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chapitre xi.

「...barbe bleue...」
-•enchanted forest•-

Yara, Hélène, Augustine, Adélaïde, Eleanor, Catelyn, Elana et Douce. C'était les femmes qui épousèrent Barbe Bleue après. Celle qui nous intéresse ici est Douce, la dernière femme qu'il eut. Elle avait une sœur et trois frères, un était mort, les deux autres vivaient toujours. Sa mère cherchait à la marier à quelqu'un depuis quelques années, malheureusement, ses recherches ne s'étaient pas avérés bonnes. Douce avait faillit épouser un homme du nom de Gaston qui ne pensait qu'à son corps et qui pensait que les femmes devaient le servir. Le refus des Douce et de sa sœur de l'épouser avait provoqué une guerre, Barbe Bleue y étant d'ailleurs appelé, étant un banneret du seigneur Xavier IIII.

Xavier III était mort à la guerre, et sa fille, Anne, la grande sœur de Douce, avait fait mordre la poussière à Gaston avant de lui dire que si il revenait par ici, on lui couperait l'organe génitaux qui lui importait le plus. Il avait le choix entre disparaître, et perdre quelque chose qu'il semblait apprécier plus que quoique ce soit. Gaston avait décider de s'effacer, de fuir. De toute façon des tas d'autres femmes l'attendaient de partout, prêtes à l'aimer, à lui faire des tas de choses, à se comporter comme il voulait. Il avait d'ailleurs jeté son dévolu sur une jolie brunette intelligente et mâture qui ferait tout, il avait pu le constater, pour sauver son palais, celui-ci allant être attaquer par les ogres.

Après ces événements, des années avaient passé, et Diane n'avait pas retenté de remarier l'une de ses filles, se disant que si elle ne voulait pas d'hommes, c'était tant mieux, qu'elles vivraient peut-être moins stressée, qu'elles auraient moins de choses à gérer en même temps. Cependant, Douce semblait vouloir un époux, un époux soigneusement choisi, gentil avec elle, qui ne partagerait pas la mentalité de Gaston. Elle en voulait un qu'elle apprécierait, et qu'elle aimerait.

-Mère, j'aimerais me trouver un mari, avait-elle dit, Et je sais parfaitement où aller pour le trouver. Nous irons demandé à Rumplestilskin, il connaît tout et tout le monde. Il pourrait nous renseigner sur ce que je cherche.

Sa mère avait acquiser, les trois femmes se rendant alors jusqu'à l'antre du ténébreux. Il les accueilli gracieusement, leur proposant du thé, allant chercher lui-même quatre tasse de thé, il s'était débarrasser de Belle, celle-ci l'ayant embrassé, ce qui l'aurait fait redevenir humain, il s'était d'ailleurs dit qu'elle devait travailler pour La Méchante Reine, celle-ci voulant détruire à petit feu son maître d'école. Une discussion s'ensuit, Rumplestilskin avait proposé le nom d'un homme que tous connaissaient.

Il était connu pour sa barbe bleue, et pour le fait que toutes les femmes qu'il avait pu marier étaient mortes ou étaient parties. Il faisait peur à pas mal de gens, dont les trois femmes, bien qu'Anne soit plus méfiante que terrifiée. Diane se disait, elle, qu'il faudrait bien voir, que peut-être que cet homme n'était pas le monstre qu'on pensait qu'il était, elle allait essayé, voir si cela pouvait marcher. Anne n'était pas ravie de la nouvelle, elle regardait Rumplestilskin d'un mauvais œil. Elle voulait le meilleur homme possible pour sa sœur, pas un prétendant terrifiant et qui semblait effrayant, avec sa barbe bleue et sa liste exhaustive d'anciennes femmes.

-Cet homme atroce, n'êtes-vous sûr qu'il n'y a pas quelqu'un d'autre, avait-elle alors demandé, regardant sa sœur soucieusement.

Elle n'appréciait pas vraiment le fait que sa petite sœur veuille se marier, alors elle cherchait le meilleur partenaire possible pour cela, lui cherchant un homme bon qui ne la traiterais pas mal, et ce n'était pas un homme à la barbe bleue qu'on soupçonnait d'avoir tué ses femmes.

Rumplestilskin lui souria, Anne se sentait d'autant plus déstabiliser par cela. Cet homme lui semblait étrange, malgré tout le bien qu'en disait Douce après avoir entendue des choses le concernant. On disait que Rumplestilskin avait décimé des orgres, protégeant alors une ville entière lors de cette malheureuse guerre des ogres. Mais on disait aussi que la princesse Belle s'était donné à lui, devenant sa domestique, pour sauver son pays. C'était sûrement la femme dont Gaston avait parlé après avoir fuit comme un idiot. Cette jeune femme avait dû s'enfuir maintenant, effrayée par le monstre que semblait être le crocodile.

