Chapitre 46
- Narration : Adrian -
On est le 23 janvier aujourd'hui, et je sais ce que ce jour représente parce que j'étais la, lorsque c'est arrivé. Nous étions en cinquième je pense, et on venait de finir les cours. On était tous dans la cours quand Tyler est arrivé complètement désemparé. Il venait chercher sa soeur Jenny, et il lui à annoncer que leur mère venait de mourir.
Depuis ce jour là, je ne peux pas oublier cette date, parce que ça m'a marqué.
Lorsque j'ai vu Jenny se jeter par terre devant tout le collège, et hurler de douleur : ça m'avait quelque chose.
J'avais de la peine pour elle.
La voir dans cet état, ça m'avait choqué.
Et je sais qu'à chacune de ces dates, elle n'est pas bien.
Elle ne sort pas de chez elle, même s'il y a cours.
Elle reste juste enfermée dans sa chambre, dans le noir, et elle pleure.
Elle pleure toutes les larmes de son corps, parce qu'elle se rappelle à quel point ça lui fait du mal. Elle me fait beaucoup de peine à ces moments là, et durant toute la journée elle ne parle à personne. Ça a toujours été comme ça.
Et là je sais qu'elle est mal.
Et quand je pense à la façon dont j'ai agis quand elle m'a avoué ses sentiments à mon égard, je regrette.
Je regrette de m'être moqué d'elle, et je regrette de l'avoir fait pleurer.
Mais le truc c'est que je ne pensais pas qu'elle était sérieuse. Je ne pensais pas qu'en si peu de temps et si peu de choses, elle tombera amoureuse.
J'ai juste envie de m'excuser, mais depuis ce jour là elle ne m'adresse plus la parole. Elle ne répond ni à mes appels, ni à mes messages. Elle s'en va à chaque fois que je viens quelque part où elle se trouve, et elle ne me supporte plus.
Je n'aime pas cette situation, parce que Jenny j'ai toujours aimé passer du temps avec elle. Je remarque son absence, je le sens et ça me manque.
Ça me manque de l'entendre rire.
De l'entendre raconter ses blagues qui ne sont même pas drôles.
De l'entendre chanter comme une casserole.
Ou même de l'entendre m'insulter parce que je l'ai trop embêter.
En fait, toutes ces petites chose là me manque.
Et tout ça c'est à cause de moi.
Parce que j'ai agis comme un con.
Mais je ne pouvais pas non plus savoir.
Je n'avais même jamais pensé à ça.
Pour moi entre nous c'était juste de la baise.
Je ne pensais pas qu'elle voyait les choses différemment.
Et puis maintenant que j'y pense, je comprend pourquoi elle était agressive.
Pourquoi est-ce qu'elle s'énervait toujours quand j'étais avec une fille ou quand je draguait. C'est parce qu'elle était jalouse.
Merde.
J'aurais dû le comprendre.
Si vous saviez comme je m'en veux.
J'aime bien m'amuser avec les filles, mais je déteste les voir pleurer à cause d'un homme. Et c'est ce que j'ai fais à Jenny, puisqu'elle pleure à cause de moi.
Quand j'étais plus jeune, je voyais souvent mon père battre ma mère au Mexique. Je la voyais pleurer pendant des heures et des heures à cause de lui.
Et depuis ce jour là, je me suis promis de ne jamais faire pleurer une femme.
Parce qu'elles ne méritent pas de souffrir.
Elles ne méritent pas de pleurer à causes des hommes.
Bordel de merde, j'ai envi d'arranger les choses mais je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas comment lui faire comprendre les choses, étant donné qu'elle ne veut plus me parler. Mais elle me manque.
Ça m'énerve.
Si j'avais su, j'aurais agis différemment.
Mais au lieu de ça, je l'ai blessé.
Merde.
Je soufflais, et commençait à tourner en rond dans la pièce.
Et quand je l'imagine en train de pleurer toute seule dans son coin, ça me fait de la peine. Ça me fait mal. Ça me rend triste.
Et puis merde!
Même si elle ne veut pas de moi, je vais la voir.
Elle a besoin de quelqu'un.
Je ne peux pas la laisser se morfondre toute seule.
Non.
J'ai attrapé mes clefs de voitures, puis je suis sorti rapidement de la maison pour regagner ma voiture. J'ai démarré, et j'ai conduis en direction de chez eux.
Le gardien m'a reconnu et m'a laissé entré.
Leur père est politicien, et n'importe qui ne peut pas entrer chez eux comme ça.
Je me suis garée dans l'allée, et je suis descendu de la voiture pour sonner. C'est la femme de ménage qui m'a ouvert.
Elle : bonjour, entrez.
Elle a l'habitude de me voir ici, alors elle sait qui je suis.
