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TOME 2 Chapitre 7




-Monsieur, puis-je vous parler ?

Je suis devant le bureau de Belmar, j'ai besoin d'explications, je ne peux plus continuer comme ça. Trois jours déjà que nous sommes rentré, tout tourne en boucle dans ma tête, notre balade au parc, la rencontre avec les parents de Lena, leur réaction, la réaction d'Harry en l'apprenant, le silence pesant du retour, l'absence d'Harry en cours depuis lundi. Je ne tiens plus, j'ai besoin de parler et Belmar me semble être l'interlocuteur parfait pour vider mon sac.

-Bien sur Monsieur Tomlinson, que puis-je faire pour vous ?

Son petit sourire me donne envie de vomir. Il fait comme s'il ne s'était rien passé alors que bordel il est l'arrière grand père de Zoé ! Cela n'a-t-il aucune importance pour lui ? Comment a-t-il pu se cacher pendant si longtemps ? Elle fait partie de sa famille peut importe ce que disent les parents de Lena.

-Vous le savez très bien, ne me prenez pas pour un con !

Je suis énervé contre lui, contre les parents de Lena, contre Danna, contre tous ceux qui font souffrir mon Harry. Comment puis-je lui redonner sa confiance en lui si tout le monde autour de lui le renvoi vers le fond ?
Belmar fronce des sourcils et soupire, il a l'air tout de suite plus vieux et beaucoup moins stricte que pendant ses cours. Il se frotte les yeux tandis que je ne me dégonfle pas et reste planté devant son bureau. Je veux des réponses et je ne partirais pas avant de les avoir.

-Bien sur que je le sais. Mais j'espérais que se soit Harry qui vienne me voir... soupire-t-il.
-Harry ne veut plus vous voir pour le moment.

Son regard s'assombrit, est-ce de la tristesse que je vois y naitre ? Comment peut-il être triste pour quelque chose qu'il a lui même déclenché. S'il ne voulait pas que tout éclate au grand jours il avait cas passer son chemin et faire semblant de ne pas m'avoir vu. Tout serait plus simple et je n'aurais pas besoin de réconforter Harry à chaque fois qu'il pose les yeux sur sa fille.

-Je comprends...
-Et bien pas moi ! Comment avez-vous pu lui cacher ça ?


Son regard passe de la tristesse à la surprise.

-Après tout ce que ma belle-fille et son mari ont fait à Harry, je pensais qu'il vaudrait mieux qu'il ne sache pas qui j'étais et que je puisse l'aider à distance..
-C'est des conneries tout ça !


J'ai crié ma colère en prenant appuie à son bureau, il me dévisage longuement, se demandant sans doute depuis quand je suis devenu aussi protecteur envers mon tuteur que je détestais encore il y a quelques mois.

-Vous n'avez rien fait, c'est moi qui l'ai aidé !
-Et à votre avis Monsieur Tomlinson pourquoi j'ai fais de lui votre tuteur ?


Quoi ? Comment ça ? Qu'est-ce qu'il raconte ? Avait-il prévu depuis le début que je tomberais amoureux de lui et de sa fille en un clin d'oeil et que je ne supporterais pas de les laisser dans la misère ? Avait-il vraiment vu tout ça venir ? Ai-je été manipulé ? Je ne peux m'empêcher de reculer de quelques pas du bureau de ce professeur mesquin et manipulateur. Comment a-t-il osé se jouer de moi pour arriver à ses fins ? Alors il se fichait bien de ma réussite, tout ce qui comptait c'était que mon compte en banque prenne en charge Harry et Zoé. Non je ne peux pas penser comme ça. Je les aime, je n'ai pas le droit de laisser des noirs pensées prendre possesion de moi. L'homme en face de moi semble moins intelligent qu'à l'habitude, peut être qu'après tout il ne sait pas tout. Il soupire à nouveau et s'affaisse sur sa chaise, je remarque alors les cernes autour de ses yeux, la vie ne l'a pas épargné non plus. Il a perdu sa petite fille et son arrière petite fille par la même occasion. Je me surprend moi même à faire preuve de compassion envers cette homme qui m'a sans doute manipuler, car au fond nous avons la même douleur qui nous ronge. Nous ne voulons pas que les gens autour de nous soit malheureux. Et pourtant c'est le cas, c'est toujours le cas peut importe le mal que l'on se donne pour que ça ne le soit pas.
La colère s'est envolé et tout ce que je ressens c'est cette boule dans mon ventre qui ne cesse de me tuer chaque seconde et qui me pousse à attraper un morceau de papier pour y écrire mon adresse.

-Ce soir, vingt heure.

Il louche sur le bout de papier puis lève les yeux plein d'espoir sur moi. Je vois dans son regard à quel point il a souffert ces derniers mois, à quel point se secret l'a rongé et à quel point il a envie de se faire pardonner. Je lui en donne l'occasion même si ce n'est pas à moi d'en décider. Harry n'est pas prêt à lui pardonner ce qu'il a fait et moi non plus, mais on ne peut pas privé le petit bou de chou de quelqu'un d'autre. Elle a déjà perdu sa mère et ses grand parents. Toute source d'amour est la bienvenue dans sa vie.

-Il est temps que vous rencontriez votre petite fille.

Et je remonte les escaliers sans plus d'explications. Je ne lui pardonnerais pas facilement non plus mais je lui laisse une chance de réparer ses erreurs avant qu'il ne soit vraiment trop tard et que Zoé esn patisse elle aussi. Quand je retrouve la foule endiablé d'étudiant dans les couloirs, je sens tous les muscles de mon corps se détendre. Je n'avais même pas remarquer mon état de stress avant le relachement. Mes pieds me mènent instinctivement au réfectoir où se trouve ma petite bande d'amis. Comme d'habitude quand je passe les portes, je ne cherche qu'une chose : des bouclettes brune et un visage d'ange même si je sais au fond de moi qu'il n'est pas là. Ça fait déjà trois jours qu'il ne vient pas et que je récupère les cours pour lui. Il fait des heures supplémentaires la journée et le soir quand il n'est pas au restaurant, il est dans la salle à manger à travailler sur ses cours. Zoé passe des bras de Niall au mien sans passer par ceux de son père. Mais ça ne peut plus durer. Il va falloir que ça cesse rapidement et que Zoé retrouve son père.
J'attrape une pomme sur le comptoire et je rejoins Liam et les autres footballeur. Quand je m'assoit à côté de mon meilleur ami les discussion cesse et tout le monde me regarde d'un air inquiet. Je sais que j'ai une tête à faire peur mais ils pourraient faire un effort quand même. Je leur lance un petit regard noir et ni vu ni connu ils retournent tous à leur mouton. Tous ? Non, bien sur Liam mon meilleur amis inquiet à longueur de journée me fixent avec insistance pour me faire craquer. Mais ça ne marchera pas, j'en ai marre de me lamenter sur ma vie de merde alors je resterais silencieux.

-Comment va Zoé ?

Ah le mesquin, je vois très bien où il veut en venir. Liam, sale traitre ! Depuis quand es-tu passé du c'ôté du mal ?

