Chapitre 44
🌟23 heures du soir🌟
Je reprends lentement conscience et la première phrase qui me vient à l'esprit est : Qu'est-ce qu'il m'est arrivée, putain de merde ?
Je me relève brutalement ne reconnaissant pas du tout l'endroit. Déjà, – pour bien vous mettre dans la sauce – il fait sombre de ouf. Non plus sérieusement, la pièce où je me trouve ressemble fortement à une chambre mais elle est vieille et sale, le sol et le plafond semble être en bois. Les seules sources de lumière qui me sont données sont la bougie en chandelle sur le vieux bureau et la lumière de la lune.
Je tapote mes cuisses par dessus ma robe à la recherche de mon téléphone, je ne l'ai pas et c'est tout naturellement que je commence à paniquer.
Et avoir un petit peu peur aussi, je vais pas vous le cacher. Mais je rassemble mon courage à deux mains et me lève parce rester au sol à m'apitoyer sur mon sort ne servira à rien. Je décide de me diriger vers le bureau éclairé par la bougie.
Une lettre blanche est simplement posé dessus. J'hésite un moment mais la prends pour l'ouvrir. Mon cœur bat à cent à l'heure quand j'en ressors la feuille blanche soigneusement pliée en quatre.
Oh putain...
« Chère petite amie de Natsu,
Tu dois probablement, que dis-je, tu TE DEMANDES ce qui tu fais ici, dans cette endroit flippant en plein milieu de la nuit. Je vais me faire un plaisir de te répondre, eh eh.
Commençons par le commencement.
Laisse moi d'abord t'apprendre que tu es ici dans un manoir abandonné, jolie la déco' non ?
Ensuite, ce manoir est mon terrain de jeu. Tout les ans, mes amis et mois nous réunissons ici pour jouer à un jeu très spécial.
Le jeu du chasseur.
Tu n'y as jamais entendu parlé ? C'est normal ! C'est moi qui ai inventé ce jeu ! Il est relativement simple :
Il y a 4 chasseurs, dont moi et tu es sur notre terrain de chasse. Ce qui fait de toi, notre proie.
Je pense qu'à partir de là, tu as compris les règles !
Ah oui ! Tout les coups sont permis ! Je te conseille donc de faire très attention aux autres chasseurs, qui sait quels moyens ils employeront pour t'attraper !
Sur ce, je te souhaite bonne chance !
Ps : Essaye de rester en vie, sinon c'est plus drôle ;)
Signé Zelef Dragneel »
Je dépose la lettre.
Qu'est-ce que Natsu disait à propos de son frère au début ? Ah oui, QU'IL LUI MANQUAIT UNE CASE !
C'EST QUOI CE BORDEL ?
Je vais mourir ?
JE VEUX PAS MOURIR !
Natsu avait raison, depuis le début. J'aurais dû l'écouter. Mais nooon. Et maintenant je me retrouve ici, dans un manoir abandonné en ruine, à en juger les trous dans le sol ET avec quatre psychopathes à mes trousses.
Je vais mourir.
Qu'est-ce que j'ai bien pu faire de mal dans ma vie pour mériter ça ?
C'est quelle genre de mort que j'aurais si un de ses psychopathes m'attrapent ?
Je ferais mieux de ne pas penser à ça.
— Ok, tout va bien Lucy. Marmonné-je à moi même.
J'attache mes cheveux en un chignons dégueulasse mais c'est mieux que rien et en plus j'ai pas d'élastique.
Je vais mourrir avec un chignon dégueulasse.
DON'T THINK ABOUT THAT LUCY.
Je me tape les joues pour un redonner un brin d'espoir. Je me souviens alors que Natsu – logiquement – doit être actuellement à ma recherche.
Je ne vais pas mourir !
Ok donc, je vais essayer de sortir d'ici, vivante.
Pour commencer, je vais sortir de cette chambre flippante car si je reste là je risque de me faire attraper encore plus facilement.
Je m'avance vers la sortie de la chambre en veillant bien à éviter tout les trous dans le sol, j'arrive dans un couloir, toujours aussi sombre. On se croirait dans un film d'horreur.
Sauf que là, c'est pour de vrai.
Tout doucement, j'avance dans ce couloir en lançant parfois des petits coups d'œil derrière moi. Une fenêtre ! Je cours vers elle, je pourrais peut-être essayer de sauter !
Je passe ma tête par la fenêtre pour évaluer à quel étage je me trouve. Une sensation de vertige me prends par la suite quand je constate que je me trouve au moins au troisième étage.
On va oublier l'idée de sauter.
Je décide de continuer de marcher dans l'espoir de trouver un escalier qui me mènera à l'étage inférieur.
Soudainement, j'entends un sifflement passer tout près de mon oreille puis comme le bruit de quelque chose de tranchant se plantant dans le mur derrière moi. Je me retourne et mon sang ne fais qu'un tour quand je découvre que c'est un putain de couteau qui a été lancé ! Dans le but de me toucher !
— Comme on se retrouve ! Fait une voix dans l'obscurité.
Je me retourne et découvre avec surprise que la personne qui vient de me lancer ce couteau n'est autre que le garçon aux cheveux bleus qui m'avait indiqué quelques heures plus tôt où se trouvait Natsu.
Il se rapproche de moi jusqu'à ce que je puisse mieux le voir. Un sourire mauvais est plaqué sur son visage et il s'amuse à lancer un couteau dans les airs, comme si c'était un jouet.
