「...elisabeth/douce...」
-•storybrook•-

La jeune femme était en ville, au Granny's, plus exactement, avec Farah et d'autre amies que celle-ci lui présentait. Il y avait par exemple Edalyne et Ambre accompagnée d'Arlene, Sofia, James et Borealice.

-Alors...vous aussi vous étiez une de ses femmes, demande Borealice.

Celle-ci n'avait pas oublié ce qu'elle avait pu voir. Ce qui avait apparemment été provoqué par une des leurs, une des anciennes femmes de Barbe Bleue. Elle cherchait à se renseigner autant qu'elle pouvait sur ce sujet. Demain, d'ailleurs, elle avait un rendez-vous avec Mr. Simon pour lui parler de son hypothèse.

-Oui, en effet.

Élisabeth avait répondu, un petit sourire aux lèvres. On pouvait voir qu'elle gardait des marques de ce qu'elle avait vécue avec Barbe Bleue.

-Elle vient tout juste de nous retrouver, à cause de la malédiction, elle n'avait pas eue le temps de rentrer au pays.

Cela étonna Arlene, elle, elle en avait eue le temps. Et pourtant, elle savait que la famille de Diane, donc de Douce habitait plus proche du château de Barbe Bleue que le château de Roland l'était. Elle mentait. Elle avait sûrement eue affaire à quelque chose de négatif pour ne pas vouloir en parler. Borealice et Edalyne aussi étaient étonnées, puisque la malédiction, le sort noire s'était lancé bien plus tard. Le groupe des reines des ténèbres avaient eue le temps de se dissoudre, Borealice les avait d'ailleurs laissé tomber, cherchant à retrouver sa fille absolument. Leur relation, cependant n'était pas vraiment finie.

Borealice les avait revus quelque fois. La demoiselle noire avait d'ailleurs eue le temps de faire plus connaissance avec Belle, la servante de Rumplestilskin, qui avait été viré de ses occupations et qui avait alors décidé de partir à l'aventure. Elle avait même eue le temps de décider de partir au secours de Belle quand elle avait cru comprendre par un certains pirate que celle-ci était retenue au château de la méchante reine. Et là-bas, elle était tombée sur Maléfique. Une Maléfique abattue.

Une Maléfique qui échangeait ses sorts à ses consœurs, ici Regina. Maléfique s'était ensuite faite emprisonnée, comme l'avait été Belle. Et comme le fut Borealice lorsqu'elle fut décontenancé de tomber sur Maléfique ici. Mais l'histoire ne se finissait pas là. Borealice avait pu devenir une espionne pour Regina, ce qui la délivrait d'une prison, bien sûr, elle était toujours la prisonnière de La Méchante Reine, mais cela donnait l'impression d'être plus libre.

Des mois étaient passés, cela ne pouvait pas être possible que Douce ait pris tout ce temps pour rentrer chez elle et n'y ait pas réussie.

-Tu as pris beaucoup de temps pour rentrer chez toi...enfin je veux dire, techniquement le sort noire n'a pas été lancée aussi rapidement, il y a eue au moins six mois entre ta délivrance et le moment où le sort noire a été lancé.

Farah regarda sa sœur un moment, ne comprenant pas ce qu'il se passait et ce que cette discussion signifiait. Douce leur aurait menti, disant qu'elle n'avait pas eue l'opportunité de rentré, qu'elle était en chemin alors que c'était faux ? Étrange, étonnant. Farah n'appréciait pas cette théorie.

-Eh bien...Cela m'embarrasse légèrement, mais, oui, en effet, je faisais tout autre chose qu'essayer de rentrer chez moi. J'avais décidé de rester un temps auprès de Barbe Rose, le frère de Barbe Bleue, que ce dernier haïssait et désapprouvait toujours. J'étais sortie avec toutes les autres, me prendre de nouveaux vêtements, de la nourriture, et depuis ce jour, j'avais vécue avec Barbe Rose, qui était pour moi, un vrai gentleman, comparé à ce que Barbe Bleue avait été. J'étais heureuse avec lui, et de plus...Je ne pensais pas vraiment te revoir, Anne ni même les autres. Parce que je pensais que vous ne pourriez croire à mon retour. Tu m'avais vue mourir. Tu m'avais vue être aspiré par lui. Et je ne saurais t'expliquer avec mes mots ce que Barbe Rose et Rumplestilskin avaient fait.

