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Chapitre 73

Lorsque je me suis réveillée ce matin, j'avais super mal au niveau du bas-ventre.
C'est à cause de hier.
Il m'a vraiment beaucoup fais mal.
Et il était tellement brutal dans ses gestes que j'ai pas mal saigné.

J'ai balayé la pièce du regard,
Et j'étais seule dans la chambre.

Hier soir je lui ai dis que je ne voulais plus le voir.
Je lui ai dis qu'il me dégoûtait, et que je n'avais plus envie qu'il me touche.
Ou même qu'il me parle.

J'étais vraiment en colère.
Il m'avait fait cette promesse.
Et il ne l'a pas tenu.

Mais le truc c'est qu'au fond de moi,
Je sentais que ça allait finir par arriver.

C'est pour cette raison que les filles m'ont toujours dis qu'on ne pouvait pas être ensemble. C'est parce qu'elles savent ce qui c'est passé, et qu'elles ont peur pour moi qu'un jour ça recommence. Parce qu'elles savent que si je suis amoureuse de lui, ce qui est le cas, je resterais avec lui malgré tout.
Et elles ont raison.

Malgré ce qu'il m'a fait, je l'aime.
Je l'aime toujours autant,
Voir plus. Je ne sais pas.

Je tournais la tête en grimaçant.
J'ai un hématome sur l'épaule.
C'est quand je me suis cognée hier.

Je me levais du lit.
Putain, ça me fait vraiment mal.

Je n'ai pas cherché à savoir ce qu'il faisait ni où il était.
Je suis entrée dans la salle de bain, et je me suis lavée les dents et le visage.

Ensuite je suis rentrée sous la douche, et je me suis mouillée les cheveux et le corps à l'eau chaude. J'ai pris un gant, j'y ai mis du gel douche puis j'ai commencé à frotter ma peau. J'avais besoin de frotter parce que je me sentais salle.
Salie.
Souillée.

Je n'arrive pas à croire qu'il a vraiment fait ça.
Oui il était bourrée, mais et alors ?
C'est pas une raison pour s'en prendre à moi comme il l'a fait.

Les larmes ont commencé à couler alors que j'étais sous l'eau.
Rien que quand je pense à ça, ça me fait mal.
J'ai l'impression qu'avec lui je ne peux pas être en paix.
Il y a toujours un problème qui surgit de nul part.

Hier je me suis endormie à cause de pleurer.
Lorsqu'il a quitté la pièce après que je le lui ai demandé, je n'avais fais que ça.
Pleurer, jusqu'à m'endormir.

C'est fou quand même.
Il y a ce Michael qui est adorable avec moi et que j'aime de tout mon coeur.
Et de l'autre côté il y a le Michael violent.
C'est troublant.

Après au moins une demi heure passée sous l'eau chaude,
J'ai finis par sortir.

Je me suis essuyée,
J'ai mis de la crème,
Et je me suis habillée.
Mes cheveux étaient toujours mouillés,
Mais je les avais brosser.

J'ai mis un leggings, et un sweat.
J'avais envie que mon corps sois caché.
Je ne sais pas pourquoi,
Mais j'en avais envi.

Après j'ai commencé à ranger mes affaires.
Je crois bien que je vais rentrer à Los Angeles plus tôt que prévu.

C'est à ce moment là que la porte de la chambre s'est ouvert,
Et qu'il est rentré.

Je n'osais pas le regarder,
Mais je savais que c'était lui.

Et rien que le fait de savoir ça,
Je me suis mise à trembler.

J'ai entendu ses pas s'approcher petit à petit.
J'étais dos à lui, je ne pouvais donc pas le voir.

Je fermais les yeux.

Michael : tu...tu t'en va ?

Rien qu'à l'entente de sa voix,
J'ai eu mal au coeur.

Il avait une petite voix.
Pas sa voix de d'habitude.
Celle-ci était plus douce, comme cassée.
Vous savez ? Comme la voix des gens qui sont malades.

Je ne répondis pas et continuais ce que je faisais.
Je lui en veux énormément.
Et pourtant, je l'aime tellement.

Michael : Killa s'il te plait, reste avec moi...

Je me mordillais la lèvre,
Et les larmes me montaient aux yeux.
Pourquoi faut il que je l'aime autant, hein ?

Michael : je...je sais que je t'avais promis et que tu dois surement me détester au plus haut point, mais crois-moi que c'est sincère. Je suis désolé. Je...j'ai trop bu et je ne sais pas ce qui m'a prit de te faire ça. Je...je m'en veux tellement putain bébé...excuses-moi!

Je ne répondais toujours pas.
J'avais beaucoup de frissons.

Michael : je t'avais promis, putain. Et encore une fois j'ai tout gâché ! Je ne suis qu'un connard ! Tu sais quoi ? Vas-t'en ! Pars et dis à la police tout ce que je t'ai fais. Dis leur ce que je t'ai fais il y a dix ans, et dis leur aussi ce que je t'ai fais cette nuit.