Ok, là j'ai vraiment vraiment mais vraiment peur.
— Oh ! Je ne me suis pas présenté ! Je suis Inbel Yura, ravie de faire ta connaissance !
Mes yeux restent rivés sur le couteau qu'il ne cesse de faire tournoyer dans les airs. J'ai peur pour ma vie.
— Eh, répond-moi au moins, c'est malpoli de foutre des vents aux gens !
Mon corps se décide enfin à réagir, tourne les talons m'empare du couteau qui était planté dans le mur et commence à courir pour échapper à ce psychopathe.
— Où tu vas comme ça ? T'es ma proie j'te signale !
Ses bruits de pas sur le vieux sol en bois m'indiquent qu'il s'est mis à me suivre.
Oh mon Dieu, que quelqu'un vienne m'aider !
🔥pendent ce temps🔥
J'ai fait mes parents dégager toutes ces personnes du salon et les foutre à la porte avant de leur annoncer que...
— Cet enfoiré de Zelef à kidnapper Lucy ! Crié-je.
Je commence à faire les cent pas dans la pièce. Je vais lui faire sa fête à ce petit enculé, j'en ai rien à foutre.
— Est-ce que c'est vrai Mavis ? Demande ma mère avec un visage inquiet.
— Bien sûr que c'est vrai ! Pourquoi mentirais-je ?! M'énervé-je en donnant un coup de pied dans une chaise traînant par là.
— Natsu, tu vas commencer par te calmer ! Intervient mon père.
— Zelef a kidnappé Lucy, c'est vrai. Répond Mavis à ma mère.
— Je savais qu'on aurait pas dû venir ici ! Je le savais ! Fais chier !
— C'est pas en t'énervant et en frappant dans des objets que tu vas la retrouver. Me réprimande mon père avec autorité.
J'ai toujours su que Zelef avait des problèmes mais là, ça me dépasse. Putain... qu'est-ce qu'il est en train de faire d'elle ?
— Chéri, dit faiblement ma mère, on-on appelle la police ?
— On a pas d'autres choix.
— Non ! S'écrit soudainement Mavis. Ne faites pas ça.
Je frappe la table de mon poing mais la petite ne bronche pas.
— Je sais que c'est ton petit copain mais ça ne change pas le fait qu'il a kidnappé Lucy pour l'emmener je ne sais o-
— Je sais. Me coupe-t-elle. Mais justement je crois savoir où il l'a emmené.
— Vraiment ? Fait ma mère, un peu soulagée.
— Je pense.
— D'accord mais si tu n'as toujours rien trouvé dans les heures qui suivent, j'appellerai la police. Prévient mon père.
— Pas de problème ! Viens avec moi Natsu !
Mavis me saisit par le poignet et me tire à l'étage.
— Eh ! Lâche-moi !
Elle s'arrête devant la chambre de mon frère.
— Qu'est-ce qu'on va foutre là ? Grogné-je.
Mavis m'ignore et ouvre la porte pour s'engouffrer dans la pièce, je soupire et la suis.
La chambre de Zelef est, à ma surprise, simple et normal en apparence.
Mavis commence à fouiller le bureau, j'arque un sourcil.
— Qu'est-ce que tu-
— Cherche toi aussi, essaye de trouver quelque chose qui te paraît suspect.
D'accord. Ça commence bien.
🌟du côté de la kidnappée🌟
Je cours comme si ma vie en dépendait – c'est pas le cas ? – et essaye d'échapper à ce psychopathe à couteau. Je suis essoufflée, je dois trouver un endroit où me cacher et vite !
— Arrête de courir Lucy ! C'est inutile, je finirais bien par t'attraper !
Ta gueule un peu, nan ?
Je trébuche mais me relève rapidement et continue de courir jusqu'à arriver à un croisement. À droite ? À gauche ?? Fais chier, pas le temps de réfléchir ! Je prends à gauche et me cache dans la première pièce que je croise. Heureusement pour moi, la porte peut se verrouiller de l'intérieur. Je reprends mon souffle et vérifie que le mec au cheveux bleu ne me suit plus... aucun bruit, il a dû allé me chercher autre part.
— Il y a un dicton qui dit : si tu ne viens pas à la proie, c'est la proie qui viendra à toi.
Je sursaute, tellement que je crois que mon cœur s'arrête un instant. La lumière s'allume – putain y'a du courant ici ! – et je me retourne pour faire face à une femme d'à peu près mon âge, elle a les cheveux courts, d'un blond plus foncé que moi et les yeux marrons. Elle est habillé bizarrement aussi...
— Ne sois pas effrayée voyons, bon un petit peu quand même car tu as devant toi la grande Dimaria Yesta.
C'est qui ça encore !?
— Et c'est moi qui vais te capturer !
Ma poigne sur le couteau que j'ai se resserre.
— Je ne suis pas un animal ! Parvené-je à dire malgré la peur qui m'habite.
— Non, tu es une proie humaine. Et si tu étais un animal, tu serais plus hum... un petit lapin. Un petit lapin blanc tout mignon qui cherche désespérément à échapper à ses prédateurs.
Je déverrouille discrètement la porte mais Dimaria balance son arme – qui n'est autre qu'une batte de baseball – sur un objet en verre qui se brise.
