Chapitre 56
Je fus réveillée par la sensation de mouvements sur ma main.
J'ai relevé la tête, et c'est Micky qui se réveillait.
Lorsque je suis venu hier soir, je suis restée un peu puis je suis rentrée chez moi vers une heure du matin. J'ai dormi un peu, puis ce matin je me suis douchée et habillée pour revenir. Il devait être sept heures lorsque je suis arrivée.
Et j'ai finis par m'endormir en lui tenant le bras, parce qu'il dormait aussi, lui.
Mais la, il s'est réveillé.
Il regardait là pièce, avant de poser ses yeux sur moi.
Je souriais.
Son visage était neutre, il ne montrait aucune expression.
Il baissait ensuite ses yeux sur ma main tenant la sienne, avant de brusquement la retirer en fronçant les sourcils.
Je le regardais perplexe.
Moi : Micky...
Michael : pourquoi t'es là ?
Hein ?
Moi : quoi ?
Il soufflait.
Michael : te fous pas de ma gueule! Pourquoi t'es là ?
Moi : mais enfin Micky, t'es à l'hôpital. Je me dois d'être la pour toi.
Michael : t'es pas censé être à Londres avec ton bouclé ?
Je soupirais.
Moi : je ne comprend pas, qu'est-ce que j'ai fais de mal ?
Michael : tu me pose vraiment la question ?
Il riait nerveusement.
Michael : ne te fou pas de ma gueule, Kendall.
Kendall.
Il m'a appelé Kendall.
Je baissais la tête.
Moi : je suis désolée. Peu importe ce que j'ai pu faire, je m'en excuse.
Michael : j'avais besoin de toi.
Moi : quoi ?
Michael : j'avais besoin de te parler parce que j'avais besoin d'un conseil et toi ? Tu ne m'as jamais répondu. Je t'ai pourtant dit que c'était urgent, mais tu n'as pas répondu. J'avais besoin que tu m'aide, merde ! Et quand je t'appelais, ton téléphone était éteint. T'as promis que tu répondrais toujours quoi qu'il arrive, et tu ne l'as pas fait. Et maintenant regarde ce qui ce passe ? Voila le résultat. J'avais besoin que tu me dise quoi faire, et t'étais pas là parce que tu préférais te prélasser avec ton idiot de petit copain. Et maintenant que ta lune de miel est terminé tu veux venir me voir et faire semblant de te soucier de moi ? Ne me prend surtout pas pour un con, Kendall.
Merde.
Chacun de ses mots faisait effet d'un poignard.
C'était vraiment profond.
Et ça me faisait mal.
Très mal.
Moi : je te jure que je n'ai jamais reçu ton message. Ni même tes appels. Mon téléphone à un problème depuis trois jours, je n'ai aucune connections.
Il soufflait.
Michael : et tu crois que je vais avaler ça ?
Je sortais mon téléphone de mon sac et le lui rendais.
Il me le regardait pas.
Moi : je te jure Micky. Tu sais bien que si je les avais reçus je t'aurais répondu. Tu sais bien que je l'aurais fais, parce que je te l'aurais promis.
Michael : j'avais besoin de toi.
Moi : je suis désolée, je te jure.
Il soufflait.
Il fermait les yeux un instant, avant de les réouvrir.
Michael : excuse moi, j'aurais pas dû dire ça.
Je soupirais de soulagement, et posait ma main sur la sienne.
Moi : c'est rien, ne t'inquiète pas.
Michael : tu es arrivé quand ? Tu as dormi la ?
Moi : je suis arrivée hier soir, mais tu dormais. Je suis restée un peu puis je suis rentrée sous les coups de une heure. Je ne suis revenu que vers sept heures, ce matin.
Michael : tu dois être fatiguée Killa, tu aurais dû dormir.
Je souriais.
Il m'a appelé Killa.
Moi : non, j'avais besoin d'être avec toi.
Il souriait en coin.
Même dans cet état, Michael reste magnifique.
Moi : qu'est-ce qui c'est passé ?
Michael : je me suis battue.
Moi : avec qui ?
Michael : des gars avec qui j'ai eu des problèmes. Il y a eu une embrouille et ils ont proposé de se voir pour en discuter et tout régler. Les gars disaient que c'était une mauvaise idée, c'est pour ça que je voulais ton avis. Et comme tu peux le voir j'y suis allé et voila le résultat. Deux coups de couteau dans la cuisse.
Ça me rendait triste.
Le pauvre, il a dû tellement souffrir.
Moi : je suis tellement désolée Micky. Comment tu te sens ? Ça te fais très mal...
