Chapitre 49
Ça fait déjà trois jours que Michael et moi on s'est disputé,
Et autant vous dire qu'entre lui et moi ça ne va pas du tout.
On ne dort pas dans la même chambre vu qu'il dort au sous-sol,
Mais en plus de ça c'est à peine si on se parle.
C'est comme la dernière fois mais en beaucoup plus tendu,
Parce que même devant les enfants on ne se parle pas vraiment.
On ne s'était jamais disputé à ce point,
Et ça aussi ça me prend la tête.
La je viens de partir de chez Cindy,
Et avant de passer chercher Saint à l'école j'ai décidé de passer chez Jenny.
Elle s'isole toujours dans son coin et ça ne me rassure pas du tout,
Parce que je me fais énormément de soucis pour elle.
Et puis ce matin j'ai vu aux infos que l'enquête avait été bouclé.
Les fédéraux ont retrouvé les coupables de ce geste,
Et il s'avère qu'il s'agissait bel et bien d'une exécution.
Ils ont expliqué qu'ils ont été payé par un de ses opposants politiques,
Lequel aurait donc commandité l'assassinat.
Donc pour le moment ils sont entre les mains de la justice,
Où ils attendront leur procès en détention.
Je suis vraiment ravie qu'on les ait attrapé,
Parce que des gens comme ça sont complètement fous.
Tout ça à cause de la politique quoi,
Je n'en reviens pas.
Donc je conduis en musique,
Et au bout d'un moment je finis par arriver.
Je descend de la voiture puis je sonne.
C'est Julian qui m'ouvre,
On s'est donc fais un câlin.
Julian : Kendall, ça fait plaisir de te vois. Entre !
Je suis entrée,
Puis il a refermé la porte.
Moi : Est-ce que Jenny est la ?
Julian : oui. Et ça tombe bien que tu sois là parce que pour la première fois depuis des jours elle est sortie de la chambre. Et elle recommence à parler aussi...petit à petit mais ça commence à venir.
Je souriais,
Je suis tellement contente.
Moi : elle est où ?
Julian : dans le jardin, assise sur un transat près de la piscine.
Moi : merci.
Je me suis mise à traverser le salon,
Puis j'ai ouvert la baie vitrée me retrouvant donc dans le jardin.
J'ai commencé à longer la pelouse,
Avant d'arriver au niveau de la piscine où elle se trouvait.
Elle portait une longue robe noire,
Et elle avait ses lunettes de soleil sur les yeux,
Fixant un coin de la piscine éclairée par les lumières du soleil.
Moi : hey.
Elle a tourné doucement sa tête vers moi,
Avant d'entrouvrir les lèvres.
Jenny : hey.
Je suis vraiment soulagée qu'elle parle.
Je suis sure que c'est la nouvelle de l'arrestation qui l'a aidé,
En tout cas j'espère que c'est le cas.
Je me suis approchée d'elle,
Et je l'ai serré dans mes bras après m'être assise à ses côtés.
Moi : comment tu te sens ?
Jenny : mal.
Elle parlait d'une petite voix.
On a fini par se détacher de notre étreinte,
Et je lui ai pris la main en souriant tristement.
Moi : je sais que c'est difficile, mais je suis là pour toi d'accord ? On est tous là pour vous.
Elle hochait la tête.
Jenny : je sais, et je vous remercie pour ça.
Moi : je suis contente de voir que tu ai mis les pieds dehors...on était tellement inquiètes pour toi.
Jenny : je ne voulais pas vous inquiéter, pardon.
Moi : mais ne t'excuse pas, voyons.
Jenny : tu as vu les infos ?
Je hochais la tête.
Jenny : tout ça à cause de la politique, tu imagine ?
Moi : les gens sont cruels, Jenny.
Jenny : je n'ai plus personne maintenant, c'est terminé. On m'a prit ma mère, et maintenant on me reprend mon père. Je suis toute seule.
Moi : c'est faux. T'es pas toute seule...tu as tes frères, ta belle-mère, ton demi-frère, ta famille, Julian, et nous tous. Tu es loin d'être toute seule.
Jenny : j'ai peur, tu sais ?
Je hochais la tête.
