- Narration : Jenny -

Je viens de rentrer de chez le médecin,
Et la j'arrive à peine chez moi.
Je descend doucement de la voiture,
Puis je marche le long de l'allée jusqu'à la porte d'entrée.

Je l'ouvre à l'aide de mes clefs,
Puis je parviens à l'intérieur.
Je monte doucement les escaliers,
Avant de rejoindre Julian dans sa salle de sport.
Il était en train de faire de la musculation.

Lorsqu'il m'a vu il s'est mis à sourire,
Avant d'arrêter ce qu'il faisait.
Il a prit une serviette qu'il a enroulé autour de son cou,
Avant de s'approcher de moi en souriant.

Julian : hey.

Moi : hey.

Il a plaqué ses lèvres sur les miennes,
Puis on s'est embrassé un petit moment.
Mais on s'est très vite détachés,
Il est tout de même plein de sueur,
Je ne vais pas l'embrasser à pleine bouche non plus.

Moi : on peut parler ?

Il me regardait dans les yeux,
Avant de froncer un petit peur les sourcils.

Julian : ça a l'air sérieux.

Je hochais la tête.

Moi : c'est le cas.

Julian : bien. Je t'écoute ma puce...

Il s'est assis et moi aussi,
Puis il m'a tenu la main.

Julian : qu'est-ce que tu veux me dire ?

Moi : eh bien...

Je pris un instant de pause,
Avant de poursuivre.

Moi : je suis enceinte.

Il m'a regardé quelques secondes sans rien faire,
Ensuite j'ai vu un grand sourire orné son visage.

Julian : vraiment ? Je veux dire...on va avoir un bébé tous les deux ?

Je hochais la tête.

Julian : mais c'est géniale çà ma chérie, quelle excellente nouvelle.

Sa réaction m'a soulagé,
Et je me suis mise à sourire,
Tandis qu'il me prenait dans ses bras.

Julian : on en est sure ? Je veux dire...vraiment sur ? On va avoir un petit ange tous les deux? Vraiment ?

Je pouffais de rire.
Vous auriez vu sa tête,
C'est tellement adorable.

Moi : sur à cent pour cent. J'avais déjà fais deux tests de grossesse, et la je suis allée chez le médecin et il me l'a confirmé. Je suis enceinte de presque six semaines.

Julian : c'est merveilleux mon amour, tu n'as pas idée à quel point je suis content. Ce bébé ne pouvait pas mieux tomber, c'est vraiment super.

Moi : j'avais un peu peur que tu flippe, pour être honnête...

Julian : moi flipper ? Jamais. Je t'aime Jenny, et tu le sais. Je serais toujours la pour toi et tu n'as pas besoin d'avoir peur à ce niveau. On va avoir un bébé, et il sera génial comme ses deux parents. Il sera magnifique aussi, comme sa mère.

Il m'a fait sourire,
Et je l'ai embrassé.
Je suis vraiment ravie.

Au début j'avais peur d'être enceinte,
Mais depuis que j'ai parlé avec Kenny c'est différent.
Elle a réussi à me rassurer,
Et elle m'a redonné confiance en moi.

Elle est tellement forte,
Et c'est une des raisons pour lesquelles je l'admire.
C'est d'ailleurs pour cette raison que je veux qu'elle soit la marraine de mon bébé.
J'espère qu'elle sera d'accord,
Parce que c'est important pour moi.

Julian : c'est vraiment une excellente nouvelle mon amour, et maintenant que je le sais j'ai juste trop hate d'être père, et de pouvoir le prendre dans mes bras.

Il me touchait le ventre,
Avant de déposer des bisous sur mon t-shirt.
Je lui caressait les cheveux en souriant.
C'est vraiment trop mignon.

Moi : j'ai toujours voulu fonder une famille, et voila que tu m'en offre la possibilité. Merci beaucoup Julian...

Julian : ne me remercie pas bébé, c'est moi qui ait eu beaucoup de chance de t'avoir près de moi. Tu es le petit ange qui illumine mes nuits et mes journées. Tu es mon rayon de soleil.

Moi : arrête, tu veux me faire pleurer ou quoi ?

Il me caressait les cheveux,
Avant de me regarder dans les yeux.

Julian : non, ne pleure surtout pas. Je t'aime.

Moi : moi aussi je t'aime Julian, de tout mon coeur.

Il a sourit,
Et on a été interrompu par l'arrivée d'une employée.

Elle : madame ? Une de vos amies est au téléphone et elle dit que c'est urgent.

Je me suis détachée de Julian.

Moi : je reviens tout de suite, mon amour.

J'ai suivit la domestique,
Puis j'ai pris le téléphone fixe.

- allo ?

- Jenny...c'est Nalah...

- Nalah ? Est-ce que tu pleure ?

