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chapitre viii.

「...edalyne blues...」
-•storybrook•-

Je venais de me réveiller, arrivant dans le salon, je vis madame Mills, elle était déjà entrain de préparer le petit déjeuner pour Henry, elle et moi. J'étais heureuse de pouvoir parfois dormir chez elle, cela m'évitait de dormir dans la maison de mon père, celui-ci, vous le savez sûrement, maintenant, faisait peur à beaucoup de personnes dans cette ville, et je ne faisais pas exception à la règle. De plus être ici me faisait du bien, on m'y traitait bien et je pouvais passer plus de temps avec mon meilleur ami, meilleur ami avec qui je passais déjà tout mon temps à l'heure actuel. Lui aussi était heureux que je dorme chez lui. Il me savait en sécurité.

Loin de mon père et de ses coups. Mon ami voulait m'aider, il m'avait d'ailleurs demandé s'il pouvait dire ce que je lui avait dit concernant mon père à la fille qui était sa mère, sa mère biologique. J'avais accepté. Je m'étais dit qu'au pire, une personne de plus aurait pitié de moi, et au mieux, on pourrait faire changer les choses. Sa mère est devenue plus importante dans la communauté. Alors qu'elle avait commencé son aventure à Storybrook derrière des barreaux pour excès de vitesse, elle était maintenant devenue la Shérif de la ville. Je me disais donc que quelque chose pourrait bien se passer, que les choses pourraient très bien changer.

Aujourd'hui, j'avais rendez-vous avec sa mère, Emma, elle allait me poser quelques questions sur ma vie, avec mon père. Et j'étais bien prête à y répondre. Comme toute la liste de victimes de mon père, qui s'alourdissait. Honnêtement je comprends cette mère que je n'ai pas connu, et qui je le sais, a préféré fuir son mari. J'aurais bien aimé la rencontrer, lui parler, mais elle doit être bien loin désormais. Espérons qu'elle, elle ait pu vivre, qu'elle soit heureuse là où elle se trouve. Et peut-être, peut-être, un jour je la reverrais. Cela me ferait étrange, j'imagine, puisqu'elle m'a connue, mais que je n'ai aucun souvenir de qui elle est. Peut-être elle aussi cela lui fera bizarre, étant donné qu'elle ne sait certainement pas à quoi je ressemble maintenant.

-Bonjour, Mme Mills, dis-je, un petit sourire aux lèvres, m'asseyant à la table du salon.

Elle me sourit, elle aussi. Elle était contente de m'avoir dans sa maison, surtout parce qu'elle savait que son fils n'était pas seul, qu'il avait au moins une amie. Je le voyais bien. Elle avait était rassurée quand elle m'avait vue arriver.

-Appelle moi Regina, enfin, Mme Mills n'est pas une appellation un peu trop formelle pour la mère de ton meilleur ami, demande la mère d'Henry, Tu vas bien ? As-tu bien dormi, Edalyne ?

Je lui souris, légère comme une plume. J'aime beaucoup les Mills. Eux, je sais qu'ils ne me traitent pas comme si j'étais une enflure. Certains élèves eux le font, pensant que je suis comme mon père, un monstre qui attaque. Certains me crient des insultes, d'autres m'attaquent pendant les récréations, et j'ai bien peur de ne pouvoir rien faire. On ne prendrait pas au sérieux la fille de Mr. Blues. On me dirait probablement que je mens, que si c'était vrai, Mr. Blues aurait déjà débarqué pour brûler les maisons des parents des personnes m'harcelant.

Les adultes ne savent pas que mon père me traite comme il les traite. Ils pensent tous que je suis un mini lui.

Si je parle à mon père de ce que l'on me fait en cours, de ce que l'on me dit, il ne s'énervera pas contre eux, mais contre moi, pour l'avoir dérangé alors qu'il travaillait, pour avoir cafter quelque chose.

Les adultes ne s'imaginent pas ce que c'est que d'être la fille d'un pareil homme. Ils pensent tous que je suis une fille méchante qui profite de sa force, de son influente pour terroriser mon monde. On a même déjà chuchoté que j'accusais d'harcèlement des gens qui ne m'avaient jamais rien fait, et qui ne m'avaient jamais parlé.

