Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

chapitre ix.

「...yara...」
-•past enchanted forest•-

Elle se promenait, dans son carosse, en compagnie de son majordome. La jeune Lady avait des choses à faire en ville, il semblerait, et elle ne sortait jamais sans son cher ami et serviteur du nom de Philippe, son majordome.

Elle avait la peau noire, de beaux cheveux attachés en un chignon et des yeux d'une douceur. Tous ceux qui la croisait étaient obnubilé par sa beauté, sa douceur, la compagnie qu'elle apportait.

Cependant Yara ne semblait pas avoir pour but d'épouser un homme. Enfin ce n'était pas un objectif dans sa vie. Elle le ferait bien sûr si l'envie lui prenait mais elle ne s'obligerait pas à épouser quelqu'un si elle ne l'aimait pas ou si elle n'en avait pas envie.

Elle préférait profiter du temps, toute seule, ou avec ses amies. Yara était plutôt solitaire lorsqu'on parlait d'hommes. Elle n'en avait pas trouvé un à son pieds depuis des années, et elle s'en fichait bien. Si elle n'en trouverait pas, elle vivrait seule, la souveraine d'une demeure et le cœur sur la main.

Quelques temps après avoir été en ville, elle rentra dans sa demeure, un grand château qui accueillait toute sorte de voyageurs. Yara avait toujours eue le cœur sur la main et l'envie d'aider, elle s'était alors dit qu'elle allait proposer l'hébergement aux autres, ceux qui voyageaient et qui n'avait donc pas de maison en ce temps, et les autres, ceux qui étaient bien pauvres.

En ce moment un certain Edward, aussi nommé Édouard, ou Barbe Bleue résidait ici. Il avait fait un voyage diplomatique qui s'était mal passé, et il devait resté dans les parages, d'où l'obligeance de se loger par ici. Et cette offre qu'on lui avait présenté lui avait plus. Le baron était en deuil, de noir vêtu, il venait de perdre son épouse, une certaine Rebecca, et il semblait bien triste de cela. Ou du moins, c'était ce que Yara avait deviné en lui parlant et en observant son visage.

Il semblait très triste, torturé par la douleur du décès, piégé dans les larmes. Elle savait que cet homme n'était pas à son premier deuil, il avait déjà perdu plusieurs femmes, mais cela semblait lui faire toujours aussi mal de les perdre. Et Yara comprenait cela. Cela lui était arrivé avec une de ses servantes, sa mort l'avait enseveli sous la tristesse avant qu'elle ne se relève et qu'elle ne se décide justement à faire cet établissement.

-J'espère que votre nuit a pu vous reposer de ce loin voyage. Alors que va-t-il se passer ensuite ? Vous m'aviez dit que vous deviez rester là un temps pour que vous puissiez régler votre problème...Quel est donc ce problème ?

Yara semblait soucieuse, en effet, elle trouvait cela étonnant. Surtout que Barbe Bleue, ou devrait-elle l'appeler Édouard, avait parlé de magie et d'un certain Rumplestilskin.

La femme se demandait bien ce qu'il pouvait en retourner et pourquoi donc Édouard avait fait appel à Rumplestilskin dans un premier temps.

On disait que cet homme était monstrueux, qu'il trompait ses victimes en leur faisant passer un marché. Yara trouvait cela horrible. De plus cet homme avait une réputation étonnante et plusieurs noms le suivaient. On le faisait appelé le ténébreux, mais Yara avait déjà connu un certains pirates qui le nommait le crocodile. Et d'autres personnes encore le surnommait la bête. Tant de surnoms pour un seul homme...

-Oh, ne vous en faites pas, ce sera sûrement bientôt réglé, le ténébreux viendra cependant certainement se moquer de moi, ici, alors lorsqu'il arrivera, s'il-vous-plaît, allez autre part. Je préférerais qu'il ne me parle qu'à moi.

Barbe Bleue avait répondu d'une voix assez froide. Il haïssait cet homme, mais il devait supporter les brimades et les moqueries. C'était lui qui s'était piégé lui-même. Barbe Bleue n'arrêtait pas de se dire que c'était vraie. Qu'il était la cause du problème, et c'était certainement le cas. Qui tuerait des femmes de sangs froids parce qu'elles étaient entrée dans une salle ? Et qui penserait que dans cette salle, on pouvait sentir quel homme avait été Barbe Bleue, qu'il avait voulu tuer sa première femme dedans ?

Si seulement il n'avait pas tué Beatrice. Si seulement il ne s'en était pas pris à elle. Si seulement il n'avait pas menacé Borealice. Si seulement il lui avait fait assez confiance pour lui confier un secret. Après tout, oui, leur amour débutait sur un mensonge, mais il avait évolué après cela, il avait grandit.

D'ailleurs, il commençait à se dire qu'il était vraiment un monstre parce que désormais il semblait prendre plaisir à les tuer.

