🌟flemme d'écrire quel jour ils sont lol🌟

— Natsu, tu dors ? Lui demandé-je en chuchotant.

Je baisse légèrement la tête pour admirer le beau visage de mon petit ami, il est couché dans le canapé, la tête sur mes cuisses. En vrai il est mignon comme ça, tout calme, innocent...

— Oui, je dors. Ça se voit pas ? Grogne-t-il en fronçant ses sourcils sans pour autant ouvrir les yeux.

...je retire ce que j'ai dis.

— Je dois te dire quelque chose.

Ma main vient caresser ses doux cheveux roses. Il soupire.

— Quoi ? Ça peut pas attendre ? On était bien là...

Il se retourne sur le côté pour venir enlacer ma taille de ses bras. Mon cœur commence à s'affoler mais je ne cède pas.

— Sérieusement, Natsu.

— Hm...

Je prend une profonde inspiration. Quand je lui dirai ça, il y a de fortes chances qu'il se fâche. Pfff, qu'est-ce que je raconte ? Il va se fâcher.

— J'ai répondu au message que ta mère t'avais envoyé, il y a genre, deux jours. Avoué-je enfin. Et il disait comme quoi, elle veut vraiment mais... vraiment que tu viennes à sa soirée parce que tu lui manques beaucoup et-

— Tu as fais quoi ?! S'écrit subitement Natsu en se relevant. Dis-moi que tu n'as pas fait ça. Dis-le moi.

— Sauf que je l'ai fait... assumé-je malgré tout.

Il se décale carrément de moi et s'assoit. Il prend une profonde inspiration comme moi avant puis passe ses mains dans ses cheveux.

Ok. Il est vraiment en colère.

Mais je ne regrette pas ce que j'ai fais pour autant.

— Tu déconnes putain... dit-il sans même me regarder.

Je me tourne vers lui.

— Oui, mais toi aussi ! Tu as la chance d'avoir une famille qui t'aime et qui essaye de se racheter envers toi !

— Je m'en fous de ce qu'il essaye de faire ! C'est trop tard, j'ai plus rien avoir à faire avec eux ! Réplique Natsu.

« On a plus rien avoir à faire, toi et moi . » me souvené-je de ce que m'avais dit ma mère à mon entrée à l'université.

— Tu ne sais pas la chance que tu as. Lancé-je. Cesse de faire l'égoïste et accorde leurs une chance, tu veux ?

À la suite de ma phrase Natsu se lève brutalement.

— C'est eux les égoïstes ! Et puis de quoi je me mêle, d'abord ?! Crit-il.

Il grogne et commence à s'en aller.

« De quoi je me mêle ? » Dites moi que j'ai mal entendu.

Je me lève à mon tour, comme une furie.

— Pardon ?! C'est une blague ! C'est toi qui déconne là. Le rattrapé-je en élevant la voix.

— T'as bien entendu ! Occupes-toi de tes histoires avant de t'occuper des miennes. Tiens, avec ta mère par exemple ! Après on en reparlera !

Sa réplique m'est comme un énorme coup de massue. Il vient d'évoquer la relation que j'ai avec ma mère uniquement pour me blesser.

— Ok ! Donc c'est comme ça que tu me remercie quand j'essaye de t'aider ! Super ! M'énervé-je à mon tour.

— M'aider ?! (Il me fait face) Je ne t'ai rien demandé moi ! T'es pas fichue d'entretenir une bonne relation avec ta génitrice et tu veux m'apprendre quelque chose ? Laisse-moi rire Lucy !

Mon cœur se serre, il ne se retient même pas. Il a trouvé le point sensible et n'hésite même pas à appuyer dessus. Je veux l'aider, moi. Je ne veux pas qu'il s'éloigne de sa famille comme moi je l'ai fait. Je ne veux que son bonheur putain.

— D'accord, tu sais quoi ?! Va te faire foutre ! Explosé-je.