Pourtant je me rappelle bien de Mathieu et de ses remarques acerbes sur mes cheveux roux, sur ma sensibilité, sur ma mère, sur mon corps très maigres, sur mes vêtements, sur les marques de bleues qu'il peut voir, des bleues que mon père ou un autre élève m'a fait. Ils disent tous de ma mère qu'elle est conne, que si elle se faisait frapper, si elle ne l'avait pas imaginé, elle aurait dû porter plainte dès l'instant où c'était arrivé, qu'elle aurait dû me prendre avec elle, si elle avait vraiment été menacé de mort par l'homme qu'elle avait épousé. Ils disent même qu'elle ment.

Ne savent-ils pas que cela peut être compliqué à faire, de déposer une plainte ?  Surtout lorsque le partenaire est aussi horrible que mon père, surtout lorsque la police n'écoute pas et ne fait rien ou pose des questions incriminant la femme portant plainte, demandant par exemple si elle l'avait provoquer au moment des faits, si elle portait des vêtements provoquant, surtout lorsque des gens comme eux, qui doute des victimes et disent qu'elle mente, existent.

Je me rappelle aussi de Jade, une brute, cette Jade. Une brute qui fait l'innocente devant les professeurs, lorsqu'elle s'est 8 amusée à me faire mal.

Je me rappelle de ces suiveurs, les gens qui ne sont ni impopulaires ni populaires, mais qui suivent les populaires dans tout ce qu'ils font. M'harceler est d'ailleurs une des choses qu'ils suivent. Beaucoup d'enfants me critiquent, me frappent. Et devant les professeurs, ils disent que j'invente, que je me suis donné ces coups toute seule. J'aimerais pouvoir répondre que c'est ridicule, mais je n'y arrive pas. Je me tais, écoutant ce que l'adulte me dit, avant d'aller me cacher dans les toilettes pour pleurer.

Heureusement, tout n'est pas noir. J'ai quelque personne qui m'aime et que j'aime. Comme Regina et Henry, Ruby et son flirt, Farah et trois filles de l'école, du nom de Idalyna, Ambre et Sofia. Et puis, heureusement que je suis moins faible que j'en ai l'air, je ne sais pas ce que j'aurais déjà pu me faire sinon.

-Oh, oui, je vais bien. Et j'ai bien dormis, d'ailleurs, merci de m'accueillir, ici, Regina, répondis-je quelques secondes après.

Elle me sourit pour toute réponse, cela ne l'a dérange pas que je vienne. Parfois je dors dans la chambre au dessus du restaurant de Rub's, celle-ci préférant que je vienne ici plutôt que je dorme dehors, comme j'ai déjà essayé de faire pour éviter mon paternel ou d'autres fois, Farah Good me propose de passer dans sa petite maison rez-de-chaussée pour que je puisse dormir autre part que chez mon père, qui dès qu'il me voit me crie dessus.

J'ai de la chance de les avoir, ces trois femmes là. Quand j'ai besoin d'un endroit où dormir, c'est vers elles que je me tourne. Elles sont gentilles avec moi, elles tiennent toutes les trois à moi. C'est presque certainement les seuls adultes qui s'inquiètent vraiment pour moi, avec Mary Margaret.

D'autres ont pitié de moi mais ne veulent pas m'aider, parce qu'ils pensent que plus tard, je serais mon père. Ils préfèrent me voir mourir, ce qui signifierait mettre fin à la ligné de Blues plutôt que de m'aider. Peut-être j'exagère, peut-être que ce que j'entends dans mon dos me rend paranoïaque, mais c'est bien ce que j'ai l'impression que certains pensent pas rapport à moi.

Toute cette histoire me ronge, me griffe et me détruit. Les gens peuvent être si méchants quand ils ne comprennent rien à ce qu'il se passe. Ils pensent que je me fais passer pour une victime, que je suis une fille pourrie gâté, eh bien non. Non je ne suis pas comme lui. Non je ne profite pas de son influence pour faire semblant d'être une victime. Non je ne mens pas. Non je n'invente rien. Je n'invente pas les gens des personnes qui me font du mal à l'école. Tout ça est bien réel, bien vrai.

Henry arrive, s'asseyant à la table du salon à côté de moi. Il semble avoir bien dormi. Regina lui dit bonjour, demandant s'il a bien dormi, Henry acquiesce de la tête, calmement.

-T'es prête à témoigner contre Mr. Blues, me demande-t-il.

J'hoche de la tête, je suis bien sûr pas aussi prête que j'aimerais l'être, mais je le suis. J'irais voir Emma. Et je lui dirais tout ce qu'il m'a fait. Je lui dirais aussi le fait que depuis un temps je ne dors plus chez lui, dans notre maison, car si j'y restais, je serais frappé encore et encore.