Tout ce qu'il avait à faire maintenant, c'était d'arrêter d'épouser des femmes. Il allait arrêter. Il allait se concentrer sur l'éducation de sa fille. Et plus jamais il ne tuera de femmes de sa vie. Sa vie moindre, ridicule au départ. Un paysan qui ne savait pas travailler, trop rêveur pour le faire, amoureux d'une fille qu'il pensait ne jamais obtenir et qu'il n'arrêtait pas d'observer.

-Eh bien, très bien, je vois que vous n'aimez pas qu'on se mêle de vos affaires, alors je ne le ferais pas.

Elle lui avait répondu, avant de se tourner vers d'autres réfugiés, une vieille femme et ses enfants. Elle ressemblait étrangement à la mère de Barbe Bleue, tiens donc, cette vieille femme. Elle avait le même genre de visage. Un visage pointu, sévère. Un visage qu'il qualifiait souvent d'obscures, cependant, il ne s'observait pas souvent dans le miroir, et il devait être pire maintenant que le sang d'innocentes coulaient par sa faute.

-Vous avez besoin de quelque chose, Calice, demande Yara, Je peux vous aider vous savez je suis faites pour cela, ici.

Calice ? C'était le nom de sa mère. Cette personne devait donc être cette femme qu'il avait tant haï. Elle était là, juste devant lui, avec ses enfants adultes. Des enfants qu'elle avait materné, alors qu'elle n'aurait jamais fait cela avec lui. Il se tourna vers elle, et en un regard ils se comprirent.

Calice répondit à Yara quelque chose, et celle-ci retourna à ses tâches dans cet immense endroit. La femme âgée se rapprocha du rejeton qu'elle avait toujours sous-estimé.

-Alors c'est ici que tu finis, toi ? Sous la tutelle de cette jolie seigneuresse, demande-t-il lorsqu'elle s'approche, tandis que moi j'ai ma propre demeure, un château si tu voulais savoir.

Son visage était victorieux. Il tenait tête face à celle qui l'avait jeté dehors.

-Mais à quel prix ? N'as-tu pas passé un accord avec Rumplestilskin, n'es-tu pas entrain de payer un prix te déchirant, demande la vieille femme, Et ta Mademoiselle Noire, où est-elle, à présent ? Hein ? Tu t'es remarié, elle t'a quitté. Je le savais que tu étais une mauvaise graine.

Barbe Bleue grondait de colère. Il lui aurait réglé son compte si il l'avait pu. Et peut-être que c'était ce qu'il allait faire aujourd'hui. Peut-être.

La tuer ne lui apporterait aucun malheur. Cette femme était monstrueuse. Elle avait renié plusieurs de ses enfants, les laissant à un futur incertains, certainement la mort.

-Vieille folle, tueuse d'enfants. C'était ce que tu voulais, que je meurs, lorsque tu m'as renié de ta vie, lorsque tu m'as obligé à partir, dit-il d'une colère incommensurable, Et tu crois que j'en ai quelque chose à faire du prix de mes actes ? Si je n'avais pas rencontré ce vieux crocodile, je ne serais certainement pas en vie. Ou bien j'aurais vécu ta vie, celle que tu voulais que je vive. Une vie de pauvreté, comme la tienne. C'est toi la mauvaise graine de la famille. C'est toi qui nous abandonne ou nous renie.

Elle le regarda méchamment, certainement parce qu'elle n'approuvait pas ce qu'il disait. Et elle le lui dirait. Elle le lui hurlerait même, s'il le fallait. Et alors qu'elle s'apprêtait à parler, il l'a pris par le poignet et l'emmena dehors pour qu'ils puissent parler en privé.

Il s'en fichait s'il finissait par la tuer, cela lui ferait un monstre de moins dans sa vie. Une personne qui méritait la mort, de son point de vue, mourant.

C'était ce qu'il fallait, ce qu'elle méritait. Elle avait été horrible. Un vrai monstre. Un danger. Et une mère détestable. Elle emmenait les plus faibles ou les moins travailleurs vers une mort certaine juste parce que les petits enfants rêvaient d'un monde meilleur, ou d'une personne.

-Tu crois que je n'ai pas sacrifié des choses pour vous ? Tu crois que je vous aie sacrifié, sans me sacrifier moi, en première ? Eh bien tu te trompes. Quand ton père est mort, j'ai dû me remarier, à un homme que je détestait. Tu crois que je l'aimais, tu croyais vraiment, demande-t-elle, Pour gagner plus d'argent, il fallait tout tenter, tout faire. Et j'ai essayé. Toi, tu n'as pas suivi. Tu ne faisais que de rêvasser sur cette jeune fille, de ton âge, sur cette monstruosité. Ce n'est pas pour rien que les gens veulent la brûler à chaque fois qu'elle passe. C'est un monstre, Ed. Une folle. Elle a des cheveux de monstre, et son expression de dépressive ne nous prouve pas le contraire. J'aurais tant aimé que tu ne sois pas un lâche, que tu la tue, au lieu de l'aimer.