Douce, qui ici se faisait appeler Élisabeth souria, heureuse de s'être confiée. Même si cela lui faisait toujours singulièrement mal. Elle n'avait pas revue Barbe Rose et ne savait pas vraiment comment le revoir. Il savait cependant qu'il était ici, et qu'il assisterait à l'enterrement de son frère, alors Douce y irait, même si elle haïssait Barbe Bleue, Mr. Blues de tout son cœur. Elle savait que ce serait la seule manière de le revoir, lui qu'elle aimait tant.

-Oh, donc...toi et lui, vous vous aimez ? Ça va plaire à maman je pense, elle qui n'attendait plus que tu lui présente quelqu'un, dit Farah, un sourire taquin.

Élisabeth sourit à sa sœur, toujours souriante lorsque celle-ci la taquine, puisqu'elle trouve cela tordant de rire. Sa sœur sera à jamais la personne qui l'a rassurera en la taquinant lorsqu'elle n'est pas au top de sa forme.

-Et toi, alors, avec Ruby, ça se passe bien, elle lui demande, un autre sourire taquin aux lèvres.

Farah sourit un petit moment. Elle était heureuse avec Ruby, elle se sentait bien. Elle se sentait même très bien avec elle, passant ses journées et ses soirées avec elle, autant qu'elle pouvait. Enfin c'était moins facile à faire depuis que Farah avait rejoint la police, enrôlé par Emma Swan.

Farah découvrait un nouveau métier et cela lui plaisait bien. Elle travaillait d'arraches pieds, surtout en ce moment, puisqu'en ce moment un énorme mystère lui était tombé sur les bras. Le meurtre de Rita Black, le meurtre que Borealice lui avait annoncé en appelant la police lorsque celle-ci était morte. Et apparemment, c'était une des femmes de Barbe Bleue qui avait fait cela. Farah se disait alors qu'il fallait qu'elle se méfie de celles-ci, et cela n'occultait pas Douce, même si elle était sa sœur.

La jeune brune doutait que sa sœur veuille tuer quelqu'un, mais d'après les mots de la victime, ce qui était arrivée était étrange, comme si elle ne se contrôlait plus. Ce n'était pas le cas de Borealice. Et l'hypothèse de celle-ci était qu'elle n'avait pas eue besoin d'être ranimée par Rumplestilskin et Barbe Rose. La femme qu'on appelait parfois Mademoiselle Noire avait décidé d'enquêter et de demander ce que ce sort de résurrection faisait. Elle s'imaginait que cela pouvait être par rapport à ça, et que c'était aussi connecté par la mort de Barbe Bleue.

D'après ce que Borealice avait dit, la victime, avant de mourir, avait comparé sa meurtrière à un vampire, se nourissant du sang sans même le vouloir, happé par le cou de sa victime. Personne à part Borealice, Mr. Simon, à qui Borealice allait demander de l'aide pour enquêter, Gold, Leopold Blues et Farah ne devaient savoir cette histoire tant qu'on n'avait pas clarifié les choses. Et Mr. Gold ne devait pas quitter le périmètre, il risquait d'être interrogé.

David, l'actuel shérif, avait donné son feux vert à Farah pour enquêter sur cette affaire. Il trouvait cela étonnant, et il préférait qu'elle s'en occupe pour qu'il n'y ait pas plus de morts. Farah était toute contente d'avoir sa première enquête, quelque chose de plus grand que de servir de transporteur à tout et de machine à café vivante, une personne qui ne faisait qu'aller chercher du café. Ce n'aurait pas été ce que Farah aurait voulue faire toute sa vie.

-Eh bien, je vais devoir vous quitter, David m'attend au poste de police pour que je fasse mon tour de garde, elle avait dit avant de se lever et de se rendre jusqu'au comptoir pour parler avec Ruby.

Avant de partir elle l'embrassa sur la bouche, quelque chose que le petit couple faisait souvent maintenant puisqu'elles avaient arrêté de ne faire que flirter. Depuis quelque temps, elles sortaient officiellement ensembles.

Élisabeth était étonnée. Alors sa sœur travaillait à la police, cela l'étonnait grandement, pour être honnête. Elle n'avait pas pensé que ce pourrait être un métier fait pour sa sœur.

Quelque temps après Farah, Élisabeth fit la même chose que sa sœur décidant d'aller payer sa part et de sortir du restaurant/café qu'était le Granny's.

Elle se rendit sur la place publique et sortit de son sac à main un carnet. Il lui appartenait depuis la forêt enchantée. Ou plutôt depuis qu'elle avait commencé à vivre dans la forêt enchantée avec Barbe Rose. Elle espérait qu'en repensant à lui, elle pourrait peut-être le retrouver, qu'il apparaisserait soudainement, et que comme dans son imagination la plus folle, il l'embrasserait avec passion. Qu'il se souviendrait d'elle et l'aimerai.