— Où crois-tu aller comme ça, hein ? Petit lapin ?
J'ai à peine le temps de me décaler que la batte de baseball défonce la porte, je m'imagine quelques instant à la place de cette pauvre porte. Dimaria revient à la charge, elle brandit son arme au dessus d'elle prête à m'asséner un coup. L'adrénaline qui coule dans mes veines me fait réagir très vite, la batte me frôle de près et s'écrase au sol.
— Cesse de fuir !
Je donne un coup de couteau en direction de la blonde qui l'évite facilement.
— Ouuh, petit lapin montre les crocs. Intéressant hé hé !
Je répète mes mouvements plusieurs fois jusqu'à ce qu'elle saisisse mon poignet. Sa poigne est forte et douloureuse.
— Lâche moi ! Crié-je.
Petit à petit, elle me force à lâcher mon couteau. J'ai alors l'idée de balancer mon genoux dans son ventre, l'effet est immédiat, elle me lâche et se recroqueville sur elle même en lâchant un gémissant de douleur.
— Lapin de merde ! Jure-t-elle.
Je m'éloigne d'elle alors qu'elle se redresse prête à en découdre de moi. Seigneur, venez-moi en aide ! Elle se met à courir derrière moi !
Je ne sais pas par quel moyen mais mon pied percute un objet non-identifié et je m'étale au sol. Je tente de me relever mais le pied de Dimaria dans mon dos me force à rester au sol.
— On fait moins la maline, hein ?
Elle ôte son pied, vient devant moi et agripper mes cheveux, elle les tire jusqu'à me faire relever la tête. Je pousse un faible gémissant.
— Ah ah, c'est moi qui gagnerai cette partie ! Dit-elle avant que je lui mette un coup de poing en plein sur son nez.
Elle crie de douleur et lâche mes cheveux pour se tenir le visage. J'en profite pour me relever en vitesse et quitter la pièce.
— Reviens là !
Et voilà que je reprend ma course folle pour m'éloigner le plus de cette psychopathe. Je me rends comptes trop tard que j'ai laissé mon couteau là-bas.
Merde !
🔥du côté de Natsu🔥
— Putain ! Jure Mavis en refermant violemment le tiroir du bureau. On ne trouve rien !
— On fait quoi alors ?
— On continue de chercher ! Il doit bien cacher quelque chose !
J'espère que Lucy va bien. Bordel ! Ça me stresse de ne pas savoir où elle est ! Et ça me fout en rogne que quelqu'un l'ai éloigné de moi !
J'en ai assez de perdre du temps comme ça !
En voyant Mavis renverser le matelas de Zelef, j'ai soudainement l'idée d'aller chercher dans sa salle de bain. En moins de temps qu'il faut pour le dire je me trouve dans cette pièce, dans un premier temps je cherche dans les tiroirs des meubles. Mais rien !
Je m'assois sur les toilettes en me prenant la tête entre les mains, je ne sais même pas ce que je cherche et je m'énerve car je ne le trouve pas.
Je relève la tête et mon regard s'attarde sur le miroir au dessus du lavabo puis sur les carreaux placé différemment au dessus de celui-ci. Mais non... C'est pas vrai...
En posant ma main sur le carreau, il tombe et se brise dans le lavabo. Trois autres carreaux le rejoignent. Mavis rentre dans la pièce, alertée par le bruit.
Devant moi se trouve un trou dans le mur de taille moyenne, auparavant caché par des carreaux simplement posés devant. Et dans ce trou, il y a un carnet.
— Qu'est-ce que tu fais ? Prends-le ! M'incite Mavis.
Je m'empare du carnet et je suis tout de suite attiré par la couverture de celui-ci. En grosses lettres, il est écrit : Hunter game.
— Je le savais ! S'écrit Mavis en tapant du pied au sol.
Et donc, vous voulez me dire que MA Lucy a été mêlée à CES conneries ?
Je vais le défoncer.
— Le jeu du chasseur, lit Mavis. Les règles du jeu sont simples : 4 chasseur et 1 proie. Tout les moyens sont bons...
— C'est pas possible !
Mavis tourne les pages en fronçant des sourcils.
— Là ! S'écrit-elle. L'adresse du « terrain de chasse » ! Peut-être que Lucy est là-bas !
Je prend le carnet des mains de Mavis et me précipite hors de la chambre.
— Attends moi !
Je dévale les escaliers à toute vitesse, arrivé dans le salon je prends mes clefs de voiture sur le bar et sors de la maison ignorant mes parents.
— On pense avoir trouver où se trouve Lucy ! Leur informe Mavis sans pour autant arrêter de me suivre.
— Faites attention à vous ! Me dit ma mère à l'entrée.
Je monte dans ma voiture et démarre n'attendant pas Mavis qui rentre en trombe du côté passager. Elle me reprend le carnet des mains pour m'indiquer l'adresse. Mon pied défonce la pédale d'accélération.
— Vas-y doucement avec la vitesse quand même ! Me reproche la blonde en attachant sa ceinture.
Ne t'inquiète pas Lucy, j'arrive.
🌟qué pasa du côté de Lucy ?🌟
Je suis vraiment trop fatiguée de courir, et avec ces chaussures j'ai super mal au pied. Je m'adosse contre le mur du couloir en essayant de reprendre une respiration régulière puis retire mes chaussures. J'ai dû me perdre encore plus à force de courir, qu'est-ce que je vais faire maintenant ?