Ce récit énervait grandement Barbe Bleue. Cela ne faisait que de lui rappeler qu'il avait failli la tuer. Qu'il l'avait menacé d'une arme et que si Borealice n'avait pas eue la capacité de se téléporté où elle voulait, elle serait morte.

De plus, ce que disait Calice par rapport à son second mari l'énervait aussi. Elle s'était peut-être sacrifié en l'épousant, mais elle sacrifiait ses enfants, ceux qui n'avaient même pas voulu naître en toute base.

Et puis quoi encore ?! Oui elle ne l'aimait pas, eh bien, elle n'avait qu'à choisir un mari qu'elle aurait aimé, sachant qu'il ne lui manquait pas le choix. Et puis elle parlait de sacrifice alors que tout les soirs, au lieu d'être à la maison avec son nouveau mari et ses enfants, elle se retrouvait avec son amant. Elle aurait pu l'épouser, lui. Il avait de l'argent, et elle semblait l'aimer, puisqu'elle ne faisait que de faire l'amour avec lui.

-Tu parles de sacrifice, d'un sacrifice que tu aurais fait ? Alors que tu te tapais le voisin tout les soirs ? Et que tu étais littéralement plus le chef de la famille que ton mari ? Tu n'as rien sacrifié, un sacrifice c'est perdre quelque chose, te couper un membre, mourir pour les autres, te faire subir des choses horribles pour que les autres puissent vivre bien. Tu nous as sacrifié pour ton bien, au lieu de te sacrifier.

Calice ricana, elle trouvait cela drôle, qu'on lui reproche toutes ses choses. Elle était là mère. Bien sûr qu'elle avait sacrifié des choses pour eux. Mais lui, ne semblait pas le voir. Et elle n'allait pas lui en faire un dessin. De toute façon, s'expliquer ou s'excuser de ce qu'elle avait fait ne l'intéressait pas.

-Comprends moi, tu n'as jamais rien fait d'autres que de rêver sur cette monstruosité. Te jeter à la poubelle dès l'instant venu était donc inévitable.

-Borealice n'est pas une monstruosité, Barbe Bleue lui hurla au visage avant d'attraper le bras de sa mère.

Calice essaya de se retirer de l'emprise de son fils, mais celui-ci ne l'a lâchait pas. Tenant toujours son bras, pleins d'animosité. Il voulait en finir avec elle. Elle le méritait après tout. Qui amenait vers la mort des enfants. Barbe Bleue se rappelait du premier enfant qu'elle avait jerté, une petite fille. Sa sœur jumelle.

Ses règles étaient trop douloureuses pour qu'elle travaille aux champs lorsqu'elle les avait, alors Calice s'était dit qu'elle ne méritait rien, qu'elle ne méritait pas de vivre ici, sous un toit où elle aurait à manger alors que d'autres creveraient de faim. Elle l'avait lâcher dans la nature à la première minute possible. Et Barbe Bleue ne l'avait plus jamais vue. Peut-être était-elle morte ? Peut-être avait-elle réussie, comme lui ? Enfin, si on pouvait appeler ce qu'il faisait une réussite.

Il était un meurtrier, capable de cruauté. Mais il vivait dans un château où il avait des dizaines de serviteurs.

-Et toi, tu es une menteuse ! Tu te rappelles ce que tu as fait à Elyane, ma sœur jumelle ? Tu te rappelles que tu t'en es débarrasser dès que tu en avais eues l'occasion, et tu peux toujours dormir le soir, il lui demanda, aggripant toujours son bras, méchamment.

Il était d'une extrême colère, dès qu'on évoquait le prénom d'Elyane. Rumplestilskin le savait d'ailleurs, et il en jouait souvent en lui demandant ce qu'Elyane aurait pensé du fait que son frère tue les femmes qu'il épousait. Alors, là devant sa mère, il s'énervait.

Elle n'avait pas parlé d'Elyane. C'était lui qui l'avait fait cette fois, pour essayer de voir une once de tristesse dans les yeux du monstre qui se tenait devant lui. Il en parlait parce qu'elle était importante à ses yeux, et qu'elle le méritait, qu'elle méritait qu'on la pleure, si elle était morte.

•▪︎•

Yara, de son côté, s'agitait, mettant la table pour ceux ou celles qui voulaient manger. S'occuper de son palais qui était une auberge lui plaisait grandement, c'était une occupation gratifiante.

Soudainement elle entendit des voix venues de l'extérieur. C'était la vieille femme, elle se disputait avec le seigneur qui restait ici pour parler avec Rumplestilskin.

Cela étonnait grandement Yara de les voir s'époumoner ici. Elle sortit dehors pour les arrêter, n'aimant pas vraiment l'ambiance qu'ils créaient dans l'enceinte de son auberge. La jeune Lady préférait quand les gens se souriaient en prenant leurs boissons chaudes, le matin.