Elle lisait les mots qu'elle y écrivait, comme quoi elle vivait le parfait amour, la vie qu'elle avait voulue depuis le début. Ce carnet, elle l'avait écrit pour qu'elle l'envoie ensuite à sa famille en signe de vie, pour qu'ils puissent essayer de la retrouver. Mais elle n'avait jamais eue le courage de le faire. Pas qu'elle n'eut pas d'opportunités pour le faire.

Et alors qu'elle fermait ses yeux et s'imaginait auprès de son bien aimé, des mains se posèrent sur ses yeux.

-Qui suis-je ?

•▪︎•

Sa voix...C'était la voix de Barbe Rose, de son amant. De celui qu'elle aimait.

-C'est toi...Barbe Rose ?

Douce était surprise, donc c'était lui ou non ? En tout cas il en avait bien l'air. Il avait cette même voix chaude, ces mêmes mains. Ce devait être lui, elle ne rêvait pas, hein ? Elle ne rêvait pas, il était bien là derrière elle ?

-Oui, c'est bien moi, ma Douce. Sauf qu'ici on m'appelle Leopold Blues...J'étais sûr de te retrouver ici, à penser. Tu pensais à quoi d'ailleurs ?

-À toi.

Cette révélation étonna légèrement Leopold, il ne s'attendait pas à ce qu'elle pense toujours à lui après ce temps.

-Sache que tu m'as beaucoup manqué aussi, il décida de répondre avant de s'asseoir à côté d'elle sur le banc.

Elle pouvait maintenant revoir son visage. Un visage qui n'avait pas grandement changé, il était juste devenu un peu plus triste, certainement parce qu'ici, il ne pouvait pas faire grand chose pour arrêter Édouard, son frère. Dans la forêt enchantée, c'était un sort qui l'en empêchait, et le sort avait été brisée, Barbe Rose avait pu sortir de sa cachette, se libérer et dans un second temps redonner la vie aux femmes de Barbe Bleue. Ici, il n'avait aucun pouvoir, tandis que Mr. Blues, lui, le possédait et se battait contre Mr. Gold pour lui.

Ici, Barbe Bleue se fichait de lui et il l'avait laissé, celui-ci n'ayant aucun moyen d'empêcher les actes de Mr. Blues puisqu'il n'en savait rien et qu'il avait été chassé de la famille. Leopold s'en était voulu lorsqu'il avait entendu parler de Borealice. Ce qu'il se rappelait d'elle faisait partie de sa mémoire de la forêt enchantée qu'il avait réussit à récupérer.

Elle était une magnifique belle-sœur, la meilleure à avoir il pensait. Toutes les conversations qu'il avait eut avec elle avaient été profondes et elle ne jugeait jamais les gens lorsqu'elle échangeait avec eux, c'était quelque chose que Leopold appréciait.

Dans sa vie à Storybrook, Leopold était professeur, un métier qu'il avait décidé de faire lorsque son frère l'avait jeté dehors, en sang et que l'homme avait du vivre dans la rue un temps. Le jeune homme décida alors de passer les concours pour devenir professeur, après avoir été recueilli dans la maison de Mary Margaret, une jeune professeur bienveillante. Cette femme était devenue sa meilleure amie de fil en aiguille.

-Je suis content de te revoir, il dit à Douce, sa Douce avant de prendre sa main dans la sienne et de l'embrasser.

Douce était contente de le revoir, elle aussi. Très contente. Plus que jamais. Depuis qu'elle se souvenait, elle s'était dit qu'il faudrait qu'elle aille retrouver sa famille puis qu'elle retrouverait l'homme de sa vie. Les deux étaient maintenant fait apparemment, et Douce en était très heureuse.

Avoir tout ces souvenirs où lui et elle existaient joyeusement et ne pas le revoir aurait été monstrueux, certainement. Elle était si heureuse de pouvoir le voir.

-Et moi de même, je vais le répéter, mais tu m'as tellement manqué.

Douce embrassa son gentilhomme du nom de Leopold Blues. Il était toujours aussi gentil, aussi mignon, aussi charmant.

•▪︎•

Mais alors qu'ils allaient partager un autre moment intime, Borealice se présenta devant Leopold, lui disant qu'elle avait des questions par rapport à certaines choses, notamment concernant le sort qu'il avait utilisé pour les faire revivre.