— Tu t'es perdue ? Me surprend une voix féminine.
Je déglutis difficilement et relève la tête vers la propriétaire de cette voix. C'est une fille au courts cheveux vert et au yeux de la même couleur, elle s'avance vers moi. Je me relève aussi rapidement que je le peux. Elle a l'air aussi bizarre que les deux autres psychopathes.
— N'aie pas peur, je suis Brandish Myuh. Je ne te veux aucun mal.
Elle fait un pas donc je recule. Je m'en fou de comment tu t'appelles moi ! Je veux sortir d'ici !
— Tu as juste à te laisse attraper sans opposer de résistance et tout ira bien pour toi. Décrète-t-elle d'une voix froide qui me procure des sueurs froides.
Visiblement, elle n'a pas l'air d'avoir une arme sur elle mais ce n'est pas pour autant qu'elle paraît moins dangereuse.
— Tu ne veux pas coopérer ? D'accord.
Brandish sort sa main de sous sa cape – qui porte une cape au 21ème siècle ? – et dévoile une dizaine d'aiguilles d'une vingtaine de centimètres. Ok, donc moi je vais gentiment partir de coté... Je pense quand même à prendre mes chaussures et ensuite je tape pour la troisième fois de ma vie un de mes meilleurs sprinte pour sauver ma peau. Après les couteaux et la batte de baseball, voilà les aiguilles. Ça va un moment.
— Où penses-tu aller comme ça ?
Loin de toi !
Une aiguille se plante dans le sol, frôlant de près mon pied. Je ne sais pas si je dois avoir encore plus peur ou si je dois être reconnaissante qu'elle m'ai raté.
— Je t'avais prévenue ! Se moque Brandish.
Une vive douleur traverse ma jambe, je suis forcée de m'arrêter car chaque pas devient douloureux. Du sang coule jusqu'à ma cheville, en m'asseyant je découvre une aiguille fermement plantée dans mon mollet. C'est la première fois que je fais face à ça et putain, ça fait mal... Les larmes me viennent aux yeux pendant que je retire lentement l'aiguille.
— Il fallait m'écouter. Lance la fille au cheveux vert en me regardant de haut. Maintenant, tu vas venir avec moi.
Je n'ai même pas le temps de riposter qu'elle me saisit par les cheveux, sa poigne est beaucoup plus forte que celle de Dimaria. Elle me traîne au sol, sans difficulté, tout en chantonnant.
— C'est moi qui t'ai attrapé ! Deux victoires de suite pour Brandish, j'en connais qui vont rager.
Je saisis son poignet pour au moins desserrer sa poigne sur mes cheveux parce que ça fait un mal de chien ! Je commence à me débattre malgré ma jambe blessée.
— Lâche-moi ! Espèce de psychopathe !
— Merci du compliment !
Elle s'arrête devant une porte, l'ouvre puis me lâche violemment à l'intérieur de la pièce. Pièce qui a l'air plus soignée que les autres qui tombent en ruine, y'a aussi le courant. Et devinez quoi ? En relevant la tête je croise le regard de Zelef, fièrement assis dans un fauteuil.
— T'as pas bougé le petit doigt, Zelef ! Se plaint Brandish. Tu aurais dû chasser avec nous, fallait voir comment elle se débattait...
— J'imagine.
Le Zelef qui est assis devant moi et celui que j'ai rencontré il y a quelques heures est totalement différent. Il y a quelque chose qui a changé en lui, je ne sais pas quoi. Brandish sors une corde de je-ne-sais-où et attache mes poignets derrière mon dos, le lien est fermé et serré à tel point que la corde frotte sur la peau de mon poignet.
— Mais t'es complètement malade. Lui dis-je en le défiant du regard.
Ses yeux sont froid et feignent l'indifférence. D'une voix calme, il dit :
— Brandish, laisse nous.
— Quoi ?! Mais c'est ma proie !
— Laisse, nous. Répète-t-il d'un calme désarmant.
Brandish se résigne et quitte la pièce en grognant. Me laissant seule avec lui.
Je crois rêver. Cette situation est improbable.
— Tu t'es bien amusée ?
— Pardon ? Demandé-je sentant immédiatement le sang me monter à la tête. Parce que tu penses que j'ai trouvé ça drôle de me faire poursuivre par trois tarés ? D'éviter des couteaux volants et des coups de battes ?? De me prendre une putain d'aiguille dans jambe ??! Natsu avait raison : tu es complètement cinglé !
— Je n'ai fait que donner raison à mon frère. Où est le problème ?
— Tu te fous de moi ?
— À peine.
Il se lève de son fauteuil pour venir vers moi, il s'accroupit ensuite pour être à mon niveau et me saisit par la mâchoire me forçant à le regarder.
— Je veux que Natsu sache ce que ça fait de voir un être qui lui est cher s'éloigner de lui !
Je secoue la tête pour qu'il me lâche.
— Sauf que dans ce cas là, c'est pas moi qui me suis éloignée de lui c'est toi qui m'a kidnappé !
Le regard qu'il me lance me procure des sueurs froides.
— Peu importe, je veux qu'il souffre. Lâche-t-il froidement.
— Mais vous êtes frères !
— Est-ce qu'il me considère comme tel, même ?
Je me tais, et comprends tout de suite ce que Zelef ressent.