-Qu'est-ce qui se passe ici, Monsieur, Madame, elle leur demanda, les regardant dans le blanc de leurs yeux.

Un silence suivit sa réplique, les deux batailleurs ne savaient pas quoi répliquer. Yara, de son côté, attendait des explications, quelque chose qui légitimait cette dispute qui allait partir en bagarre.

-Vous me prendrez certainement pour un fou si je vous expliquait la raison de ma colère, le Lord répondit, essayant de se calmer.

-Dites quand même.

Yara lui répondit d'un ton calme mais autoritaire. Le ton d'une réelle dirigeante. Elle s'installa sur le tronc d'arbres, les invitant à faire de même. À côté d'eux, la neige tombait.

-Eh bien...Cette femme, c'est la mère qui m'a abandonné parce que je rêvassais, que je pensais à une femme qui vivait non loin. Et la revoir m'a mis hors de moi.

-Tu dis une femme, alors que c'était clairement un monstre, une créature, réplique la vieille dame.

Yara les dévisage, avant de faire calmer la vieille dame d'un regard. La femme qui gérait cette auberge ne comprenait pas comment cette femme pouvait vouloir envenimer la situation, le Lord semblait foncièrement en colère, et elle pourrait risquer sa vie sur cela.

-Madame, enfin...calmez vos médisances, dit-elle en s'adressant à la femme, Quant à vous, je suis désolé que cette histoire d'abandon vous retombe dessus, Lord Bleue. Mais je pense que vous devriez-vous aussi vous calmer, votre invité, j'imagine va bientôt arriver.

-Très bien, alors, partez. J'ai à lui parler en privé, répondit Barbe Bleue.

Alors Yara et la vieille femme rentrèrent dans le bâtiment, laissant seul Barbe Bleue tandis que celui-ci appelait Rumplestilskin.

Les jours passèrent, et Barbe Bleue devait repartir. Cependant, il ne partait pas seul. En ces jours, lui et Yara avaient développé une romance, et elle avait décidé de l'accompagner après des jours de contres-arguments. Elle laissait cet endroit à son majordome, il s'en occuperait très bien, elle se disait.

Elle s'était installée dans le carosse qui les emmènerai jusqu'au château de Barbe Bleue, où Yara pourrait enfin rencontrer la petite Edalyne, la fille de Barbe Bleue. Elle avait hâte de la rencontrer puisque Barbe Bleue lui en avait souvent parlé. Édouard était à sa droite, attendant que la personne qui conduisait le carosse se mette en place. Très vite, le jeune couple arriva à destination.

Et la jeune Edalyne qui avait passée beaucoup de temps toute seule courra vers son papa d'amour, elle espérait qu'il resterait longtemps cette fois. Yara lui fut présenté. Ils furent heureux, un temps. Jusqu'à ce que Barbe Bleue doive repartir en voyage, à vrai dire. Edalyne était mécontente, il l'a laissait seule encore une fois, et peu de temps après être revenue ce qu'elle n'appréciait pas vraiment, honnêtement.

Mais bien sûr, elle comprenait, Barbe Bleue était un homme occupé qui participait aux guerres et qui avait des voyages d'affaires énormes à faire. Ce soir lorsqu'il était parti c'était parce qu'il allait à la guerre. Il serait sur le terrain où la mort se propageait.

-Tu n'entres pas dans ce petit cabinet, c'est la seule chose que tu ne dois pas faire, lui dit-il avant de partir.

Yara semblait s'ennuyer au palais, elle n'avait plus ce rôle qui lui collait si bien à la peau, ce rôle de gérante. Elle devait se déléguer pour les servants, qui, ici, faisait tout. Et elle n'aimait pas cela. Alors, elle décida de changer les choses, au moins le temps de son voyage, pour s'occuper.

Toutes les personnes ayant besoin d'un abris se retrouvait alors ici, avec les mêmes consignes que Yara : ne pas ouvrir cette foutue porte. Yara ignorait ce qu'il y avait dedans, et il fallait le dire, elle s'en fichait bien. Ce n'était pas ses affaires.

Mais alors, un soir...Un des invités lui demanda de venir le voir. Il était choqué par ce qu'il avait pu voir. Et il avait besoin de se confier à quelqu'un, et Yara était la personne toute destinée à cela.

-Attendez vous me dites que vous avez vus des cadavres derrière une des portes ? Des cadavres accrochés au mur ?

-Oui, dans la salle interdite...

-Vous y êtes allé ?

-Oui...Je me demandais ce que le seigneur de ce château pouvait cacher ici, eh bien maintenant je sais...Il y cache des corps de femmes. Quatre corps, si vous voulez des précisions, il dit, d'une voix qui montrait sa terreur face à ce qu'il avait pu apprendre.

