J'ai une séance photo pour La Perla Lingerie aujourd'hui,
Et on le fait dans un espèce de pré,
Parce qu'ils voulaient avoir une décors naturelle.

Je dois enfilé des maillots de bains,
Ensuite ils prendront une série de photo,
Qui seront en affiche de magasins,
Mais aussi du catalogue et du site internet.

La on vient de finir de me préparer,
Et j'ai déjà mis le premier maillot de bain.
C'est un maillot une pièce de couleur blanche (voir photo).

On m'a expliqué que le photographe normal avait eu un incident,
Du coup ils vont faire venir un photographe stagiaire,
Qui fera de son mieux pour le remplacer.

Donc on a attendu quelques minutes,
Puis un gars est arrivé.
Je fronçais les sourcils,
Avant de réaliser que c'était Léo.

Je ne rêve pas,
C'est bien lui.
Mince, je ne savais pas qu'il était stagiaire.

Il m'a longuement regardé,
Avant de sourire.

Léo : tiens donc, quelle surprise.

Je ne savais pas quoi répondre.

Moi : Léo.

Léo : tu vas bien ?

Moi : mmh.

Léo : écoute je voulais m'excuser pour la dernière fois au téléphone. C'est que ces derniers temps j'ai quelques soucis avec ma femme, du coup ça me prend pas mal la tête.

Moi : je comprend.

Léo : on est quitte ?

Je hochais la tête,
Et il souriait,
Avant de me regarder intensément dans les yeux.

Moi : on est quitte.

Léo : cool. Tu es magnifique.

Moi : oh euh...merci.

Léo : je t'en prie. D'ailleurs je suis ravi que ce soit moi qui te prenne en photo. Je crois que ça va être la séance photo la plus intéressante de toute ma minable carrière de photographe.

Je ne répondais pas.
Honnêtement je ne sais pas quoi penser.
Léo le fait tellement penser à Michael,
Et j'ai l'impression que ça commence à m'embrouiller.

On a du commence le shooting,
Donc je suis allée me placer entre les hautes herbes,
Et les buissons de fleurs.

J'ai du retirer mon peignoir,
Me laissant donc en maillot de bain.
On m'avait mis de l'huile solaire sur la peau,
Du coup elle brillait pas mal.

Léo me regardait d'une façon étrange.
J'avais l'impression qu'il me dévisageait du regard,
Ensuite il s'est mordu la lèvre,
Avant de me faire un clin d'œil.

Comme une idiote je me suis mise à rougir,
Ensuite je me suis reprise,
Et j'ai commencé à poser sérieusement.

Le shooting a duré pas mal de temps,
Et on a fini vers 18h30.
Je suis allée me changer,
Puis j'ai remis ma paire de talon.

J'ai attrapé mon sac et mes affaires,
Puis je m'apprêtais sortir

... : Kendall attend !

J'aurais voulu ne pas me retourner,
Mais je suis polie alors je l'ai fais.
C'était Léo.

Léo : pourquoi t'es aussi pressée ? Ton mari est encore à New York avec ma femme vu qu'ils ne rentrent finalement que demain matin.

Effectivement Michael était censé rentré ce soir,
Mais finalement ils m'ont dit qu'ils revenaient demain,
Mais il m'avait prévenu qu'il ne savait pas exactement.

Moi : mes enfants m'attendent.

Il soupirait.

Léo : la babysitter garde Joey aujourd'hui. Et tu sais, je comptais t'appeler pour te proposer de diner.

Moi : Léo...

Léo : c'est pour parler, parce que je suis un peu perdu. Avec ma femme on n'a pas mal de problème, et vue que tu es toi même une femme je me disais que tu pouvais m'aider et me conseiller un petit peu.

Il me lançait un regard de chien battus.
Mince, je déteste blesser les gens.

Moi : d'accord, mais on dîne rapidement.

Il souriait en coin.

Léo : merci beaucoup.

Moi : je te suis en voiture ?

Léo : d'accord ! Par contre je ne te promet pas de t'emmener dans un grand restaurant.

Moi : ce n'est rien.

Léo : d'accord, alors tu me suis en voiture beauté.

Il m'a fait un clin d'œil,
Avant de grimper dans sa voiture.
Je sais que c'est pas une bonne idée,
Mais il a juste besoin de conseil,
Et on dînera à peine une heure.

J'ai donc téléphoner à Roberta,
Et je leur ai dit que je n'allais pas être la pour le déjeuner,
Mais que je ne rentrerais pas tard.

Je leur ai dis que j'étais avec des copines,
Parce que je ne pouvais pas lui dire que c'était avec Léo,
Vu que Michael lui a clairement dit qu'il ne voulait plus le voir chez nous.