La princesse Belle semblait avoir vécue des tonnes d'horribles choses, enfin selon Anne qui voyait Gaston comme un horrible homme à avoir pour fiancé et Rumplestilskin comme un patron monstrueux. Heureusement que Belle semblait ne plus les avoir dans sa vie. Depuis quelque temps, Belle vivait de ses propres moyens, disait-on. Et Anne trouvait cela bien pour elle, qu'elle le méritait, elle dont elle avait tant entendu parler comme étant une femme rêvant d'aventure. Son père désormais ne faisait que de parler d'elle et de ses rêves de voyage et d'aventure.

-Eh bien, je ne pourrais aisément vous recommander aucun autre homme, vous savez, La Barbe Bleue n'est pas l'homme que beaucoup pense, déclare Rumple, un grand sourire aux lèvres, Vous devriez peut-être essayer d'apprendre à le connaître. Pourquoi n'allez vous pas le rencontrer ?

Les trois femmes ressortirent de l'antre du ténébreux, avec des idées en tête. Des idées que Diane allait probablement chercher à découvrir. Elle se disait que peut-être que cet homme avait raison, peut-être que La Barbe Bleue, ce personnage étrange était plus que ce que l'on disait sur lui ?

-Nous irons au bal qu'il organise, la semaine prochaine. Nous le rencontrerons, et nous pourrons nous revoir, si sa personnalité vous séduit, avait-elle dit.

Les deux jeunes femmes n'étaient pas ravies, tout cela leur faisait étrange. Pourquoi voudraient-elles épouser un homme qui d'après ce qu'on savait ressemblait à un mouton bleu, ayant une barbe de cette couleur et ayant une grande pilosité ? Pourquoi voudraient-elles épouser un homme qui avait la réputation d'avoir eu onze femmes, et de toutes les avoir perdus dans d'horribles circonstances ? Sachant que d'autres disaient qu'il avait tué ses femmes, qu'il les épousait, et qu'ensuite, quelques temps après, il les tuait. Elles trouvaient cela bien trop monstrueux, aucune des deux sœurs attendaient avec impatience cet instant.

Anne parce qu'elle n'avait aucune envie de voir sa sœur courtisé, de plus tout ce genre de moment la heurtait en pleins cœurs, étant donné qu'elle était lesbienne et qu'elle ne pouvait tomber qu'amoureuse de femmes, voir les gens chercher à marier sa sœur ou à la marier elle à un homme n'était absolument pas ce qu'elle cherchait ce qu'elle voulait. Cela lui faisait mal d'aimer les femmes dans ce genre de moment, dans ces petits instants. Elle se disait qu'elle était dans la faute et qu'elle devrait se repentir, nié qui elle était et faire ce qu'on attendait d'elle, mais jamais elle ne s'était réellement décidé à le faire, à exécuter ses paroles en l'air.

Douce parce qu'elle trouvait la figure de ce Barbe Bleue si imposante et monstrueuse. Elle ne voyait pas se marier avec quelqu'un qui lui faisait peur. Or en cet instant, c'était ce qu'elle éprouvait de Barbe Bleue, cet homme semblant très dangereux. Elle ne s'imaginait pas aimer une seconde un homme de ce type.

Les jours passèrent, et le fameux bal arriva. Toutes la société mondaine s'était retrouvée ici pour danser. Edalyne, l'enfant de Barbe Bleue, discutait avec deux jeunes filles du nom d'Ambre et de Sofia. C'était la première fois qu'elle participait à ce genre d'évènement, tout comme Sofia. Elle était heureuse d'avoir enfin l'âge pour pouvoir y participer. La jeune fille dansait, souriait, et Barbe Bleue ne pouvait pas être plus heureux pour elle.

Lui, pendant ce temps, parlait avec trois femmes, Diane, Douce et Anne. Quelques secondes après le début de leurs discussions, Douce fut étonnée de remarquer que la façon dont La Barbe Bleue se comportait n'était pas tel qu'elle l'avait imaginé. Il semblait bien plus poli et gentillet que ce qu'elle avait imaginé. De plus, il avait une grande capacité de discussion.

Cet homme semblait bien différent de ce qu'on disait de lui. Il avait l'air aimant, s'occupant bien de sa jeune fille. De plus c'était un homme de lettres, et un homme ne semblant pas partager les idéaux de certains hommes auxquels Douce avait été promise. Cet étonnement fut si positif, qu'elle décida de lui donner une chance.