— Il a toujours été froid et distant avec moi, sans raison. Parce qu'avant ma naissance, nos parents ne s'occupaient presque pas de lui mais ont commencé à être plus présent qu'après que je sois né.
Natsu m'en a déjà parlé, il m'a fait clairement fait comprendre qu'il détestait sa famille.
— Je n'y suis pour rien moi si j'ai été chouchouté ! Mais Natsu s'est sûrement mis en tête que tout ça était de ma faute.
— Je comprends mais-
— Bien sûr que non, tu ne comprends pas ! Tu sais ce que ça fait de se faire continuellement rejeter par quelqu'un pour qui tu te forces à devenir meilleur ?
Ce qu'il dit me fait directement penser à ma mère. Je reste silencieuse.
— Ah, tu vois. Tu ne sais rien. Tu es juste « la petite amie ». Il te jettera dans quelques temps, est-ce qu'il a même remarqué que tu avais été kidnappée ? Rigole-t-il.
— Natsu a changé, il m'aime et je l'aime. Je suis sûre qu'il est en ce moment même en route pour venir me chercher.
— Laisse-moi rire. Tu ne connais pas Natsu comme moi je le connais. Tu es de passage, tandis que les liens de sang persistent a jamais.
— N'empêche que sans moi, tu ne l'aurais pas revu aujourd'hui.
Son regard froid se change en un regard haineux.
— Zelef, je sais que tu souffres du rejet de ton frère mais kidnapper les gens ne va pas résoudre le problème.
— La ferme, tu sais depuis combien de temps j'essaye de lui parler ? Ne serait-ce que d'entretenir une discussion calme avec lui ? Quand j'y repense, il ne te connaît que depuis quelques mois, comment as-tu fait pour représenter autant de choses pour lui ? Alors que moi...
Je rêve ou... il est jaloux ?
J'éclate de rire même si je suis en très mauvaise position pour le faire.
— T'as passé l'âge de faire des caprices Zelef. Lâché-je après m'être calmée.
Il ne semble pas du tout du même avis que moi vu le regard qu'il me lance.
— Brandish, tu peux revenir.
La verte réapparaît dans la pièce.
— Occupe-toi d'elle. Ordonne-t-il.
Ça veut dire quoi ça ?
Brandish rigole puis écrase son pied sur ma tête et me force à poser mon visage contre le sol. Je ne la vois pas mais je sais qu'elle brandit ses aiguilles. Je me débat mais avec les main nouées derrière le dos, c'est compliqué.
Je ne peux plus bouger, je suis terrifiée.
🔥un peu plus tôt🔥
Je me gare sans ménagement devant un énorme manoir vieux de quelques années.
Je descends de la voiture.
— Là haut, regarde ! Me signale Mavis. La lumière est allumée, c'est peut-être eux !
— Qu'est-ce qu'on attend alors ?
Je me précipite vers l'entrée et défonce la porte à coup de pied. Comme je m'y attendais, l'atmosphère ici est pas du tout accueillante.
— Il y a même une carte du manoir dans ce carnet, cool !
— On est pas là pour rigoler, Mavis.
— Je sais, je détendais l'atmosphère.
Je lui lance un regard noir.
— Selon la carte, ils sont au troisième étages, allons-yyyy !
La petite me devance et monte les escaliers, je la suis de près. Nous arrivons rapidement au deuxième étages.
— Eh eh ! Mais qui voilà !
Un mec au cheveux bleus nous barre la route, Inbel...
Ce dernier s'amuse avec des couteaux. Zelef a des amis aussi tarés que lui.
— Mavis, si tu pouvais juste te décaler un tout petit peu. Je n'ai pas le droit de te blesser alors ce serait bien si tu restais à l'écart. Lui prévient-il.
— Et puis quoi encore Inbel ! Laisse nous passer, on veut juste récupérer Lucy !
— Et casser la gueule à Zelef. Ajouté-je.
— Natsu, ta meuf, c'est notre proie ! À l'heure actuelle, elle a dû se faire attraper et est sûrement en train de se faire cuisiner !
Mon poing me démange depuis qu'on est parti et ça ne me gênerais pas du tout de passer un peu mes nerfs sur cet enfoiré. Je n'ai pas peur de ses petits couteaux.
Mavis pousse un crie de guerre avant de courir vers Inbel, ses gestes sont agiles et elle arrive facilement à le désarmer tout en se protégeant avec le carnet.
— Eh ! Crie-t-il.
Je profite de ce moment d'inattention pour venir lui asséner un coup de poing en plein milieu du visage. Il tombe au sol, K.O.
— C'était trop facile ! Se vante Mavis en se relevant.
Je secoue ma main pour atténuer la douleur, je l'ai frappé trop fort. Mais n'est rien comparé à ce que je vais faire à Zelef.
Bref, nous continuons notre route, heureusement que Mavis est là sinon je me serais perdu dans ce foutoir.
— Quatrième porte à droite... murmure-t-elle en fixant le plan dans ses mains.
Elle s'arrête brusquement devant une porte.
— Ils sont là !
Je ne réfléchis pas plus que ça et défonce ma deuxième porte de la soirée.
...
Lucy... MA Lucy est plaquée au sol blessée de partout et ses mains son attachées. Le pied de Brandish est sur sa tête et non je ne rêve pas, cette garce comptait bien la blesser avec ces putains d'aiguilles !