-Elle va bien, je dis avec un faux sourire avant de croquer dans ma pomme.
-Tu manque que ça ?
-J'ai pas très faim.


Question courte, réponse courte. Tac au tac. Rien de plus sinon je risque de m'effondrer et de libérer le monstre qui me vrille le ventre.

-Tu sais Louis, si tu as besoin de parler, je suis là...
-Je sais.
-Alors pourquoi tu ne me parles pas ? Je sais très bien que ça va pas.


Ses yeux qui me sondent me rendent coupable de tout garder pour moi. Comment peut-il faire pour tourner toutes les situations à son avantage ? C'est des études de droit qu'il devrait faire pas d'économie, il serait bien mieux en avocat qu'en directeur et en plus son père arreterait de le faire chier. Il est tellement bon que je capitule sans même me battre.

-A quoi bon parler ? Ça ne va rien arranger. J'en ai marre de me plaindre tout le temps. Tout ce que je veux c'est me vider la tête et tes questions ne m'aident pas.

Il lève les mains au ciel en signe de capitulation. Liam Payne vaincu c'est une première.

-D'accord, alors pour te changer les idées on pourrait parler stratégie d'attaque pour le match de vendredi ?


Et c'est ce que nous faisons pendant le reste de la pause déjeuner. Nous parlons de l'équipe d'en face et de nos point faible qu'il va falloir renforcer si on veut l'emporter encore une fois. Les autres membres de l'équipe arrivent au compte goutte dans la conversation et on se retrouve à dix sept à parler stratégie. Tous les gars laissent tomber leur copine une à une pour venir ajouter leur point de vue. Et je ne sais pas pourquoi mais ça me fait un bien fou de tous les avoir autour de moi et de voir leur sourire à chaque fois que quelqu'un prédit notre victoire imminente. A la fin de la pause, ils prennent le temps de faire notre salue devenu maintenant légendaire dans l'histoire de la fac et ça me donne envie de chialer. Ils comptent tous sur moi et je me repose sur cette confiance pour me dire que rien n'est perdu, qu'on peut toujours changer le cours du jeux et que c'est ce que je vais faire ce soir quand Belmar sera là.
Je passe quatre heures en histoire grecque à me demander ce que je vais bien pouvoir faire à manger tout en écoutant le professeur nous raconter quelques anecdote des dieux mythologique que vénère encore les habitants de ce pays. L'histoire est fascinante et c'est vite devenue mon cours préféré, si bien que je m'en veux de ne pas être attentif à cent pour cent, mais je me rattraperais quand cette histoire-là sera réglé.
Après les cours, direction le terrain de foot, où le coach nous fait travailler sur les points faible que nous avons trouvé le midi-même. Chaque jours, il est plus impressionné que le précédent. Je pense qu'il est fier de voir quelle équipe soudé nous sommes devenue et moi aussi j'en suis fier de cette équipe. A la fin nous faisons un match et je marque deux fois. Liam qui est dans l'équipe adverse me donne du fil à retordre mais c'est bien ça me pousse à me surpasser et à être encore meilleur. Quand le coup de sifflet final retentit, il y a un score de deux-un. Et avant de rejoindre les douches, je rassemble l'équipe au milieu du terrain et j'énumère les fautes ou les points discutable que j'ai pu noter, par exemple pourquoi j'ai pu percer la défense et marquer. Je donne des conseils aux défenseurs et je préviens le gardiens que j'aimerais travailler avec lui au tir au but. Ils prennent tous mes conseilles avec sagesse et me remercie à la fin. C'est ce que j'aime avec cette équipe, ils ne pensent pas que je les prend de haut ou que je les critique, non il comprennent bien que je fais ça pour eux, pour l'équipe et ça me réchauffe le cœur.
Eleanor ayant pris la voiture de Liam, c'est à moi de le reconduire chez lui et j'en profite pour lui passer un petit interrogatoire à mon tour.

-Alors avec Alice ?

Un sourire béa apparaît sur le visage de mon meilleur ami alors que j'imagine très bien à qui ou à quoi il pense. Depuis qu'il est avec elle, il est plus heureux que jamais. Il s'est assagit et il a mûrit. Et je dois avouer que ce rôle de petit ami énamouré lui va très bien.

-Je suis bien avec elle.
-ça j'avais remarqué.


Il tourne la tête vers moi, on se regarde quelques seconde et on pouffe de rire.

-Tu sais, je pensais que ce serait toi le gars in love et moi le célibataire endurcit.

Je rit un peu plus à sa blague. C'est vrai qu'il a toujours été nul en relation amoureuse alors que moi je tombais constamment amoureux de différent garçon. C'était toujours éphémère mais chaque fois je pensais avoir trouvé l'amour de ma vie. Ça prouve bien à quel point j'étais désespéré et désespérant. Et pourtant nous voilà aujourd'hui, lui vivant sa belle histoire d'amour et moi célibataire amoureux d'un homme inaccessible.

-Et ça se passe bien avec Eleanor ?

Son sourire s'évapore, c'était la question à ne pas poser. Ça ne se passe jamais bien avec Eleanor alors pourquoi continuer à demander ?

-Eleanor a trouvé une autre meilleure amie avec qui parler maquillage. Alice est un peu triste mais je sais comment la consoler.
-Ah non je veux pas savoir.


Nous rigolons une nouvelle fois alors que je me gare devant son immeuble. Il prend le temps de rire avec moi puis plonge son regard dans le mien et j'y vois tout le soutient qu'il me porte. Il me souhaite bon courage sans même avoir à ouvrir la bouche. C'est un des avantages avec Liam, on peut se comprendre sans même se parler. Nous restons quelques secondes à apprécier la présence de l'autre et à se donner du courage, lui pour affronter sa sœur moi pour affronter le bordel à la maison. Puis il descend et je redémarre.
J'ai fais des détours pour arriver le plus tard possible, j'ai peur de tout ce qui va arriver ce soir. Vais-je perdre Harry une bonne fois pour toute ou me laissera-t-il exprimer mon point de vue et accepter les excuses de Belmar pour le bien de sa fille ? Quand je me gare enfin, la nuit est tombé et je vois les lumière de appartement éclairé le ciel noir. Harry ne travail pas ce soir, est-il auprès de sa fille ou continue-t-il de se défiler ? Il n'y a qu'un seul moyen de savoir.
Se défiler était apparemment plus simple pour lui. Il est là attablé au comptoir de la cuisine, un bouquin de langue devant lui, un stylo dans la bouche, ses boucles brune lui tombant sur le visage. Je pourrais rester des heures à le regarder mais je n'ai pas des heures devant moi. Il est dix huit heure trente et Belmar arrive dans une heure et demi. Il faut que je m'active. J'ai à peine le temps de poser mon sac et de fermer la porte qu'un petit monstre sur roulette fonce dans mes jambes en criant. Zoé et son trotteur : un vrai danger ambulant. Les cris de joies ont fait sursauté Harry qui remarque enfin que je suis là. Nos regards se croisent et restent ancré l'un à l'autre. J'ai envie de lui sauter dessus, de le serrer contre moi et de l'embrasser jusqu'à ce qu'on ne puisse plus respirer. Mais je suis ramener à la réalité par Zoé qui me fonce à nouveau dans les jambes. Je balance mon sac dans un coin et je l'attrape dans mes bras. Comme à son habitude elle réfugie sa tête dans mon cou tandis que je lui caresse le dos tendrement. Elle a tant d'amour à donner cette petite fille.