Edalyne, Ambre et Sofia observaient les grands danser, et faisaient des hypothèses sur les relations qu'ils pouvaient entretenir. Edalyne regarda du coin de l'œil son père danser avec quelqu'un. Elle le voyait d'une façon différente depuis qu'elle avait lu le livre de Danae en fouillant dans les affaires de son père. Elle avait pu y lire que comme les rumeurs le disaient, Barbe Bleue tuait ses femmes. Depuis elle ne savait pas vraiment quoi faire de tout cela. La seule chose qu'elle savait c'est qu'elle ne pouvait pas fuir, son père la retrouverait. Elle était traumatisée par cette découverte, comment un père aussi aimant et un amant aussi bienveillant, pouvait faire de tels actes aux personnes qui ouvraient son bureau, pièce dans laquelle personne n'entrait,
excepté lui.

Elle était donc obligée de vivre dans la même demeure que le bourreau des mères qu'elle aurait dû avoir. Pire encore, elle ne devait pas changer la manière dont elle se comportait avec lui, il pourrait trouver cela étrange, et comme toutes les autres, la tuer. Elle avait peur, et elle ne savait pas à qui parler. En voyant une femme danser avec son père, une larme silencieuse coula de son œil. Faites qu'elle ne l'épouse pas, faites qu'elle ne meurt pas, faites qu'elle apprenne qui Barbe Bleue était avant qu'elle ne soit sa promise pour qu'elle ne l'épouse pas. Edalyne devrait certainement lui en parler. Il le fallait. Peut-être que cela changerait tout.

Cet homme était un monstre, et Edalyne devait lui éviter de faire une autre victime. Une victime de lui-même. Il fallait qu'elle puisse la prévenir. Ou peut-être pourrait-elle prévenir quelqu'un d'autre ? Peut-être que cette jeune femme comprendrait mieux si c'était une personne de sa famille qui le lui disait. Il n'était pas question qu'elle en parle à Diane, la mère de Douce, elle semblait trouver cet homme charmant et pensé qu'il était fait pour sa fille. Peut-être devrait-elle en parler à Anne, la sœur qui semblait plus méfiante.

Quoiqu'il en soit, elle ne pu le faire maintenant. Anne dansait avec une femme, un grand sourire aux lèvres. C'était la première fois qu'elle souriait depuis qu'elle était là, à ce bal.

Les trois jeunes filles s'installèrent sur un banc destinée aux personnes qui ne dansaient plus et commencèrent une énième conversation.

-Eda, est-ce que je pourrais te poser une petite question, demande Ambre tandis que sa sœur la dévisage.

La rouquine hoche la tête, se préparant à entendre toute sorte de questions, notamment sur son père.

Sofia semblait mitigé à l'idée que sa sœur par alliance, la mère de Sofia ayant épousé le père d'Ambre, puisse demander ce que Sofia et Ambre se demandaient toutes deux. Elle trouvait cela un peu brusque de poser la question à Edalyne.

Ambre semblait ne pas y faire trop attention. Elle voulait des réponses. Elle en avait vraiment besoin. C'était une question de vie ou de mort. D'habitude, Ambre ne se comportait pas comme cela, avec Princesse Hildegard et les autres. Elle ne leur posait pas des questions qui pourraient les brusquer, mais là, elle en avait besoin.

-Est-ce que les rumeurs qui courent sur Barbe Bleue sont vraies ? Est-ce qu'il a vraiment tué ses femmes ? Je sais que tu dois me trouver trop curieuse, mais j'ai vraiment besoin de savoir. Notre tante Beatrice, que l'on n'a pas pu connaître l'a épouser, et j'aimerais qu'on nous dise la vérité sur sa mort, j'aimerais que moi, mon frère et ma sœur, on puisse savoir ce qui a pu se passer, si comme les rumeurs le disent, Beatrice est morte de sa main, ou si elle est morte de maladies comme le dit Barbe Bleue...

Ambre semblait triste. L'annonce de la mort de sa tante l'avait semble-t-il beaucoup touché. Elle voulait une réponse à sa question, et dans un élan de courage, Edalyne allait lui dire la vérité. Elle ne voulait pas garder ça pour elle. Elle ne voulait plus vivre avec lui.

-Je...Venez, nous allons aller quelque part où personne ne pourrais nous entendre. Parce que ce que vous allez entendre va certainement vous faire du mal. Et que je ne voudrais pas que Barbe Bleue puisse voir vos réactions et deviner quelques choses de cela. Il ne sait pas que je sais. Il ne sait rien de tout ça, et il ne doit pas savoir. Il ne doit pas savoir que je sais.

Ambre hocha la tête. Si Edalyne ne voulait pas que Barbe Bleue les entende, c'était certainement parce qu'il était le problème, que c'était lui qui l'avait tué. Les deux jeunes filles suivirent la rouquine dans sa chambre, James, le frère d'Ambre
derrière elles.