Je paniquais complètement.
Oui, je suis fille mdr.
Michael : Killa, calme toi.
Moi : je ne peux pas me calmer, tu dois surement souffrir.
Il soufflait, avant de détourner le regard.
Michael : maintenant je sais ce que tu as ressenti.
Il avait dit ça tout bas, mais j'avais pu entendre.
Et je savais très bien de quoi est-ce qu'il parlait.
Moi : Micky...
Michael : c'est la vérité Killa.
Moi : s'il te plait, n'en parlons pas.
Les larmes me montaient aux yeux.
Michael : je regrette tellement, si tu savais. Je ne voulais pas...
Moi : Michael arrête, c'est bon!
Michael : je te jure que si je pouvais reculer le temps je l'aurais fais et j'aurais tout changer. Je m'en veux tellement, putain. Pardonne moi, Killa...
Moi : Arrête s'il te plaît.
Ma voix commençait à trembler, et les larmes commençaient à couler petit à petit.
Michael posait ses yeux sur moi.
Michael : oh bébé ne pleure pas, je suis désolé. Je voulais pas te faire de peine, je t'assure.
Moi : tu sais bien que je n'aime pas qu'on parle de ça.
Je sanglotais.
Michael : excuse moi, je suis navré. Arrête de pleuré Killa.
Il essuyait une larme avec son pouce, avant de poser ses yeux sur ma main qui était toujours posé sur la sienne, avec la perfusion.
Il fronçait les sourcils.
Michael : qu'est-ce que c'est que ça ?
Je baissais les yeux pour remarquer qu'il parlait des marques de bleus que m'a fait Harry hier. Merde.
Je retirais brusquement ma main.
Moi : de quoi tu parles ?
Michael : ton poignet Killa. Comment tu t'es fait ça ?
Moi : je me suis cognée.
Il me regardait dans les yeux.
Michael : tu mens.
Moi : c'est la vérité !
Michael : Killa, dis moi comment tu t'es fais ça !
Moi : je te l'ai dis, je me suis cognée.
Michael : arrête ça tout de suite !
Son ton était autoritaire.
Michael : dépêche toi de me dire comment tu t'es fais ça.
Je ne répondis pas.
Michael : Killa!
Je sursautais.
Il serrait les poings.
Michael : c'est lui ?
Je ne répondis pas.
Michael : c'est lui qui t'as fait ça ? Il t'a fais mal ?
Je le regardais.
Moi : il n'a pas fais exprès Micky, je te jure.
Michael : je vais le tuer!
Moi : c'était un accident.
Michael : Ta gueule! Il n'a pas à te toucher, bordel de merde. Personne n'a le droit de te toucher! Je dis bien personne. Merde, il a osé! Je vais le tuer. Je vais niquer sa race à ce fils de pute!
Il commençait à s'énerver.
Moi : Calme toi, je t'assure qu'il n'a pas fais exprès. Il a refermé la porte et il ne savait pas aie j'avais mis mon bras.
Michael : je te jure que si je le vois, je le défonce.
Moi : non Micky, c'est rien. Ne t'en fais pas. Je ne veux pas que tu t'énerve, tu dois rester calme à cause de ta plais s'il te plait.
Il soufflait.
Micky : d'accord.
La porte s'est ouverte sur Jordan et Lauren.
Ils sont venus me faire la bise, puis il se sont approchés de Michael.
Jordan : ça y est Kenny est rentrée et t'as déjà repris des couleurs.
Michael : t'es con.
Jordan : comment tu te sens aujourd'hui, mec ?
Michael : pas trop mal.
Lauren : ils ont déjà enlever les poings de suture ?
Michael : ils le font tout à l'heure.
Je le regardais, inquiète.
Moi : la plais était profonde ?
Jordan : assez pour qu'on ait besoin de lui en faire trente, des points de sutures.
Moi : merde.
Michael : ça va Killa, je vais bien.
Moi : non, tu ne va pas bien.
Jordan : momma Ken, le retour.
Il riait, et commençait à toucher à tout.
Il prit mon téléphone.
Moi : Hé le touche pas! Il a déjà un problème.
Jordan : comment ça ?
Moi : je suis plus, j'ai aucun réseau depuis quelque temps.
Jordan : fais voir ça.
Il se mît à tripoter mon téléphone, et pendant ce temps je regardais Michael.
Moi : tu as besoin de quelque chose ? Tu vas bien ?
J'ai vraiment mal pour lui en fait.
Michael : bébé, calme toi.
Bébé.
Il m'a appelé bébé.