-Comment ça va ma puce, tu t'ai bien amusé aujourd'hui ?

Elle se met à gazouiller toute sorte de chose pour me raconter sa journée tandis que j'avance un peu plus dans l'appartement. Je rêve d'un jour ou je pourrais la tenir contre moi tout en allant vers Harry pour sceller nos lèvre. Ce jour là je saurais que je ferais vraiment partie d'une famille. Mais ce n'est pas encore le cas alors je me contente d'un petit sourire au passage. Je rejoins Niall et Zayn devant la télé. Leur mains liées et la tête du blond sur l'épaule de son amoureux me frappe dans le ventre. J'aimerais pouvoir faire de telle chose, mais pour le moment je dois me contenter de les rêver.

-Salut vous deux.

Leur regards se lèvent aussitôt vers moi surpris de me voir là. Aucun doute ils s'étaient enfermer dans leur bulle pour ne pas entendre tous les cris de la petite dans mes bras. Ce n'est pas la première fois que je les surprend en plein roucoulement. Ils sont souvent assis devant la télé à se caresser les mains, rien de plus, mais ça suffit à les déconcentrer et quand on leur demande ce qu'ils regardaient, aucun d'eux n'est capable de faire un résumer qui tient la route. J'aime les voir aussi complice, ça me permet de ne pas perdre espoir en l'amour. Niall jette un œil à sa montre et fronce des sourcils.

-Tu rentre tard.. Dit-il sur un ton de reproche.
-J'ai du ramener Liam chez lui après l'entraînement.

Zayn éclate de rire ce qui fait sursauter la petite dans mes bras qui tourne la tête vers le canapé à la recherche de la source de cet étrange bruit. Je profite de ce moment pour caresser sa joue avec tendresse, elle abandonne alors sa contemplation de Zayn pour plonger son regard dans le mien. Un sourire apparaît sur ses lèvre et ça me réchauffe le cœur. C'est pour ce sourire que je me bat pour elle et pour Harry, pour des moments comme celui-là.

-Pourquoi tu rigoles ? Demande alors Niall à son petit ami.
-Parce qu'il se s'en obligé de se justifier auprès de toi, comme si tu étais sa mère.
-Hey ! Il n'y a pas que moi, Harry aussi voulait savoir pourquoi il était en retard !


Je ne peux m'empêcher de sourire en entendant cela. Harry pense-t-il a moi quand je ne suis pas là ? S'inquiète-t-il quand je ne suis pas à l'heure ? Ressent-il ce besoin de me voir comme moi je le ressens ? J'aimerais tellement que ce soit le cas. Que l'on puisse mettre tous ces problèmes de côtés pour vivre une histoire à deux, enfin à trois avec le petit bou dans mes bras.

-Oui mais Harry c'est... Il s'arrête soudainement. C'est Harry.
-Merci pour cette info Sherlock.

Cette fois je ne peux m'empêcher de rire tout en serrant Zoé contre mon cœur en la berçant. Mon petit bou va bientôt rencontrer son arrière grand père et moi il faut que je prépare tout ça. Je préviens alors les deux amoureux que nous avons un invité ce soir sans leur donner de détails et je fuis dans la cuisine pour me mettre au fourneau. Sur le chemin je ne peux m'empêcher de remarquer qu'Harry n'a pas bougé d'un poil. Je met Zoé dans sa chaise haute qui se trouve comme par hasard en face du bouclé. Je donne un biberon d'eau et un livre à la petite qui ne peut s'empêcher de fixer son père avec admiration. Moi aussi je le regarde comme ça, j'en suis sur. Bon avec la bave en moins bien sur, quoique. Je fais comme s'il n'était pas là et je me met au boulot. J'attrape le poulet acheté la veille que je découpe en plusieurs morceau et je le fais revenir dans un poêle avant de le mettre dans une cocotte avec du vin et des épices. Quand je me retourne pour attraper les pomme de terre Zoé n'est plus dans sa chaise mais dans les bras de son père. Celui-ci à un grand sourire amusé tandis qu'elle met ses doigts dans son nez. La scène dénoue mon ventre et j'ai enfin l'impression qu'on avance. Son regarde se lève vers moi et j'y lis toute sa reconnaissance. Moi aussi j'ai envie de lui dire merci de me donner une aussi jolie vue sur les deux être qui comptent le plus pour moi à présent. J'attrape mon téléphone et je capture ce moment de tendresse qui me redonnera du courage dans les moments sombre. Je reste quelques secondes à les admirer, la petite fille se serre contre son père comme si cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas été dans ses bras alors que ça ne fait que trois jours. Mais je sais exactement ce que ça fait puisque moi non plus je n'ai plus eu le droit à un seul câlin depuis notre retour.
Je me remet à la préparation du repas avant que ma jalousie ne prenne le dessus et que je saute sur le bouclé à mon tour. Trois jours que nous sommes revenu à la case départ après avoir dormis dans les bras l'un de l'autre à plusieurs reprise. Je savais très bien en lui disant que je l'attendrais que ça ne se ferait pas en une semaine. Mais c'est plus dure que ce que j'avais imaginé. Toutes les nuits je ne rêve que d'une chose : me réveiller dans ses bras. Mais ça n'arrive pas. Pourtant je continue d'espérer que les choses avance, parce que quoi qu'il arrive je ne baisserais pas les bras.
Je termine la préparation du repas sous les rires de la petite demoiselle et de son père, ils ont complètement retrouvé leur complicité et ça me remplit de bonheur. J'espère juste qu'ils seront toujours aussi proche à l'arrivé de Belmar qui ne devrait d'ailleurs plus tarder.

C'est Niall qui se précipite à la porte quinze minutes plus tard pour accueillir notre invité surprise, je ne peux empêcher tous les muscles de mon corps se contracter en attente de la réaction d'Harry à la vue de Belmar. Celui-ci me regarde surpris d'entendre la sonnerie mais je l'ignore pour ne pas craquer sous ses yeux. Zoé toujours dans bras suce son pouce et tiens son doudou près de son visage, elle est fatigué. Le docteur nous avait prévenu que dans les mois suivant l'opération, son corps risquerait de fatigué après avoir autant lutter pour la maintenir en vie. Je calcule alors le nombre de jours nous séparant de la prochaine visite médical et je note dans un coin de ma tête de demander d'éventuelle source de vitamine naturel pour bébé.
La voix rauque de Belmar saluant mon colocataire blondinet me parvient et je sens à nouveau la boule qui se forme dans mon ventre. Je sens la tension de la pièce monter d'un cran quand Harry se redresse et resserre son étreinte autour de sa fille. Quand il tourne la tête vers moi cette fois je n'évite pas son regard et il comprend tout en quelques secondes, je me demande même comment j'ai fais pour cacher mon jeux pendant une heure et demi sans craquer.
Il n'a pas le temps de s'enfuir que Niall accompagné de Belmar entre dans la pièce. Les yeux du vieil homme se pose directement sur l'enfant tandis que Niall cherche des réponses dans mon regard.