Elle leur raconta toute l'histoire, ce qu'elle avait vue de ses propres yeux, Beatrice, tourmentée par des esprits qui cherchait à lui faire ouvrir cette porte, celle-ci l'ayant confié à la petite fille qu'était Edalyne, Danae semblant effrayée et lui disant que c'était parce qu'elle était tombée nez à nez avec des araignées, Rebecca qui avait subitement changé d'attitude lorsque son amie Melania était partie de la maison. Quelques jours après le retour de Barbe Bleue, celle-ci avait hurler avant d'écrire une missive demandant le secour de sa tendre amie.

Yara qui avait tenté d'accuser une femme de chambre qui lui aurait volé les clés pour se dédouaner de tout rôle dans cette histoire, Hélène qui avait passé des journées seule, dans sa chambre, tourmentée par des cadavres, par des cauchemars et qui avait d'ailleurs tenté d'indiquer aux majordomes de Barbe Bleue et aux femmes de chambres ce que Barbe Bleue faisait dans cette pièce, ce qu'il entassait. Elle l'avait d'ailleurs écrit à la suite du récit de Danae, on pouvait voir quelques mots d'Hélène, une femme qui n'aurait jamais dû se retrouver à épouser cet homme.

Tout cela avait horrifié Edalyne. Surtout lorsqu'elle avait lu ce qu'avait écrit Hélène après avoir visité la fameuse salle, le fameux cabinet. La jeune femme écrivait désormais des choses plus lugubres, plus sombres, et qui toujours évoquait les cadavres de femmes qu'elle avait pu voir. Hélène savait qu'elle ne pouvait pas fuir : Elle était sûr que quelqu'un avait déjà essayé, et cette personne était morte, et la personne qui était censé l'aider à fuir aussi. Rebecca et Melania. Et si elles n'y étaient pas arrivées, Hélène, une ancienne femme de joie, ne pensait pas non plus y pouvoir. Surtout qu'aucune personne ne l'a croirait si elle rapportait cela, après tout, beaucoup savait qui elle était, connaissant ce qu'elle avait été, et on ne croyait pas souvent une femme de joie lorsqu'elle accusait un homme de meurtre, puisqu'on pensait la femme de joie capable de faire pire. On la traitait comme un instrument de plaisir qui n'avait le droit à la parole que lorsqu'elle disait des choses qui plaisaient aux hommes.

Edalyne avait beaucoup parlé avec les femmes que son père avait épousé, et toutes, elle les avait vue pleurer ou effrayée pour elle ne savait pas vraiment quoi, les femmes de Barbe Bleue ne le lui disait jamais vraiment, elles mentaient, cherchaient à lui faire croire quelque chose, comme Danae avec sa salle remplie d'araignées. Elle n'avait jamais pensé que tout cela était de sa faute, de la faute à son père, puisqu'il pleurait de ces morts, il pleurait toujours et elle venait le réconforter. Elle ne pensait pas que c'était lui. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur le fameux carnet qu'il gardait dans sa chambre, disséquant chaque mot qui y était dit.

Ambre comme Sofia parurent horrifiées par cette histoire. Alors c'était bien vraie, Beatrice était morte de la main de son mari, de la main de l'époux charmant qu'elle s'était trouvée et qu'elle avait eue hâte de présenter à sa petite famille, ceux-ci l'ayant vue triste lorsqu'elle vivait veuve. Elle avait hâte de rencontrer ses nièces et neveux, deux jeunes petites filles et un petit garçon qu'elle n'avait que très peu vue, parce que d'après leur père il fallait laisser les gens triste retrouver le sourire avant de les retrouver. Elles n'avaient pas pu voir leur tante, leur tante qui si elle n'était pas morte, aurait vécue heureuse.

Dans ses lettres adressés à son frère, celle-ci lui parlait d'une joie qu'elle n'avait jamais connue. Le père avait été heureux, disant à ses enfants qu'ils verront bientôt leur tante. Quelques semaines après, on avait annoncé son décès. Le père d'Ambre et de James et le beau-père de Sofia leur avait dit que parfois lorsqu'on était triste, on essayait de ne plus l'être, mais que cela pouvait ne pas marcher. Il avait traité sa sœur de folle, avait dit qu'elle avait menti pour le rassurer. Tout cela n'était qu'hypothèse, et aujourd'hui, Ambre tenait entre ses mains la vérité. La vérité qui lui tenait tant à cœur, celle qu'elle avait cherché depuis qu'elle était en âge d'entendre les ragots, depuis qu'on lui avait parlé du mari de sa tante. L'homme qui se remariait. L'homme qui voyait ses femmes partir ou mourir.

Tout ce qu'Ambre put faire ce fut d'ouvrir grand la bouche. Cette jeune fille de l'âge de sa petite sœur, donc de neuf ans, vivait depuis tout ce temps avec un homme aussi horrible que cela ? Un homme qui l'aurait certainement tué si il savait qu'elle savait ? Elle l'a plaignait. Beaucoup. Ambre n'aurait certainement pas survécu dans ces conditions, surtout si elle n'avait appris que très récemment que celui qu'elle appelait son père et qu'elle réconsolait lorsqu'il était en deuil ait lui même provoqué les deuils de ses femmes, les ayant tué.