-Ma belle-sœur, je suis content de te revoir. Ça fait si longtemps, depuis que mon frère a décidé de m'enfermer dans son caveau pour que je ne te parles pas de ce que j'avais appris...Tu vas bien ? En tout cas, je suis heureux de la finition de ce procès, que tu l'ai gagné, commence-t-il joyeusement, Sinon, j'ai entendu dire que tu avais des questions à me poser, quelles sont-elles ?

Borealice lui sourit. Il était toujours aussi aimable qu'auparavant, comme avant, lorsqu'ils étaient à des bals dans la forêt enchantée. La femme qu'on appelait Mademoiselle Noire était assez déçue que sa fille n'ait pas pu rencontrer son oncle avant toute cette histoire.

-Tu savais quelque chose...C'est pour ça qu'il t'avais écarté du chemin ? Je vois, évident, venant de lui, commence Borealice, un sourire triste en coin, Oui, j'ai quelques questions. Notamment par rapport à ton accord avec Rumplestilskin, puisque dis moi si je me trompe, lui aussi a participé à leurs résurrection ?

-Oui, c'est ça. Il est arrivé d'un coup. Comme ça, et alors que je ne voulais pas vraiment l'écouter, il m'a quand même aidé, il m'a dit qu'un jour je payerais un prix. Pourquoi tu veux savoir ça, quelque chose se passe ?

Douce au milieu de tout ça les regarde assez étonnée. De quoi Borealice veut-elle donc parler ? Elle ne comprend pas grand chose du reste de la conversation.

-Eh bien, on a appris qu'une des femmes de Barbe Bleue aurait tué une femme. Mais pas un meurtre normal, enfin je veux dire, la victime semblait dire que la personne ne se contrôlait plus, et la seule chose que la meurtrière a fait c'est de planter ses dents dans la chaire de la victime. Je pense que cela peut avoir un lien avec la mort de Barbe Bleue, et possiblement avec ton deal avec le ténébreux.

Le frère de Barbe Bleue semble dubitatif, voulant en apprendre plus sur cette théorie, qui d'ailleurs lui semble très intéressante. Douce, elle, se met à réaliser quelque chose par rapport à cette conversation : Cela l'incriminerait elle aussi si on découvrait quelque chose sur les femmes de Barbe Bleue, puisqu'elle aussi en est une.

Elle se dit que cette théorie est étonnante, et qu'elle a hâte d'entendre son raisonnement, sortant de la bouche de la première femme de Barbe Bleue, celle qui ne fut pas tué.

-Quelqu'un se charge de cette affaire, demande Douce, se mettant alors dans la conversation, voulant en apprendre plus.

-Oui, ta sœur. Elle avait spécifiquement demandé cette mission là, je pense que ça l'intéresse grandement. Elle a envie d'en comprendre plus. D'ailleurs, notre théorie serait que la mort de Barbe Bleue est provoquer un changement d'agissement à cause de quelque chose que Rumple n'aurait pas précisé dans son deal. Elles seraient devenues des sortes de vampires. Incapables de se contrôler face à la vision du sang neuf...Mais à vrai dire, je ne suis pas vraiment sûr que cette théorie tienne debout.

Borealice s'arrête là, se disant que peut-être elle en dit trop.

-As-tu ressenti quelque chose d'étrange ces temps-ci, Borealice lui demande, et possiblement en rapport avec la mort de Barbe Bleue, si possible ?

Elle réfléchit un temps, cherchant dans sa mémoire quelque chose qui répondrait à la question de Borealice. D'ailleurs, elle trouve cela assez étonnant que Borealice recherche cela. Ne devrait-elle pas profiter de son nouveau calme avec Edalyne ? Étonnant en effet que Borealice décide d'enquêter. Comme si elle était compétente dans une chose qu'elle n'aurait jamais fait.

Quoiqu'il en soit, Douce imagine que c'est tout de même une bonne idée de se mettre à la recherche de cette personne, qui semblerait actuellement être une des anciennes femmes de Barbe Bleue, toutes celles qui avaient pu passer de morts à vie, grâce à la résurrection.

Ce qui impliquait Douce (Élisabeth, dans Storybrook), Beatrice (Arlene), Rebecca (Morgana) et bien d'autres, mais actuellement, Borealice ne connaissait qu'elles à Storybrook, les autres, elle ne les avait pas vue. Si on comptait réellement, peut-être fallait-il aussi compter Melania (Melanie) qui en effet n'avait pas épousé Barbe Bleue mais qui avait subit la mort dans la pièce fatidique et qui avait été ressuscitée dans la même pièce et au même moment.