Mais il est fou ?
Jamais je n'irais voir la police.
Je l'aime beaucoup trop pour ça.
Et c'est bien ce qui me fait mal.

Même s'il me fait mal,
Je l'aimerais toujours.
Parce que je suis tout simplement dingue de lui.
Je l'ai dans la peau.
C'est inexplicable.

C'est lorsque je l'ai entendu renifler, que j'ai réagis.
Il était en train de pleurer, lui aussi.
Encore.

J'ai donc tourné la tête,
Et quand j'ai vu son visage j'ai paniqué.

Il avait des cernes horrible.
Il était pâle aussi.

Et ses yeux, ils étaient rouges.
Complètement rougis par les larmes.

Michael : bébé...je te jure que je m'en veux.

Il s'approchait de moi,
Et je ne savais pas si je devais reculer,
Ou si je devais le laisser s'approcher.

J'étais complètement perdue.
Ce que l'amour peut rendre bête, parfois!

Michael : s'il te plaît, ne m'abandonne pas. Je sais que je suis horrible, mais s'il te plait reste avec moi. J'ai...j'ai besoin de toi Killa.

Il posait ses yeux sur moi.
Je sentait qu'il était sincère.
Mais il m'a fait mal.
Je n'arrive pas à l'oublier.

Michael : je m'en suis voulu toute la nuit...

Les larmes continuaient de couler sur son visage.
Si vous saviez comme ça me brise le cœur de le voir ainsi.
Parce que je sais qu'il culpabilise.
Il souffre à cause de ce que je lui ai dit.

Michael : je...je n'ai pas réussi à dormir de la nuit, parce que j'ai trouvé que ce que j'avais fais était épouvantable. Alors j'ai voulu me faire souffrir aussi. Tu...tu as saigner à cause de moi...

Je baissais honteusement la tête.

Michael : alors je me devais de saigner, pour toi.

Attendez, quoi ?!
Je relevais doucement la tête.
Il me montrait le bas de son avant-bras.

Lorsque j'ai vu ce qu'il s'était fait,
Je me suis mise à pleurer encore plus.

Moi : pour...pourquoi tu as fais ça ?

Michael : tu avais confiance en moi et je t'ai déçu. Je me suis déçu aussi. Je voulais souffrir comme toi, tu as souffert pour moi.

Moi : mais t'es malade ? Tu t'es mutilé Michael ! Et tu t'es mutilé mon surnom en plus. T'es fou ? C'est dangereux !

Je me suis mise à tenir son bras,
Complètement désemparée.
Il s'est fait ça avec une lame.
Mais il est malade.

Il a écris KILLA avec sa lame.
Il est fou ?
Ça va surement mettre du temps à cicatriser.
Il a coupé assez large quand même.
Mais quel idiot.

Moi : Ça...ça te fais mal ?

Michael : on s'en fiche de si j'ai mal ou pas. C'est toi qui a mal.

Moi : il faut te soigner.

Michael : arrêtes. Ne me soigne pas. Je t'ai fais mal, tu ne dois pas être gentille avec moi.

Moi : mais ça peut s'infecter.

Michael : que ça s'infecte, j'en ai rien à foutre !

Moi : Micky, arrête !

Je me suis levée et je suis allée dans la salle de bain.
Dans ma trousse de toilette, j'ai une autre petite trousse de secours.
On sait jamais, je l'ai toujours en cas d'urgence.

Et puis dans la boite à pharmacie de l'appartement il y a des trucs.
J'ai rapidement pris tout ce qu'il fallait, et je suis revenue auprès de lui.

J'ai attrapé son bras, et il se laissait faire.
J'ai pris un coton, et je l'ai imbibé d'alcool.
Lorsque je l'ai posé sur sa peau, il gémissait de douleur.
J'ai tout de suite retiré le coton.

Moi : je...pardon.

Michael : pourquoi tu t'excuse ? C'est pas ta faute. Continues.

Moi : mais je ne veux pas que ça te fasse mal.

Michael : continue ! Je mérite de souffrir.

Moi : ne dis pas ça.

Michael : si, c'est vrai ! Tu l'as dis toi même, je suis un lâche et un monstre ! J'aurais dû me couper plus que ça. J'aurais dû m'enfoncer ce putain de couteau comme je te l'ai fais il y a dix ans, et ça aurait réglé tout le problème.

Moi : arrête de dire ça...

Michael : c'est la vérité. Je fous toujours tout en l'air de toute façon. On est ensemble, et regarde comment je ne fais que de te créer des problèmes ? Tu mérite tellement mieux que moi. Mais...mais t'as raison. Je vais te laisser tranquille. Je vais partir, et je ne vais plus jamais te faire de mal.

Lorsqu'il a prononcer ces mots,
J'ai cru que mon coeur allait s'arrêter.

Il allait se lever,
Mais je me suis levée en sursaut,
Me plaçant devant lui.