-Nous devons faire quelque chose, cela ne peux plus continuer, Sofia, la voie de la raison, répliqua quelques minutes après, Il ne faut pas laisser passer cela.

La jeune fille aux cheveux châtains observait son amulette, certainement une croyance populaire de chez elle. Une croyance qui l'efforçait à faire de bonnes choses.

-Mais quoi ? Que pouvons-nous faire pour arrêter cet homme ? Est-ce que tu penses que le dire à celle qu'il convoite et qu'il semble apprécier pourrait changer quelque chose, Ambre demande, affolée.

Elle semble être effrayée par tout cela, essayant de le cacher au mieux. Edalyne aussi a eue peur lorsqu'elle l'a appris, les anciennes femmes de Barbe Bleue aussi ont eues peur lorsqu'elles ont pus le visualiser. Edalyne tenait entre ses mains le carnet de Danae, à la page à laquelle elle avait dessinée ce qu'elle avait pu voir. Un cadavre sombre dont le sang n'arrêtait pas de couler, formant une sorte de marre. Son sang faisait désormais partie de la marre, comme celui de Rebecca, de Melania, de Yara, d'Hélène, d'Augustine, d'Adélaïde, d'Eleanor, de Catelyn, d'Elana ensuite.

Tout cela horrifiait Edalyne. Son père avait fait semblant tant de temps, lui ayant caché la vérité, le fait que c'était lui qui les tuait. Il y prenait d'ailleurs certainement du plaisir, puisqu'il gardait les corps dans une salle interdite d'accès à tout le monde. Sauf à lui. Il y entrait d'ailleurs parfois, certainement pour contempler le massacre qu'il avait causé.

-Je pensais aller en parler à sa sœur. Anne semble vouloir éviter que sa sœur parte de la maison, et de plus depuis ce matin, elle a une attitude assez méfiante. Je me dis qu'elle pourrait raconter cela à sa sœur.

•▪︎•

Les jours avaient passé, et malheureusement Anne n'avait pas réussit à convaincre sa sœur de chercher un autre mari que Barbe Bleue. Anne n'était même pas dans les confidences, elle ne savait rien. Elle imaginait juste des choses. Elle se méfiait de l'homme qui pouvait devenir son beau-frère, mais aussi son bourreau.

Sa sœur ne voulait pas l'entendre, les deux filles s'étant alors disputées. Anne s'était dit qu'elle ne réussirait pas à convaincre sa sœur de la cruauté de l'homme qu'elle s'apprêtait à revoir, celle-ci était bien trop éprise de l'image que Barbe Bleue lui renvoyait.

Une date avait été prévue, fixée, et dorénavant, Douce vivait au château de Barbe Bleue, non loin de l'endroit où elle vivait auparavant, sa sœur, sa mère et ses frères pouvaient alors souvent lui rendre visite.

Edalyne était dévastée que cela se passe comme cela. Elle n'avait pas pu lors du bal parler à Anne, celle-ci trop occupée à danser avec une charmante jeune femme et à veiller sur sa sœur pour faire attention aux autres. Maintenant elle comprenait qu'elle ne pouvait plus le faire, puisqu'Anne semblait avoir chercher à parler avec sa sœur mais que ça n'avait pas été concluent. Les méfiances de la jeune femme n'avait pas été prise au sérieux.

La jeune rouquine, fille de Barbe Bleue, elle-même, devrait parler avec Douce de cela, devrait subtilement l'avertir. Comment le faire sans que cela puisse se voir ? Il n'était pas question qu'elle meurt comme Rebecca, celle-ci n'ayant même pas ouvert la porte du cabinet secret, de la salle interdite. Elle l'avait lu, elle avait lu ce que son mari faisait des autres femmes, et elle avait crié. Barbe Bleue l'avait entendue. Et alors qu'elle croyait pouvoir s'enfuir, il l'avait tué. Dans la salle où elle n'était jamais allée.

Il n'était pas question qu'elle meurt, tout court. Aucune ne méritait de mourir. Aucune ne méritait d'avoir croisé le chemin de Barbe Bleue, cet être cruel, cet homme qui tuait les compagnes qu'il avait dès qu'elles apprenaient quel monstre il avait été ou quel monstre il aurait pu être. Et ça, Edalyne le savait très bien. Elle espérait que là où elles étaient, là où toutes ces femmes étaient, elles étaient en paix, dans un endroit meilleur.

Edalyne en pleins milieu de sa chambre était tombée sur un échantillon de poudre noir, il y avait un papier qui disait qu'il provoquait des rêves prémonitoire. Edalyne avait décidé de mettre dans le thé de Douce.