Il m'amène dans un petit quartier,
Puis on se gare devant un petit restaurant traditionnel italien.
Je descend de la voiture et range mes clefs dans le sac.

On entre et il choisi une table.
On s'assied,
Et il commande.

Je fais la même chose après avoir lu la carte,
Et on a commandé une bouteille de vin blanc.

Le repas est arrivé,
Et on a donc commencé à manger.

Léo : le truc c'est que je ne sais pas...mais avec elle je ne ressens plus la me,e alchimie qu'au début, tu comprend ?

Moi : pourquoi ?

Léo : j'en sais rien. Je crois que j'en ai juste marre...j'ai envi de passer a autre chose la plupart du temps, mais d'un autre côté il y a des jours où je me dis qu'on est une famille et tout ça.

Moi : mmh, je vois.

En vérité je ne comprend pas bien.

Moi : vous êtes en froid ?

Léo : la plupart du temps. Mais c'est de sa faute, elle est constamment en train d'essayer de me contredire ou de me pousser à bout.

Moi : mais...c'est ta femme elle ne peut pas toujours être de ton avis.

Léo : ouais mais elle aime trop me chauffer, ça commence à me soûler.

Je trouvais bizarre sa façon de parler.
Je veux dire c'est quand même sa femme et la mère de son fils,
Alors il pourrait parler mieux.

Je n'ai pas répondu après ça.
Il a vidé son verre de vin,
Avant de planter son regard dans le mien.

Léo : et toi Kendall, comment ça se passe ?

Moi : comment cela ?

Léo : avec Michael, comment les choses se passent ? Est-ce que tu es heureuse ?

Je hochais la tête.

Moi : oui je suis heureuse, tout se passe très bien.

Il secouait la tête.

Léo : je ne te crois pas.

Moi : c'est la vérité.

Léo : tu sais, j'ai appris à te cerner et je crois que maintenant je te connais assez bien.

Moi : qu'est-ce que ça veut dire ?

Léo : tu essaye de te persuader que tout va bien, mais tu sais que ce n'est pas le cas.

Moi : pas du tout, je suis très heureuse.

Léo : tu essaye de te persuader de l'être, mais tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas le cas.

Moi : je trouve que ce que tu me dis est totalement déplacé.

Léo : bon tu as raison, je m'excuse.

Il posait sa main sur la mienne,
Avant de me la caresser.
J'ai donc rapidement retirer ma main,
Avant de me mettre à finir mon verre à mon tour.

Le reste du repas s'est passé assez bizarrement.
Il n'arrêtait pas de me raconter tous leur problèmes de couples,
Il faisait passer lama pour une femme têtue.

Pourtant du peu que j'ai pu voir d'elle,
Ça se voit que c'est une femme bien.
En plus elle m'a dit qu'il l'avait déjà trompé,
Du coup je trouve ça inapproprié de sa part.

Puis la conversation a dégénérer.
Il commençait à se sentir vulnérable,
Et il se lamentait encore et encore.
Je ne suis pas surprise,
Il a pratiquement vidé la bouteille de vin.

Moi : on devrait y aller.

Léo : tu as raison.

Il a demandé l'addition,
Puis il a payé et on est sorti.

Il était vingt deux heures.
C'est fou,
Je n'ai pas vu le temps passer.

C'est qu'il a tellement parlé,
Et en plus de ça dans ce restaurant la cuisine est super lente.
En plus il fait super chaud,
Et tout le monde parle trop fort.
Bref, ce n'était pas la joie.

Léo : Kendall ? On peut s'arrêter boire un verre vite fais ?

Moi : Léo je dois rentrer, mes enfants sont à la maison.

Léo : allez s'il te plaît ma belle, un seul verre et ensuite je te laisse partir.

Il se rapprochait un peu plus de moi,
Avant de commencer un espèce de petit jeu de regard.
Il s'amusait à me déstabiliser avec son regard,
Et par je ne sais quel miracle ça fonctionnait.
Ça fonctionnait énormément d'ailleurs.

J'étais déstabilisée,
Un peu comme perdu.

Moi : un seul.

Il souriait.

Léo : parfait. Je connais un bar pas mal dans le coin. Tu me suis en voiture ?

Moi : d'accord,

Au fond je savais que ce n'était pas une bonne idée,
Mais je n'avais pas réussie à refuser.
J'étais comme obligée d'accepter,
Il m'avait complètement déstabilisé,
Et je savais qu'il l'avait fais exprès.

On a rouler près de dix minutes,
Avant de se garer devant un petit bistro.
On descend de nos voitures respectives,
Puis il s'approche de moi,
Avant de mettre sa main sur mon dos.