Mais ce qui m'énerve encore plus, c'est le mec qui a orchestré tout ça est là, arborant un air fier.
Heureusement que Brandish se fait maîtriser par Mavis parce que si c'était moi je n'aurais pas joué avec elle.
— Tu as osé, Zelef. Dis-je en craquant mes doigts. Tu as osé blesser ce qui m'était le plus cher dans ma vie alors que je t'avais prévenu !
— Oh, arrête Natsu ! Dans quelques semaines tu l'auras oublié-
Comme je l'ai fait avec Inbel, je donne un coup de poing dans le visage de Zelef. Il perd l'équilibre et s'écroule dans le fauteuil derrière lui. Je le saisis par le col et lui en redonne un deuxième.
— Et puis c'est quoi ce jeu de merde ? Hunter game ? Et puis quoi encore ?
— Fallait bien rendre ta petite copine intéressan-
Troisième patate dans sa gueule.
— Natsu ! C'est bon ! Le défend Mavis.
— Faut qu'il comprenne cet enfoiré, qu'on ne touche pas à la femme que j'aime !
Je veux lui foutre une quatrième mais Mavis est plus rapide que moi et vient saisir mon poignet.
— Je m'en tape que ce soit ton mec Mavis !
— Laisse-le au moins s'expliquer !
— S'expliquer ? Tu te fous de ma gueule toi aussi ?! Lâche-moi putain ! Je vais le défoncer !
Je me dégage de sa poigne et le frappe tellement fort que je me fais mal moi-même. Mais contre toute attente, Zelef réplique, je me prends une belle droite dans la mâchoire. Je suis forcé de le lâcher. Nous commençons à nous battre férocement.
— Tu vas me dire que tu accordes plus d'importance à elle plutôt qu'à moi TON FRÈRE !
— Elle au moins est saine d'esprit et ne KIDNAPPE PAS LES GENS POUR JOUER À UN JEU STUPIDE !
Ni lui, ni moi n'arrivons à reprendre le dessus. Nous nous battons sauvagement pour avoir le dernier mot.
🌟
Mavis détache les liens qui retenaient mes poignets, je la remercie faiblement. Elle a assommé Brandish d'un seul coup. Petite ne signifie pas faible, ah ah.
En face de moi, Natsu perd littéralement son sang-froid et frappe son frère. Je veux les arrêter mais je suis épuisée, aussi bien physiquement que mentalement. Je veux juste rentrer à la maison et me glisser sous les draps.
Mavis saute sur ses pieds pour arrêter Natsu dans son élan.
— Je m'en tape que ce soit ton mec Mavis ! Crie mon petit ami.
— Laisse-le au moins s'expliquer !
— S'expliquer ? Tu te fous de ma gueule toi aussi ?! Lâche-moi putain ! Je vais le défoncer !
Peu après ça, les frères Dragneel commencent à se battre, ne retenant aucunement leurs coups.
Que quelqu'un les arrête...
Une main se plaque sur ma bouche, je me retourne et écarquille les yeux en découvrant Dimaria juste derrière moi. Elle a profité du vacarme pour rentrer dans la pièce. Lentement, elle me force à me lever jusqu'à me faire reculer jusqu'à la porte. Elle retire sa main sur ma bouche et passe son bras autour de mon cou pour m'empêcher de m'échapper. De son autre main, elle tient un objet...
Une seringue !
— Ahem, fait Dimaria pour attirer l'attention sur elle.
Natsu et Zelef se stoppe instantanément. Je plonge mon regard dans celui de Natsu l'implorant de m'aider.
— Dimaria... commence Zelef.
Je ne veux même pas savoir ce que contient cette seringue.
— Eh ! Lâche-la ! Crie Mavis en nous pointant du doigt.
— La ferme minus. Répond Dimaria. On ne bouge pas. Continue-t-elle en rapprochant la seringue de moi car Natsu avait fait un pas vers nous.
Je ferme les yeux en inspirant profondément.
— Où diable as-tu trouvé ça ?! Demande férocement Zelef en se relevant.
— Je l'ai volé à Brandish, pardi. Et faut avouer que ça se révèle très utile !
Natsu serre le poing, prêt à sauter sur Dimaria. Du regard, je le supplie de ne pas faire ça.
— Qu'est-ce que tu veux Dimaria !? Demande Mavis. Il n'y a aucune raison que tu la retiennes en otage de la sorte !
— Je veux la victoire, bien sûr !
— Va te faire foutre ! Crache Natsu, hors de lui. Vous êtes tous cinglés ici c'est pas possible !
— Il veut quoi lui ? Ricane Dimaria. Keep calm, des meufs comme elle t'en trouvera des millions, hein !
— Non Natsu !
Zelef retient son frère qui allait sauter sur Dimaria.
— Dimaria, c'est la victoire que tu veux ? Dit-il ensuite.
— Évidemment que oui !
— Eh bah devines quoi ? Tu l'as, c'est toi qui a capturé la proie ! Relâche cette fille maintenant.
Dimaria rigole.
— D'accord !
Elle me pique avec la seringue dans le cou, m'injectant la totalité du contenu.
— La garce ! J'entends Mavis crier.
Je sens aussi Dimaria me lâcher, ma vue se brouille et les sons semblent me parvenir de loin. Très loin. Une sensation de chaleur se reprend dans tout mon corps. C'est étrange.