Yara ne pouvait pas le croire. C'était quelque chose d'incensé, n'est-ce ? Barbe Bleue n'était pas un tueur, si ? Il fallait que Yara trouve des informations sur cela, sans ouvrir cette porte bien sûr. Cette femme respecterait tout règlement, et ne pas ouvrir cette pièce y figurait, elle ne le ferait donc pas. Elle n'aimait pas quand ses invités brisaient son règlement, et elle pouvait comprendre que ce soit le cas de sa nouvelle aventure, de l'homme avec qui elle vivait maintenant.

Elle était désormais dans sa chambre, chambre qu'elle ne partageait pas avec Barbe Bleue. Et elle recherchait des informations, quelque chose qui pouvait prouver que ce que la personne avait vue était réelle et n'était pas qu'une hallucination.

Elle fouillait la chambre lorsqu'elle tomba sur un journal, qui appartenait à sa troisième femme, une certaine Danae. Elle le feuilleta, se disant qu'elle pouvait trouver quelque chose dedans. Et elle tomba sur quelques choses d'horribles. Les corps de quatres femmes y étaient dessinées. Elles étaient mortes, du sang se répandant sur le sol. Leur sang. Barbe Bleue avait donc vraiment fait cela ? Ce n'était pas une hallucination, alors ? Cela l'étonnait grandement de la part de cet homme.

Elle ne savait pas quoi faire, pas quoi faire du tout. Si elle partait, elle savait qu'il l'a retrouverait puisque le seul endroit où elle voulait aller était un endroit qu'il connaissait. Et elle avait peur que s'il revenait, il devinait au dégoût qu'elle lui porterait qu'elle savait. Elle intima à l'homme qui y était rentré de partir au plus vite, de rentrer chez lui, lui au moins serait certainement en sécurité.

Quelques jours avant que Barbe Bleue ne rentre, elle avait demandé à ce que toutes les personnes qui étaient venues repartent d'où elles étaient. Elle espérait qu'aucune autre personne n'ai ouvert la porte. L'homme, déjà, lui avait volé son trousseau pour y aller. Heureusement, il n'avait pas fait tombé la clé, elle n'était donc pas éclaboussé d'un sang qui ne s'enlèverait pas. Mais cela lui montrait quelque chose. Elle était idiote, naïve. Yara faisait confiance aux gens, ne voyant pas les manigances.

C'était un côté d'elle que Barbe Bleue appréciait, il l'a trouvait gentille et il se disait certainement que comparé à ses autres femmes elle n'ouvrirait jamais cette pièce. Et c'était vrai. Elle ne l'avait pas fait, cependant il semblerait que quelque chose ait changé.

Au final, plus les jours passaient, plus Yara se disait qu'elle devrait confronter Barbe Bleue à propos de cette pièce et de ce qui s'y cachait. Elle n'y était pas rentrée, et n'y rentrerait jamais mais elle savait assez de choses pour lui poser des questions dessus. Elle voulait savoir si c'était à propos de Rumplestilskin.

Demain il rentrait, et Yara lui poserait la fameuse question, même si elle manquait de mourir. Yara avait eue une belle vie, et elle ne craignait pas l'après-vie, puisqu'elle s'était toujours bien comporté avec tout le monde. Alors la mort devrait être une belle étape.

La journée passa, et Barbe Bleue rentra. Il était de bonne humeur, malgré le sang sécher que l'on pouvait trouver sur lui, des éclats de la guerre s'étant déroulée.

-Je suis bien content de vous revoir, toutes les deux, il leur dit alors, joyeusement.

Elle lui sourit en réponse, et quelques minutes après, elle dû mettre Edalyne au lit. C'était la règle, à cette heure là, Edalyne devait aller dormir. Et Yara était connue pour respecter les règles.

Après l'avoir endormie, Yara s'installa sur le divan de la chambre de Barbe Bleue, un endroit où les gens qu'ils invitaient dans sa chambre pouvaient s'asseoir et profiter d'un moment avec sa compagnie. Principalement, il n'y faisait entrer que sa fille et sa femme. Seuls quelques serviteurs échappaient à cette règle puisqu'ils devaient nettoyer la pièce.

-Alors comment vas-tu, cette guerre a été éprouvante, il paraît, Yara commence.

Yara cherchait comment amener le sujet sur le tapis, en parler. Elle ne trouvait pas vraiment une façon de le faire avec délicatesse.

-Oh, ça va. Tu sais, ce n'est pas la première guerre à laquelle je suis appelé. J'ai appris que tu avais fait de notre maison une auberge pendant quelques jours, cela s'est bien passé ?

Barbe Bleue avait croisé du monde sur la route dont un homme étrange qui semblait avoir peur de lui pour aucune raison. Il ne s'était pas posé de questions, il s'était juste dit que Yara avait fait ce qu'elle savait mieux faire, c'est-à-dire, accueillir.