-Bonsoir Harry.

C'est Belmar qui rompt le silence pesant qui s'était installé. Ses yeux sont passé de Zoé à Harry dans un mouvement tendre, emplit de compassion. Il n'a jamais voulu blesser le bouclé, tout ce qu'il voulait c'était faire partie de la vie de son arrière petite fille d'une manière ou d'une autre. Mais Harry ne le voit pas comme ça, tout ce qu'il comprend c'est qu'il a toujours été abandonné par ceux qu'il aime et que maintenant la malédiction frappe sa fille. D'abord sa mère, puis ses grand parent et maintenant Belmar.

-Qu'est-ce que vous faites ici ?

Sa voix est froide, distante et me glace le sang. S'il est en colère contre lui il le sera aussi contre moi. Mais il n'a pas le droit d'être en colère alors que j'essaie d'arranger les choses pour le bien être de Zoé.

-C'est moi qui l'ai invité. Je répond dans un élan de courage incontrôlé.

Je vois les muscles de son visage se contracter sous la colère et même Zoé ressentant la soudaine tension semble s'agiter dans ses bras. Le regard du brun passe de Belmar à moi et je vois les éclairs dans ses yeux me foudroyer sur place. Il n'aime pas la situation et m'en veux de l'avoir mis devant le fait accomplit. Mais je ne m'excuserais pas, peut importe s'il est en colère, si je l'ai perdu car je l'ai fait pour Zoé. Pour qu'elle puisse connaître sa famille même si cela prend du temps.

-Écoute Harry ne blâme pas Louis pour mes fautes.
-Taisez-vous !


Le cris d'Harry a tellement fait sursauter Zoé qu'elle se met à pleurer de surprise. Elle n'est pas habitué aux cris et encore moins à ceux de son père. Le visage de celui-ci se détend d'un seul coup et je vois la culpabilité y naître. Il s'en veut. Je m'en veux aussi.
Niall intervient à nouveau et récupère la petite fille contre le gré de son père pour l'emmener vers le salon pour la réconforter. Des larmes naissent dans les yeux du bouclé qui regardent partout sauf vers moi. Belmar tente d'avancer mais Harry recule un peu plus loin de lui. Mon petit bouclé se sent à nouveau trahit et abandonné et je ne supporte pas de voir ça. Je fais un signe de tête à Belmar pour qu'il nous laisse seul quelques minutes et il s'exécute sans demander son reste. A la minute où il passe la porte Harry relève ses yeux noir de colère vers moi. Je déglutis, appréhendant ce qui va suivre.

-Comment tu as pu l'inviter ici ?
-C'est chez moi je te rappelle.


Oula non. Pourquoi ai-je répondu aussi méchamment ? Son regard s'assombrit et les larmes reviennent. Il se sent abandonné. Mais pas par Belmar. Il se sent abandonné par moi. Il pense que je l'ai trahit, que je ne veux plus de lui dans cet appartement ou dans ma vie. Mais il a tout faux. Tout ce que je fais c'est pour qu'il reste dans ma vie, pour qu'il soit heureux, en famille.

-C'est une manière de me faire comprendre que je ne suis plus le bienvenu ?

Il refoule la tristesse qu'il ressent pour transformer ça en colère, en rage.

-Quoi ? Non ! Bien sur que non ! Je veux que tu restes !
-Alors pourquoi tu me fais ça ?


Trop c'est trop. Moi aussi je suis en colère de le voir aussi borné. Moi aussi il m'a repoussé en me faisant croire qu'il me détestait, j'ai été a la place de Belmar et je sais très bien qu'il fait ça pour se protéger lui même de le déception qu'il pense méritait. Moins il a de personne sur qui compter, moins il sera déçut. Mais moi je ne fonctionne pas comme ça et je veux qu'il arrête de penser qu'il ne mérite pas l'amour des autres. Il le mérite plus que n'importe qui !

-Pour Zoé ! Je cris Elle a besoin de connaître sa famille Harry. Elle a déjà tellement perdu, tu ne peux pas lui retirer le peu de personne qui sont encore là.

Je me rapproche de lui alors que ma voix devient plus douce. Il faut lui faire comprendre qu'il n'est plus tout seul et qu'il ne le sera plus jamais. Je serais toujours dans les parages à essayer de lui faire oublier son sombre passé plein de démons.

-Elle a besoin de toi.


Je lui murmure en caressant sa joue pour essuyer une larme.

-Mais elle a aussi besoin de sa famille. Marie, Junior, Niall, Zayn, Liam, moi et maintenant Belmar.

Il relève les yeux vers moi et je vois que toute la colère ui l'habitait à disparu. Il commence à comprendre où je veux en venir. Il laisse les démon derrière lui pour avancer vers la lumière avec moi. Et je ne vais pas m'arrêter là. Il a besoin de savoir. Il a besoin de comprendre.

-C'est ta famille Harry. Tu as une famille.

Et à ce moment là je comprend que moi aussi j'ai une famille à ma façon et que toutes ces années à croire que j'étais fils unique, seul, j'avais tout faux. J'ai toujours eu une famille pour me soutenir. Liam, Eleanor à sa façon, Robert et maintenant Niall, Zayn, Harry et Zoé. Je les aime et je sais qu'à leur côté je peux tout faire.

-Un jour tu m'as promis de ne plus m'abandonner. C'est à mon tour de te le promettre.

Je pose mes mains sur ses joues et pose mon front sur le sien. Mon cœur bat à tout rompre. J'aime être aussi proche de lui. J'ai l'impression que nos âmes ne font plus qu'une. Qu'on comprend tout l'un de l'autre et qu'ensemble rien ne nous arrivera.

-Je ne t'abandonnerais jamais Harry. C'est promis.

C'est un de ces moment intime que je peux avoir avec lui sans arrière pensé. Jamais je n'ai a contrôlé mes pulsion sexuel en étant aussi proche d'un garçon qui me plaisait. Mais pourtant avec Harry c'est à la fois une torture et une douce simplicité. Je n'ai pas besoin d'assouvir un besoin animal quelconque. Non je veux une histoire, du romantisme, de la confiance, des promesse, du temps. Je veux du temps pour nous, pour notre histoire. C'est pour cela que même si ses lèvres sont seulement à quelques millimètre des miennes, que je sens son souffle chaud caresser ma peau, je me contrôle et je ne l'embrasse pas comme un fou.
Je sens ses mains remonter vers ma nuque et en prendre possession avec force. Ce contact fait naître une boule de chaleur dans mon bas ventre. Il en a autant envie que moi mais il se contrôle lui aussi. Nous avons besoin de temps Harry. Il ne faut pas faire ça juste après une dispute, pas pour notre premier baiser. Alors à contre cœur je me détache de lui et fais un pas en arrière pour être sur qu'on ne succombe pas à nos émotions. Il ferme les yeux pour reprendre ses esprit tandis que je le détaille du regard. Il respire difficilement et pourtant il a ce sourire béa qu'il a pendant son sommeil, celui qui prouve qu'il est détendu et heureux. J'ai trouvé les mots juste. Il ne me quittera pas aujourd'hui. Je l'ai retenu un peu plus longtemps et j'en suis fier.

