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chapitre iv.

「...borealice sides...」
-• storybrook •-

Quelques jours plus tard, Borealice était en meilleure forme que lorsqu'elle vivait dans la forêt. Elle pouvait désormais retourner aux habitudes qu'elle avait avant de fuir dans la forêt, se terrant, ne voulant plus jamais revenir à Storybrook. Elle descendit les escaliers menant au café de Granny et commanda un chocolat chaud et un chausson au pomme avant de s'asseoir à l'une des tables du petit restaurant d'habitués. Ruby, la serveuse, lui apporta rapidement ce qu'elle avait commandé.

Celle-ci semblait tout sourire, probablement parce que son flirt du moment allait bientôt arriver dans le petit restaurant, et en effet, celle-ci arriva quelques instants plus tard, se présentant au bar, Ruby après avoir servi Borealice retourna en vitesse vers le comptoir pour accueillir la personne dont elle avait tant attendue la venue et avec qui elle avait discuté toute la nuit.

-Hey, ça va un peu mieux, commence la serveuse, Tu sais ce que tu vas faire concernant Gold ?

Farah Good, assise à un tabouret du comptoir sourit à l'une des personnes qu'elle comptait le plus dans son cœur. Ruby Red était là pour elle, et Farah savait qu'elle pouvait se confier à elle, ce qu'elle faisait donc souvent.

La jeune femme qui travaillait jusqu'alors avec le prêteur sur gage souffla quelques instants, cherchant ses mots. Elle savait qu'elle ne voulait pas continuer à travailler pour lui, surtout si le livre de conte d'Henry disait vrai. Mais elle ne savait pas comment elle pouvait faire pour lui dire ou si elle devait même le lui faire savoir.

-Je suis pas plus avancé qu'hier, mon joli chaperon rouge, réplique Farah, faisant un clin d'œil à Ruby.

Assise à sa table, Borealice buvait son chocolat chaud se remémorant ce qu'elle savait sur ce fameux livre de conte, et sur qui avait pu lancer la malédiction qui les avait emmener à Storybrook, dans cet endroit pourri où elle avait dû revivre une partie des trauma qu'elle avait eue en quittant Barbe Bleue dans la forêt enchantée. À Storybrook, en s'étant enfuie dans la forêt, Borealice s'était mal entretenue, n'avait pas pris soin de soi. Comme dans la forêt enchantée lorsqu'elle était perdue, obligée de se promener devant des gens qui l'a haïssait et qui la voyait comme un monstre.

Dans les deux cas, elle avait beaucoup maigris, bien trop, dirons-nous, puisqu'on pouvait dire d'elle à certains moments qu'elle avait la peau sur les os. Mr. Blues lui semblait pire que Barbe Bleue, peut-être parce que dès le début il lui avait fait du mal, ne respectant pas son consentement, la mutilant, la frappant. D'après ce qu'elle avait compris, ce n'était pas des choses que Barbe Bleue avait eu l'habitude de faire dans leurs relations.

Une silhouette entra dans le café, c'était un homme aux cheveux mi-long, une petite épaisseur de barbe à son menton. Borealice poussa un soupir de frayeur. Cet homme...c'était Mrs. Blues. C'était l'homme qu'elle voulait à tout prix fuir, ne plus le revoir. Elle espérait sans vraiment y croire qu'elle n'allait pas être reconnue, qu'il n'allait pas l'interpeller.

Elle n'avait pas l'envie de déjà repartir à cause de cet homme, pourtant elle sentait que si il se passait quelque chose, elle voudrait encore fuir, retournant là où elle avait dû être, là où elle était allée pour le fuir. Alors qu'elle avait peur qu'il vienne pour elle, Mr. Blues s'approcha du comptoir, cela eu l'air de déranger Ruby et Farah qui discutaient de tout et de rien.

Granny, aux bars, préparait des boissons, lorsqu'elle vit Mr. Blues dans la pièce, elle arrêta tout ce qu'elle était entrain de faire, sachant probablement qu'il allait lui demander quelque chose. En effet il s'approcha d'elle, la regardant de haut, une mimique insupportable lui tirant le visage. Granny n'aimait pas le voir, d'abord, elle ne l'aimait pas beaucoup, ensuite, elle en avait presque peur, après tout, il terrorrisait une grande partie de la ville.

-Oui ? Qu'est-ce que vous voulez ? Je peux vous servir un café, un thé...