Et pour accompagner mes paroles, ma main vient claquer sa joue.

— Gros connard égoïste que tu es !

Je tourne ensuite les talons et vais m'enfermer dans la chambre en veillant bien à claquer la porte. Je m'adosse à cette dernière en poussant un énorme soupir, les lèvres tremblantes. Je me laisse glisser jusqu'à finir assise au sol.

Je le déteste mais l'aime en même temps... malgré ce qu'il a osé me dire. Et je pense que ce sera toujours le cas. Je l'aimerai peu importe ce qu'il me fera.

L'amour c'est vraiment relou.

Mais pour l'instant, qu'il aille quand même se faire mettre. S'il pense que je vais laisse passer ça ! Je trouve sa réaction vraiment exagérée.

Je ramène mes jambes contre ma poitrine et cache mon visage entre mes bras.

L'appart est silencieux, je n'entends même pas les pas de Natsu dans le salon. Il a dû se poser quelque part pour réfléchir à ce qu'il a fait et dit, ce con.

Deux ou trois heures passent, je suis toujours enfermée dans la chambre, recroquevillée sur moi-même. En soit, s'il reste fâché tant pis pour lui, mais moi je resterai dans cette chambre parce que lit est égal vie. Tout le monde le sait.

Je baille et au même moment j'entends du bruit derrière la porte. Ce n'est pas pour autant que je l'ouvre.

— Je suis désolé, lance bien évidemment Natsu.

J'essaye de lui montrer que je suis toujours en colère mais il ne peut pas me voir alors je reste muette.

— J'aurais pas du m'emporter comme ça... s'excuse-t-il ensuite.

Je pousse un profond soupir pour lui dire que je suis d'accord avec lui sur un point.

— Ni crier... (Il hésite) Et te parler de cette manière. Je suis vraiment désolé Lucy, je ne voulais pas te blesser de la sorte... C'est que... sur le coup de la colère... je ne pensais pas vraiment ce que je disais.

— Bien sûr. Lui répondis-je enfin.

— Je suis sérieux.

— Je te crois.

— J'en ai pas l'impression.

— Tant pis. Tranché-je en haussant les épaules.

Il soupire bruyamment avant de se taire.

— C'était vraiment stupide ce que tu as fait. Revient-il à la charge.

— Si t'es venu uniquement pour recréer une embrouille, un conseil : casse-toi.

— Laisse moi terminer aussi. Grommelle-t-il.

Je lève les yeux au ciel.

— Donc, c'était stupide mais avec du recul je me rends compte que tu tiens à moi...

— Non, sérieux ? Ironisé-je.

— Et que tu voulais juste que je sois heureux alors que je n'ai pensé qu'au fait que tu avais pris mon téléphone. Donc je suis obligé de te donner raison sur le fait que ne suis rien qu'un gros connard égoïste.

...je viens d'entendre tout ce que je voulais entendre et je ne me sens plus du tout en colère contre lui. C'est normal que je le pardonne aussi facilement ? Est-ce normal que je l'aime autant ?

— Lucy ?

Je me lève sur mes deux pieds et ouvre la porte. Natsu est assis en face et relève la tête vers moi quand je sors de la chambre. Quand je m'avance vers lui, il se relève pour me prendre dans ses bras, bien évidemment, je ne refuse pas la chaleur de son corps. Il pose son menton sur le haut de ma tête et je ferme les yeux.

— Désolé de t'avoir giflé.

— Je le méritais un peu aussi.

— Un peu ? Carrément ouais.

— T'étais sensée être désolé ! Se moque-t-il.

Je suis obligée de lever la tête pour que nos visages puissent se faire face. Puis je lui souris et il en profite pour plaquer un petit baiser sur mes lèvres.

— Hm... du coup... commencé-je.

Natsu m'embrasse plus longtemps.

— On ira ? Continué-je.

— Où ça ?

— À cette fameuse soirée.