-Comment tu fais ? Il me demande sans ouvrir les yeux.
-Comment je fais quoi ?

Il ouvre les yeux et son regard emplit de désir me frappe fort dans cette boule de feu qui ne fait que grandir dans mon bas ventre. Bordel ce regard ! Je me mordille la lèvre pour me contrôler et je déglutit en nous imaginant nu sur le sol de la cuisine, laissant nos pulsion prendre le dessus.

-Comment tu fais pour contrôler mes sentiments?

Je dégluti à nouveau. Qu'entend-t-il par là ? Est-ce une déclaration caché ? Quels sentiments ? La boule augmente à nouveau. Je n'ai jamais ressentit quelques chose d'aussi fort même pendant l'acte. Harry est spécial, il lui suffit de quelques mots pour déclencher des réactions de bien être partout en moi.

-Je n'ai pas de réponse. Tu contrôle les miens.

Ma réponse le satisfait. Il m'offre un petit sourire timide qui lui va a ravir. Je ne peux m'empêcher de me demander quel genre de sourire il a pendant l'amour, j'espère qu'il ressemble à celui-ci. Je ne me pose pas la question plus longtemps et attrape sa main pour l'entraîner vers le salon où Niall a déjà servit l'apéritif. L'image de Zoé toute souriante dans les bras de notre professeur de philosophie nous frappe et je sens la main d'Harry se raidir dans la mienne. Mon discours n'a pas fait disparaître toute la rancune qu'il porte à ce vieil homme. Je lui caresse le dos de la main du pouce et il se détend presque immédiatement. J'ai vraiment un pouvoir sur lui. Peut être que je devrais m'en servir plus tard, quand nous seront rien que tous les deux. Je balaye ces pensées peu orthodoxe de mon esprit et je l'entraîne vers le deuxième canapé ou nous nous asseyons nos mains toujours liés. Quand Belmar relève la tête c'est la première chose qu'il voit et un sourire semble prendre possession de ses lèvres mais il détourne vite le regard vers le bébé dans ses bras. Niall lui fixe avidement nos mains et je vois dans ses yeux qu'il se pose mille et une questions auxquels je n'ai pas encore les réponse. Tout ce que je sais c'est que je n'ai pas envie de lâcher la main du bouclé et que nous avons enfin retrouvé de cette complicité que nous avions chez Danna trois jours auparavant.
Harry ne dit pas un mot pendant les longues minutes qui suivent, il se contente de fixer sa fille qui s'amuse avec son arrière grand père avec un petit sourire aux lèvres. Je crois que finalement, il est content de voir que Zoé aime Belmar. A un moment le bouclé se tourne vers moi et me murmure à l'oreille :

-Merci Lou.

Le reste de la soirée se passe plus tranquillement, Harry récupère Zoé pour lui donner son biberon tandis que nous passons a table. J'ai le droit à quelques compliments sur le repas réussit et les conversations vont de bon train. Belmar pose plusieurs questions à Niall sur le cursus scolaire qu'il suit par correspondance et il lui propose de le mettre en relation avec un professeur de l'université qui donne des cours du soir approfondit avant les examens. Puis c'est au tour de Zayn d'expliquer son parcours atypique. Notre professeur semble touché par son histoire, ce n'est pas tous les jours qu'il doit rencontrer des jeunes qui ont du arrêter les cours avant le bac pour venir en aide à leur famille dans le besoin. Zayn lui fait part de son ambition d'ouvrir son propre bar et Belmar lui conseille quelques livre de business très réputé. Je suis content de voir que mes amis s'entende bien avec un membre de la famille de notre petite Zoé.
A un moment Harry récupère ma main sous la table et pose nos mains enlacé sur sa cuisse. Il caresse mes phalanges de son pouce. Ce contact est doux et me donne des frissons partout. J'aime quand il prend les initiatives, ça me prouve que lui aussi il veut avancer et ça me rassure.
Zoé à bout de force s'endort dans sa chaise haute sans que personne ne le remarque, ce n'est que lorsque nous entendons des petits ronflements qu'on voit qu'elle a succombé au sommeil. Nous la regardons tous avec admiration, c'est grâce à ce petit être que nous sommes tous rassemblé autour de cette table. La chaleur de la main du bouclé quitte la mienne et tout de suite je me sens plus seul.

-Je vais la mettre au lit.

C'est à moi qu'il s'adresse comme s'il voulait que je sache tout ce qu'il fait. Je lui souris tendrement et il disparaît avec sa fille lové dans ses bras. J'en profite pour débarrasser la table tandis que Belmar s'intéresse de plus près à la relation amoureuse de Niall et Zayn, leur expliquant qu'il a vu beaucoup d'élèves durant sa carrière être détruit par le poids du jugement des autres sur l'homosexualité. Ne voulant pas assister à ce petit débat sur les droit des gay j'en profite également pour faire la vaisselle. L'eau bouillante me rappelle la chaleur de la main d'Harry et un sourire apparaît sur mes lèvres sans que je puisse le contrôler. Je pense tout le temps à lui c'est plus fort que moi, je suis complètement accro.
Il apparaît à côté de moi quelques minutes plus tard, un torchon à la main et il essuie la vaisselle dans un silence religieux. A chaque assiette qu'il range, je sens son corps frôler le mien. Habituellement il fait attention à ne pas me toucher mais là, il a envie de jouer, de me pousser à bout. Mais non cette fois je vais me contrôler. Voyant ma détermination les frolement deviennent des caresses. J'ai l'impression de perdre pied à chaque fois et pourtant j'arrive à me maîtriser si bien que c'est lui qui perd a son propre jeu et qui finit par sceller son torse à mon dos tandis que ses mains se rejoignent et se lient sur mon ventre. Je suis entouré par Harry Styles ! Et je résisterais jusqu'au bout.

-Tu as besoin de quelques chose ?

Il grogne et cache son visage dans mon cou. Ni une ni deux, la boule de feux dans mon ventre me frappe. Je sens son nez, ses lèvres et son souffle chaud sur ma peau. Je ferme les yeux pour tenter de gérer les émotions qui affluent mais c'est dur quand lui n'a pas envie de se contrôler. Que veut-il à la fin ? Il me dit de l'attendre, qu'il n'est pas près et la seconde d'après il me chauffe. Il se rapproche alors encore plus de moi pour toute réponse et la.. Je le sens. Je sens la bosse de son pantalon sur ma fesse. D'abord j'ai l'impression de tout inventer, de rêver, je me dis que ce n'est pas possible qu'il soit aussi... dur. Et puis il revient à nouveau coller son bassin contre le mien et je comprend que je n'ai pas rêvé. Je comprend qu'Harry Styles à envie de moi. Et putin de merde ça uffit à me faire perdre la tête.