-J'imagine que vous savez très bien pourquoi je suis ici, madame. Comme tout les premier Lundi du mois, je viens récupérer l'argent que vous me devez.

Elle frissonne, la voix de Mr. Blues lui semble n'être qu'une autre torture à entendre...Peut-être parce qu'en l'entendant, elle a toujours l'impression qu'on la menace.

-Oh et bien...attendez là, je fais le compte. Vous voulez quelque chose à boire, pour attendre, demande Granny, s'essayant à sourire.

Chose étant qu'elle ne pouvait sourire là, elle stressait, frissonnait de peur. Il lui répondit qu'il verrait avec sa serveuse. Elle sortit de la pièce, allant dans une petite salle récupérer l'argent qu'elle lui devait. Mr. Blues se retourna vers Ruby Red, qui était derrière le comptoir, continuant à parler avec Farah. Farah Good était l'une des personnes que Mr. Blues haïssait le plus, tout d'abord, parce qu'elle était une sorte d'alliés aux ennemis de cet homme glacial, ensuite parce qu'elle osait répondre à chaque choses qu'il disait.

Ruby se retourna vers l'homme d'affaire qui était craint et détesté par toute une partie de la ville, lui demandant alors ce qu'il comptait commander. Celui-ci répondit un whisky, Ruby se chargea alors de le lui préparer.

Borealice du coin de l'œil observait la scène, espérant que Mr. Blues ne verra pas qu'elle est ici, dans cette pièce, dans cette ville. Il ne devait savoir cela que lorsque celle-ci le voudrait, que lorsque Borealice aura décidée ce qu'elle comptait faire à propos de sa situation, si elle comptait régler ses problèmes ou non.

-Hé ça va pas de la regarder de cette façon, Farah dit, pleines de reproches.

Mr. Blues dévisageait Ruby, la mangeait du regard, et lorsque celle-ci lui avait ramené son Whisky, il en avait profité pour lui caresser une partie de son corps. Il se fichait d'avoir le consentement d'une femme pour la toucher, la frôler, et la désirer d'une manière qui la faisait sentir inconfortable. Il ne la désirait même pas vraiment, c'était juste une façon d'instaurer de l'inconfort et de la crainte à la personne qu'il regardait. Farah trouvait cela exécrable.

Il s'amusait juste à voir les gens confus, inconfortables et parfois craintifs. C'était le croque-mitaine de Storybrook, une bête féroce qui s'amusait à voir les autres le craindre et le haïr. Oui il était comme cela. C'était un jeu pour lui, un amusement qui prendra bien vite fin.

-De quelle façon l'ai je regardé, demanda-t-il pour attiser la colère de Farah.

Farah savait ce que Mr. Blues attendait : qu'elle se mette en colère alors elle respira longuement, essayant de se calmer. Cet homme, après tout, n'était qu'un vulgaire personnage qui profitait de son statut pour gouverner les autres.

-Vous la mangiez du regard, Monsieur, et lorsqu'elle vous as donné votre whisky, vous en avez profité pour lui palper le corps, pour la toucher. Est-ce un comportement normal, et que l'on pense possible de la part d'un client ? Je ne crois pas, non, déclare Farah.

Il semblait ne pas avoir remarqué cela, n'en tenant pas compte. Il attendait simplement que quelqu'un d'autre parle. Après tout, il y aurait forcément quelqu'un qui le protégerait. Il lança un regard à toute la salle, Borealice remarquant ce qu'il faisait, mit son journal devant elle, cachant son identité à l'homme qu'elle haïssait plus que jamais. Son regard glacial planait sur le reste de la salle, une personne pris la parole, sous la domination de Mr. Blues.

Cette personne semblait agir plus par peur que par détermination de ce qu'il allait dire. Comme beaucoup d'habitants lorsque Mr. Blues était là, près d'eux. Ils agissaient comme des marionnettes. Ils feraient tout ce que leur maître leur demanderais, et là le regard qu'il leur avait jeté signifiait bien que l'un d'eux devaient intervenir.

-Mais enfin, regardez la tenue de cette serveuse...Si ce n'est pas pour qu'on la dévore du regard, pourquoi mettre quelque chose d'aussi courts, une personne déclara.

Ruby, qui s'était éloignée du comptoir pour ne plus être en face de Mr. Blues se demandait pourquoi cette personne lui disait ce genre de choses alors que deux minutes avant, il lui racontait les potins de la maison d'en face, et celle d'en face encore.

Pourquoi sembler si gentil avec une personne qui te semble porter des choses provocantes ? Ruby n'aimait pas recevoir ce genre de petites piques qui lui faisait plus de mal que de bien. Elle en recevait déjà bien assez. Les gens semblaient toujours être entrain de la juger, la trouvant trop libertine, pas assez sérieuse, trop provocante.

Et maintenant que quelqu'un l'avait touché, on osait même pas répondre ? Alors que diverses personnes adoraient la présence d'esprit et le caractère de Ruby ? Alors que beaucoup dans cette salle étaient des habitués du café qui adoraient prendre des nouvelles de Ruby ? Le chaperon rouge savait bien que Mr. Blues c'était Mr. Blues et que beaucoup avaient peur de se fâcher contre lui, mais était-ce elle qui avait désiré qu'on la touche ? Non. Et elle ne l'aurait jamais fait. Pas avec lui, en tout cas.

Il avait violé son intimité, l'avait dévore des yeux, cherchant à lui toucher bien plus. Mais apparemment comme c'était Mr. Blues, ce n'était pas si grave que ça, et elles n'avaient, elle et son amie, pas à se plaindre. C'était apparemment ce que se disait les habitants, pour ne pas se mettre à dos l'une des personnes la plus puissante de la ville, Mr. Blues.

Farah ne trouvait pas cela juste, ni vraie. En effet, Ruby s'habillait court, mais ce ne devait pas être une raison pour l'accuser d'avoir voulue être touché et mangé du regard. Elle avait le droit de choisir comment elle s'habillait, comment elle voulait être. Ça ne voulait pas dire qu'elle voulait créer une réaction chez quiconque. Elle aimait les vêtements rouges, cela ne voulait pas dire qu'elle voulait provoquer un taureau. C'était des vêtements, des stupides vêtements, et ils n'étaient pas censé dire si une agression physique était valide ou non, puisque toutes agressions sont censées ne pas l'être.

Borealice, de son côté, observait la scène derrière son journal. Elle était étonnée que les gens décident d'obéir au regard de Mr. Blues, disant tout ce que Mr. Blues aurait pu dire. Cela semblait étrange mais prévisible. Tout les commentaires que les gens se mettaient à dire reflétait une certaine façon de pensée qui était celle de Mr. Blues. Il avait toujours jugé la manière dont Borealice vivait, les moments qu'elle passait dans les soirées à danser avec de parfaits inconnus, cela ne l'étonnait pas qu'il soit conservateur à ce sujet aussi.

Les vêtements ne servaient pas à piéger des gens dans des filets, c'était tout d'abord des styles, des choses que tu aimais porter, des choses que tu trouvais belles. Et dire qu'une fille ne devrait pas s'habiller court parce que ça provoquait le désir des hommes, c'était un beau poison que l'on nous racontait pour nous faire taire. Des tas de femmes avaient été violées et agressées lorsqu'elles portaient des choses qui n'étaient pas dites "faites pour provoquer", Borealice en faisait partie, et pourtant beaucoup disaient que c'était les vêtements qui incitait l'homme à violer la femme. Bien des gamines et des gamins avaient été violés ou agressés par des personnes alors qu'ils portaient des pyjamas tout mignon.

Un vêtement ne provoque pas un viol ou une agression physique, une mentalité, si. C'est la personne également qui fait l'acte, pas un stupide vêtement qu'on aime porter parce qu'il nous va bien. Les habits d'une personne ne sont pas des motifs pour normaliser les viols, pour les banaliser. Des femmes se font violer en joggings, alors qu'elles faisaient leurs sports, d'autres se font violer ou agresser en pyjama comme d'autres se font agresser dans les transports en commun alors qu'elles se dirigent à leur travail. Et beaucoup se font agresser par des personnes qu'ils connaissent déjà, un collègue, un ami, un mari, un père, une tante, l'ami d'un frère, l'heure à laquelle on sort ne justifie pas de se faire ou non violer, le fait d'aller en boîte non plus, on profite, on danse, on s'amuse, mais jamais on ne cherche à ce qu'une main baladeuse se pose sur notre fessier.

Les vêtement plus court que les autres ne signifie pas que l'on a le droit d'agresser la personne qui les porte. Une femme qui se fait frapper par son mari chaque soir ne l'a pas non plus cherché, et ne devrait pas avoir honte d'avoir pris du temps à s'enfuir de l'emprise de la personne qui lui faisait tant de mal, car cette personne est le coupable, elle, non.

Alors que les protestations enflammés des habitués du café, qui agissait par peur, disant que la façon dont Ruby s'habillait n'était pas pudique et donc qu'elle méritait ce qui lui était arrivée, continuaient à s'entendre, Granny se replaçait derrière le comptoir, tendant l'argent qu'elle devait à Mr. Blues à celui-ci même. Il affichait un grand sourire, peut-être parce qu'il trouvait cette situation intéressante, drôle à voir, pour lui, tout du moins. Les bruits s'étaient arrêté, les gens arrêtaient d'avoir peur. Mr. Blues allait bientôt sortir, et lorsqu'il le sera, les habitants pourront enfin reprendre leurs occupations.

-Au plaisir de vous revoir le prochain premier Lundi du mois, réplique Mr. Blues, lançant un regard méprisant à tout ce qui bougeait dans la salle.

Granny détestait le voir entrer ici. Elle détestait qu'un homme aussi méchant, aussi monstrueux, puisse lui marcher dessus comme si elle n'était qu'une vulgaire personne qui devait obéissance à tout et à tout le monde. Elle n'aimait pas servir les gens qu'elle n'aimait pas, affichant alors un regard plutôt méprisant lorsqu'elle devait le faire. Mr. Blues lui louait cet endroit, alors elle lui devait quelque chose, et elle n'aimait pas devoir quelque chose à quelqu'un, surtout pas à cet homme.

-Oui, oui, c'est ça...maintenant sortez avant de faire fuir ma clientèle, souffle Granny d'une voix que Barbe Bleue ne pouvait entendre.

Borealice observait Mr. Blues, il lui semblait encore plus puissant qu'à son départ. Il portait un costume de business man qui lui allait à la perfection, son costume avait dû lui coûter cher. Il semblait en pleine forme, très confiant de l'effet qu'il faisait aux gens. En clair, il était devenu pire qu'avant, et Borealice ne voulait plus jamais le voir. N'était-ce pas à cause de lui qu'elle avait fuit ? N'était-ce pas sa faute si tout c'était passé de cette manière ?

Il fallait bien qu'elle règle ce problème, mais le voir sembler aussi influent que cela, forçant les gens par la peur à le défendre, c'était beaucoup pour elle. Cela signifiait qu'il grandissait en puissance et que si elle voulait porter plainte contre lui, on l'accuserait d'avoir menti ou on lui dirait qu'elle l'avait mérité. Ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle ne voulait pas que cela se passe de cette manière. Elle voulait qu'on la comprenne, que l'on ne la culpabilise pas d'être restée par amour
avec un homme qui l'a maltraitait.

Mr. Blues l'avait manipulé, s'excusant d'avoir été un vilain garçon, lui disant que c'était à cause de choses qu'elle avait mal faite si il s'était emporté, si il l'avait frappé. Et Borealice avait crue cela, se disant qu'il fallait qu'elle change d'attitude pour lui. Mais dès qu'elle faisait une chose qu'elle aimait faire ou non, celui-ci la frappait, lui donnait des coups de pieds, lui faisant apparaître des bleues sur tout son corps. À un moment, elle n'avait plus pu supporter cela, décidant de fuir puisque c'était la seule solution qui ne lui attirerait pas de problèmes et de l'attention.

On ne l'a jugerait pas si elle n'existait plus, si elle disparaissait bien loin. C'était ce qu'elle avait pensé le jour où elle s'était enfuie, les actes de Mr. Blues l'avait poussé à fuir ce jour ci, car si elle ne l'avait pas fait, elle en serait morte, et elle n'avait pas eue envie de mourir, pas de la main de cet homme qui détruisait ses joies et la faisait sombrer vers la souffrance et le désespoir.

-Ah qu'est-ce que je le déteste, cet homme ! C'est un pervers, un monstre, et pourtant il est bien là à sortir sans conséquence, commence Farah, avant de se retourner vers Ruby, Ça va ? Tu veux qu'on aille porter plainte contre ce pauv' type ?

•••

Borealice était sortie du café après avoir payé. Tout ce qu'il venait de se passer lui semblait étrange. Mr. Blues était toujours le monstre qu'elle avait laissé, qu'elle avait fuit. Elle n'aurait jamais voulue le revoir, malheureusement c'était ce qui s'était passé, et c'était quelque chose de logique. Il allait rester dans l'endroit qu'il pouvait exploiter le plus possible, c'est-à-dire Storybrook, là où il avait déjà un nom.

Tous l'avaient défendu, là-bas. Tous les habitués qui d'habitude adoraient papoter avec la serveuse Ruby avaient, par la peur, protéger l'agresseur au lieu de protéger la victime. Seul Farah avait osé voir la situation tel qu'elle était, et s'était exprimé sur le sujet, essayant de défendre Ruby. Borealice était tétanisé, ne voulant pas qu'il la reconnaisse, elle n'avait pas parlé. Pourtant elle aurait tant aimé le faire. Hurler au grand jour que Mr. Blues aimait à faire du mal aux autres, qu'il appréciait grandement tout ce qu'il le faisait, et qu'il l'avait fait pas parce que la tenue de Ruby était provocante mais parce qu'il en avait envie, parce que cela l'amusait.

Si elle avait eue quelqu'un pour la défendre, serait-elle restée là, à Storybrook ? Une seule personne peut changer tant de choses, les détruire, les transformer. Que lui serait-il arrivé si elle avait parlé à quelqu'un et que cette personne l'avait défendu ? Serait-elle toujours resté ici ? C'était une question qui lui revenait quelque fois.

Elle se promenait dehors, bien des pensées tournant en tête. Que devait-elle faire ? Avoir revu Mr. Blues lui faisait extrêmement de mal. Elle n'était absolument pas contente de l'avoir revue. Il rouvrait des traumas qu'elle aurait préférée avoir complètement oublié. Il lui faisait peur, lui glaçait le sang. Que se passerait-il si il apprenait qu'elle était de retour, qu'après avoir fuis tout ce temps, elle était revenue ? C'était ce que Borealice se demandait depuis son retour à Storybrook, depuis qu'Emma lui avait dit qu'il fallait qu'elle revienne.

Elle serait probablement morte d'inquiétude si celui-ci la découvrait, la voyait. Il lui dirait probablement des choses atroces, faites pour la culpabiliser et l'empêcher de dire quoique ce soit par rapport à ce qu'il lui avait fait. Il ne fallait pas que cela arrive. Borealice voulait qu'il flanche, qu'il pourrisse en prison comme il aurait toujours dû l'être.

Il fallait que Borealice fasse preuve de courage pour une fois, au lieu de s'enfuir au loin, comme elle l'a toujours fait. Mais le pouvait-elle vraiment si tout le monde autour d'elle était tétanisé par la peur ?

Il fallait qu'elle demande l'aide d'un des ennemis de Mr. Blues, pour éliminer politiquement celui-ci. On l'écouterait sûrement si une personne influente était de son côté.

Il faudrait peut-être qu'elle aille rendre visite à Mr. Gold, l'un des propriétaires de la ville. Mr. Blues et lui se battaient pour posséder une plus grande partie de la ville que l'autre.

La réputation de Mr. Gold le précédait, on le suivrait s'il disait quelque chose. Pourquoi ? Parce qu'on préférait toujours suivre l'adversaire puissant d'un homme qui nous faisait peur. On préférait donner le pouvoir à un autre, à quelqu'un qui nous débarrasserait de l'homme qu'on ne voulait plus voir puissant ou écouté de tous, qu'on voulait voir tombé.

Et c'était peut-être ce qui pouvait se passer. Mr. Gold semblait détester Mr. Blues, peut-être que si elle lui en parlerait, celui-ci l'écouterait et l'aiderait à porter plainte et à être suivie par les personnes qui auraient éventuellement eues peur de Mr. Blues et l'auraient suivis.

Alors qu'elle marchait calmement vers la boutique du prêteur sur gage, elle pensait à ce qu'elle allait pouvoir lui dire, et comment.

-Eh bien, ma chère...

Borealice releva les yeux vers l'homme qui venait de lui parler. Et quel ne fut pas sa terreur lorsqu'elle découvrit que c'était Mr. Blues en personne qui se trouvait devant elle. La femme de cet homme essaya de garder son calme, il ne fallait pas qu'il voie qu'elle ait peur de lui. Cela ne l'arrangerait probablement pas.

-Je ne pensais pas te revoir, Borealice. Qu'es-tu revenus faire en ville, lui demanda-t-il, aimable.