— Oui.

Il tente de m'embrasser encore une fois mais je l'évite en fronçant des sourcils.

— Sérieux ?

— Oui, si je te le dis. Mais... (Il prend mon visage en coupe dans ses mains) Si on y va c'est uniquement pour toi.

Je fais la moue car c'était pas du tout le but à la base mais je sais que c'est déjà un grand effort de sa part,

— C'est super. Avoué-je en souriant avant qu'il ne me vole un autre baiser.

***
**
*

deux jours plus tard
18 heures

— Je t'avais bien dit que cette baignoire était trop petite pour nous deux ! Ralé-je.

— Mais qu'est-ce que tu racontes ? Viens là, plutôt. Me répond calmement Natsu.

Sous l'eau, sa main se pose sur ma taille dénudée – comme tout le reste de mon corps – et me tire vers lui jusqu'à ce que je sois entre ses jambes.

Je savais que je n'aurais pas dû écouter Natsu. En même temps il n'y a que lui pour poser des arguments pour que l'on puisse prendre un bain ensemble comme « ça économisera de l'eau » ou bien « on prendra moins de temps ». Parce que c'est aujourd'hui la soirée des parents de Natsu.

— Ne me mates pas Natsu !

— J'aurais bien aimé mais tu es de dos ! Et de toute façon je t'ai déjà vu n-

— Contrôle tes mains baladeuses, pervers ! On est sensés se baigner, uniquement, se baigner !

— On pourrait faire autre chose en même temps, tu sais...

Il passe son autre main sur ma hanche et me rapproche de lui pour coller mon dos contre son torse. Le rouge me monte immédiatement aux joues tandis qu'il dégage mes cheveux de mon cou. Un énorme frisson me parcourt quand il pose ses lèvres sur ma peau.

C'est la première fois que je prends un bain avec un garçon et je ne me suis jamais imaginé dans cette situation... Mais en vrai c'est pas si effrayant que ça, c'est même agréable.

— Natsu ! Le grondé-je en me retournant et en lui pinçant la main par la même occasion.

— D'accord, juste prendre un bain. S'avoue-t-il vaincu en me lâchant.

Je lui lance quand même un dernier regard noir puis me retourne pour faire ce que j'ai à faire. Bien évidemment je termine de me laver bien avant Natsu, qui lui n'est pas du tout pressé et ce dernier a même décidé de se laver les cheveux.

— Tu restes pas encore un peu avec moi ? M'implore Natsu alors que je m'éloigne de lui pour sortir de la baignoire.

— Termines ton shampooing, plutôt.

Je me lève et sors de la baignoire pour m'enrouler dans ma serviette. Tout ça sous le regard perçant du rose. Pour cacher ma gêne, je lui ordonne de se dépêcher puis je quitte la salle de bain pour aller m'habiller dans la chambre.

Je vais rencontrer les parents de Natsu. Bon, j'ai déjà vu son père mais maintenant ce sera dans un tout autre contexte. Oh mon Dieu, je suis toute excitée.

Et, oh mon Dieu ! je n'ai pas du tout pensé à comment j'allais m'habiller !

J'ouvre l'armoire à la recherche de vêtements parce oui – eh eh ! – j'ai maintenant ma propre partie dans l'armoire de Natsu.

Bon, une robe c'est le vêtement le plus approprié pour une soirée, non ? Est-ce que j'ai pensé à amener des robes même ? pensé-je retournant mes vêtements soigneusement pliés. Oh, j'ai trouvé.

Je déplie la robe pour mieux la regarder. Elle est de couleur noir et à manches longues. Quand est-ce que j'ai acheté ça ?

Après avoir mis mes sous-vêtements, j'enfile la robe pour constater qu'elle me va à merveille. Elle s'arrête juste au dessus de mes genoux, les manches recouvrent entièrement mes bras et elle ne montre que très peu, voire pas du tout mon décolleté.