Regina me lance un regard compatissant. Elle semble bien triste de devoir me voir faire face à cela toute seule. Et je la comprend, c'est quelque chose de porter plainte contre son père, et ça fait mal, ça fait peur. Mais il faut que je le fasse. Juste pour dire au monde ce qu'il faisait quand tout le monde pensait qu'il me traitait bien, qu'il était un père aimant tout en étant un monstre féroce avec les autres.

Juste pour qu'ils voient enfin que non, je ne suis pas une gamine qui me plainds pour rien. Juste pour qu'ils comprennent qu'eux aussi m'ont fait du mal. Juste pour que toutes ses victimes puissent avoir la paix, qu'elles puissent le voir partir, s'effondrer.

Il mérite de croupir en prison, après tout ce qu'il nous a fait, à ma mère, à moi et à toutes ses autres victimes.

Après manger, les Mills et moi partons vers le poste de police, rencontrer Emma pour lui dire, lui parler, lui raconter. Elle nous accueille, légèrement prise par pleins de choses. Ruby rentre dans le commissariat, le repas d'elle et d'Emma en main. Depuis quelque jours, Ruby travaille au poste de police, après avoir décidé de retirer son tablier suite à une dispute avec Granny.

-Salut, Henry, Edalyne, Mme Mills, commence Ruby, avant de passer devant eux, rejoignant le bureau d'Emma, posant sa commande dessus.

Emma m'indique son bureau, m'invitant à entrer. Je m'installe à la place indiquée, observant la pièce, les yeux ronds, cet endroit me semblant intéressant.

Une discussion s'ensuit, je confiais tout tout ce que Mr. Blues, son propre père a pu lui faire. Après une longue liste d'évènements, Emma observe ses notes, légèrement fière d'avoir rassemblé autant de personnes contre cet homme.

Emma me renvoie à l'entrée, me promettant que cela fera quelque chose, qu'elle avait réussi à rassembler pleins de témoignages contre lui. La sauveuse, comme on l'appelle avec Henry, semblait ne pas être très étonné de ce que je lui disais par rapport à ma mère. Je me demandais si elle savait où elle était, et si elle allait me le dire.

Henry m'attendait à l'extérieur, sa mère, elle était partie travailler. Le petit garçon lui jeta un regard inquisiteur, voulant savoir comment cela s'est passé.

-Alors, ça s'est bien passé ? Ça va changer quelque chose, demande-t-il.

J'hoche la tête, si Emma a autant de plaintes adressées contre Mr. Blues qu'elle le dit, c'est probable que Mr. Blues se fasse arrêter.

-Oui, je pense que ça va changer les choses, surtout si je dois témoigner au procès, répondis-je, Je suis juste un peu triste parce qu'au fond de moi j'espérais que cela ramènerai ma mère, qu'elle pourrait être de retour si j'avais la force de témoigner pour nous deux. Bon...tu veux qu'on aille au Granny's, j'ai besoin de me reposer de cette journée pleines en émotions.

Henry acquiesce, et nous partons alors vers le restaurant où nous avons l'habitude d'aller. Il n'y a pas beaucoup de monde, juste une femme d'âge moyens au bar. Elle ressemble étrangement à ma mère, ou plutôt au tableau de ma mère accroché dans la maison. Peut-être que c'est elle, d'ailleurs. J'en doute car si j'étais elle je serais bien loin depuis longtemps.

Même si je n'y crois pas vraiment, que je n'ai pas l'impression que c'est vrai, je me rapproche de cette femme, Henry me laissant le faire, se disant qu'il valait mieux me laisser tranquille avec elle, surtout si c'était vraiment ma mère.

-Euh...Bonjour. Vous êtes bien Borealice Sides, demandais-je, hésitante.

Pourquoi faisais-je ça, et pourquoi j'y donnais de l'importance ? Cela ne devait sûrement pas être elle de toute façon. C'était idiot de demander à une personne ce genre de chose...Ça n'allait jamais marcher.

La femme se tourna vers moi, ses yeux étaient écarquillés, certainement surprise qu'on lui pose cette question. Elle me détailla du regard, cherchant à savoir si j'étais bien celle qu'elle croyait que j'étais.

-Oui. Est...Est-ce que tu es ma fille, me demanda-t-elle, émue.