Moi : je sais que tu as peur, parce que j'ai ressenti la même chose. Mais tu es forte, et je sais que tu peux surmonter ça. Je sais que tu vas le faire.
Jenny : tu sais, je me suis toujours demandé comment est-ce que tu faisais pour être aussi forte ?
Je haussait les épaules.
Moi : crois-moi, je ne suis pas aussi forte que les gens peuvent le penser. J'ai peur tous les jours moi aussi...mais d'un autre côté je me dis que la vie et continue, et qu'il y a des gens qui ont peut être encore besoin de moi. Tu comprend ?
Elle hochait la tête,
Avant d'esquisser un sourire triste.
Jenny : merci Kenny.
Moi : de rien. Je t'aime.
Je l'ai encore prise dans mes bras,
Tout en lui caressant les cheveux.
Jenny : je t'aime aussi Kenny.
Moi : tu devrais appeler les filles, elles aimeraient te voir comme ça.
Jenny : je vais les appeler demain.
Moi : d'accord. Je passais juste voir comment tu allais, il faut que je file chercher Sainty à l'école.
Jenny : mon petit Sainty...il me manque.
Moi : tu le verra bientôt, c'est promis.
Jenny : d'accord.
Moi : prend soin de toi, d'accord ? Et n'hésite pas à m'appeler si jamais tu as besoin de quoi que ce soit.
Jenny : mmh, merci.
Je lui ai dis au revoir,
Puis je suis reparti dans la maison.
J'ai aussi dis au revoir à Julian,
Puis j'ai fini par remonter en voiture direction la maternelle.
Lorsque j'arrive je me gare comme d'habitude,
Et je descend de la voiture avec mon téléphone et mes clefs en moins.
J'entre dans l'école et je m'assieds sur le préau.
Je suis un peu en avance,
Ça va sonner dans cinq minutes.
J'ai entendu des bruits de pas,
Et quelques secondes après quelqu'un s'asseyait à côté de moi.
C'était Léo.
J'allais me lever,
Mais il m'en a empêché en me bloquant la main.
Léo : ne bouge pas.
Il avait dit ça froidement.
Moi : fiche moi la paix.
Léo : ne commence pas à me faire chier, je suis pas d'humeur.
J'essayais de retirer mon bras de son emprise,
Mais rien n'y faisait,
Il est beaucoup trop fort.
Moi : lâche-moi !
Léo : arrête de crier, bordel de merde !
Je me suis mise à sursauter,
Et il fronçait les sourcils,
Tout en me lançant un regard plus que noir.
Léo : à quoi tu joue ?
Moi : à rien du tout, tout ce que je veux c'est que tu me laisse tranquille!
Léo : ne joue pas à ça avec moi t'entend...je commence vraiment à en avoir par dessus la tête de ton putain de comportement de merde.
Il resterait son emprise sur mon poignet,
Et je ne vous cache pas que c'était douloureux.
Moi : tu me fais mal.
Léo : tu vas m'écouter, maintenant.
Moi : mais lâche-moi putain !
Bien évidemment il n'y a personne à côté de nous.
Génial !
Léo : tu vas te débrouiller comme tu veux, et j'en ai absolument rien à foutre de comment est-ce que tu compte t'y prendre. Mais je vais louer une chambre d'hôtel pour vendredi, et tu viens avec moi.
Moi : mais t'es malade ou quoi ? Tu m'as prise pour une prostituée ? T'as cru que j'allais tromper mon mari pour coucher avec toi ? Mais t'es complètement malade ! Tu es marié et tu as un enfant...t'es vraiment dégueulasse comme personne.
Léo : putain t'as vraiment de la chance que je te trouve sexy...parce que sinon ça fait un moment que je t'aurais appris à fermer ta jolie petit bouche de suceuse.
J'allais le gifler avec mon autre main,
Mais là il m'a bloquer l'autre main.
Merde.
Léo : tu te crois maligne peut-être ? Tu ne peux rien contre moi Kendall...absolument rien.
Il rapprochait ses lèvre des miennes,
Tandis que je reculais la tête.
Il a commencé à s'énerver,
Puis il m'a lâcher les mains pour me tenir par la mâchoire,
Et heureusement pour moi la sonnerie a retentit.