Douce avait alors fait des cauchemars dans lesquels Barbe Bleue était un monstre et où un tas de cadavres lui criaient de ne pas épouser Barbe Bleue. Mais cela ne marchait pas. Douce pensait simplement que c'était les mots d'Anne qui la tourmentait. Rien ne semblait pouvoir marcher, même pas la figure terrifiante de Barbe Bleue qui dans un cauchemars s'en prenait à elle.

Le mariage s'organisa, c'était une magnifique réception. Douce était si heureuse d'avoir épousé un homme aussi gentillet que celui-ci. Elle avait dit à Edalyne qu'elle était contente de pouvoir être sa belle-mère. La jeune fille de dix ans n'avait pas vraiment répondu à cela, ne pensant qu'à la fin que Douce allait certainement avoir. La fin tragique qui l'attendait certainement.

Très vite, Edward Bleue dû s'absenter, il avait alors dit à Douce de n'entrer sous aucun prétexte dans un cabinet. Il lui avait donné ses clés, lui disant d'inviter quand elle voulait sa petite compagnie, ses amies et sa famille. Douce avait hoché la tête, ayant hâte du retour de son mari.

En son absence, elle organisa quelques bals, principalement avec des amis et sa famille. Quelque fois elle se demandait bien pourquoi une des salles de la demeure lui était interdite. Et elle ne comprenait pas vraiment certains agissements de la rouquine. Elle semblait chercher à lui indiquer des choses par des codes que Douce malheureusement, ne comprenait pas. Cela ne marchait pas, et Douce ne comprenait jamais. Edalyne avait pourtant tout essayé...

Douce faisait visiter l'intégralité du château, une fois de plus, à Anne, remarquant des tableaux des anciennes femmes de Barbe Bleue. Elles semblaient toutes très intriguantes, intéressantes. Anne alla se reposer dans la chambre d'amie, chambre dans laquelle elle vivait depuis quelques temps.

Douce continuait d'observer chaque recoin jusqu'à ce qu'elle tombe sur la fameuse salle qui lui était interdite d'accès. Sur la serrure, elle pu voir quelques traces de sang, ce qu'elle trouvait très étrange. Elle se dit qu'il ne saurait probablement pas si elle ouvrait la porte. Alors elle le fit.

Elle ne vit d'abord rien, puis ses yeux s'habituant à l'obscurité purent voir des choses. Onze cadavres ensanglantés, une marre de sang. C'était donc cela qu'il cachait dans cette pièce. Dans un sursaut, Douce fit tomber la clé par terre, et en la récupérant pu voir que la clé était pleine de sang. Douce espérait qu'elle pourrait être nettoyée. La jeune femme ferma immédiatement la porte, traumatisée de sa découverte. Il était donc ce qu'on disait de lui ? Douce ne l'aurait jamais cru. Elle se retourna instinctivement et devant elle, se trouvait Anne.

-Qu'as-tu vus ? Et pourquoi la clé est-elle pleine de sang ? La rumeur était donc vraie ? Ce qu'on dit de cet homme était donc vérité, demande Anne, secouée.

Elle ne voulait pas perdre sa sœur. Pas de cette façon. À cause d'un homme. Un homme qui allait la tuer. Cela ne devait pas être possible. Et pourtant c'était probablement ce qui allait se passer. Surtout que Barbe Bleue revenait dans la journée.

-J'appelle nos frères. Ils viendront, j'en suis sûr. Ils te sauveront...

Anne écrivit alors une missive, avant de monter au toit, Douce la suivant avant de s'enfermer dans une petite salle qui menait au balcon. Si Barbe Bleue le savait il reviendrait d'une minute à l'autre. Il fallait que leurs deux frères arrivent rapidement...Ou alors il fallait fuir.

-Est-ce que si Barbe Bleue revient, et force la porte, est-ce que tu es prête à survivre ? Est-ce que tu serais prête à sauter ? Nous pourrions faire cela...Il nous croirait sûrement déjà mortes lorsque nous arriverions en bas, propose Anne à sa sœur, celle-ci cherchant à nettoyer la clé si jamais Barbe Bleue la voulait, s'il ne savait que par la clé que la personne était allée quelque part, mais la tâche ne partait pas.

Douce ne savait pas quoi répondre, elle ne savait pas quoi dire. Elle avait peur. Pour elle, pour Anne, mais aussi pour Edalyne, qui ne devait certainement pas savoir qui son père était réellement. Cette jeune fille devait souffrir chaque jour de sa vie avec cet homme, cet homme qui tuait les femmes qu'il avait épousé. Douce espérait pouvoir sortir et sauver Edalyne de son périple.

Douce hocha la tête, toujours entrain d'essayer d'essuyer cette saleté de clé. Cette clé semblait magique, ne s'effaçant pas, le faisant simplement croire. Peut-être que Barbe Bleue était le seul à pouvoir effacer le sang, ou peut-être que c'était lorsqu'il tuait qu'elle s'effaçait.