Pendant que j'essaye de remonter la fermeture éclair qui se trouve au dos, Natsu entre dans la chambre. Je me retourne vers lui et découvre qu'il n'est vêtu que d'un caleçon. Mon petit côté vicieux me pousse à rester scotché sur son corps bronzé. Je le dévore du regard et mes yeux s'attardent sur son bassin. « Mais tu l'as déjà vu nu, non ? » me diriez-vous. Ah ah, non pas du tout. Quand on s'est baigné, il était déjà rentré dans la baignoire bien avant même que je rentre dans la salle de bain. Et même après ça, j'ai mis beaucoup de savon dans l'eau pour que ça fasse plein de bulle.

— J'ai pas le droit de te mater mais quand c'est toi qui le fait j'dois rien dire c'est ça ? Dit-il en se séchant les cheveux avec une serviette.

— Je ne vois pas de quoi tu parles. Murmuré-je en détournant les yeux de son corps. Habilles-toi.

— Justement, t'aurais pas vu mon jean bleu foncé ? Je le trouve pas dans la buanderie.

Il se déplace dans la pièce et je m'assois sur le lit.

— Je l'ai rangé dans l'armoire, ce que tu ne fais jamais.

— Parce que tu le fais avant moi, c'est pas ma faute. Réplique-t-il en allant prendre son jean. Besoin d'aide avec ta robe ? Il me demande ensuite, après l'avoir enfiler.

Je reste assise sur le lit et me tourne pour lui donner le dos. Je dégage même mes cheveux. Lentement, il fait monter la fermeture éclair mais s'arrête en plein milieu.

— C'est nouveau cette robe ? Lance-t-il près de mon oreille.

Referme juste cette fichue fermeture Natsu.

— Ouais, je l'ai trouvé dans mes vêtements. Elle te plaît ?

Son souffle chaud s'écrase contre la peau de mon cou.

— Bien sûr que ça me plaît. Mais plutôt que t'aider à la mettre, j'aurais préféré te l'enlever. Déclare-t-il d'une voix pleine de sous-entendus.

Suite à ça, il fait remonter la fermeture de ma robe d'un seul coup puis me libère, me laissant presque déconcertée par ces propos. Il n'y a décidément que lui pour me faire ça !

Je descends du lit pour aller mettre des bijoux et une fine couche de gloss. Et pour mes cheveux... hum, je les laisse comme ça.

— Tu te maquilles maintenant ? Remarque le rose.

— Non, c'est juste pour faire briller mes lèvres. Et toi donc ? Tu mets des chemises maintenant ? Répliqué-je.

Natsu est, en effet, en train de boutonner une chemise blanche à manches courtes. C'est la première que je le vois en porter une et bon sang, que ça lui vient bien.

— Dis, t'aurais pas une idée de qui est-ce que tes parents ont bien pu inviter Demandé-je.

Il hausse les épaules avec nonchalance.

— Quelques un de leur amis richards qui aiment se la péter, se vanter de ce qu'ils accomplissent ainsi que de la quantité phénoménale d'argent ils peuvent ramasser en un mois-

— D'accord, j'ai compris. Le coupé-je. Des amis.

Il met sa veste en cuir qui m'avait toujours attiré – il ne l'avait pas mis depuis un moment d'ailleurs. Et finalement ! nous sommes prêts à y aller.

***

Je pousse un soupir quand Natsu se gare devant son ancien chez lui, la maison de ses parents. Le trajet, qui a duré presque une heure, s'est déroulé dans un silence total. Natsu semblait pensif et moi j'ai préféré ne pas le déranger. C'es vrai quoi, c'est déjà ma « faute » si il retourne là-bas, je vais pas l'embêter.

Je contemple la grande maison par la vitre mais me tourne brusquement vers le rose qui coupait le contact.

— Qu'est-ce qui te tracasse Natsu ?

Il lâche un profond soupir puis me répond :

— Rien.