Moi : Jenny est la ?
Elle : elle est dans sa chambre, mais monsieur a insisté pour que personne ne la dérange. Il a dit qu'elle avait besoin d'être seule, et que personne ne devait venir la déranger.
Je soufflais.
Moi : je sais, mais je dois la voir. C'est important.
Elle : mais monsieur...
Je ne l'ai pas laisser finir, que j'ai commencé à monter les escaliers.
Une fois en haut, je tombais sur Tyler.
Je reculais.
Tyler : Adrian ?
Il fronçait les sourcils.
Moi : salut.
Tyler : qu'est-ce que tu fais la ?
Il ne sait pas ce qui c'est passé entre sa soeur et moi et heureusement.
Moi : je passe voir Jenny.
Tyler : tu sais bien qu'elle ne veut voir personne.
Moi : je sais, mais je m'en fiche.
Il secouait la tête.
Tyler : elle ne veut pas parler.
Moi : alors je vais rester à ne pas parler avec elle.
Tyler : mais qu'est-ce que t'as ?
Moi : j'ai besoin de la voir...
Tyler : Mec...
Moi : s'il te plaît.
J'avais dis ça sèchement.
Il soupirait.
Tyler : bien.
Moi : merci.
Il hochait la tête, et je me dirigeais vers la chambre de Jenny.
Je suis entrée sans cogner, d'ailleurs.
La pièce était plongée dans le noir.
Elle était allongée sur son lit dos à moi, et une chanson de Lil Wayne dont le titre est "Back to You" résonnait dans la pièce.
Ça me brise le coeur.
Je m'approchais du lit avant de m'allonger dessus et de m'approcher d'elle.
Elle ne bougeait pas, mais je l'entendais renifler.
Je sais qu'elle sait qu'il y a quelqu'un, mais je crois qu'elle pense que c'est son frère.
Je posais ma main sur sa taille, et me collait à elle.
Je l'ai senti frissonner, mais elle n'a pas bouger.
Elle est restée dans la même position, elle ne faisait rien.
Elle ne disait rien.
J'ai donc approché mes lèvres de ses oreilles, et je l'ai encore senti frissonner.
Je me suis alors mis à murmurer.
Moi : je suis désolé.
Elle ne répondit pas.
Mais à ce moment précis, ses larmes se sont amplifiées, et ses pleurs aussi.
Moi : Jenny, je suis tellement désolé.
Encore une fois, elle est restée silencieuse.
Elle sait que c'est moi.
Elle a entendu ma voix.
Elle est restée muette environs une dizaine de minutes alors que je ne faisais que de m'excuser encore et encore...
Puis tout d'un coup, pour la première fois depuis que j'étais présent, elle a bougé.
Elle a bouger sa main, pour la poser sur la mienne.
J'ai souris, et elle à frissonné.
Encore.
Elle frissonne à cause de moi.
C'est extraordinaire.
Elle m'aime vraiment, alors.
Moi : je ne voulais pas te faire de peine.
Elle se retournait enfin, et lorsque j'ai vu l'état de son visage, je suis resté les lèvres entrouvertes. Elle était pâle, et ses yeux étaient tout rouges. Elle avait des cernes aussi, c'était horrible. Ça m'a fait mal au coeur, vous n'avez pas idée.
Jenny : tu t'es moqué de moi.
Moi : et je regrette.
Elle posait timidement son regard sur moi.
Même dans cet état, elle est magnifique.
Moi : pardonne moi.
Jenny : je me suis sentie tellement mal...
Elle pleurait encore.
J'ai posés mes mains sur son visage, et je lui ai essuyé ses larmes.
Moi : ne pleures pas pour moi. Je ne mérite pas tes larmes. Je ne suis qu'un connard, et je ne mérite pas qu'une fille aussi géniale que toi sois amoureuse d'un monstre comme moi.
Elle reniflait.
Jenny : tu n'es pas un monstre.
Moi : si, j'en suis un. Je t'ai fais pleuré.
Jenny : tu ignorais vraiment que depuis tout ce temps, j'étais amoureuse de toi?
Je hochais sincèrement la tête.
Moi : je te jure que je n'en savais rien.
Jenny : pourtant c'était évident.
Moi : et comme je suis con, je n'ai rien remarqué.
Elle ne répondit pas, puis elle s'est mise à sourire.
Et à rire aussi.
Jenny : pour être un con, tu en es un.
Ça m'a fait rire aussi.
Parce que j'étais heureux de la voir sourire.
Elle a un si beau sourire.
Moi : tu me pardonne ?
Jenny : pourquoi je ferais ça ?
Moi : parce que tu m'aime.
Elle me regardait, bouche bée.
Je posais mes mains sur les siennes.