Mes membres deviennent soudainement trop lourds pour moi, je me laisse tomber.
🔥
Je rattrape de justesse Lucy qui s'est laissée tomber. En un instant cette colère que j'avais s'est transformée en un tout autre sentiment qu'est la peur mélangé à l'inquiétude.
Lucy est dans mes bras, les yeux mis-clos et la respiration saccadée, sous l'effet de la drogue.
Comment on a pu en arriver là putain ??
Mavis maîtrise avec facilité Dimaria car cette dernière ne sert plus d'otage.
— Tu lui as injecté quoi à Lucy ?! Lui demande Mavis en écrasant son genoux dans son dos.
— Sale petite... tu me fais mal ! J'en sais rien moi putain !
— Du GHB, m'informe mon frère en essuyant le coin de sa lèvre. Mais elle a été diluée dans de l'eau alors les effets ont été minimisés.
— Je ne vais même pas te demander comment tu sais tout ça, Zelef. Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi.
Il ne dit rien, mais fouille dans sa poche et en ressort le portable de Lucy.
— La ferme Dimaria, où je t'assomme comme ta copine !
Je reprends le téléphone de Lucy sans le remercier. Sans un regard vers lui, je me lève, Lucy dans mes bras.
— Appelle ton père Zelef, soupire Mavis pendant que je quitte la pièce.
***
— Oh mon Dieu... E-Elle va bien !? Se tue à demander ma mère pendant que je rentre dans la maison. Zelef a appelé ton père il y a quelques minutes, que se passe-t-il ?!
— Demande à quelqu'un de venir la soigner, d'abord. Ensuite, le reste, tu demanderas à ton fils tant adoré. Tranché-je en me dirigeant vers l'étage.
— Natsu, dis-moi ce qu'il se passe, s'il te plaît.
— Je te l'ai dit, demande à Zelef.
Je monte dans ma chambre. Comme je m'y attendais, rien a changé depuis que je suis parti il y a quelques mois.
Doucement, je dépose Lucy dans mon lit, sa respiration s'est –heureusement – calmée entre temps. Je ne saurais dire si elle est consciente ou pas.
Tout ça, car on est venus à cette fichue soirée. Putain, j'ai la haine.
On toque à la porte puis la personne entre. C'est une domestique avec une boîte de soin. Elle me salue, prend ma chaise de bureau et s'assoit au chevet de Lucy. Elle commence ensuite à l'examiner.
— C'est Zelef-san qui a fait ça, hum ? Demande-t-elle en retroussant la manche de la robe de Lucy.
— Ah ? Je ne suis pas le seul à me douter que que ce mec était cinglé ?
— Il voulait juste attirer votre attention, vous savez. À sa manière.
— Qu'il aille se faire foutre lui et sa manière d'attirer l'attention ! On ne s'attaque pas à ma copine, bordel.
Lana (la domestique) finit rapidement de soigner ma blonde. Quand elle quitte la pièce toutes les blessures de Lucy sont pansés. Lana m'a aussi conseillé de la changer.
Je pense que Lucy s'est endormie, vu qu'elle a finit par fermer les yeux. Mais parfois, elle pousse un petit gémissement étouffée. Je me demande vraiment ce que lui fait cette putain de drogue de merde.
Comme me l'a ordonné Lana, je la change et la fait enfiler un de mes t-shirts.
— Natsu... murmure-t-elle quand je fais remonter la couverture sur elle.
— Je suis là Luce, lui dis-je. Je suis là.
Je passe ma main sur son front et y dépose un petit baiser.
— Je t'aime, ajouté-je et je prend sa main dans la mienne.
Je compte bien rester toute la nuit à son chevet.
Mais quelques heures plus tard, je suis forcé de descendre dans le salon pour une chaleureuse réunion de famille.
— Elle va bien ? Demande mon père, les bras croisés.
— Ouais, elle va bien comme quelqu'un qui a pris une putain d'aiguille dans la jambe et qui s'est fait drogué.
Mon frère, tient une poche de glace sur sa joue et reste en retrait.
— Zelef veut te dire quelque chose, me dit ma mère en tournant la tête vers ce dernier.
Mais il garde ces yeux rivés au sol.
— Zelef, reprend mon père.
Il reste silencieux. Je tourne les talons pour retourner au chevet de Lucy.
— Je suis désolé, m'arrête-t-il dans mon élan. Tu as raison, je suis un taré. Ce que j'ai fait à Lucy est horrible, je ne m'en rends compte que maintenant. Je vais d'ailleurs consulter un psychiatre.
— C'est cool.
— Mais tu sais pourquoi j'ai fais ça, Natsu ? Parce que je voulais mon frère. Celui que je n'ai jamais eu et j'étais jaloux de cette fille. Et puis si on met toute cette histoire de côté, je veux savoir : pourquoi tu me déteste autant ?
Je fais volte-face et me dirige vers lui. J'enfonce mon doigt dans son torse et le regarde droit dans les yeux.
— Je ne te pardonnerais jamais pour ce que tu as fait à Lucy, sois en sûr. Et ensuite, pourquoi je te déteste autant ? (Je rigole) Parce que t'es le putain de préféré voyons.
— Combien de fois allons nous te dire que ce n'est pas vrai. Me coupe mon père.