Tous les enfants ont commencé à sortir,
Et j'en ai profité pour m'éloigner de lui.
Non mais il est complètement malade celui-là.
Quel connard !
Léo : je t'ai dis vendredi soir. Et si jamais tu ose me faire un coup de pute, je te jure que je te le ferais regretter ! Espèce de sale traînée.
Moi : va te faire soigner, pauvre détraqué.
Non mais il est complètement fou.
J'ai rapidement pris mon fils dans mes bras,
Et j'ai marcher jusqu'à ma voiture.
Je crois qu'il vaut mieux qu'il s'éloigne de Joey.
Je sais qu'il l'aime bien et tout le reste,
Mais cet entourage est beaucoup trop dangereux pour lui,
Surtout que je ne veux pas qu'il devienne violent.
Je l'ai installe dans son siège,
Il avait l'air fatigué.
Moi : tout va bien mon bébé ?
Saint : ze suis fatigué maman.
Moi : on va rentrer à la maison et tu vas pouvoir faire une sieste d'accord ?
Saint : d'accord.
Je suis montée à mon tour,
Et j'ai démarré.
Il s'est endormie pendant le trajet,
Mais je ne suis pas surprise, ça lui ai déjà arrivé.
Une fois à la maison je l'ai porté,
Et je suis directement allé le coucher dans son lit,
Après que je lui ai retiré ses chaussures et ses petites chaussettes.
Après ça je suis allée dans ma chambre,
Et j'ai posé mon sac dans le dressing.
J'ai retiré les vêtements que je portais,
Et j'ai enfilé des vêtements plus décontractés.
Lorsque je suis revenue dans la chambre,
Michael venait d'y entrer lui aussi.
[ Music 😋😍⬆]
On s'est regardé pendant plusieurs secondes sans rien dire,
Puis il s'est mis à souffler.
Michael : on peut parler ?
Moi : ça dépend, tu vas me crier dessus ?
Michael : Killa ne joue pas à ça avec moi...je suis sérieux là.
Moi : bien. Parlons.
De toute façon ça devait arriver à un moment ou l'autre,
Alors autant le faire maintenant et en finir.
Je me suis assise sur le lit,
Avant de le fixer vu qu'il était debout face à moi.
Moi : je t'écoute.
Michael : ce qui c'est passé la dernière fois, c'était quoi ? Pourquoi est-ce que tu étais autant sur la défensive avec moi ? Qu'est-ce que ne vas pas ? Dis moi ce qui ce passe!
Moi : tu veux savoir ce qui se passe ? Vraiment ?
Il hochait la tête.
Michael : oui.
Moi : pourquoi est-ce que tu m'as laissé tomber amoureuse de toi ?
Il fronçait les sourcils.
Michael : quoi ?
Moi : pourquoi est-ce que tu m'as laissé tomber folle amoureuse de toi, hein? Parce que...tout est de ta faute à toi. Tu m'as rendu complètement folle de toi, à tel point que je n'aime personne autant que je t'aime toi. Pourquoi tu m'as fais ça ? Pourquoi tu m'as laisser t'aimer alors que tu savais que ça me détruirais ?
Il ne répondait pas,
Je l'ai juste vu entrouvrir les lèvres.
Je crois qu'il était surpris de ce que je venais de lui dire.
Moi : tu m'as tellement fais souffrir, tu m'as fais mal comme jamais personne n'avait osé le faire auparavant. J'ai tellement souffert pour toi, et j'ai tellement souffert avec toi que je suis complètement perdue mentalement. Mais je t'aime, et ça prend le dessus sur tout le reste à tel point qu'il m'arrive de me détester de t'aimer à ce point. Parce que je t'aime plus que ma propre vie...oui je suis amoureuse de la personne qui m'a fait le plus souffrir dans ma vie, et ça me détruit intérieurement tous les jours.
Michael : Killa...
Je me suis mise à pleurer.