-De toi.

Il me murmure près de l'oreille de sa voix rocailleuse et sexy, celle qui me donne envie de lui faire l'amour sur le plan de travail ou il révisait quelques heures plus tôt. Je déglutis, au bord du gouffre, je suis sur le point de sauter, de franchir ce cap, de ma laisser tomber dans l'abysse du désir qui me consume. Et pourtant un petit fil invisible me retient. Une voix que j'ai envie d'étouffer me dit que c'est pas bien, que si je me laisse aller maintenant, je m'en voudrais de ne pas avoir pris le temps. Nous ne pouvons passer passer un si grand cap, il n'est pas prêt et moi non plus. Harry n'est pas un simple gars avec qui j'ai envie de m'envoyer en l'air pour l'oublier le lendemain matin. Non Harry c'est le gars que je veux voir à mes côtés tous les matins, à qui je veux faire l'amour toutes les nuit, à qui je veux susurrer des mots doux avant de m'endormir. Il n'est pas un amour éphémère qui me passera dans une semaine. Il est au dessus de tout ça. Il est le bon. Alors tout doit être parfait.
Je profite encore de quelques secondes dans ses bras puis je me reprend et je fais taire le désir qui me brûle le ventre.

-Ha..Harry, j'ai dit que je t'attendrais.
-je sais


Il pose ses lèvres dans mon cou à nouveau et j'halète de plaisir. Bordel que c'est bon. Non ! Il faut que ça s'arrête !

-Harry Stop.
-T'en as pas envie ?


Nouveau baiser, mon dieu il veut me faire mourir.

-Bien sur que si... mais, on doit aller doucement.
-hmm... pas envie.


Moi non plus j'ai pas envie d'aller doucement, mais c'est pour toi que je le fais bordel ! Pour que tu prenne le temps de savoir ce que tu veux. Pour être sur que tu ne le regretteras pas après l'avoir fait, parce que ça je ne le supporterais pas.

-Harry arrête..
-D'accord.


Il m'embrasse une dernière fois et s'arrache à moi pour terminer d'essuyer la vaisselle comme si de rien n'était. Moi, je suis à bout de souffle, j'ai du mal à tenir sur mes jambes et j'ai une érection de malade qui se sent très à l'étroit dans mon slim. Quand il le remarque il explose de rire tandis que je deviens aussi rouge qu'une tomate. Quel crétin. Qui était le premier à en avoir une ? Je fais mon possible pour l'ignorer lui et son sourire fier et dès que j'ai terminé de laver les plats je me réfugie au salon où ont migré les autres pour le café. Je m'assoie en vitesse et me couvre d'un plaide pour ne pas attirer les regards des trois hommes sur une certaine partie de mon anatomie anormalement gonflé. La conversation tourne maintenant autour de l'équipe de football de l'université. Belmar avoue qu'il n'a jamais été voir un seul match en quarante ans de carrière et Niall s'indigne et lui conte les exploits de la toute nouvelle équipe que je mène en tant que capitaine. S'ensuit alors une conversation animé sur les meilleurs équipes de foot du pays et moi je décroche au moment où Harry nous rejoins tout sourire et prend place à côté de moi sous le plaide. Sa main trouve directement la mienne et je ne peux m'empêcher de me sentir tout de suite mieux à ce contact. A partir de là je n'écoute plus rien et je me concentre uniquement sur les caresses du pouce de mon bouclé.
Il est minuit passé lorsque nous raccompagnons Belmar à sa voiture. Celui-ci exige de voir Harry en cours le lendemain et le bouclé lui dit qu'il sera là. Ma mission est une réussite. Le petit couple parfait remercie le vieil homme pour tous ses conseils et lui disent au revoir de bon cœur. J'aime voir cette cohésion d'amitié qui nous lie tous. Nous finissons par rentrer, Harry va vérifier que Zoé dort toujours tandis que Zayn et Niall m'aident à terminer de ranger avant de s'engouffrer dans leur chambre. J'éteins toutes les lumières et me réfugie dans la mienne. Je me lève dans à peine sept heures, je vais avoir une mine de zombie si je ne vais pas au lit tout de suite. Malheureusement trois petit coup sur ma porte ruinent tous mes espoirs de sommeil.
Harry est là en pyjama, -c'est à dire un boxer- je vois dans ses yeux qu'il est fatigué lui aussi, il n'a pas beaucoup dormis ces derniers jours et pourtant il reste toujours aussi beau. La dernière fois que j'ai fais plusieurs nuit blanches d'affilé, j'avais des cerne jusqu'au nez et je me suis évanoui en plein amphi -remember- . Lui il reste sexy dans n'importe quelle situation. Et mon dieu ce torse musclé. Pourquoi l'ai-je arrêter ? Je n'ai qu'une envie poser mes lèvres sur chaque parcelle de sa peau pour en découvrir les milles et unes saveur.
Sans que je comprenne comment nous nous retrouvons front contre front, ses mains sur ma nuque, ne me demandant qu'une seule chose, que je franchissent la limite que je nous ai fixer. Je comprend à présent. Il veut que se soit moi qui fasse le premier pas. J'en ai une putin d'envie, mais je ne suis pas prêt. Du moins, je crois que lui n'est pas prêt et je ne veux pas précipiter les choses. Je sens l'impatience monter en lui et il fait preuve d'un incroyable contrôle de lui pour ne pas franchir les millimètre qui séparent nos lèvres.

-Quand est-ce que tu vas m'embrasser ?
-Tu en as envie ?
-Je crois.
-Alors un jour, je t'embrasserais.

Et sur ses paroles je m'arrache à lui à contre cœur et je referme ma porte pour me retrouver seul dans cette grande chambre, le cœur retourné, les idées embrouillés et une érection incontrôlé.