Rien que ça, ça m'a rendu heureuse.
J'avais le coeur qui bouillonnait.
Il battait à la chamade.
Et les papillons, ils dansaient tous ensemble dans mon ventre.
Ça me rendait folle.
Moi : d'accord, désolée.
Il souriait en coin.
J'adore son sourire.
Michael : je suis content que tu sois là Killa, tu m'as manqué.
Je souriais de la façon la plus sincère qui soit.
Moi : toi aussi, tu m'as manqué.
Il déposait un bisou sur ma main, et ça m'a fait rougir.
Il se moquait de moi.
Michael : espèce de tomate.
Je lui tirais la langue.
Moi : laisse moi.
Jordan : Tiens Kenny, je l'ai réparer ton téléphone.
Je le regardais avec des yeux ronds en prenant mon portable.
Il l'avait vraiment réparé en plus.
Moi : mais comment ta fait ?
Jordan : c'est simple, ta carte sim était déplacé.
Moi : oh. Je suis bête, j'aurais dû y passer. Elle a dû se déplacer quand je l'ai jeté sur le lit.
Jordan riait.
Jordan : non, t'as dû la déplacer.
Moi : en faisant tomber mon téléphone.
Jordan : non! Quelqu'un a déplacer la sim, ce n'est pas dû à une chute ou autre. Quelqu'en la déplace, puisqu'elle était complètement retournée.
Je fronçais les sourcils.
Moi : je ne vois pas qui aurait pu faire ça.
Jordan : en tout cas ça va, tout passe.
Je recevais des tas de notifications.
Presque quatre jours sans lui.
Moi : merci.
Lauren : tu as dormi au moins, Kenny ?
Moi : oui, tu ne vois pas que j'ai d'autres vêtements ?
Lauren : ah oui, j'avais zappé mdr.
Michael : idiote comme d'habitude, pour ne pas changer.
Lauren : idiot toi même.
Michael : Hé ça se fait pas, je suis à l'hôpital.
Lauren : et alors !? T'es en pleine forme pour te moquer non ?
Moi : laisse le tranquille, Lau.
Lauren : tu le défend toujours.
Le médecin est arrivé ensuite, et il a dit qu'il allait devoir faire des examens avant de manger, et qu'il devait donc le déplacer.
On a tous quitter la chambre pour se rendre dans la salle d'attente.
Justin nous a rejoint.
Ouh là, il n'a pas bonne mine.
Justin : Hey salut tout le monde. Oh Ken, t'es rentrée.
Moi : yep, coucou.
Je lui dis la bise.
Moi : ça va ? T'as pas bonne minute.
Justin : ça va...enfin pour le moment.
Jordan : comment ça ?
Justin : vous saurez bientôt.
Moi : c'est quoi ces énigmes encore ?
Justin : attend seulement. Huh, il dort ?
Moi : non, il fait des examens.
Justin : ah d'accord.
Au même moment, Camila est arrivée avec Joseph.
Quand elle a vu que Justin était la, elle a froncé les sourcils.
Elle le regardait de travers aussi.
Mais qu'est-ce qui se passe.
Camila : j'arrive pas à croire que tu te pointes.
Joseph : de quoi tu parles bébé?
Camila : je parles à Justin !
Elle le poussait violemment, et Joseph se dépêchait de retenir sa copine.
Camila : comment t'as osé lui faire ça ?
Lauren : mais enfin Cami, qu'est-ce qui te prend ?
Joseph : je comprend rien.
Jordan : il se passe quoi, Jay ?
Justin baissait la tête.
Camila : il se passe que ce salopard a ENCORE trompé ma soeur !
Elle avait hurler ça, et tout le monde s'était tourné vers nous.
C'était super gênant.
Je regardais Justin les lèvres entrouvertes.
Non! Il a pas fais ça?
Pas encore...?
Moi : c'est vrai Justin ?
Il n'osait pas me regarder.
Justin : je suis désolé.
Lauren : mais putain Jay, t'as pas remis ça. On pensait que tu avais vraiment changer.
Justin : je sais pas quoi dire.
Camila : bah boucles-là, pauvre con ! T'as rien à dire, t'as tout fichu en l'air encore une fois. Tu me dégoûte, et Selena me dégoute dix fois plus encore.
Moi : Selena.
Camila : oui Selena ! Parce que c'est avec elle qu'il a osé tromper ma soeur. T'as pas honte !? Elles sont amies en plus, vous n'avez aucune gêne! T'es qu'un gros enculé!
Joseph tenait plus fermement madame la Ninja qui n'arrêtait pas de gesticuler dans tous les sens, pour sauter sur Justin.