-Oui, je les ai accueilli. Ces pauvres voyageaient, et je me suis dit qu'ils méritaient bien un foyer un petit temps, avant de reprendre la route. Je leur ai dit de ne pas aller dans la pièce où tu ne voulais pas que j'aille...Mais malgré cela, un ne m'a pas écouté. Un homme. Pendant la nuit, il m'a pris le trousseau de clé, et poussé par sa curiosité il y est allé. Il m'a raconté quelque chose d'étrange, lui dit-elle, Je ne sais pas vraiment si ça s'est bien passé, sous cet angle.

Yara faisait preuve d'un peu d'honnêteté, elle voulait l'entendre, qu'il se confie ensuite. Il le ferait peut-être, elle se disait.

Barbe Bleue la regarda, étonné qu'elle lui rapporte cela. Il avait cependant la certitude qu'elle n'y était pas allée, la clé ne saignait pas. Que pouvait-il s'être passé ?

-Tu n'y es pas rentré, n'es-ce pas ?

-Non, bien sûr que non. Les règles sont les règles, tu sais. Je n'y serais jamais allé.

Cette affirmation fit sourire Barbe Bleue. Il aimait les femmes comme cela. Qui respectait les espaces d'intimité et les règles qu'on leur avait donné. Qui ne se montrait pas trop curieuses.

-Et alors ?

-Eh bien, le jeune homme voulait que je fasse des recherches dans mes appartements pour vérifier ses dires, à vraie dire, au début, il avait même voulu que j'entre, et je lui ai dit que ce n'était pas ce que j'allais faire, commence Yara, calmement, Et dans ma chambre je suis tombé sur un carnet monstrueux. On y dépeignait quatres femmes mortes. J'en ai conclu que vous les aviez en effet tué. Mais j'aimerais savoir une chose...Est-ce que cette histoire de meurtre a un quelconque rapport avec Rumplestilskin et le pacte que vous avez passé avec lui ?

•▪︎•

Barbe Bleue était furieux. Alors comme cela une de ses femmes avaient tout écrit dans un carnet ? Et puis, il se rappela de comment il avait su que Rebecca savait. Celle-ci n'y était pas entré, mais à un moment, elle avait hurler, et Barbe Bleue avait senti qu'elle savait. Alors il l'avait tué, alors qu'elle pensait qu'il était un homme bon. C'était ce maudit carnet. Il faudrait qu'après avoir tué Yara, il le retrouve et le brûle. C'était une très mauvaise chose, ce carnet. Au lieu de lui répondre tout de suite, Barbe Bleue aggripa son bras.

Il était furieux qu'encore une fois une de ses femmes sachent quel monstre il pouvait être. Un monstre horrible. Un vrai monstre. Elle ne se débattait pas, alors qu'il l'emmenait vers l'abattoir.

-Dites-moi. Je veux juste savoir cela, apprendre. Je veux savoir si Rumplestilskin y est pour quelque chose. Si ce pacte a scellé un destin, le destin que vous entretenez. Je voudrais savoir. J'aimerais apprendre.

Barbe Bleue ne savait pas comment répondre. Après tout, souvent il blâmait Rumplestilskin, mais techniquement c'était lui qui agissait. Lui qui décidait de se remarier avec des femmes. Lui qui finissait par les tuer. Toutes. Chacune leur tour. Et ce n'était pas Rumplestilskin qui avait fait ça. Rumplestilskin avait juste créer un homme qui ne faisait que chercher ce qui pourrait faire plaisir à ce ténébreux pour arrêter leur contrat, que Barbe Bleue n'ait plus rien à faire avec lui.

C'était ça qui avait créer des suspicions chez Borealice. Et c'était la colère de Barbe Bleue qui s'était projeté sur Borealice. Il ne pouvait pas lui dire la vérité. Qu'il ne l'avait jamais trompé. Il n'avait pas de mensonge assez crédible à lui pondre, et il ne pouvait décemment pas lui dire que tout se basait sur de la magie, eux deux.

Là encore, il était fous de colère.

Et il n'allait pas laisser passer cela.

Jamais. Jamais.

Jamais de sa vie.

Non. Il allait réagir. Il allait lui enlever la vie comme il était si bon pour le faire.

Il l'attrapa par la taille, la colla contre lui, pour qu'elle ne puisse tenter de s'enfuir. Sa masse musculaire la retiendrait de faire quoique ce soit.

-Tu penses vraiment que j'aurais le temps de m'échapper avec toi qui me cours après...Enfin, Ed', sois rationnel. Je suis là, et je ne compte pas partir. Tue moi si tu veux, mais j'aimerais avant cela si le fait que tu tue tes compagnes ont un rapport avec le fait que tu as passé un pacte avec Rumplestilskin, ce foutue Ténébreux.

Barbe Bleue maudissait ses femmes et leurs curiosités développées, et leur sens du rationnel et des explications. Surtout en ce moment. Puisqu'il ne voulait aucunement parler de cela.

Il voulait agir. La détruire, comme il allait le faire. La tuer, comme il pensait le faire. La faire disparaître. Lui enlever la vie.