Jenny : tu es venu te moquer de moi, c'est ça ? Tu te paie ma tête en fait, n'est-ce pas ?
Je secouais la tête et la forçait à me regarder dans les yeux.
Moi : écoutes-moi.
J'inspirais un grand coup.
Moi : Je suis désolé pour tout. Je suis désolé de t'avoir fait du mal, pour m'être moqué de toi, pour t'avoir fais pleurer. Pour tout. Et je te jure que je suis sincère Jenny. Tu sais, quand je me suis rendu compte de ma connerie, j'ai très vite regretter. Ces derniers temps quand tu m'ignorais, ça me touchait. Ça me faisait de la peine de ne pas pouvoir être avec toi comme avant par ma faute. Je sais que je t'ai blessé, mais crois moi sur parole quand je te dis que je regrette.
Jenny : pourquoi tu me dis ça ?
Moi : parce que je devais te le dire, Jenny.
Jenny : mais ça va changer quoi ? Rien du tout! Je suis amoureuse de toi et ce n'est pas réciproque alors c'est la même chose. J'étais juste un plan cul pour toi. Tu l'as dis toi même, j'étais juste une fille avec qui tu baise.
Je lui prenais le poignet.
Moi : non, c'est faux.
Jenny : bien sure que si.
Moi : non. Je ne t'ai jamais vu de cette manière la, je te jure. Oui j'avoue, ce n'était que du sexe entre nous, mais jamais au grand jamais je n'ai pensé à toi comme une fille avec qui je couchais. Je t'ai toujours beaucoup respecté Jenny, je ne pourrais jamais parler de toi comme ça.
Elle ne répondit pas.
Moi : tu as toujours été une fille bien, et je le sais. Écoute...je sais que tu m'en veux. Mais crois moi sur parole, parce que c'est la vérité.
Jenny : qu'est-ce que tu fais la, Adrian ?
Moi : je sais que tu es mal parce qu'elle te manque, et je sais aussi que tu n'as envi de parler à personne mais je ne suis pas d'accord. Tu ne dois pas être seule, alors je suis venu. Et même si tu me chasse, je resterais quand même.
Jenny : pourquoi ?
Moi : parce que c'est comme ça. J'avais envi d'être avec toi.
Jenny : vraiment ?
Moi : puisque je te le dis.
Je la serrais contre moi et elle se laissait faire.
Je posais sa tête sur mon torse, et passais ma main dans ses cheveux.
Elle aime bien ça.
Moi : pourquoi est-ce que tu es tombée amoureux d'un type comme moi.
Jenny : je n'en sais rien. C'est arrivé comme ça.
'Moi : et tu regrette ?
Jenny : regretter quoi ?
Moi : d'être tomber amoureuse de moi.
Jenny : à vrai dire, je ne sais pas...
Je posais mes yeux sur elle.
Jenny : parfois oui...
Elle soufflait.
Jenny : et parfois non, parce que ce que je ressens c'est juste magique, tu comprend ?
Je hochais la tête.
Elle se redressait pour me faire face.
Jenny : Adrian ?
Moi : oui.
Jenny : est-ce que tu crois que nous deux...enfin...est-ce que j'ai une chance avec toi ? Parce que j'ai besoin d'être fixée car j'en ai marre de me poser des questions et de n'avoir aucune réponse. J'ai l'impression de devenir folle...c'est impossible.
Je la regardais dans les yeux.
Elle est adorable.
Je baissais mes yeux vers ses lèvres.
Ses si belles lèvres.
Elle est magnifique.
Je posais mes doigts sur son menton pour la tirer vers moi, puis je l'ai embrassé.
Au début c'était un simple baiser, mais au fur et à mesure, il devenait de plus en plus féroce. C'était la première fois qu'on s'embrassais comme cela et vous savez quoi ? J'ai adorer. J'ai vraiment adorer.
Je passais ma main dans ses cheveux pour approfondir le baiser, et elle se laissais basculer sur le lit. On se détachait l'un de l'autre quelques minutes plus tard, à bout de souffle. Elle rougissait.
Jenny : pourquoi tu m'as embrassé ?
Moi : parce que j'en avais envi.
Jenny : mais pourquoi ?
Moi : parce que...
Jenny : quoi ?
Moi : parce qu'il y a une chance entre nous, mais que c'est toi qui doit me la donner,
Elle me regardait avec des yeux ronds.
Jenny : tu es sérieux la ?
Je souriais.
Moi : tu es d'accord ?
Jenny : oh mon dieu...
Moi : je prend ça pour un "oui" ou pour un "non"
Jenny : oui! Bien sure que oui.
Tout compte fait,
Jenny n'est peut être las la seule à avoir des sentiments...
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