Je voulais regarder l'heure sur mon téléphone,
Mais j'ai remarqué qu'il s'éteint éteint.
Mince, ma batterie est à plat.

On entre dans le bistro,
Et il salue deux hommes avant de me les présenter.
Je ne vous cache pas que je me sentais très gênée,
Parce que ce n'est vraiment pas le genre d'endroit que j'ai pour habitude de fréquenter.

Je n'ai donc plus de batterie,
Du coup je ne peux même pas appeler Roberta pour dire que je serais en retard.
C'est vraiment la cerise sur le gâteau quoi.

On commande des trucs.
Il a prit un grand verre de bière,
Et moi une coupe de champagne.

La musique était trop forte,
Et ici aussi il faisait très chaud.

Léo : tu sais Kendall, je voulais te dire quelque chose.

Moi : quoi ?

Léo : attend deux secondes.

Il s'est levé,
Puis il s'est absenté un petit moment,
Me disant qu'il allait au toilette.

Ça a duré plusieurs minutes,
Et un espèce d'abrutis a commencé à me parler.
Il était complètement bourré en plus,
Alors imaginez le calvaire.

Léo est arrivé au même moment,
Et il l'a violemment poussé.

Léo : tu dégage de la, fils de pure !

Il s'est assis près de moi,
Avant de s'approcher un petit peu.

Léo : ça va ? Il t'as rien fais j'espère ?

Je secouais la tête.

Moi : j'ai fini ma coupe, on devrait y aller.

Il posait sa main sur la mienne,
Avant de me fixer des yeux.

Léo : un dernier et on y va c'est promis.

Je soufflais.
J'aurais jamais dû accepter en fait.
Il a donc commander une autre coupe de champagne et un autre verre de bière,
Et on a donc dû les boire.

Il a commencé à être très bizarre.
Il me draguait presque ouvertement,
Et il commençait à vraiment être très lourd.

Il a posé sa main sur ma cuisse,
Mais je l'ai repoussé.
Il la remise,
Et j'ai fais la même chose à nouveau.

La il s'est penché vers moi,
Pour essayer de m'embrasser.
Je l'ai brusquement repousser,
Avant de me lever.

Moi : mais ça ne va pas ?

Léo : putain laisse toi faire Kendall, je sais que tu en meurs d'envie.

Moi : mais tu t'es prise pour qui, bordel de merde ?

Léo : reviens.

Je reculais.

Moi : tu es complètement malade !

Léo : tu ne me parle pas comme ça.

Il se levait aussi,
Avant de hausser le temps.

Je vous jure,
J'étais à deux doigts de lui mettre une gifle.
Il m'a attrapé par le poignet,
Tout en me serrant vraiment fort.

Léo : tu crois que tu peux me chauffer et te casser comme bon te semble ?

Moi : mais tu t'entend parler ? Je suis mariée, et j'ai des enfants.

Léo : arrête ton baratin, tu es une allumeuse et tu le sais. Sinon, qu'est-ce que tu fiche la avec moi alors que ton mari t'as dis de ne pas le faire.

Le pire c'est qu'il a raison.
Pas sur le fait que je sois une allumeuse parce que ça c'est faut.
Mais par le fait que j'ai été idiote de le suivre.

Franchement je ne sais pas ce qui m'a pris,
Je n'aurais jamais du dire oui.

Moi : lâche moi.

Léo : tu ne me connais pas. Tout ce que je veux je l'obtient toujours, et tu m'as chauffé alors tu vas assumer. Sur la vie de mon fils que je te baise, Kendall. Bien mieux que ton petit négro d'ailleurs tu le sentiras bien.

Je lui ai mis une gifle,
Avant de me défaire de son emprise,
Puis d'attraper mon sac.

Je suis littéralement sorti en courant,
Avant de grimper en voiture et de démarrer.

Il m'a vraiment fais mal au poignet cet imbécile,
Qu'est-ce que je suis conne.
Lana m'avait bien prévenu en plus,
Je ne sais pas comment j'ai pu être aussi stupide.
C'est pas possible.

On était dans des quartiers plutôt loin de chez moi,
Du coup ça m'a mis une heure pour rentrer.
Il était plus de minuit.

Je me suis garée,
Puis j'ai marché jusqu'à la porte d'entrée.

J'ouvre avec mes clefs,
Et à peine j'entre dans le hall que la lumière s'allume.

Michael était assis en bas des escaliers face à la porte,
Et il n'avait pas l'air content du tout.
Les traits de son visage était serrés.

Merde,
Je pensais qu'il rentrait demain.
Je suis dans la merde moi.

Michael : est-ce que je peux savoir où est ce que tu étais ? Et tu peux me dire pourquoi est-ce que ton putain de téléphone est sur répondeur, bordel de merde ?!