Le temps passait, et Barbe Bleue semblait presque être revenu. Anne le vit d'ailleurs à la fenêtre. Il entra dans sa demeure, à la vas-vite, ne faisant attention à rien. Edalyne qui avait suivie la scène en profita pour fuir, courant jusqu'à l'extérieur. S'il voulait jouer au chat et à la souris, il ne pourrait plus. Edalyne mis en scène sa mort, déposant des habits à elle dans l'eau glacé, faisant croire à une noyade, à une mort dû au froid.

Edalyne était triste que Douce n'ai pas pu l'écouter plus tôt, si cela avait été fait, ils n'en serait certainement pas là. Douce ne serait pas bientôt morte, et Anne ne serait pas en danger de mort pour aider sa sœur. Mais c'était l'horreur que Barbe Bleue était, et sa propre fille ne pouvait rien faire de cela. Elle avait essayé. Et elle avait échoué. Elle s'installa sur le sol, après s'être changée, ayant revêti le minimum qu'elle avait pu trouvé.

-Ma sœur Anne, Anne, ma sœur, que vois-tu, demande Douce tandis qu'elle entend le poids de Barbe Bleue lutter contre la porte qui la protège de lui, pour le moment, seulement.

Anne observe le paysage. Des moutons, un ciel bleu, des tas de buissons, un lac, mais pas une seule trace de deux chevaliers, pas une seule trace de ses frères.

-Au dehors, ma sœur, il n'y a pas une trace de nos frères, eux qui peuvent nous venir en aide, répondit-elle, reprenant son poste d'observatrice.

Alors qu'elle regarde le paysage, voyant, au loin deux chevaux, la porte qui retenait Barbe Bleue d'attraper Douce se brisa, celui-ci entra, attrapant Douce par les cheveux.

Son visage était terrifiant, Anne se jeta sur lui, essayant de protéger sa sœur de l'homme monstrueux qu'était l'homme qu'elle avait épousé.

Barbe Bleue la dégagea d'un simple revers de la main, la faisant presque tombée du balcon sur lequel elle s'appuyait. Et puis...elle sauta, intimant à sa sœur de faire de même.

-Ils sont là, saute et ils te rattraperont, avait dit Anne à sa petite sœur, avant que ses mains ne lâchent la parcelle du balcon.

Du côté d'Edalyne, elle courrait toujours dans la forêt, cherchant à espacer la distance entre elle et lui. Il ne fallait pas qu'il la retrouve. Il fallait qu'il croit à sa fausse mort. Mieux, il fallait qu'il la pleure. Peut-être verrait il enfin que ce qu'il faisait n'était pas normal, qu'il n'avait aucun droit de le faire. Elle courrait, fuyant l'homme qui était son père, l'homme qui aurait dû toujours l'aimer, l'apprécier.

Douce n'avait pas sauter, Barbe Bleue et sa peur du vide la rattrapant au dernier moment. Il l'a pris par les cheveux, la tirant jusqu'à la salle interdite, et la tua. Il emprisonnait le cou de la jolie femme sous son poids, lui griffait le visage, son poignard creva d'ailleurs un œil à Douce. Le sang coulait. Comme le sang coulait toujours dans cette salle. Les corps, tous alignés, attendaient une nouvelle arrivante.

Après le meurtre finie, Barbe Bleue attacha Douce, comme il les avait toutes attachées, de tel manière que le sang qui coulait de leurs corps tombait au sol, faisant une marre de sang. Il contempla le massacre qu'il avait commis de ses yeux nouveau.

Alors qu'il s'apprêtait à partir, la voix de quelqu'un l'interrompit. Ils semblaient se connaître. Barbe Bleue lui jeta un regard mauvais.

-Ta fille est partie, mon cher, réplique la voie, apprenant à Barbe Bleue le départ de sa fille.

Barbe Bleue semblait fou de rage d'apprendre cela. Alors Edalyne savait ? Allait-elle le dire à tout le monde ? Allait-il payer pour tout ce qu'il avait pu fait ?

Il s'apprêtait à sortir, paré pour partir à sa poursuite. Il referma la porte, laissant la silhouette dans la salle. Son frère ne méritait que d'être caché. Caché dans cette salle où le sang n'arrêtait pas de couler.

-Mais ta fille est morte. S'étant noyée pour te fuir, il avait alors dit, un sourire pleins de non-dits aux lèvres.

Une larme coula des yeux de Barbe Bleue. Sa propre fille était morte. À cause de lui. Parce qu'il était qui il était. Parce qu'il faisait ce qu'il faisait. Elle tomba au sol, coulant jusqu'à la marre de sang, jusqu'au sol ensanglanté.