— À d'autres, hein.

— Tu veux savoir ? (Il se tourne vers moi.) J'ai un mauvais pressentiment concernant cette soirée, voilà.

— Sérieusement ?

— Tu vas forcément rencontrer mon frère, oh mon Dieu mais c'est génial ! Ce mec a un putain de problème !

Ah oui, quand même.

— Eh, cool. (Je prend son visage entre mes mains) Si ça se trouve, il va même pas me capter, ton frère. Au pire, on restera pas longtemps, juste histoire de dire que tu es venu. D'accord ? Tenté-je de le rassurer.

Il reste silencieux.

— Natsu ?

— D'accord, mais tu restes avec moi. On ne se quittes pas.

Je souris en hochant la tête puis l'embrasse.

Quelques minutes plus tard, nous pénétrons la maison des Dragneel. Mon bras autour de celui de Natsu, je découvre les lieux, presque avec émerveillement. C'est bien le salon ça ? Parce que cette pièce fait carrément dix fois ma chambre universitaire. Tout est grand ici !

Et puis « quelques amis » disait Natsu pourtant le salon est presque plein. Mais il avait bien raison sur le « richard », je ne sais pas pourquoi car rien qu'en regardant ces gens je sais qu'ils ont les poches pleines à craquer.

— Oh Natsu !

Fait un homme dans la quarantaine qui décide de nous bloquer le passage. Il est aussi accompagné d'une femme – sa femme peut-être ? – habillée beaucoup plus élégamment que moi et qui n'hésite d'ailleurs pas à me dévisager.

Du coin de l'œil, je vois Natsu lever les yeux en l'air. Surtout car ça doit faire la quatrième fois qu'on se fait accoster.

— Je pensais qu'on allait plus jamais te revoir ici, tu sais, depuis que t'es rentré à l'université. Ah ah ! Qui l'eut cru ? Qu'un môme pourrie gâté comme toi aille à l'université ?

— Chéri, tu réponds toi même à ta question. Ajoute la femme avec un sourire moqueur.

Ils se moquent tout les deux mais Natsu les interrompt, pas du tout d'humeur.

— Moi, je pensais ne plus vous revoir. Mais c'est raté. Tranche-t-il. Vous permettez ?

— Mais qui est donc cette jolie jeune fille qui t'accompagne ? Continue l'homme sans se préoccuper de ce qu'à dit Natsu.

— Euh... bonsoir. Dis-je devant l'attention soudaine que me porte l'homme.

— Tu es à Fairy University, toi aussi ? Me demande la femme en recommençant à me dévisager.

Natsu devient de plus en plus tendu jusqu'à perdre patience.

— J'adorerai vous entendre parler dans ma tête, croyez-moi hein. Mais je ne suis pas venu pour vous alors encore une fois, vous permettez que je continue mon chemin ?

Et sans attendre sa réponse, Natsu les contourne pour continuer sa route.

— Eh bah... s'ils sont tous comme ça les amis de tes parents... murmuré-je.

— Bête et prétentieux ? Si tu savais. Tu vois la femme qui l'accompagnait ? Ils ne sont pas mariés, c'est sa maîtresse et il a le culot de s'afficher avec elle.

— Ah.

Si c'est le genre d'amis qu'ont ses parents, je m'imagine pas le comportement de ces derniers. Je comprends même pourquoi Natsu agit de cette façon envers eux.

— Natsu ! Se fait-on accoster encore une fois.

Mais cette fois-ci c'est différent. Une femme aux longs cheveux roses, habillée d'une soigneuse robe chic et coûteuse vient vers nous. Elle est belle, a un doux sourire et je devine sans difficulté que c'est la mère de Natsu.

— Tu es venu... dit-elle sans perdre son sourire. Ça me fait tellement plaisir !

— J'aimerais en dire autant pour moi. Répond Natsu avec nonchalance.

