I
Lorsque j'ouvre les yeux sur le ciel rosée
Le vent frais de l'aube vient brusquement fouetter mon visage me ramenant à la réalité
A cet réalité où je suis sur une simple serviettes
Dans un recoin caché d'une plage perdue
Le corps à moitié dévêtu
Je tourne la tête vers ma droite où j'y sens une présence
Une présence plus que familière
Une présence qui rassure mes plus grandes craintes
Qui étouffe les démons de mon esprit
Felix est assis en tailleur à côté
Pensif
Les cheveux blond en pagaille
Les lèvres pincées
Torse nu
Le regard perdu
Mon regard dérive un peu plus loin
A côté trônent quelques bouteilles
vides cette fois ci
Et sur moi
La veste du blond précautionneusement posée
"il est encore que 7h, si tu veux encore dormir."
la voix grave du blond me sort soudainementde ma contemplation
Je relève les yeux vers lui
Mais lui ne me regarde pas
"Et toi ?"
"J'ai déjà bien dormi."
La voix plate voir éreintée du blond me tiraille l'estomac
En l'observant de plus près
Je remarque quelques griffures couvrant son dos
Je me mors la lèvre
Une pointe de culpabilité m'enserra le cœur
Je me redresse pour passer une main dans ses cheveux
Et glisser les mèches qui lèchent ses jouent derrière son oreille
Essayant de taire mon inquiétude au mieux
"Ça va ?"
"Je réfléchis simplement."
"À quoi ?"
"À quel point c'est étrange. t'es étrange, hier soir est étrange, tu me rends étrange."
Tellement neutre
Comme si ça ne le touchait pas
Que ce n'était pas ces sentiments
Comme miroir
Ou qu'il essayait de montrer que ce n'était pas le cas
Mais c'est à cet instant que sa voix craque
Son regard vacille
Son corps tremble
Et il faiblit
Je me redresse et pose et une main sur son épaule avec douceur
"T'embête pas avec tout ça, c'est rien après tout. Allez sors toi ça de la tête. On y va quand tu veux."
Je me redresse et laisse mes lèvres rencontré celle de felix avec une tendresse qui n'existait pas la veille
Il écarquille les yeux mais ne dit rien
Pourtant je me rends bien compte du paradoxe entre mes mots et mes actions
Et ça me fait doucement rire
Pas que ça m'amuse de jouer au bad boy
Juste que je suis un caractère contradictoire
Et que j'aime être moi
Je lui souris finalement
Attrape mes clés
Et m'échappe en courant et riant
Laissant felix crier en râlantde ne pas l'abandonner avec toutes nos affaires
Mon rire taquin résonnant derrière ma silhouette provoquatrice
Oh que oui
C'est bien plus que l'ivresse d'une nuit
Mais ça
C'est un secret que je ne suis pas prêt à avouer aujourd'hui
Une heure plus tard
Il ne restait sur la plage
Que l'empreinte de nos corps enlacés
Et les traces des vagues qui continue de la dévorer
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