Mais quelque chose dans son regard provoquait en lui une certaine expression, un certain sentiment qui semblait lui crier que c'était important. Qu'il fallait qu'il lui dise. Juste une fois. La tuant après, lui détruisant sa vie.

Encore une fois, il s'était trompé sur le compte d'une femme. Encore une fois, elle n'était pas aussi parfaite que Borealice et elle apprenait au final que Barbe Bleue était une espèce de monstre, tuant toutes celles qui savaient qu'il tuait des gens, ou qu'il avait tenté des choses horribles.

Là, elle l'avait appris. Elle ne ferait pas long feu. Elle mourrait bientôt, dès qu'il lui aurait répondu, peut-être.

-Il y a bien une sorte de rapport entre mes crimes et cet être, oui. Mais pourquoi t'en parlerais-je ? À quoi cela pourrait-il servir, que je t'en parle. Je vais te tuer. C'est ce qu'il va se passer. La seule chose qu'il va se passer. Et c'est tout. Ta question n'a plus d'importance, puisqu'à quoi la réponse te servirait, dans la mort ?

Il essayait d'esquiver la réponse qu'il devait donner ou de la rendre minime, de diminuer ce qu'elle était en elle-même. Barbe Bleue ne voulait pas attirer de pitié sur lui en ce moment, non. Pas cette sensation. Il l'avait certainement déjà ressenti avec cette femme qui, en connaissance de certaines choses sur son passé, semblait le prendre en pitié. Non pas aujourd'hui, pas encore. Il voulait sa peur, sa crainte. Et il savait que cela arriverait lorsqu'une fois encore, son regard d'encre se projètera sur elle.

Lorsqu'il commencera à agir, encore, après cette conversation. Il savait qu'il faisait peur, notamment lorsqu'il les tuait. Et c'était ce que ce pitoyable homme qui ne méritait guère de rédemption, et qui méritait d'être arrêter, cherchait à provoquer. Cette peur. Maintenant, il aimait la ressentir en elles, en ces compagnes.

Et c'était un comportement complètement problématique, et tout le monde était capable de le savoir. C'était certainement pour cela que Barbe Bleue le cachait absolument de tout le monde, qu'il ne voulait pas qu'on le sache, et qu'il tuait si quelqu'un l'apprenait.

D'ailleurs, il allait partir à la recherche de ce voyageur qui n'avait pas tenu en place et qui s'était laissé dépasser par sa curiosité maladive. Il pensait sûrement tomber sur un trésor que le maître de maison cachait à tous, pas sur plusieurs corps morts et entassés, accrochés à un mur.

-Je saurais pourquoi, voilà. Je veux savoir, c'est tout. Ne pouvez-vous pas le comprendre ? Appellerez-vous cela de la curiosité, de chercher à comprendre l'homme que nous avons épousé ? Un homme qui se révèle apparemment être un tueur, tuant ses femmes....pour je ne sais quoi..voilà, vous voyez, je ne sais même pas pourquoi vous les tuez, et pourquoi vous me tuerez. Bien que comme je vous ai dis, je ne compte ni fuir, ni vous tendre un piège, puisque ma vie est ce que vous voulez, vous me la prendrez, une fois que mes questions auront leurs réponses.

Cette femme était si ferme tout en étant si gentille et bienveillante. Et Barbe Bleue n'en pouvait plus d'elle. Il n'en pouvait plus de cette position. Il n'en pouvait plus de chercher des femmes à épouser qui ressemblait, selon lui à son ex femme, qu'il aimait toujours. Ses sentiments par rapport aux femmes qu'il épousait était grand, bien que beaucoup moins que ceux qu'il avait à l'égard de Borealice.

Borealice était sa flamme, la femme qu'il aimait et dont il ne pouvait que se souvenir des bons moments, des moments de joie, avec elle.

-Je vous tues, parce que vous savez quel monstre je suis maintenant que vous savez que j'ai tué des femmes...mes femmes. Je vous tues parce qu'à un moment, avant de les tuer, elle, j'ai failli faire mourir la femme qui jamais ne quittera mon cœur, Borealice, commence Barbe Bleue, Et dès que je rentrais dans cette pièce, une atmosphère, un sentiment me disait le monstre que j'étais. Et je croyais que tout le monde le sentait, que si Beatrice, ma nouvelle femme, y entrait, elle découvrirai quel monstre j'étais...Elle l'a d'ailleurs fait, et comme aujourd'hui, elle m'a demandé ce que j'avais et pourquoi une salle comme celle-ci me mettait dans tout mes états.

Barbe Bleue avait commencé, calmement, se disant que de toute façon, ce ne pouvait pas être si compliqué que cela, et qu'il lui devait bien ça, de tout lui dire, elle qui avait toujours désiré en savoir plus sur lui.