- je ne sais pas quoi faire Jenny...je ne sais absolument pas quoi faire.

- calme toi, et dis moi ce qui se passe ?

- j'ai été stupide depuis le début. Les filles m'avaient prévenus et je ne les ai pas écouté.

- mais enfin Nalah, qu'est-ce qui se passe ?

- j'ai surpris mon mari en train d'embrasser Taylor dans notre propre maison.

- quoi ? C'est une blague la, rassure moi ?

- ils avaient une liaison, Jenny. Je sentais que quelque chose n'allait pas et j'avais raison. Il m'a trompé avec une de mes amies...

- écoute, t'es chez toi la ?

- oui, avec les enfants. On s'est disputé et je lui ai dis de partir.

- ne bouge pas, je serais là dans un quart d'heures. Surtout ne fais rien de dangereux, d'accord? J'arrive tout de suite.

J'ai raccroché,
Puis j'ai prévenu Julian avant de quitter la maison.
Nalah habite à quelques pâtés de maison de chez moi,
Du coup j'y suis assez rapidement.

Je me gare puis je sonne,
Et c'est la nounou des jumeaux qui m'a ouvert.
Je suis directement montée à l'étage,
Avant de rejoindre Nalah dans sa chambre.

Elle était assise sur son lit,
Et elle pleurait.
Je me suis donc approchée d'elle,
Puis je l'ai prise dans mes bras.
Elle se laissait faire tout en pleurant à chaude larme.

Nalah : comment il a pu me faire une ça, hein ?

Je lui caressais doucement les cheveux.

Moi : je ne sais pas ma belle, je ne sais pas. Les hommes sont étranges, on est bien placée pour le savoir.

Nalah : ça m'a tellement fait mal, tu n'as pas idée. J'avais confiance en lui, et je pensais que Taylor était mon amie. Mais ils se payaient ma tête tous les deux. Depuis le début.

Moi : Shhht calme toi Nalah, d'accord ? Je suis la...on est tous là pour toi. On va se serrer les coudes et on va traverser ça tous ensemble. Tu n'es pas toute seule.

Putain.
La pauvre...

- Narration : Yachty -

Moi : nan ! Mais pourquoi c'est elle ? Je veux changer d'infirmière immédiatement !

Pour la énième fois,
Eva soufflait.

Eva : mon amour, arrête tu veux bien ? Elle est très bien cette infirmière.

Moi : non mais t'as vu comment elle me regarde ? En plus j'aime pas sa tête.

Eva : Yachty, enfin !

Moi : non bébé c'est moi le malade, et j'ai droit à tout ce que je veux. Je veux une autre infirmière, celle la est bien trop chelou la vie. Et puis pourquoi je suis encore là ? Les autres sont tous partis wesh, je veux pas rester ici. Y a aucun confort.

Eva : mon chéri, on attend que le médecin donne les résultats de tes derniers examens, ensuite si tu vas bien on pourra rentrer chez nous.

Moi : qu'ils fassent vite, j'en ai marre d'être ici.

Elle souriait légèrement,
Avant de me caresser le visage.
Je l'ai donc regarde sérieusement.

Moi : tu sais, Eva...

Eva : mmh ?

Moi : il s'est passé quelque chose de très étrange, pendant que j'étais dans le coma.

Elle fronçait légèrement les sourcils.

Eva : comment ça ?

Moi : j'ai vu des choses...

Eva : tu me fais peur bébé, quel genre de choses est-ce que tu as vu ?

Moi : c'est difficile à expliquer, mais je crois que j'ai vu ce que l'avenir aurait été si je ne m'étais pas réveillé. Je t'ai vu être malheureuse...je t'ai vu te laisser mourir à cause de moi. J'ai vu mes amis se morfondre, ma parents pleurer, mon frère, ma soeur, j'ai vu tout ça.

Elle entrouvrait les lèvres,
Probablement choquée de ce que je lui annonçais.

Moi : mais j'ai vu nos enfants, aussi...

Elle posait sa main sur la mienne.

Moi : je les ai vu grandir sans père, et je les ai vu souffrir du fait de te voir aussi malheureuse. Tu te laissais mourir Eva...et j'étais la. J'essayais de te parler mais tu ne pouvais pas me voir. Ni même m'entendre, où me parler. J'étais invisible.

Je resterais l'emprise sur nos mains,
En regardant sa bague de mariage.

Moi : ça me brisais le cœur de te voir comme ça bébé...ça me tuais chaque jours de l'intérieur, et j'avais l'impression de mourir une nouvelle fois, mais à petit feu. C'était juste terrifiant...tu priais pour m'avoir à tes côtés, et j'étais la. Mais pas comme tu voulais.

Eva : bébé, tout va bien. Je suis la, tu es la et tout va pour le mieux.

