-Allo ?

-Bonjour, Monsieur Tomlinson à l'appareil, je cherche à joindre Monsieur Styles

-C'est moi.

-Bien. Je suis le père de Louis.

-Je sais très bien qui vous êtes Monsieur Tomlinson.

-Bien. Je vais être honnête avec vous Monsieur Styles, vous me posez un sérieux problème. Grâce à vous Louis remonte considérablement sa moyenne de philosophie.

-Et ce n'est pas une bonne chose ?

-Non. Si j'ai inscrit mon fils dans cette université c'était exclusivement pour les cours d'éco-gestion et non pour qu'il lise des livres..

-Avec tout mon respect Monsieur Tomlinson, votre fils ne fait pas que lire des livres, il ouvre son esprit au monde et aux autres.

-Mon fils va devenir chef d'entreprise, il n'a pas besoin de s'ouvrir au monde Monsieur Styles !

-Je ne partage pas votre avis Monsieur.

-C'est bien dommage. Vous êtes un élève brillant, le meilleur dans toutes les matières. Vous pourriez occuper une place importante dans ma société. Vous êtes intelligent, plus que mon fils.

-Votre fils est très intelligent, il n'a juste pas eu de chance.

-Qu'insinuez vous ?

-Je n'insinue rien du tout Monsieur, j'affirme que votre fils n'a pas eu de chance de vous avoir comme père.

-De quel droit tu oses me parler de cette manière petit morveux ?!

-Que voulez-vous Monsieur Tomlinson ?

-Je veux que vous cessiez les cours de mon fils.

-Pourquoi ?

-Pour qu'il comprenne que ce n'est pas fait pour lui !

-Votre fils aime cette matière... Si, j'arrête de lui donner des cours il se perdra et ses notes seront catastrophique.. Mais c'est ce que vous voulez.. Bien sur, c'est évident. Je ne le ferais pas. J'apprécie votre fils et je continuerais de lui donner mon aide tant qu'il l'a voudra.

-Voyons Monsieur Styles, je croyais que vous étiez un garçon intelligent... Vous n'avez pas le choix.

-On a toujours le choix Monsieur.

-Pas dans votre cas.

-serais-ce une menace ?

-Quelle perspicacité.

-Vous n'avez aucun moyen de pression sur moi. Je ne suis pas comme votre fils !

-Ah oui ? Et cette jolie bourse qui est versé tous les mois ? Il me suffit d'un coup de fil pour la faire sauter.

-Allez-y. Je n'ai pas peur de vous.

-C'est bien dommage Harry, dans ce cas, je vais raccrocher, appeler le doyen puis ensuite quand ta bourse sera attribué à un autre étudiant, je décrocherais de nouveau mon téléphone pour passer un coup de fil à la protection de l'enfance. Tu vois où je veux en venir Harry ?

-Ne faites pas ça..

-Je ne le ferais pas. Si tu fais ce que je te dis.

-D'accord... d'accord, je vais arrêter de donner des cours à votre fils.

-Je ne veux plus que tu l'approche du tout ! Toi et ta fille, vous allez rester loin, très loin de mon fils ! C'est compris ?

-Oui Monsieur.

-Bien. Tu sais Harry, si la conversation n'avait pas tourné aussi mal, ton compte en banque aurait vingt mille euros en plus à cette heure-ci.

-Je ne veux pas de votre argent !

-Je sais. Tu es un garçon intègre, pauvre mais intègre. J'étais comme toi à une époque.. Et puis j'ai compris que l'argent faisait vraiment le bonheur.

-C'est dommage que pour être heureux vous soyez obligé de menacer un jeune père et son enfant...

-Tout dépend du point de vue. Bonne journée Harry.

-Je ne vous retourne pas la politesse