Barbe Bleue ne voulait pas y croire. Il referma brutalement la porte et partit à la recherche de celle qu'on avait dite morte.

Pendant ce temps, la silhouette sortait de sa cachette, cachette que son frère, Barbe Bleue, lui avait fabriquer, sensé l'enfermer pour toute sa vie. Il était libre. Libre parce que pour une fois il avait appris quelque chose qui le terrifiait. Avec ses femmes, il avait simplement eu peur qu'elles apprennent quel monstre il était. Avec Edalyne, sa fille, c'était un peu différent. Barbe Bleue l'appréciait, et il n'aurait jamais voulu qu'elle apprenne cela. Et surtout pas qu'elle le fuit.

De plus quelqu'un qui était en vie, ou en tout cas qui avait été assez en vie pour le dire à d'autre, savait qu'il était un monstre. Toujours pour en dire plus, des larmes de réelle peine avait coulé. Cela rompait le sort que Barbe Bleue avait lancé sur son frère pour ne plus avoir son jumeau qu'il trouvait bienveillant et qui le faisait se voir comme un monstre. Son frère serait de retour. Et sa première action serait de recoudre les corps des douze femmes qui étaient mortes de la main de son frère.

Rumplestilskin apparut devant lui. Les deux se connaissaient, Rumplestilskin aimant torturé l'âme de Barbe Bleue.

-Oh, tu tentes une entreprise bien complexe, Barbe Rose, répliqua Rumplestilskin, Veux-tu l'aide du ténébreux lui-même ?

-La magie n'est-elle pas censé avoir un prix, surtout si je fais appel à vous ? Et puis pourquoi voulez-vous m'aider, qu'est-ce que cela peut vous faire ?

Le jeune frère de Barbe Bleue semblait méfiant. À vrai dire il faisait confiance à peu de monde. Surtout parce qu'il ne connaissait presque personne. Il voulait sauver les femmes de Barbe Bleue, c'était ce qui lui importait. Et pourquoi ? Pourquoi voulait-il qu'elles puissent vivre ? Parce que Barbe Rose avait observer chacun de leurs gestes, et trouvait que la mort n'était pas la destinée de femmes qui n'avaient été que curieuses.

Rumplestilskin ricana. Il trouvait cela bien drôle de voir des gens se méfier de lui. C'était souvent ceux qui tombait dans ses pièges, tandis que ceux qui le regardaient dans les yeux et qui lui demandaient son aide finissaient mieux. Parce que l'un savait ce qu'il risquait mais s'y plongeait quand même, et l'autre savait ce qu'il risquait, faisait preuve de méfiance en se croyant rusé et plus malin que l'autre, mais plongeait six pieds sous terre. Deux salles, deux ambiances.

Barbe Rose semblait faire partie de la deuxième, il préférait que Rumplestilskin ne se mêle pas de ses affaires...Surtout parce qu'il savait ce qui pouvait arriver.

Et cela arriva. En quelques phrases, Rumplestilskin avait convaincu Barbe Rose qu'il avait besoin d'aide. Et que cette aide allait être la sienne. Rumplestilskin semblait content de ce qu'il venait de faire.

Après avoir jeté une incantation scellant le destin des femmes de Barbe Bleue, les ressucitant, Rumplestilskin se téléporta, riant légèrement de la situation. Le frère de Barbe Bleue qu'il avait lui-même créer en faisant du jeune homme obsédé par Borealice Barbe Bleue était dans la même impasse que son frère, lui aussi devrait quelque chose à Rumplestilskin. Et cela le faisait rire. Rire jusqu'à ce que la terre arrête de tourner. Les deux frères avaient passé un marché avec lui.

Barbe Rose avait recousu les corps des femmes mortes, les douze jeunes femmes quelque instant après le sort lancé par Rumplestilskin, se réveillèrent. Elles étaient vivantes maintenant. Toutes. Melania observa Rebecca d'un œil distrait, cherchant à voir comment celle qu'elle aimait allait. Les autres se regardèrent comme de parfaites inconnues avant de se rendre compte du sang qui formait une marre et celui qui tachait leurs magnifiques robes, ou leurs corps, pour deux d'entre elles, Barbe Bleue leur ayant arraché leurs vêtements avant de les tuer.

Peut-être que tout allait bientôt changer, et sur ses espoirs, les douze femmes sortirent de la pièce, fuyant, partant loin du château maudit qu'était celui de Barbe Bleue. Bientôt, Barbe Bleue n'aurait plus personne. Il avait déjà perdu la femme qu'il voulait retrouver, sa magnifique Borealice, et il venait de perdre sa fille et les femmes qu'il avait tué, celles-ci venant de le suivre. Le rêve de Borealice se réalisait donc peut-être. Peut-être que Barbe Bleue perdrait tout. C'était ce que Borealice voulait.

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