Moi : je sais...mais j'avais besoin d'en parler. Ça m'a travaille l'esprit tu sais...et je crois que c'est grâce à toi que j'ai réussi à revenir. Il y avait cet homme qui me parlait, je ne l'avais jamais vu auparavant, mais pourtant il me faisait pensé à quelqu'un.

Eva : à qui ?

Moi : à toi. Cet homme te ressemblait beaucoup, et j'ai compris que c'était surement ton père.

Je voyais ses yeux s'humidifier.

Moi : je ne pourrais pas vraiment t'expliquer tout ce que j'ai vu, parce que j'ai mis beaucoup de temps à le réalise moi-même. Et je suis perdu, parce que je ne sais pas si j'ai rêvé, ou alors si c'était vraiment vrai.

Eva : c'est terminé maintenant. Tu vas bien, vous vous en êtes tous sortis alors focalisons nous uniquement sur ça, d'accord ?  Oublions le passé, et concentrons nous uniquement sur l'instant présent.

Je hochais la tête.
Elle a bien raison.

Ce qui m'est arrivé m'a fait réfléchir.
J'aurais vraiment ou y passer,
Mais la vie m'a donné une dernière chance.
Ce genre d'événement change les gens,
Et on ne voit plus les choses de la même façon.

Et ça m'a fait réalisé que je voulais être un bon père.
Un bon ami,
Un bon mari,
Un bon fils.
Je veux être quelqu'un de meilleur,
Même si en vrai je sais que je suis déjà parfait mdr,
Alors y a vraiment rien a changé,
Peut-être un ou deux minusculement riquiqui petits trucs.
Bref vous avec compris.

Moi : je t'aime mon amour, et profites en parce que je ne te le dis pas tous les jours non plus hein...

Elle pouffait de rire,
Approchons sont visage du mien,

Eva : eh bien c'est une bonne nouvelle, parce qu'il s'avère que moi aussi je t'aime beaucoup. Énormément. Tellement plus que tu ne le crois.

J'ai posé ma main sur sa nuque,
Avant de l'attirer à moi,
Afin de pouvoir l'embrasser.

Ensuite on s'est détaché,
Et j'ai posé ma main sur son ventre.
La vie on dirait un ballon de foot,
C'est pas deux bébés qu'il y a la dedans wesh,
C'est toute une équipe de football plutôt !
Mdr nan je rigole,
Ou pas...
Bref.

Moi: comment ils vont ?

Eva : bien. Avant que je ne vienne j'étais avec Kendall et Bella, elles m'ont accompagné chez le médecin et il a dit que tout était parfait.

Je souriais,
Mes futurs beaux gosses des dunes sont en pleines forme,
Crarie ils tiennent de leur père wesh !

Moi : c'est gentil à elles de t'avoir accompagné.

Eva : elles ont vraiment été adorables avec moi quand tu étais dans le coma, et pourtant elles avaient aussi leurs problèmes. Franchement, les filles et les garçons ont été géniaux.

Moi : ouais ça va, parfois ils sont pas trop cons.

Eva : n'importe quoi, ils sont géniaux et tu les adores.

Moi : peut être bien, mais je me préfère et tu le sais.

Elle me tirait la langue,
Avant de rouler des yeux.

Le médecin est entre avec un calepin,
Puis il a ajusté ses lunettes.

Moi : bon docteur c'est pas tout hein, mais quand est-ce que je pourrais enfin me casser d'ici ? Parce que votre lit c'est pas la joie, et je préfère dormir dans le mien parce que niveau confort, y a pas photo.

Eva : chéri, enfin ! Excusez le docteur...il est pressé de partir. Vous avec les résultats des derniers examens ?

Il hochait bizarrement la tête.

Docteur : oui, je viens de les avoir.

Eva : et qu'est-ce que ça donne ?

Docteur : malheureusement, les nouvelles ne sont pas très bonnes.

Moi : ce qui veut dire ?

Docteur : vous n'allez pas pouvoir sortir tout de suite, monsieur. En vérifiant les radios, j'ai remarqué que l'un de vos reins avaient été gravement atteint par l'accident. Et à présent ce rein est complètement abîmé, et commence même à atteindre votre second rein.

Eva : oh mon Dieu !

Docteur : il va vous falloir une transplantation de rein monsieur, dans le cas contraire il me vous resteras que quelque jours. C'est quelque chose à ne pas prendre à la hauteur, parce que votre pronostic vital en dépend fortement. On va vous inscrire sur la liste des demandeurs d'organes, mais en attendant si certains de vos proches souhaitent vous aider, ils peuvent venir faire un test de compatibilité afin que je vois si l'un d'entre eux est compatible. Si c'est le cas, je ferais une transplantation et normalement tout devrait bien se passer.

Putain de merde.
C'est quoi ça encore ?