— T'es celui que tout le monde adore, les autres voient en toi le grand Dragneel alors que moi je ne suis que l'aîné méchant et hautain dont le monde se porterai bien mieux sans lui. T'es le fils parfait, bon sang. Alors oui, je suis jaloux, méchant, irrespectueux et tout les adjectifs négatifs que vous voulez. Mais c'est pour moi le seul moyen que j'ai de me faire remarquer par vous. Sinon vous êtes trop éblouis par le prodigieux et talentueux Zelef !
— Natsu... commence mon frère.
— Alors franchement, ton petit caprice a deux balles, j'en ai rien à foutre. Estime-toi heureux d'avoir ces deux parents qui t'aiment toi. Estime-toi heureux de ne pas être celui que tout le monde déteste.
Ça y est ? J'ai vraiment dit tout ce que j'avais sur le cœur, depuis des années ?
— Je suis désolé Natsu. Ne trouve-t-il rien à d'autre à dire.
— C'est ce que tu ressentais depuis tout ce temps, Natsu... je suis vraiment, vraiment désolé pour tout ça... s'excuse ma mère.
— On essaye aussi de se rattraper, tout ce que l'on veut c'est que tu reconnaisse nos efforts.
— Vous vous y prenez un peu tard.
— Mieux vaut tard que jamais. Énonce mon père.
Je lève les yeux au ciel.
— Ce que ton père essaye de te dire, c'est d'aller de l'avant. On ne te dit pas d'oublier, mais d'admettre qu'on essaye d'arranger les choses avec toi. C'est tout.
Je passe une main sur mon visage, me sentant soudainement fatigué. Fatigué par tout ces événements. Fatigué de tout ça.
— D'accord, si vous le voulez tant.
***
**
*
🌟14 heures🌟
Quand j'ouvre les yeux la première chose que je ressens ce n'est pas la lumière du soleil mais un énorme mal de tête. Horrible. Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il s'est passé quelques heures plus tôt.
Je me relève.
— Oh bon sang Lucy, j'ai cru que tu ne te réveillerais pas. Soupire une voix à mes côtés.
Voix qui n'appartient qu'à Natsu. J'ai beau cherché comment je me suis retrouvé ici, tout ce dont je me rappelle c'est d'être dans cette pièce du vieux manoir abandonné avec Zelef. Tout le reste est flou.
— Où est-ce qu'on est ? Première chose que je trouve à dire.
— Dans mon ancienne chambre, on est toujours chez mes parents. Te voir comme ça m'a fichu une de ces frousses Lucy.
Natsu est assis à côté du lit et il prend ma main dans la sienne. Le contact de sa peau contre la mienne me soulage.
— J'ai eu si peur, Natsu. Avoué-je en commençant à pleurer. Mes souvenirs sont flous, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Natsu se lève de sa chaise et vient me prendre dans ses bras. J'enroule mes bras autour de son cou et le fesse fort contre moi, comme si sa présence m'avait manqué. Je respire son odeur pendant qu'il pose ses lèvres sur mon front.
— Tout va bien maintenant, me rassure-t-il. Tu as été drogué par un des sbires de Zelef, mais tu es sortie d'affaire. Toutes ces conneries sont terminées.
— Tu es venu me sauver ?
— Évidemment. Je refuse de te perdre, ni maintenant ni jamais.
Je souris et mon cœur se gonfle de bonheur. Je l'embrasse pour lui montrer que moi non plus je ne veux pas le perdre.
Plus tard, la famille Dragneel s'excuse auprès de moi. Surtout Zelef.
— Je te pardonne, déclaré-je alors que ce dernier s'inclinait devant moi.
Même s'il est derrière moi, je sais que Natsu lève les yeux au ciel.
— C'est pas possible. Dit-il en se relevant, surpris.
— Je pardonne mais je n'oublie pas ah ah. J'ai compris ce que tu as essayé de faire même si ce n'était pas mais alors vraiment pas de la bonne manière, j'ai compris.
Il ne répond pas.
— Et arrête ce jeu dangereux s'il te plaît, j'espère que vous n'avez tué personne auparavant.
— Non, on a tué personne.
Il s'excuse encore une fois auprès de Natsu et moi avant de quitter le salon. Toiya vient vers moi et me prend les mains.
— Je ne le dirais jamais assez Lucy, nous sommes vraiment vraiment vraiment désolé pour ce que t'as fait Zelef.
Je secoue la tête négativement.
— Je ne dirais pas que ce n'est pas grave, mais c'est pardonné.
— Tu as un grand cœur Lucy, lance Igneel. Ça me rassure que tu sois au côté de Natsu.
— Lucy, on va y aller. Déclare ce dernier.
Je prend Toiya dans mes bras et lance un sourire à Igneel en signe d'au revoir.
— On espère te revoir bientôt Lucy, me dit gentiment Toiya.
— Je l'espère aussi, portez-vous bien !
Dommage que Mavis ne soit pas là, j'aurais bien voulu lui dire au revoir ! Tant pis.
Je glisse ma main dans celle de Natsu puis nous quittons la demeure des Dragneel.
➿➿➿
Geeeeeenre je viens vraiment de faire un chap de 6000 mots 😭???
C'est l'enthousiasme des vacances ça 😼
Eh eh !
(Allez go écrire le prochain chapitre pour le publier deux mois plus tard 🤡)
Bref, joyeux noël 🎁
.。.:*✧23/12/2019.。.:*✧
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