🥀Chapitre 26 : Malheur chez les De Blanc 🥀
Après le déjeuner, les élèves se levèrent pour retourner en cours. Les élèves de Serpentard devaient aller en cours de Potion, premier malheur pour Xeneris qui détestait cette matière. Elle s'était préparé à avoir cours avec lui. Cet homme, ce professeur devrait-elle dire, aimait organisé des soirées mondaines où il n'y avait que quelques élèves, ses élèves préférés. Bellatrix en faisait partie. Xeneris, au final, n'était pas si différente de Bellatrix. Alors pourquoi elle ne faisait pas partie de ce petit jeux ? Simplement parce qu'elle avait parlé des moldus en prônant l'évidence que tous le monde voyait sa référence. Est-ce sa faute si elle est née dans une famille de sang-mêlée ?
- Aujourd'hui, nous allons apprendre...pleins de nouvelles potions, préparez vos chaudrons ou votre petite tête, elle va être en ébullition. déclara Slugorn.
Bien sûr, Slugorn était un homme admirable mais Xeneris ne l'aimait pas, le trouvant trop lèche botte vis-à-vis de certaines familles de sang pur, aussi appelés les 28 sacrés et pas assez sympathique ou juste malaisant avec des familles de sang-impure comme les sangs-mêlés ou les nés-moldus. Quelqu'un frappa à la porte. C'était Rusard. Il avait l'air plus triste que d'habitude, il n'était jamais triste, toujours grincheux. Mais cela avait changé. Son chat le suivais avec pitié. Ses yeux étaient imbibés de rouge, le plus grand tortionnaire de Poudlard avait pleurer. Mais pourquoi et pour qui ? Pour qui pouvait-il bien ouvrir son cœur ? Avait-il un cœur au final ? Xeneris ne le savait pas et ne se souciait pas de ça. À vrai dire, cela lui était égal. Elle voulait savoir ce qu'allait affirmer Rusard, ce qu'il allait dire.
- Je suis navré, Xeneris mais vous allez devoir me suivre. Une horrible nouvelle vous attend. Préparez vous. dit Rusard en cherchant à être le plus discret possible.
Xeneris se leva et fixa Bellatrix. Elle espérait qu'en la fixant, elle pourrait retourner en arrière. Elle cherchait un moyen de partir de la pièce en douce, avec Bellatrix. Quant à la deuxième concernée, Bellatrix, elle fixait tristement Xeneris. Voyant le coup venir, voyant Xeneris disparaître devant elle, elle embrassa sa rousse, sa chère Xen, sa petite amie, devant toute sa classe. Devant tous le monde. Ce fut finalement Rusard qui rompit le baiser de ces deux là.
- Il faut y aller, De Blanc, dépêchez vous. Vraiment. rajouta Slugorn avec un faible sourire triste.
Alors, en jetant son dernier regard à Bellatrix, Xeneris se dirigea vers Rusard. Elle du le suivre. Elle le suivie. Ses pensées se développèrent. Où allait Rusard, où l'emmenait-il ? Et surtout avec qui ?
- Citron chevelu ! cria haut et fort Rusard.
La porte s'ouvrit, Xeneris et Rusard étaient entrés dans le bureau de Dumbledore. Ce qui étonna Xeneris fut que son père, Clio et sa mère était présent. Cela concernait donc sa famille ? Oh non ! Pas ça ! Il ne le faut pas...Son père, il veut la récupérer. Non...Pas ça. Elle avait compris elle-même ce qui pouvait arriver. Elle avait peur. Sa mère avait des bleues. Clio regardait méchamment l'ex mari de Lola. Dumbledore affichait un visage triste.
- Oh, tu es enfn arrivé, Xeneris ! Alors tu es comme ta mère, exactement comme ta mère ? Tu a une petite amie ! UNE petite amie ! Et tu ose être une sorcière ! Tu va voir, tu va pas tenir longtemps comme ça ! Ta petite copine, Bellatrix là, elle te détestera. Elle ne t'aimais pas et ne t'aimera jamais comme toutes ces quiches qui aiment des femmes. Tu verras. hurla le père.
Xeneris se mit instinctivement à pleurer en entendant ces mensonges. Elle ne pouvait pas, il était monstrueux. Il la prit dans ses bras et sortit du bureau sans un seul mot. Des élèves en récrée les virent marcher dont Jacques Nords. Il regardait son amie. Il la cherchait dès yeux, essayant de voir quelque chose. Il ne pus rien faire et rien dire, dès que le jeune Poufsouffle s'approcha, le père de famille recula et l'emmena avec vitesse vers la voiture.
- Tu ne reviendras jamais à Poudlard...Cet endroit de...lâche. Je ne sais même pas pourquoi j'ai aimé ta mère alors qu'elle n'est qu'une femme de son espèce, une salle sorcière. dit le père.
Sa mère, elle ne l'a reverrait jamais ? Et sa petite amie, son ange déchu tombée du ciel ? Ses amies malicieux et harmonieux ? Pourquoi ? Pourquoi lui arracher tout ? Pourquoi lui faire cela ?
- Hé bien traite moi de lâche mais laisse moi rester ici. Laisse moi ma vie. Avec ma famille. Bellatrix, maman et Clio. C'est eux, ma famille. Mieux, Poudlard est ma famille. déclara Xeneris en criant de douleur, triste et détruite de l'intérieur.
Elle le regardait, sans bouger. Elle le fixait. Elle voulait le tuer. Le fusiller du regard lui faisait du bien. Ses problèmes étaient simplement d'horribles problèmes. Elle n'allait plus voir Poudlard avant un bon moment. Quand le lâcherait-il donc ? Jamais ? Dans trois ans ? Xeneris ne savait pas.
- Non, ma fille. Tu va me suivre. déclara méchamment Éric, son père.
Elle ne l'avait pas revue depuis deux ans, Éric, son père avait changé. Il semblait être alcoolique et bien plus violent qu'avant. Elle se demandait si ce n'était pas sa faute si sa famille est morte. Peut-être avait-il demander à des tueurs expérimentés de tuer la famille de Lola et Xeneris ? C'était une proposition acceptable. Elle devrait en parler. À quelqu'un.
Elle monta dans la voiture et la voiture démarra. Son visage était triste. Elle n'avait plus la force de tenir. Elle savait que Bellatrix se ferait un sang d'encre. Elles essaieraientde se retrouver. Et elles s'aimaient. C'était le plus important. Arrivés à la maison, le père se gara et pris sa fille d'une oreille.
- Tu va voir ce que ça fait d'avoir mal ! Ta mère m'avait déclaré que tu ne serais pas une sorcière ! Ah cette menteuse ! J'espère qu'elle sera triste toute sa vie, chaque moment. Surtout sans toi. fit Éric avec un sourire sadique.
Il la poussa et l'enferma avant de revenir. Il frappa la jeune enfant de douze ans. Il la frappa de toute ses forces, sans ménagement. Éric fit apparaître sa rage dans chacun de ses mouvements. Il finit par se relever content de voir les bleus apparents. Éric regarda sa fille. Elle était faible mais belle, elle était résistante mais s'il faisait quelque chose d'encore plus déplaisant, elle l'écouterait. Alors il envisagea de le faire dans la soirée.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro