Pas le temps et un ordinateur trop qui ne voulait pas fonctionner. Bref, je poste exceptionnellement ce chapitre car aujourd'hui est un jour précis... Joyeux anniversaire Erika (QuebecAuthor) ! J'espère que tu profites bien de cette journée !

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