Moi : je n'arrive pas bien à dormir ces dernières temps. Je me réveille complètement paralysée la nuit et je n'arrive ni à bouger ni à parler. Mon corps est endormie, mais mes yeux et mon cerveaux eux sont réveiller et ça me pétrifie. Ça s'appelle la paralysie du sommeil et c'est terrifiant. Et puis je fais des insomnies aussi...Ce qui fait que j'ai des crises d'angoisse très souvent et c'est en parti pour cette raison que je suis aussi en colère en ce moment puisque je ne dors pas bien. Parce qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ma tête, et ça me rend complètement dingue.
Il s'approchait peu à peu de moi,
Et son visage était comme décomposé.
Il était sous le choc.
Moi : c'est de ta faute, parce que c'est à cause de toi que je suis devenue comme ça. C'est de ta faute si je ne sais pas où j'en suis, parce que tu m'as rendu complètement folle de toi. Tout ce qui m'arrive c'est de ta faute a toi. Pas que les mauvaises choses parce qu'on a eu de très bons moments aussi. Mais c'est de ta faute à toi Micky...c'est...
Ma voix tremblait à cause des larmes.
Je baissais la tête.
Moi : c'est toi qui m'a fait ça.
Il me fixait toujours dans les yeux,
Et la j'ai vu une larme rouler sur sa joue.
Il a ensuite hoché la tête,
Avant d'accourir vers moi et de me prendre dans ses bras.
Je me suis laissée faire,
Et j'ai très vite ressenti une sensation de poids en moins sur le coeur.
Je me sentais comme soulagée.
Michael : Je sais Killa...je sais que c'est de ma faute si tu es devenue comme ça. Je te jure que je suis désolé...et tu dois surement te dire que c'est tout le temps la même chose ce qui d'ailleurs est la vérité. Mais laisse moi t'aider...laisse moi réparer ce que j'ai brisé. Je t'en prie...
Je me contentais de renifler,
Ensuite j'ai enfoui ma tête dans le creux de son cou,
Reniflant l'odeur de son parfum.
Michael : tu aurais dû me dire pour ces crises d'insomnie et pour ce qui t'arrive la nuit.
Moi : tu as passé un an et demi à l'hôpital avec toi, je ne voulais pas que tu te fasses encore plus de soucis pour moi.
Il me caressait les cheveux,
Embrassant à plusieurs reprises mon front.
Michael : mon amour, je suis là pour t'aider. Mais pour ça il faut que tu me parler. Je sais que tu m'en veux et c'est normal...mais je suis là pour toi. Je te demande pardon pour tout ce que j'ai bien pu te faire...
Moi : je sais Micky...je sais que tu es désolé et que tu ne le fais pas forcement exprès. Mais c'est difficile pour moi parfois, parce que j'ai peur que tu te mette en colère alors parfois j'hésite à te dire des choses.
Michael : on va faire des efforts d'accord ? Je te promet de t'aider à aller mieux dans ta tête et dans ton coeur, mais pour ça il faut que tu sois honnête avec moi. Il faut que tu me parle...
Je hochais la tête,
Et il essuyait mes larmes avec ses pouces.
Michael : arrête de pleurer bébé, je t'en prie. Tu sais bien que je déteste te voir pleurer...
Il collait son front au mien,
Avant de sceller ses lèvres aux miennes.
J'ai répondu à son baiser les yeux fermés,
Puis on s'est détaché à bout de souffle.
Michael : je t'aime mon amour, de tout mon coeur et de toute mon âme. Et je suis désolé de te faire autant souffrir...tu ne mérite pas tout ça.
C'était à mon tour de lui essuyer la larme qu'il avait sur la joue.
Moi : ce n'est pas grave...je ne pensais pas tout ce que je t'ai dis au début de notre conversation aujourd'hui, ni même ce que je t'ai dis la dernière fois. C'est parce que j'étais en colère et tu étais insistant alors ça m'a fais paniquer. Je m'excuse aussi tout ça.
Michael : ne t'en fais pas mon amour, c'est oublié.
Il déposait un baiser dans mon cou.
Moi : Micky ?
Il me caressait les cheveux,
Et ça me détendait.
Moi : tu veux bien revenir dormir dans notre chambre ce soir ? Je ne dors pas si je suis toute seule.
Il souriait.
Michael : ne t'en fais pas mon amour, ton ange gardien sera la pour te permettre de bien dormir cette nuit, mais aussi toutes les autres nuit qui suivront.
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