Borealice ne savait pas vraiment combien elle devait en compter, et combien aussi de ces femmes se trouvaient à Storybrook. Et où exactement les autres se trouvaient ? Oui, Edalyne et Henry disaient qu'il y avait une chance que la forêt enchantée ne soit pas complètement détruite, mais ce n'était qu'une hypothèse, et de plus, même la lanceuse du sort ne le savait pas, ce qui semblait montrer quelque chose de cela.

-Euh...Non, enfin, pas que je me souvienne, commence Douce, J'étais juste heureuse que tout cela se finisse et qu'il n'ait pas le moyen de s'échapper, lorsqu'il a été emprisonné. Sinon, rien d'autre, non. Ah, et lorsqu'il est mort, je l'ai senti. Avant qu'on ne nous l'annonce.

Borealice hocha la tête, avant de leur dire qu'ils formaient un couple très mignons. Elle partit quelques instants après, un léger sourire aux lèvres.

Prête à parler de ce qu'elle savait au détective renard qui allait l'aider. Un homme qu'elle avait déjà rencontré, notamment dans la forêt enchantée, dedans, il était un escro, et maintenant il était bien plus. Un avocat de renom.

Un avocat et inspecteur qui faisait tout pour obtenir les vérités dont il avait besoin, celles qui comptait. Et malheureusement, certaines fois il devait défendre ceux qu'il n'appréciait pas et qui, coupables, se montraient souvent dangereux. Notamment en tant que client.

Après son départ, Douce et Barbe Rose décidèrent de faire un tour du parc de Storybrook de leur côté, se tenant la main.

-Tu en penses quoi, de cette histoire de meurtre, provoquer par la mort de Barbe Bleue, Douce lui demande, Tu penses que c'est possible ? Que je pourrais moi-même être un des monstres que ma propre sœur recherche, une de celles qui seraient happées par le sang neuf, le sang des jeunes gens ?

On pouvait voir que Douce semblait en pleine réflexion, dubitative, et effrayée par cette théorie. Cette théorie qui en quelque sorte permettait à n'importe qui de l'incriminer.

Et ça, elle ne voulait pas. Elle venait à peine de retrouver ses amies, sa famille et son compagnon, et s'il lui arrivait quelque chose, ce serait horrible.

Elle ne voulait pas que si tôt après qu'elle soit revenue, son petit monde tranquille se dégringole.

-Je ne sais pas trop quoi penser de tout cela, écoute...En tout cas, j'en doute. Je ne pense pas que tu puisses être capable de faire cela, réplique le compagnon de Douce, J'imagine que c'est peut-être possible que tu aies échappé à cela, notamment parce que tu es la dernière à avoir été tué, et qu'on t'a ranimée en un seul jour, donc tu n'as pas vraiment eue le temps de passer ton temps décomposé, et peut-être que c'est ça qui créer la réaction de "vampire", en tout cas c'est ma seule hypothèse sur le fait que tu puisses ne pas ressentir cela. Si tu veux, on pourrait aller parler à d'autres femmes de Barbe Bleue, comme Beatrice, ici, Arlene, ou Rebecca, ici, Morgana.

Les mots de Barbe Rose réussissait toujours à réconforter Douce qu'importe ce qu'il disait ou les choses qu'il faisait. Là, ça la calmerait. Ça serait la meilleure chose pour elle, oui, la meilleure chose. Demain, elle irait interroger Arlene/Beatrice discrètement, sans lui dire ce que Borealice lui avait dit, Douce avait en effet compris que ce serait mieux si elle le gardait secrets. Il le fallait bien en effet.

Et Douce comprenait qu'on veuille garder certaines choses secrètes, ici, c'était quelque chose d'obligatoire, puisqu'il s'agissait d'une enquête. Une enquête à laquelle Borealice, l'une des femmes de Barbe Bleue et sa belle-sœur par alliance, puisque Barbe Rose avait été son beau-frère, étant le frère de Barbe Bleue, et Farah, sa sœur qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps et avec qui elle essayait de reconstruire une relation, semblaient intéressées dans sa résolution, elles en prendraient alors évidemment part. Et Douce essaierait aussi.

Et si on l'interrogeait de nouveau, dans un contexte plus solennel, Douce ne mentirait pas. Elle dirait l'absolue vérité. Quoique la vérité soit. Même si cette vérité lui faisait du mal. Il le fallait bien. Elle aussi voulait découvrir qui faisait quoi, qui avait fait cela.