Le reste de la semaine se déroule sans problème, Harry est revenu en cours pour le plus grand bonheur de Belmar qui lui a remis une copie parfaite où le nombre dix neuf était écrit en rouge en haut à gauche. Moi j'ai eu le droit à un quatorze mais j'ai tout de même sauté de joie. Le sourire du bouclé en voyant ma note à fait ma journée, il y avait une telle fierté qui se dégageait de lui que si nous n'avions pas été entouré de dizaine de personne, je lui aurais donné ce qu'il m'avait demandé après le départ de Belmar.
Nous avons retrouvé notre petite routine, cours, déjeuner ensemble à la cafétéria, cours, entraînement de foot pour moi, travail au cinéma pour lui, dîner tous ensemble dans la salle à manger. Jamais je ne me suis sentit aussi bien et entouré de personne que j'aime de toute ma vie.
Ce soir, Harry a même demandé un soir de congé pour venir voir le match, ce qui bien sur me met une pression supplémentaire. Il faut impérativement que nous gagnions. Je veux qu'il soit fier de moi comme il l'a été pour mon quatorze.
Dans les vestiaires c'est la folie, le coach est malade et sera remplacé par un assistant qui ne comprend rien à notre cohésion d'équipe. A la dernière minute il nous demande de changer de tactique de jeu et je voix bien que ce qu'il nous demande de faire ne passera jamais face à de tels adversaires. Et j'ai beau gueuler mon mécontentement, j'ai du fermer ma gueule quand il m'a menacer de me mettre sur le banc de touche. Mes coéquipiers ont essayé de me soutenir mais ils ont eu le droit à la même menace alors tout le monde à fermée sa gueule le temps des explications du morveux de service qui ne comprend rien au foot. Quand Parker -l'entraîneur remplaçant- s'est éclipsé pour aller vomir dans un coin derrière les gradins, j'ai repris les choses en mains. J'ai dis que nous n'allions rien changer et que Parker pouvait aller se faire foutre lui et ses menaces. Les gars m'ont soutenu et ils sont remonté à bloc comme jamais. Même Liam hurle comme si sa vie en dépend et je suis sur que du vestiaire d'en face nos adversaires se chient dessus en nous entendant.
Comme prévu Harry nous attend avec Zoé habillé d'un maillot de l'équipe miniature, je sors en premier pour être sur que tous vas bien et là ça me frappe. Zoé n'est pas la seule à porter les couleurs de l'équipe. Harry aussi. Et pas n'importe quel maillot. C'est le mien. Mon cœur se retourne quand je vois son sourire fier. Je fond. Il est tellement mignon avec mon t-shirt sur le dos. J'aimerais qu'il le porte tous les jours tellement je suis heureux de le voir comme ça. Je m'avance vers eux. Je fais un petit bisous à Zoé puis plante mon regard dans celui de son père, il a ce petit sourire timide qu'il avait l'autre jour. Je me mord la lèvre inférieur pour ne pas céder à cette pulsion qui me prend chaque fois que je regarde ses lèvres et je pose une main sur son torse.

-Tu es beau.

Nous n'avons pas le temps d'apprécier ce moment plus longtemps, mes coéquipiers s'accumulent déjà derrière moi pour voir la star de la soirée : Zoé. Mes joueurs passent tous un par un près de la petite et dans des gestes tendre ils lui font des bisous ou lui serre la mains. A chaque fois elle éclate de rire ce qui motive tout le monde. Quand c'est au tour de Liam, Harry lui permet de la prendre dans ses bras et pendant que mon meilleur amie câline la petite blonde, le bouclé attrape ma main. Son regard s'ancre dans le mien. Je sais qu'il attend que ce soit moi qui fasse le premier pas, mais je veux vraiment que ce soit parfait, pas avant un match à la va vite.
Parker nous dit d'entrer sur le terrain, je lâche la main d'Harry et je lui fais un petit sourire. Il récupère Zoé et moi mon meilleur ami. Nous marchons ensemble vers le terrain.

-C'est quoi cette tension sexuel entre vous depuis deux jours ?

Je ris malgré moi à la franchise de Liam et je me tourne vers le bouclé qui me fait signe de la main.

-Il m'a demandé de l'embrasser J'avoue à Liam.
-Et t'attend quoi ?
-D'être vraiment sur que c'est ce qu'il veut.
-Louis, il porte ton maillot. Bien sur que c'est ce qu'il veut.


Nous avançons vers le milieu du terrain vers nos places respective tandis que je vois les deux amour de ma vie s'asseoir au premier rang.

-Je sais pas.. Il pense encore tellement à elle.. Il y a une semaine il me dit qu'il veut attendre et là il veut que je l'embrasse. Il est dur à suivre.
-C'est clair que t'as pas choisi le mec le plus simple de la terre.


Nous rigolons tous les deux et c'est la fin de la discussion pour le moment. Nous nous arrêtons à nos places respective, moi tout en devant en attaquant de pointe et lui sur ma droite. Liam et Louis, les inséparable. Les joueurs de l'autre équipe sont déjà en place, je scrute l'attaquant en face de moi. Il a un regard mauvais qui me confirme qu'il est lui aussi remonté à bloc. Je compte sur mes défenseur pour lui bloquer toutes ses chances. Je le toise et me tourne vers mon équipe derrière moi. Tous me regardent et posent leur mains sur leur poitrine. Un silence de mort se fait sur le terrain et dans les gradins. J'aime ce moment où tout le monde réalise quelle équipe nous formons. Je fais un dernier clin d'œil à Liam et me tourne vers le camp adverse. Comme toujours notre petit rituel les déstabilise et un instant je vois le doute naître dans les yeux de l'autre attaquant. Le coup de sifflet retentit, les cris dans les gradins remplissent le vide autour de nous et nous voilà déjà en train de courir derrière une balle comme si notre vie en dépendait. Très vite mes milieux récupèrent la balle et nous posons notre rythme et notre jeu. Ils n'ont plus aucune chance contre nous. Dans les minutes qui suivent nous ne perdons la balle que trois fois et la récupérons presque aussitôt, l'attaquant n'a jamais le temps d'atteindre la ligne de défenseur. Liam mène deux attaques avec mon soutient qui sont sans succès mais qui foute une peur bleu au gardien d'en face. Juste avant la mi-temps, je me faufile rapidement à travers la défense adverse et je met le ballon au fond du filet. L'arbitre siffle. But pour nous. La foule s'enflamme tandis que mes coéquipiers me sautent dessus. Je suis soulagé d'avoir marqué avant la fin de la première partie, maintenant il faut juste garder le score ou faire mieux pendant la deuxième partie. Je lève mon regard vers le bouclé qui est maintenant entouré de Niall et Zayn, il me regarde, il ne regarde que moi et ce sourire me donne envie de lui sauter dessus et de l'embrasser jusqu'à la fin de la nuit. Malheureusement je suis obligé de rompre notre contact distant pour retourner dans les vestiaires.
On a beau mener au score un à zéro, Parker est furieux qu'on ai pas suivit ses instructions capricieuse de coach débutant. S'il veut se faire un nom dans le milieu du foot c'est pas comme ça qu'il y arrivera. Il arrive à saper notre moral en seulement quelques minutes. Mes joueurs passent d'un état de confiance et d'euphorie à un état de doute qui ne nous mènera pas à la victoire et soudain Parker me désigne du doigt et ordonne d'un air furieux.

-Tomlinson tu seras sur le banc de touche jusqu'à la fin du match !

Ça fuse de partout. Les joueurs se lèvent en colère et menace notre nouvel entraîneur mais celui-ci n'entend rien, il est catégorique et s'échappe des vestiaires sans plus d'explications. Mes coéquipiers se mettent alors à paniquer tandis que moi je suis complètement dépité de ne plus jouer. Tout ce que je voulais c'était rendre mon équipe et Harry fier et maintenant je suis assigné au banc de touche. J'ai juste hâte que le coach reprennent du service et qu'il mette à la porte ce petit merdeux de Parker qui veut nous voir perdre.
Il ne reste plus que deux minutes avant notre retour sur le terrain et je dois motiver mes troupes si on veut avoir une chance d'aller en final du championnat. Je me place en hauteur sur un banc tandis que Liam demande le silence en tapant sur un casier.