Yara l'écoutait, complètement absorbé par ses paroles. Il fallait avouer qu'écouter des histoires aussi étonnantes que cela, elle appréciait beaucoup cela. C'était d'ailleurs une des raisons de son choix de voix professionnelles, le fait d'être aubergiste. En l'étant, elle avait pu rencontrer des tas de gens, dont certaines personnes avec des histoires complètement folles.

-Le rapport avec Rumplestilskin, le ténébreux, c'est celui-ci : C'est lui qui m'a aidé à me faire aimer de Borealice. Comment ? Cette femme était destinée à un homme de grande légende, tel qu'elle. Et moi, je n'étais que le fils rêveur d'une grande famille avec une mère qui sacrifiait ses enfants lorsqu'elle les trouvait inutiles. Je passais mes journées près de la forêt, devant la tour de la femme dont je rêvais, à l'observer, quand soudain, un homme à la capuche sombre apparut, et me dit qu'il pouvait m'aider, je me suis laissé embobiner.

Yara écoutait attentivement, pas question que quelque chose ne l'a distraisse. Toutes ces paroles étaient étonnantes. L'histoire de Barbe Bleue était mêlée de différentes choses étonnantes. Elle se posait des millions de questions par rapport à cela.

-On s'est marié, elle est tombée enceinte, et elle a organisé un bal...puis ma vie est partie en sanglot. Rumplestilskin cherchait à récupérer son paiement, et durant de longues semaines, qui durèrent des mois, j'ai cherché, alors que je partais en voyage. Ma femme m'a accusé de tromperie, puisque je n'étais plus assez au côté d'elle et du bébé, selon elle. Elle voulait que je lui dises ce que je faisais. Mais je n'aurais pas pu, c'était lui révéler que notre amour était un mensonge. Alors, j'ai récupérer une arme, et j'ai tenté de lui faire mal. Elle a réussit à m'échapper, grâce à son don de teleportation.

Barbe Bleue fonça sur elle, l'empêchant d'avoir un raisonnement sur ce qu'il venait de lui dire. Il était sûr qu'elle allait dire une chose du genre que c'était gros à accepter, mais qu'elle essaierait d'y passer outre. Comme Beatrice avait fait avant, lui faisant encore plus de mal en lui disant cela. Mais ce ne fut pas ses actions. Elle le regardait, simplement. D'un œil sans émotion.

-Maintenant que je sais...tue moi, comme tu voulais le faire, elle dit, froidement.

Barbe Bleue ne comprenait plus grand chose. Elle lui offrait sa mort sur un plateau. Pourquoi ? Elle n'avait pas peur de mourir, elle, alors ?

•▪︎•

Ce qui devait arriver arriva, Barbe Bleue se jeta sur elle, la tuant. Il l'accrocha ensuite comme toutes les autres, de manière à ce que le sang se révèle dans toute la salle, qu'il se déverse, et qu'il grille les curieuses qui pourraient s'introduire ici.

La mort était venue la délivrer, d'une certaine façon. Et Barbe Bleue s'était libérer de ce fardeau, encore une fois. Personne, jamais personne, ne saurait quel monstre il était devenu.

Mais soudainement, Yara se réveilla. Elle était dans une salle pleine des anciennes femmes de Barbe Bleue, toutes étaient de nouveaux en vie. Un homme se tenait devant elles. C'était leur sauveur, apparemment. Il tendit une robe à deux des femmes, une métisse et une rouquine avant de leur indiquer à toutes la sortie. Le petit groupe se pressa, jusqu'aux allé d'un village, et elles décidèrent de récupérer des provisions ou des robes, pour certaines.

Yara avait récupéré un peu de tout, pour que tout aille bien durant son voyage jusqu'à sa maison, jusqu'à son auberge. Oui elle allait y retourner maintenant, et elle mettrait des barrières pour que Barbe Bleue n'y revienne pas, elle savait que c'était quelque chose de possible. Parce que dans son monde à elle, tout était possible. Jusqu'à ce qu'on appelait l'impossible.

Toutes ces femmes prirent des directions opposés, certaines rentraient chez elles, et d'autres n'avaient pas de maison et allaient se promener là où elles pourraient. Yara leur avait bien demandé si elles ne voulaient pas venir chez elle, dans son auberge. Au moins, elles seraient à l'abri et en bonne compagnie, mais Hélène, l'une des femmes qui n'avaient en quelque sorte nulle part où aller, refusa, disant qu'elle voulait complètement changer de paysage.

Elle voulait que plus personne ne l'a connaisse, qu'elle se refasse une vie. Une vie bien plus belle que celle-ci où elle avait vécue souffrance après souffrance, mal après mal, et bleues après bleues. Elle allait voyager, découvrir le monde, et personne ne saurait qui elle était à la base, cette fille à la mauvaise réputation qui traînait dans la rue, mendiant pour quelques pièces.

Alors Yara allait rentrer toute seule. Elle allait enfin retrouver l'endroit qui l'avait tant manqué après tout ce temps. Et elle ne comptait pas en sortir.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro