chapitre ii.
「...borealice sides...」
-•storybrook•-
Errant dans la forêt, évitant tout contact avec le monde extérieur, c'était ce que Borealice, la femme de Mr. Blues, faisait de ses journées. Elle ne voulait voir personne. Surtout pas lui. Il l'avait menacé, avait voulu la tuer. Elle s'était enfuie pour éviter de mourir de la main de l'homme qu'elle avait aimé, mais depuis elle n'était plus ressortie. Elle attendait. Attendait qu'il crève ou qu'il parte. Borealice avait peur de lui. Il avait été monstrueux, n'avait même pas l'air de regretter ses actes.
C'était cela qui dérangeait le plus Borealice, qu'il s'en fiche de ce qu'il était en train de faire, qu'il ne remarque pas à quel point c'était monstrueux, qu'il ne regrette pas l'acte voulu.
Il tyrannisait son monde, maintenant. Propriétaire d'une partie de Storybrook, ennemi juré de Mr. Gold et Regina Mills. Personne ne l'aimait vraiment là-bas. Il était devenu un homme cruel, concurrent de tous et de personnes.
Borealice ne savait pas cela, elle était partie avant qu'il devienne ce qu'il était devenu. Cependant, elle ne voulait plus le voir ni en entendre parler. Elle avait donc fuit, une de ses spécialités. Peut-être les gens, un jour, la croiserais mais ils ne réussiraient pas à la faire rentrer. Elle n'était désormais qu'un mythe, la femme de l'horrible homme d'affaire qui s'était enfuie.
Peut-être un jour elle ressortirait, mais seulement si l'homme qu'elle haïssait désormais le plus soit mort, et de ce qu'elle savait, il ne comptait pas mourir tôt.
Cueillant des fleurs de la forêt, une activité qu'elle adorait faire, elle entendit un bruit étrange qui la ramena à la réalité. Ce n'était pas réellement quelque chose d'étrange. C'était juste inhabituel. Le bruit d'un autre humain marchant dans la forêt, écrasant une branche, or cela faisait longtemps que Borealice n'avait croisé personne dans cette forêt qu'elle trouvait cela étrange, étonnant.
Emma Swan, alors à la recherche de l'homme s'étant échappé de l'hôpital en pleins soirs, continua sa recherche d'arrache-pied, et alors qu'elle pensait avoir trouvé celui qu'elle cherchait, elle se retrouva nez à nez devant une femme aux cheveux bruns et au visage menu. Elle devait traîner ici depuis bien des années car sa peau était terreuse et ses ongles de doigts pleins de terres. De plus elle semblait être très mince, elle ne devait pas manger à sa faim, pas dans cette forêt.
-Vous êtes, demanda la brune, énervée de croiser quelqu'un, Je suis Borealice Sides. Et si je dois être honnête avec vous, je vous dirais pourquoi je suis là...mais je ne suis pas sûr de vouloir le faire.
Emma la dévisagea longuement se demandant si cette femme était digne de confiance et se disant que l'approche de celle-ci semblait étrange. Elle n'était pas sûr d'être honnête avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Emma trouvait cela assez normal.
-Emma Swan. Vous me raconterez tout cela aux Granny, venez, répondit-elle finalement, un sourire en coin prenant place sur son visage.
Borealice sembla moins heureuse que jusqu'alors, Swan se demandait alors ce qu'elle avait et pourquoi l'entente du café/restaurant/bar lui faisait cet effet.
-Vous avez fuit Storybrook, et maintenant, vous errez dans la forêt, demanda Emma, la dévisageant une deuxième fois, cherchant quel personnage du livre d'Henry, cette femme pouvait être.
Borealice souffla. Cette femme voulait savoir tout les détails de la vie que menait ou avait mené Borealice, ce qu'elle n'appréciait pas grandement parce qu'elle se disait que cette femme apprenant qui elle était voudrait la revoir venir avec elle à Storybrook, ce qu'elle ne voulait aucunement.
-On peut dire ça, oui...répondit-elle, cherchant à ne pas en dire trop. Même si j'ai plutôt fuit mon mari, plutôt que la ville entière. Cet enflure a tenté de me tuer, de me faire du mal. Je n'aurais pas du fuir, d'après vous, demanda Borealice, sur la défensive.
Emma fut surprise du ton que Borealice avait pris. Après tout, elle ne l'accusait de rien, elle se demandait simplement ce que celle-ci faisait là.
Borealice avait peur. Peur qu'on l'oblige à retourner dans cette ville à problème, cet endroit si monstrueux selon elle simplement parce que son mari y vivait et n'avait pas l'intention de quitter cet endroit.
Et pourtant cette femme qui avait peur en avait certainement trop dit, ayant parlé d'un peu tout ce qui la préoccupait à cette parfaite inconnue qui semblait prête à la juger. Borealice se rendait compte qu'elle n'avait pas fait les choix les plus judicieux aujourd'hui.
Emma lui sourit, essayant de lui montrer qu'elle n'allait pas se mettre à la juger. Mais cela ne semble pas changer grand chose du côté de Borealice qui continue de se demander si ce qu'elle fait est judicieux, si parler avec cette personne ne l'emmènerai pas tout droit vers un retour à Storybrook.
-Tu as quitté Storybrook parce qu'il y habitait et que tu ne voulais plus le revoir ?
Borealice hocha la tête, même si cela n'était pas que ça. Elle ne s'était jamais vraiment sentie à sa place, là-bas.
-Oui. Je ne voulais plus le voir. C'est un homme horrible, je le haï et ai peur de lui. Je ne veux vraiment plus avoir affaire à lui.
Cette inconnue qui était apparu devant la brune lui pris la main, elle ne s'imaginait pas le supplice que cela aurait été que de continuer à vivre près d'un homme de ce genre.
-Il me frappait beaucoup, me forçait beaucoup dans nos échanges...Mais j'ai fuis parce que je savais que je le devais, qu'il m'aurait tué si ce n'était pas ce que je faisais.
Emma était sonnée par toutes ces révélations. Ce genre de relation qu'on appelait relation abusive était les pires. Quand on se retrouvait dans l'une d'elles, on était d'une manière piéger dedans.
-Et...Tu n'as pas essayé de porter plainte, demanda-t-elle, gentiment.
La femme aux longs cheveux bruns vivant dans la forêt trouvait cette question idiote et étrange. Est-ce que ça aurait changé quelque chose dans sa vie ? Non. On ne l'aurait pas cru, remettant sa parole en cause et elle aurait été obligée de retourner vers celui qu'elle s'efforçait de fuir, celui qu'elle ne voulait plus voir ou de quitter la ville humiliée et détestée par tout les autres, les autres la traitant alors de menteuse, de femme ne cherchant qu'à récupérer l'argent de l'homme qu'elle accusait.
Beaucoup pensait que les femmes qui accusaient des hommes de viol mentaient, pourtant les fausses accusations sont des cas mineurs, et puis qu'est-ce que les femmes qui accusent ces hommes ont à gagner de cela ? On perd plus d'argent en faisant un procès qu'en fermant notre bouche et en récupérant l'argent fait pour nous faire taire.
-On ne m'aurais pas cru. On ne croit que peu les victimes de ce genre de choses. On m'aurais posé des questions auxquels je n'aurais voulu répondre, car trop indiscrète ou culpabilisante. On m'aurais accusé d'avoir fait quelque chose pour déclencher sa colère, commence Borealice, et si jamais ils prenaient ma plainte au sérieux, que ce serait-il passé ? J'aurais été en procès contre lui, cet homme qui me fait peur, cet homme qui m'a fait tant de mal, cet homme que je veux fuir plutôt qu'affronter.
Elle souffla, tout ce qui se passait là était si difficile pour elle. D'autant plus qu'elle sentait qu'Emma voulait qu'elle revienne et qu'elle affronte l'homme qu'elle avait épouser, ce que Borealice détesterait faire parce qu'elle déteste se dire en face, à elle-même, qu'elle a des problèmes.
-Je déteste devoir affronter mes problèmes, j'imagine que vous l'avez compris, alors ne me forcez pas à revenir.
Emma la pris dans ses bras, comprenant que ce devait être dur de faire face à tout cela toute seule. Les relations de ce genre sont tout le temps déchirante. Borealice ne semble vouloir déchirer la fin de cette relation, divorcer et lui faire un procès. Elle ne semble même pas vouloir partir de la forêt. Cela désole le jeune cygne qui ne comprend pas qu'un homme ayant fait ce genre de chose ne finisse pas en prison.
Borealice savait ce que l'autre femme devait se dire, qu'elle avait peur de briser quelque chose, une relation de longue date, qu'elle avait peur d'y faire face à cause de l'homme caractériel qu'était son mari. Dans un sens, elle n'avait pas complètement tort. Pourtant c'était bien pour bien plus de choses que la cinquantenaire ne voulait pas revenir en ville et déclencher un drame interfamiliale. Borealice avait juste un blocage avec le fait de résoudre ce qui lui arrivait, d'une façon elle préférait attendre que ses problèmes l'auto-détruise.
Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais elle préférait vraiment que ses problèmes se règlent seuls, sans elle. Elle n'aimait ni ne voulait régler les problèmes qui se créaient dans sa vie, elle trouvait ça horrible de devoir se gérer soi-même dans ce genre de situation, et elle pensait qu'elle ne pourrait y arriver. C'était peut-être pour cela qu'elle ne voulait pas les régler, les défaire.
Quoiqu'il en soit, peut-être qu'elle devrait se reprendre et possiblement cherché à retourner là-bas, faire face à son mari, celui qui devait ne plus l'être mais qui juridiquement l'était toujours. C'était peut-être la bonne chose à faire, peut-être qu'elle devait se laisser porter par cette femme, la suivre parce qu'elle semblait le vouloir ? Borealice ne comprenait jamais rien de tout cela.
-Comment il s'appelle, ton homme ? Je pourrais bien lui faire la peau, commence-t-elle.
Elle souffla de désespoir, lui disant le nom de cet homme, cette femme qui prétendait pouvoir faire quelque chose ne le ferait pas. Mr. Blues avait beaucoup d'influence, beaucoup étaient sous ses ordres ou le craignaient.
-Mr. Blues, homme d'affaire, père de notre fille, Edalyne Blues. Vous le connaissez sûrement. C'est un homme politique, il fait la guerre à la maire depuis...que l'on est dans cette ville, déclare Borealice.
Emma n'est guère surprise, elle semblait s'en douter. Après tout, cet homme est violent, il crie sur n'importe qui quand ses plans ne marchent pas. Il ne fait même pas preuve de politesse envers ses camarades. Emma a déjà eu à faire à lui, et il n'était pas poli, ni même sympathique. Il l'avait accueilli ici comme ci elle était un insecte qu'il avait envie de tuer mais avec qui il devait collaborer.
De plus, beaucoup des amis d'Emma avaient finit par se plaindre de cet homme, de ce monsieur, possédant un tiers de la ville, si ce n'est plus. Henry lui avait même dit que cet homme devait être Barbe Bleue dans son livre de conte.
Si il l'était réellement, Borealice Sides serait alors une de ses femmes, de ses douze femmes, et elle semblait être la seule vivante. Cela lui semblait d'ailleurs bizarre que si elle soit une femme de Barbe Bleue, elle soit toujours vivante, toutes étaient sensées être mortes. De toute façon, ce n'était que des histoires qu'Henry s'était probablement imaginer.
-Oh, ce connard. Oui, je le connais, répond Emma, j'ai eue à le rencontrer plusieurs fois déjà. Il m'a traité comme de la merde, et j'ai répondu comme s'il en était une.
Borealice ricane, aimant la franchise du personnage de cette femme qui se nommait Emma Swan. N'empêche, elle avait raison, Mr. Blues traitait mal tout ceux qui osaient le rembarrer ou lui tenir tête.
-Je sais ce que tu vas me dire, mais tu es vraiment sûre de vouloir rester ici toute ta vie, vouloir rester dans cette forêt jusqu'à ta mort, demanda Emma.
La brune réfléchissait à cette question quelque minutes plus tôt, se disant qu'elle pouvait très bien faire l'effort de revenir, d'essayer de rester, même quelque temps, là-bas, juste pour essayer, juste pour voir.
Peut-être l'obligerait-on à régler les problèmes qu'elle avait ou qu'elle s'était fait, mais après tout...elle devait bien un jour revenir là-bas, c'était écrit, et puis Borealice pressentait quelque chose, comme si quelqu'un l'appelait au loin. Elle sentait qu'elle devait revenir là-bas, qu'elle devait se faire violence et essayer de vivre là où elle avait toujours dû vivre, Storybrook.
Et si elle y retournait, elle pourrait y revoir une personne à qui elle tenait spécialement, sa fille, Edalyne, qu'elle n'avait pas vue depuis des tas d'années.
-Non, je te l'avoue, c'est pas trop ce que je m'imagine quand je m'imagine comment ma vie va se passer. Cap sur Storybrook, déclare la cinquantenaire.
Emma lui sourit, bienveillante, ou essayant de l'être comme d'habitude avant de la prendre par le bras. La blonde portait comme à son habitude sa veste en cuir rouge, et ce détail pétillant dans sa tenue fit sourire sa compagne de marche.
-Je ne sais pas si je réglerai mes problèmes tout de suite...ou même si je le ferais, mais il faut que je retourne à Storybrook, commence Boréalice, Juste un peu. Les soirées dans les bars de cette ville me manque tellement. Les gens avaient tant de charisme et de prestance que je voulais passer ma vie à danser avec eux, avec celles et ceux que je trouvais charismatique.
Borealice se rappelait des chansons qu'elle écoutait, qu'elle adorait et sur lesquelles elle dansait volontiers. Des chansons qui la transportaient là où son monde allait. Des musiques qui lui rappelaient parfois des choses qu'elle avait vécue.
Elle aimait tellement partir dans les bars pour danser, s'amuser le soir et dialoguer avec des inconnus qu'elle trouvait charmant. C'était ça qu'elle aimait faire lorsqu'elle habitait à Storybrook. Et Mr. Blues n'avait pas été d'accord avec cela. Il trouvait que ce qu'elle aimait faire était parfois futile et trop frivole.
-Je te comprends, il n'y a rien de mieux que de danser sur de la bonne musique, en bonnes présences, réplique Emma, un sourire en coin.
•▪︎•
Retournant à Storybrook, les deux femmes décidèrent de se rendre au Granny, là où Emma logeait. Borealice, se retrouvant pour la première fois depuis qu'elle était partie, dans un bar/restaurant, s'empressa de commander une boisson à la serveuse, une jolie jeune brune au rouge à lèvres rouges comme le sang.
Emma discuta quelques instants avec Ruby Red, la serveuse, avant de monter vers sa chambre, cherchant à se reposer de sa journée. Ruby Red semblait être quelqu'un de charismatique, de passionnée. Elle semblait aimer parler de ce qu'elle aimait.
-Merci, dit la femme qui fuyait ses problèmes lorsque la serveuse lui servis ce qu'elle avait commandé, un cocktail alcoolisé qui l'aiderait à accepter sa décision de revenir en ville.
Au bar se tenait une jeune femme aux cheveux courts, lui arrivant jusqu'au menton, elle buvait un shot de tequila. Cette femme avait l'air d'avoir eue une sale journée.
-Dure journée, Borealice demanda à cette personne assise à côté d'elle, buvant un shot de tequila, En tout cas ça en a l'air.
Celle-ci se tourna vers son interlocutrice, elle semblait fatiguée, et ne pas passer la meilleure journée de sa vie.
-Oui, dure journée. Je viens d'apprendre qu'un homme que j'appréciais avait...fait quelque chose d'horrible, déclare la jeune femme à la plus vieille.
La femme avec qui Borealice parlait ne semblait pas vouloir raconter plus pourquoi sa journée avait été si horrible. Après tout, elle devait se dire qu'elle n'avait pas à raconter sa vie à toutes les personnes qu'elle rencontrait.
-Oh, je vois...Moi je vais certainement devoir entamer une procédure de divorce avec mon mari violent qui avait presque réussi à me faire partir de cette ville.
Cette réponse sembla faire sourire la femme, peut-être parce qu'elle voyait que d'une manière ou d'une autre, elle n'était pas seule à avoir passer une journée démoralisante ou pleines de mauvaises surprises.
C'était un sourire, oui, mais un sourire amère. Elle ne se réjouissait pas des malheurs d'une autre personne, elle voulait juste partager ses ressentis avec une autre personne.
-T'es Borealice Sides, c'est ça ?
Cette dernière hocha la tête lentement, n'étant pas sûr qu'elle voulait être reconnue.
-Mr. Blues est un sal type, un connard...il est vraiment odieux. Un menteur, un monstre, déclara la buveuse de shots de tequila, on pouvait ressentir toute la véhémence dans les actes de cette femme.
Elle en voulait immensément à cet homme, et elle ne se cachait pas de le montrer. Les choses avaient peut-être changé finalement, peut-être qu'il était moins influent qu'au par avant. La possibilité que l'homme qu'elle avait épouser ait perdu en influence faisait sourire Borealice.
Cela signifiait qu'elle pourrait peut-être être tranquille un moment ici sans que le perfide prédateur qu'était son mari ne se montre. Et cela l'arrangeait. Elle préférait éviter d'avoir des problèmes, de les régler et de se faire mal en le revoyant. Borealice savait qu'elle n'était pas bonne pour s'exprimer et résoudre ses problèmes, alors elle évitait parfois de le faire.
Borealice hocha longuement la tête, d'accord avec les propos qui sortaient de la bouche de cette femme.
-Qui es-tu, au fait, demanda-t-elle au bout d'un moment, la curiosité prenant le dessus.
-Farah Good, répondit l'autre.
Leur conversation continua encore longtemps, Farah lui parla du livre de conte d'Henry qu'elle avait feuilleté dans la soirée et qui lui avait appris que le prêteur sur gage qu'elle aidait dans sa boutique était le même homme que celui qui avait, d'après le livre d'Henry, conseillé à la famille de Douce de la marier avec Barbe Bleue. Cette femme, par la faute de cet homme, avait perdu sa vie, était morte, et Anne, qui était la Farah du pays enchantée, en tenait responsable l'homme qui leur avait indiqué le nom du fameux gentlemen.
-Comment ça ? On serait tous des personnages de conte de fée, pas que je suis opposée à cette idée, j'aimerai juste mieux la comprendre, réplique Borealice, coupant Farah.
Farah la regarde fixement, se demandant si elle faisait semblant de ne pas le savoir ou si elle ne le savait vraiment pas. Le personnage de Borealice, dans cette forêt enchantée, était réputée pour plusieurs choses, et ses histoires étaient plus que passionnantes. Borealice avait vécue des choses que l'on pouvait qualifier de terrible.
L'homme qu'elle aimait l'avait menacé d'une mort certaine, pointant une arme tranchante vers elle. La femme qu'on surnommait mademoiselle noire avait été obligée de se téléporter autre part, de fuir, de partir. Et ce n'était pas un acte de lâcheté, si elle ne l'avait pas fait, serait-elle toujours en vie, aujourd'hui ?
Vivant dans la rue pendant des années tandis que Barbe Bleue s'offrait le grand luxe et cherchait une femme qui lui rappellerait celle qu'il avait perdue et ne pouvait plus voir, Borealice avait dû apprendre à se défendre des autres. Elle avait fait des bonnes et des mauvaises rencontres. Ces mauvaises rencontres voulaient sa mort et son départ.
Et alors qu'elle avait finalement réussi à s'intégrer dans sa nouvelle vie, quelque chose de nouveau l'avait percuté : L'enlèvement de Belle, une personne qu'elle avait rencontré et qu'elle appréciait grandement.
Belle avait décidé de partir en quête au confins des royaumes, mais la méchante reine l'avait récupéré, voulant provoquer la douleur de Rumplestilskin, et Borealice, tentant de sauver Belle, devient alors une prisonnière à part entière de cette femme odieuse, car elle fut dérangée dans sa quête par l'entente d'une voix qu'elle connaissait que trop bien, celle de Maléfique, une grande amie à elle.
-Oui, enfin c'est ce qu'Henry et son amie, Edalyne, pense. Pour lui, je serais Anne, la grande sœur de Douce, la dernière victime de Barbe Bleue...Et je sens que ce qu'ils me rabâchent est vraie. II y a quelque chose qui me fait penser que tout ça ne serait pas que livre. Je vois bien que des choses se passent, je ne suis pas aveugle. Oui, certaines fois, j'ai l'impression que c'est vrai, que ce n'est pas un délire de gamin. Des phénomènes bizarre se passent, dans cette ville, réplique Farah.
Lorsque Borealice entendit le prénom de sa fille, son Edalyne, elle parut étonnée. Sa fille allait bien ? Sa fille était amie avec le fils de la maire ? Sa fille...Qu'est-ce que Borealice avait désirée revenir en ville pour retrouver sa fille et l'emmener loin de cet endroit pleins de faits étranges et bizarre.
-Je...je vois, ça pourrait se tenir, après pleins de choses folles arrivent dans cette ville, mais si on est tous victime d'un sort qui nous as emmener ici, qu'est-ce que toutes nos vies à Storybrook signifient-elles ? Pourquoi la personne ayant lancé ce sort veux me voir souffrir ? Pourquoi m'a-t-elle fait rester avec l'homme, qui j'imagine est Barbe Bleue, alors que je l'avais quitter et était parti au loin dans cette fameuse forêt enchantée dont tu me parles ?
Elle en venait à se désoler sur cela à une inconnue. Sa situation l'encombrait, et dire que ce n'était même pas sa vraie vie...Dire qu'on avait prédéterminer ce qui se passerait dans celle-ci, à Storybrook, dans cette ville créée par ce sort, par cette malédiction.
Borealice ne se sentait pas bien. Quelqu'un avait dû faire ça pour lui faire du mal, surtout si cette personne connaissait bien Rumplestilskin, le Mr. Gold de la forêt enchantée.
-Est-ce que tu sais qui est celui ou celle qui nous as lancé cette malédiction, et nous as emmener par ici, que je puisse le faire frire, réplique-t-elle, une expression énigmatique au visage, elle semblait vouloir que cette personne paye d'une lame en plein cœur.
Elle en avait marre de ce monde injuste, de cette personne injuste qui lui avait fait cela, qui avait osé la remettre avec cet homme abusant d'elle.
Farah se sentait mal d'avoir dit tout cela, peut-être aurait-elle dû tenir sa langue. La fille qui draguait parfois la serveuse du Granny se disait qu'elle en avait certainement trop dit, encore une fois. Borealice semblait vraiment dans une colère noire, semblant capable de faire tout ce qui était en son pouvoir pour avoir une vengeance.
Et puis peut-être que la personne ayant lancé la malédiction n'avait pas décidé des conditions des prisonniers du nouveau monde ? Farah ne savait pas, et ne voulait pas savoir, au moins pour que la femme qu'on surnommait dans le temps la demoiselle noire ne s'en prenne pas aux gens qu'elle suspecterai d'être le
lanceur du sort.
-Hum, il se fait tard...Tu devrais peut-être allé discuter avec Granny ou sa magnifique serveuse, commence-t-elle, faisant un clin d'œil à Ruby, pour réserver une chambre.
Borealice réfléchit à ce qu'elle pouvait faire là, il était sur qu'il était mieux pour elle qu'elle aille dormir. Après tout, elle était fatiguée et elle pourrait très bien questionner qui elle voudrait pour avoir des réponses à ses questions.
-Je le ferais, aujourd'hui et tout de suite, oui...Mais je découvrirai qui est ce lanceur de sort, je te le promet. Je le saurais, je saurais qui m'a mis dans la merde, qui t'as fait estimé l'homme qui a condamné ta sœur, déclare-t-elle, après réflexion.
Borealice pris une chambre et partis en trombe. Aujourd'hui, elle allait dormir, demain elle trouverait celui qui lui a fait cela, qui avait décidé de la ramener au point de départ, sous terre. Drôle de vie pour une personne qui dit ne pas vouloir confronter ses problèmes.
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