Quelle kaïras cette fille.
Joseph : calmes toi.
Camila : Non! Je veux qu'il dégage.
Justin : je...je crois que je ferais mieux de partir.
Je le retenais par le bras.
Moi : tu me dois des explications, c'est claire ?
Justin : oui.
Il parti ensuite.
Camila s'était calmée.
Camila : mais quel culot!
Lauren : ça c'est passé quand ?
Moi : il y a une semaine ou plus je crois. C'est pour ça qu'elle est parti sans donner de nouvelles.
Jordan : Selena ! J'y crois pas.
Moi : moi non plus je n'en reviens pas.
Lauren : franchement je trouve ça degueulasse. Elle peut pas faire ça à Hailey, c'est son amie.
Camila : c'est exactement ce que j'ai dis.
Joseph : sinon, je reste sur le cul.
Jordan : bah t'a de quoi.
Moi : Camila, elle est où Hails ?
Camila : elle est enfermée à la maison depuis son retour. Elle déprime complètement.
La pauvre.
J'imagine même pas l'état dans lequel elle est.
Il faut que j'aille la voir.
Moi : je vais passer la voir. Vous pouvez dire à Michael que je suis partie et que je vais revenir un peu plus tard ?
Joseph : pas de problème.
Moi : j'y vais alors, à plus.
Je suis allée au parking et j'ai récupérer ma voitures commençant à conduire.
Je n'en reviens pas.
Justin et Selena ?
Ouah.
Mais le truc c'est que je ne peux pas seulement blâmer Selena alors que Justin est le véritable coupable. Enfin vous comprenez. Et d'un autre côté ça me met hors de moi parce qu'on était amis, et que Hailey lui faisait confiance.
Je suis sure que ça va créer des problèmes.
Il ne vaut mieux pas que Michael le sache.
Je me suis rapidement arrêter chez un épicier pour prendre quelques petits trucs vite fais, et à présent me voici là, en train de me garer devant chez ma meilleure amie.
Je descendait de la voiture mes sacs de courses en main, et on m'a ouvert.
Directe je suis montée dans sa chambre, et j'ai ouvert sa porte.
Elle était sur son lit, fixant un coin du mur en écoutant de la musique.
Elle tournait la tête vers moi et semblait surprise de me voir.
Je me rapprochais, avant de la prendre dans mes bras.
Je lui embrassais le front aussi.
Moi : je suis désolée.
Hailey : ah, t'es au courant.
Moi : mmh.
Hailey : Ca,ils, je présume.
Moi : ouais.
Hailey : je n'ai pas très envi d'en parler aujourd'hui, alors on leur ne pas...?
Moi : bien sure.
Je prenais les sacs de courses.
Moi : j'ai acheté de la glace, des cookies, du beurre de cacahuète, des chips aux oignons, des bagels et plein de truc qu'on peut manger tranquillement devant un film à l'eau de rose des années 80 comme on adore le faire
Hailey souriait.
Hailey : t'es la meilleure Kenny.
Je souriais.
Au même moment Lauren arrivait.
Mais qu'est-ce qu'elle fait là.
Moi : hé, t'es pas censée être à l'hôpital ?
Lauren : je voulais aussi l'aider à retrouver le morale.
Elle se posait avec nous sur le lit.
Moi : peu importe ce qui c'est passé, on t'aime Hails.
Lauren : je t'aime aussi mais l'autre cruche je ne veux même plus la voir en peinture.
Moi : Lauren!
Lauren : c'est bon désolée, je n'en parles plus.
On mettait le film, puis on commençait à ouvrir les emballages de nourriture.
Mais quelques minutes après, Jenny, Bella, Kylie et Justine entraient dans la pièce.
Je regardais Lauren.
Je sais que c'est elle qui a prévenu les filles.
Oui, les nouvelles vont vites dans notre bande.
Elle levait les mains en l'air, l'air innocent.
Lauren : bah quoi ? On avait besoin de renfort.
Hailey : t'es bête.
Jenny : gros câlin collectif ? J'ai apporté le vin rouge.
Bella : et moi le chocolat.
Kylie : j'ai pris tous mes films à l'eau de rose, alors on peut regarder n'importe lequel.
Justine : et moi, je me suis ramener MOI.
On riait, puis les filles venaient s'entasser avec nous sur le lit.
Elle savent juste que Justin et Hailey ont rompu.
À part Lauren, Camila, Joseph, Jordan et moi, personne ne sait que la fille c'est Selena.
Mais pas pour longtemps...
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