-Aller les gars c'est pas le moment de flancher ! C'est le moment de leur montrer qu'on est une équipe et que chacun de nous est important. Vous n'avez pas besoin de moi pour gagner. Vous êtes tous des grand footballeurs mais c'est en restant uni que nous gagnerons. Alors changement de tactique pour le reste du match. Pears et Olivers vous allez devoir soutenir l'attaque. Je veux un jeux offensif. Je veux des buts. Alors vous me passez ces balles à Liam et Andrew. La défense ne doit rien laisser passer ! Vous êtes une équipe ! Je crois en vous.

Je termine mon discours en mettant ma main sur ma poitrine dans un signe de respect à mes coéquipiers qui m'imitent. Je crois en chacune de mes paroles et ils me croient aussi. C'est ce qui fait notre magie. Nous sortons encore plus énervé qu'à la première mi-temps, j'ai soif de victoire. Peu importe ce que dira Parker, c'est moi que les joueurs écouteront sur le banc de touche ce soir. Quand j'arrive sur le terrain et que je donne mon brassard de capitaine à Liam pour aller m'asseoir derrière la ligne blanche des cris de protestations se font entendre dans les tribune et mon noms se retrouvent crié à plusieurs reprise. Je me retourne vers ce publique qui me demande et tout ce que je vois c'est lui, criant parmi les autres. Ses yeux sont emplis de questions mais il scande tout de même mon nom. Parker s'assoit à côté de moi en colère de voir que je suis aussi demandé et se concentre sur son carnet de jeu. Le sifflet retentit et la seconde période la plus longue de ma vie démarre. Cette sensation d'impuissance m'envahit à chaque minutes. J'ai beau croire en mes joueurs, le fait de ne pas participer à l'exploit collectif ne me plaît pas. Alors je les aide comme je peux en hurlant des combinaison ou des tactique revu cette semaine. Liam mène son rôle de capitaine à la perfection et met un but dix minutes après le coup d'envoi. Ça remonte le moral de tout le monde et même le mien. Et après ça l'autre équipe se fait complètement laminé. Andrew marque suivit de Lewis un milieu qui nous offre le privilège d'une balle tiré du milieu de terrain qui se loge dans la lucarne du but. Liam marque à nouveau et nous sommes tellement en confiance que je hurle à la défense de monter pour profiter du jeux ce qui permet à un défenseur de briller à son tour en inscrivant le sixième et dernier but de la rencontre. Quand le sifflet final retentit, c'est la folie sur le terrain, je me précipite vers mes camarades et les embrasse un par un. Ils ont mériter leur victoire. Contre toute attente c'est moi que l'on soulève et qu'on porte pour le tour d'honneur et c'est à nouveau mon nom qui est crié par les spectateur et les joueurs. Alors que je n'ai rien fait. Mon regard tombe directement dans celui d'Harry qui me fait un grand sourire fier. Niall et Zayn sautent dans tous les sens à ses côtés tandis que Zoé dort dans sa poussette. Comment fait-elle pour dormir avec tous ces cris ? Je n'ai qu'une envie, aller les retrouver et leur faire un câlin. Malheureusement je ne peux pas les rejoindre, mes coéquipiers m'entraîne jusqu'au vestiaire où je finis à nouveau sous les douches tout habillé. Complètement déchaîné les garçon font une bataille d'eau ou je suis la principale victime. J'aime les voir aussi heureux de gagner, ils me prouvent tous les jours à quel point nous avons changé, à quel point nous sommes soudé.
Liam et moi rejoignons le reste de la troupe sur le parking une demi heure plus tard. Zoé est installé dans la voiture endormis tandis qu'Harry adossé à la petite mini discute avec le couple de l'année. Nous avons de nouveau le droit à des applaudissement auquel nous répondons par de simple sourire. Nous parlons pendant quelques minutes du match, des passes décisif et de ma mise sur la touche. Puis quand je frissonne sous la brise fraîche Harry décide qu'il est temps de rentrer. Je fais un gros câlin à mon meilleur ami qui me promet de passer dans l'après midi de dimanche pour rattraper un peu le temps perdu, ce qui me met tout de suite de meilleur humeur. J'aime avoir Liam rien que pour moi. Niall s'empare des clés de voiture et monte à l'avant avec Zayn tandis qu'Harry se glisse à l'arrière où je le suis. Nos cuisses se collent et presque automatiquement je relève les yeux vers lui. Il a toujours ce regard de défiance, il n'attend qu'une chose ; que je l'embrasse. Mais je ne ferais pas ça à l'arrière d'une voiture sous les yeux de mes amis que ne demande que ça. Je baisse les yeux pour éviter de succomber à son charme et je sens sa main se glisser dans la mienne en douceur. C'est de plus en plus fréquent et je dois dire que ça me plaît qu'il prenne des initiatives. Je n'ai plus l'impression d'être le seul à attendre quelque chose de cette relation.



Harry et moi sommes installé dans le canapé devant une série complètement débile que nous ne regardons même pas. Nos mains entrelacé sur sa cuisse, il caresse mes phalanges de son pouce. Un instant j'ai l'impression d'être enfin à la place de Niall et Zayn et mon cœur explose d'amour pour cette homme aux cheveux d'ange. Je sens cette boule chaude pleine d'envie me consumer tout au fond de moi et je la laisse m'envahir un peu plus chaque seconde. J'ai une envie folle de poser mes lèvres sur les siennes comme il me le demande mais je continue de résister pour le moment parfait. Un soupire d'aise s'échappe de ma bouche tandis que ma tête se pose sur son épaule. Le reste du monde ne nous atteint plus, il ne reste que nous, nos mains se caressant, nos cœur loupant des battements et notre envie de l'autre. Pourtant Niall ne voit aucun mal à briser cette petite bulle de bonheur et venant s'asseoir à côté de nous.

-Tiens au faite Harry, tu as du courrier.

Je sens la main de mon bouclé se raidir dans la mienne sans raison. Il attrape la lettre que lui tend le blond et l'ouvre sans plus attendre. Un mauvais pressentiment monte en moi, Harry n'a jamais reçut de courrier depuis qu'il est ici. Son regard se plonge dans le bout de papier blanc impeccable, sa main retrouve la mienne mais cette fois ce n'est pas doux, c'est brutal, de la pure frustration voir même de la peur.

-Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que c'est ?

Ma propre voix me trahit, je panique déjà sans savoir ce qui se passe. Ses yeux rencontrent les miens et le jet de tristesse qui les inonde me frappe le cœur. Il est sur le point de pleurer et je ne sais même pas pourquoi. Alors sans plus attendre je lui arrache la lettre des mains pour en prendre conscience à mon tour. Et les mots me frappe si fort que je manque de vomir.


Le dénommé Monsieur Styles devra se présenter devant la cours le vendredi 11 mars pour une audience préliminaire de demande de garde fait par Monsieur et Madame Parker à l'adresse de leur petite fille Zoé Styles. 


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