Borealice le dévisagea, cherchant à cacher la peur qu'elle éprouvait par ces retrouvailles imprévues, retrouvailles qui auraient dû se passer à un procès où Mr. Blues aurait été incriminé, et pas avant.

-Oh tu cherches à paraître forte ? À ne pas fuir mon regard ? À me montrer que la terreur que j'exerce sur toi ne marche plus ? Oh, commence-t-il en collant sa femme contre le mur, une main caressant la joue de Borealice, Mais ne sais-tu pas que je te connais, que je t'ai vus, plus de cent fois sous mon emprise, que j'ai pu voir tes larmes couler de tes joues, la peur aux ventres.

Borealice était bloquée par Mr. Blues qui mettait tout son poids pour qu'elle ne puisse s'échapper de son emprise. Une larme coula de ses joues. Pourquoi cela se passait-il comme cela ? Ne pouvait-elle pas se montrer moins vulnérable ? Mr. Blues frappa cette femme qu'il bloquait contre un mur. Cela, pour lui, était grisant. Il s'en amusait bien, de la voir affaiblie, comme elle l'avait tant été pendant toutes ces années, à pleurer pour des coups qu'on lui donnait, à fuir le visage de son monstrueux compagnon.

Mr. Blues se délectait de cela. Il aimait la voir soumise, dans la servitude, dans les larmes, dans les pleurs. Il aimait la voir avoir peur de lui, c'était quelque chose de magnifique à apercevoir. Un visage pleins de craintes, de tristesses et de larmes. Mr. Blues se fichait bien de la voir joyeuse tant qu'il pouvait la voir triste.

L'avait-il déjà aimé, ou est-ce que cela avait toujours été pareil ? Est-ce qu'il avait toujours agis de la même façon avec elle, la frappant, lui glaçant le sang ? Borealice ne pouvait se rendre compte. Son plus loin souvenir le représentait comme il était désormais, un homme dangereux qui aimait voir les gens souffrir auprès de lui, un homme qui faisait souffrir la femme qu'il avait épousé. Borealice se demandait bien s'il avait un jour été différent de cela, s'il avait été autre. Mais elle n'arrivait pas à trouver de réponses.

Aujourd'hui, comme hier, il lui faisait peur. Elle ne se rappelait pas vraiment d'un jour où cet homme ne lui avait pas fait mal. Mr. Blues la relâcha, ricanant de la peur qu'il avait pu voir sur son visage. Borealice se demandait ce qu'elle allait faire et si elle pouvait toujours entreprendre ce qu'elle voulait entreprendre s'il était dans les parages. Devait-elle, une fois encore, fuir l'homme dont elle avait peur, qui la terrifiait...Ou devait-elle cette fois, lui tenir tête ? Est-ce qu'elle pouvait changer les choses ou toutes ces tentatives se révéleraient échec ?

Elle courra loin de lui, ne voulant plus le voir dans son périmètre. Il resta au même endroit, souriant, se nourrissant de la peur qu'il avait engendrer, qu'il avait fait vivre dans le cœur de Borealice. Il aimait voir sur ce doux visage que beaucoup d'hommes et de femmes auraient dorloter des larmes couler, les yeux apeurés, livides, comme si la mort lui était apparu. Cela le grisait, lui faisait du bien.

Borealice était assise sur un muret, regardant l'eau de pluie tomber tandis que ses larmes coulaient sur ses joues et que ses yeux commençaient à rougir d'avoir tant pleuré. Elle aurait espérée que cela ce soit passé différemment, qu'elle ait réussie à lui tenir tête, au moins un tout petit peu. Mais ce n'était pas ce qui s'était passé.

Alors qu'elle avait essayé de se montrer brave et courageuse, ne montrant aucune tristesse, aucune peur, le monstre que Mr. Blues était lui avait montrer le contraire. Jamais elle n'avait voulue le voir aujourd'hui, ni demain.

Elle aurait voulue l'apercevoir durant le procès, le voir regretter, que la sentence se fasse extrême, qu'il se fasse emprisonner dans la prison et que plus personne ne puisse devenir sa victime. Ce n'était pas ce qui s'était arrivé. Si il continuait à la croiser, la terrorisant, cela n'arriverait jamais, il ne sera jamais punis. Et ce n'était pas ce qu'il fallait qu'il se passe. Que devait faire Borealice pour que la situation change, pour que Mr. Blues soit reconnu coupable ?

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