Elle ne s'attendait probablement pas à ce que je débarque ici, et que je lui parle. Je me demandais pourquoi elle était ici, ce qu'elle y faisait, elle qui avait fuit.

-Oui, je le suis. Je suis Edalyne Blues, dis-je, les larmes aux yeux.

Cela faisait beaucoup d'émotions, de la revoir de cette manière. J'aurais bien voulu être prévenue que cette journée allait être pleines d'émotions. Mais je ne l'avais pas été. Elle me pris dans ses bras, elle avait l'air elle aussi très étonnée de me revoir de cette façon, sans qu'elle ait à chercher probablement. Je pouvais voir dans ses yeux qu'elle était heureuse de me revoir. Et je l'étais aussi.

Après m'avoir lâchée, elle s'était excusée de ne pas m'avoir pris avec elle. Je ne lui en voulais pas vraiment, après tout vu comment elle décrivait sa vie dans la forêt, ce n'était pas mieux. Elle en était venue à un stade où elle ne faisait que maigrir, ses ongles, eux, étaient pleins de saletés, et ses cheveux étaient emmêlés, ce n'était pas ce qu'on pouvait souhaiter comme vie.

Une longue conversation s'ensuivit, elle me racontait ce qui s'était passé depuis qu'Emma l'avait trouvé dans la forêt, qu'elle s'était faite quelques amies ici, qu'elle avait recroisé Mr. Blues et qu'il avait essayé de l'intimider, qu'elle avait pris la décision de déposer sa plainte au poste de police peu après qu'Emma soit devenue Shérif, elle avait d'ailleurs pu entendre une conversation entre Emma et Mr. Blues en entrant au poste de police.

Puis elle me demanda comment ma vie s'était passée, ce que Mr. Blues avait pu me faire, et comment je vivais dès à présent. Elle avait l'air de s'inquiéter grandement pour moi, surtout lorsque l'on parlait de mon père, de son mari.

Je lui avais raconté ce que père m'avait fait, ce que les gens d'ici faisaient, que certains s'en fichaient de ce que je pouvais vivre qu'ils ne me croyaient pas. Elle avait l'air très triste de cela, elle qui avait vécue quelque chose de similaire avant de partir. Elle savait que cela ne servait à rien d'aller déposer une plainte lorsque l'on ne nous croyais pas, c'était ce qui se passait, et moi je me plaignais de ce qu'il me faisait devant eux, alors qu'il n'y avait aucun moyen qu'ils mécontent.

-Maintenant, ils vont devoir s'y faire et arrêter d'aller dans son sens, tout ça pour ne pas se faire remarquer par lui. Bientôt tout le monde saura tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a pu faire, je déclara, sans peur.

Ma mère hocha la tête. Elle avait assez souffert de tout cela. Il fallait que tout cesse. Qu'il arrête. Beaucoup étaient ses victimes, nous pouvions compter beaucoup d'hommes et de femmes habitant à Storybrook parmi eux. Même Ruby avait été victime de cet homme, il l'avait touché à des endroits qu'il n'aurait pas dû toucher sans son consentement. J'avais envie d'hurler au visage de mon père, de lui arracher sa peau, pour voir qui maintenant allait pleurer. Mais je n'allais pas le faire, ce serait comme le dit si bien Henry une tentative de patricide, et cela signifierait s'abaisser à son niveau, ne pas être meilleur que lui, et je suis bien meilleure que lui.

Borealice me raconta l'échange qu'elle avait eue avec Gold, celui-ci lui disant qu'il pourrait l'aider à régler ce conflit, à amener Mr. Blues derrière les barreaux après un procès. Ma maman raconta qu'elle pensait qu'il ne faisait que cela pour pouvoir se débarrasser de son adversaire, et j'hocha de la tête. Mr. Gold était quelqu'un de très stratégique, ici, il s'assurait la défaite de son concurrent, de son adversaire.

•▪︎•

Nous avons continué à parler, assises sur le lit de sa chambre au Granny's. Elle était heureuse d'avoir pu me revoir, et j'éprouvais la même chose. Cette femme, j'étais heureuse d'enfin la voir. Je pourrais la connaître, apprendre à savoir qui elle est, elle que je n'avais même pas pu voir auparavant. Je m'étais toujours demandé qui elle était, comment elle était, et maintenant je pouvais avoir une réponse.

Nous allons essayer d'apprendre à nous connaître, c'était ce qu'elle m'avait demandé avant que je sorte de la chambre, retournant voir Henry, qui devait m'attendre à l'entrée du Granny's, une boisson à la main.

J'avais acquisé de la tête, un grand sourire aux lèvres avant de lui dire au revoir. J'étais heureuse. Heureuse d'engin connaître un peu plus la femme qui m'avait mis au monde, la femme qui était ma mère, et qui méritait vraiment cette appellation.

-C'était bien alors, avec ta mère, me demande Henry lorsqu'il me voit réapparaître un léger sourire aux lèvres.

Henry me sourit gentiment, il ouvre la porte du Granny's, et nous sortons, retournant chez les Mills. Je lui raconte en chemin ce qui a pu se passer avec ma mère, je lui dis d'ailleurs que je suis très heureuse de la revoir, qu'elle aussi est allée voir Emma pour déposer sa plainte, qu'un procès s'organisera probablement bientôt, que Mr. Blues semble être cuit. Il m'écoute attentivement heureux que ma fin de journée se soit bien passée.

Je suis rassurée que tout ce soit bien passé, je suis heureuse de ne pas avoir croisé mon père, d'avoir rencontré ma mère, d'avoir pu porter plainte. Cette journée s'est révélée être pleine en émotions, et cela n'est pas vraiment déplaisant.

Bien sûr, cela m'a fait bizarre de rencontrer ma mère après tout ce temps passé à me demander si elle avait pu partir, si elle était loin du danger et de la violence maintenant, mais je suis heureuse de l'avoir rencontré dans cette circonstance. Je suis heureuse qu'elle soit en vie, et qu'elle est pu parler de tout ce que Mr. Blues lui avait fait.

Je trouvais que Borealice était intéressante. Si l'on en croyait le livre de contes qu'Henry avait en sa possession, ce que je faisais, elle était la première femme de Barbe Bleue, mais aussi la demoiselle noire, je me demandais si elle savait tout cela, si quelqu'un le lui avait déjà dit. Je pourrais peut-être, lors de notre prochaine rencontre lui demander cela, si elle savait qu'on était des personnages de conte.

Elle le sait peut-être déjà si elle connaît Ruby et Farah, mais je pense que je pourrais quand même lui poser des questions par rapport à cela. Nous verrons bien.

Nous arrivons à la maison des Mills, Regina nous sourit heureuse de nous revoir. Je lui souris en réponse, heureuse de pleins de choses.

-Alors ça c'est bien passé, je veux dire, est-ce que ça va, me demande-t-elle, Vous êtes allé au Granny's après, c'était bien ?

Regina essayait toujours d'engager la conversation avec son fils, mais celui-ci ne répondait que par des brides de phrases, parce qu'elle était la Méchante Reine et qu'il l'a voyait en tant que tel, entièrement en tant que tel. Il se disait même parfois qu'elle ne tenait pas vraiment à lui.

Moi je voyais bien que c'était faux, qu'elle aimait beaucoup son fils, même en étant la méchante reine. Après tout, les méchants n'étaient pas tous dénouer de sentiments, certains en éprouvait, certains aimait d'autres personnes, cela semblait être le cas de Regina.

-Oui, ça s'est bien passé. Cette journée était cependant pleines d'émotions, répondis-je, ne m'étalant pas plus sur le sujet.

Elle hocha la tête, elle devait savoir que témoigner contre un homme qu'on haïssait, un père qui nous frappait, ne devait pas être chose aisé. Elle devait savoir que c'était beaucoup d'émotions puisqu'elle ne posa plus de questions à ce sujet, nous disant simplement que l'on pouvait aller à table, le repas étant déjà prêts.

Nous nous installons alors à la table, commençant à manger ce qu'elle avait préparer. Nous avions faim, et c'était très bon, je le redis d'ailleurs plusieurs fois à Regina qui me souria, heureuse de savoir que ce qu'elle cuisinait était apprécié.

11 ans, et j'avais porté plainte contre mon père, j'avais enfin témoigner contre lui. Le monde allait enfin savoir plus en détail quel homme était l'homme dont ils faisaient semblant de ne rien savoir.

Les habitants savaient. Les habitants voyaient. Mais n'avaient rien fait. Parce que Mr. Blues était là, toujours là, à observer leurs moindres faits et gestes. Bientôt, il ne le fera plus, plus vraiment en tout cas, surtout si son adversaire s'improvisait avocat et répandait toutes les accusations portés contre Mr. Blues.

Mon père n'y survivrait probablement pas, et j'étais bien contente de cela.

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