Moi : je ne veux pas que tu partes Micky.

Je l'ai serré dans mes bras.
Je ne sais pas pourquoi je l'ai fais,
C'est venu instinctivement.

Même si je lui en veux,
Je l'aime.

L'amour que j'éprouve à son égard est surnaturel.
Il arrive à effacer toute la colère ou la tristesse que je ressens envers lui.
Il efface tout le mal,
Et ne garde que le bon.

Après quelques minutes, Michael a fini par répondre à mon étreinte.
Il enfouissait sa tête dans le creux de mon cou,
Et c'est lorsque j'ai senti quelque chose de mouillé,
Que j'ai compris qu'il pleurait.

Je passais ma main sur ses nattes,
Tandis que l'autre lui caressait le dos.

Moi : ne pleures pas s'il te plait.

Michael : je suis tellement tellement désolé.

J'inspirais longuement,
Puis expirait lentement.

Je sais qu'il est sincère.
Il ne voulait pas me faire mal.
Ce n'était pas lui.
Il était soule et puis c'est de ma faute.
Je n'aurais jamais dû le gifler.

Moi : je...je sais mon amour.

Lorsqu'il a entendu les mots "mon amour" sortir de mes lèvres, il a levé la tête pour me regarder dans les yeux. Il fronçait les sourcils.

Michael : tu m'as appelé mon-

Je le coupais en hochant la tête.

Michael : mais...

Moi : mais je t'aime. J'ai beau être en colère contre toi, je suis tout simplement éperdument amoureuse de toi, Micky. Et je ne veux pas que tu te fasse ça à cause de moi s'il te plaît. Je n'aime pas quand tu fais ça.

Il essuyait mes larmes.

Michael : bébé...ne pleure pas.

Il passait ses pouces sur mes joues.

Michael : je ne le ferais plus, c'est promis.

Moi : Tu...tu promet que tu vas plus me faire mal hein ? Tu le promet pour de vrai cette fois ? Tu ne me feras pas mal dans une semaine, un mois, ou même dix ans hein ?

Il s'est mis à genou, et il m'a pris la main.

Michael : je te le jure ma puce. Plus jamais.

Je l'ai regardé dans les yeux,
Et je l'ai cru.

J'ai donc hocher la tête,
Tout en reniflant.

Michael : tu veux bien me pardonner ?

Moi : bien sure que je te pardonne.

Il souriait, et me prenait dans ses bras.
Il m'embrassait, et je répondais à son baiser.

Mais je l'ai assez rapidement interrompue.
Je lui en veux quand même encore un peu.

Michael : je te jure que je ferais tout ce qui est en mon possible pour me faire pardonner.

Moi : je t'ai déjà pardonné.

Michael : je sais. Mais je veux le mériter. Parce que tu es une princesse et que je dois mériter ton pardon.

Je souriais.
Il sait toujours quoi me dire.
C'est comme s'il lisait dans mes pensées,
Et qu'il savait ce que je voulais entendre.

Michael : excuse moi mon amour.

Il embrassait mon front.

Moi : je te pardonne, mon coeur.

Il souriait, et collait son front au mien.
Je me sens soulagée.

Il s'écartait ensuite de moi.

Michael : je t'ai beaucoup fais mal, cette nuit ?

Je me suis mise à rougir de gêne,
Mais de honte aussi.

Michael : je suis désolé, mon amour.

Je soupirais.

Moi : je sais.

Michael : tu veux bien rester avec moi s'il te plait ?

Moi : bien sure que je veux.

Michael : tu...tu veux que je fasse quelque chose pour toi ? Écoute allonges-toi sur le canapé, puis je vais te préparer un petit-déjeuner. Ensuite je te masserais le ventre, et...et je pourrais te mettre une poche de glace sur... Enfin on s'est compris. Ça te brûle beaucoup ?

Je hochais timidement la tête.
En réalité j'ai même du mal à marcher correctement.

Michael : putain je suis vraiment navré. Je t'ai beaucoup fais saigner. Quel con!

Moi : c'est pas grave, on oublie.

Michael : pourquoi est-ce que tu me pardonne toujours quand je te fais du mal?

Il me regardait dans les yeux.
Je souriais, et lui caressais la joue.

Moi : parce que je t'aime, Michael.

Michael : merci mon amour. Merci de toujours être là pour moi, malgré tout ce que je peux te faire. Je t'aime.

Et je sais qu'il est sincère.
Il à pleurer pour moi, deux fois.
Lorsqu'un homme pleure pour une fille,
C'est qu'il tient vraiment à elle.
C'est ce que ma grand-mère m'a toujours dis.

Moi : de rien. Tu sais bien que je serais toujours là pour toi quoi qu'il arrive. Et je t'aime aussi.

Bon, même si j'étais en colère,
Je suis quand même ravie qu'on se soit réconciliés.
Toutefois, je vais le faire ramer un peu.
Ce sera comme ma petite vengeance 😈

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