Je sais maintenant pourquoi Natsu est aussi beau.

— Quel surprise de voir mon fils ici alors que je ne l'attendais pas du tout ! Il est accompagné en plus !

C'est au tour du père de faire son entrée. Ses cheveux sont toujours aussi noirs depuis la dernière fois que je l'ai vu et de près il dégage un énorme charisme. Sa peau bronzée contraste avec sa chemise blanche et je remarque à quelle point Natsu est son portrait craché. Surtout à cause des yeux.

La mère Dragneel porte son attention sur moi.

— Oh ! Excuse-moi de mon impolitesse, je suis Toiya, la mère de Natsu et voici son père Igneel !

— Enchanté de te rencontrer très chère, tu es ?

— Je suis Lucy Heartfilia. Me présenté-je en souriant.

— Ma petite amie. Continue Natsu.

Ils sont tout les deux surpris par l'annonce du rose, moi, je constate qu'ils sont différents de leurs fréquentations. Et mon Dieu, si je pouvais avoir une mère comme celle de Natsu...

— Petite amie ? Répète Toiya.

— Heartfilia ? Relève Igneel.

Et voilà... encore ce truc avec mon nom.

— D'ailleurs, remerciez-la c'est grâce à elle si je suis là. Déclare Natsu. Si ça ne tenait qu'à moi, je n'aurais jamais reposé les pieds ici.

— Natsu ! Je le reprends pour sa franchise... trop franche.

Igneel me lance un regard l'air de dire « On a l'habitude. » pendant que sa femme se poste devant moi. Elle attrape mes deux mains avec enthousiasme, son sourire est contagieux.

— Eh bien, Lucy, je te remercie du fond du cœur d'avoir fait venir mon fils ici. Et je te remercie aussi de l'aimer ainsi que de le rendre heureux.

Les yeux de Toiya sont aussi noir que les cheveux de son mari. Mais sa peau manque de couleur, elle est toute pâle. Je trouve ça bizarre.

— Blague à part, Natsu a bon goût !Tu es toute kawaii !

Merci Lisanna, grâce à toi je sais que la mère de Natsu vient de dire que je suis mignonne.

— Sur ce point, tu n'as pas tort. Affirme Natsu.

Je rougis en la remerciant pendant que Igneel rigole.

— Oh, mais qui a donc décidé de se ramener. Énonce une voix derrière nous.

Nous nous retournons tous pour voir qui est le propriétaire de cette voix. Natsu prend un air encore plus ennuyé. Un garçon au cheveux et aux yeux noirs s'approche de nous, il est habillé simplement et un drôle de sourire orne son visage.

— Comment se porte mon onii-san adoré ? Dit le garçon au cheveux noir en posant sa main sur l'épaule de Natsu.

C'est lui le petit frère de Natsu ? Bizarrement, je l'imaginais autrement. Il ressemble tellement à Toiya, c'est incroyable.

— Bien, avant que tu arrives. Grogne le rose en balayant la main de son frère.

— Lucy, voici Zelef, notre deuxième fils, le petit frère de Natsu. Me présente Igneel.

Zelef se tourne vers moi avec élégance.

— Lucy ? Quel jolie nom pour une si jolie femme !

Il saisit ma main pour un y déposer un baiser. Toiya rigole devant la galanterie de son fils pendant que Natsu fronce des sourcils.

— Ravi de faire votre connaissance, confie-t-il.

— Oh euh, pas besoin de me vouvoyer, on a juste deux ans d'écart. Dis-je gênée.

Zelef arque un sourcil.

— Tu connais mon âge ? Oh, je vois (il se tourne vers Natsu) c'est rare de voir onii-san accompagné d'une si belle fille...

— C'est rare de me voir tout court. Grommelle Natsu en reprenant ma main de celle de son frère.

— Lucy est la petite copine de Natsu ! Intervient Toiya. Ne sont-ils pas mignon ensemble ?

— Oh oui, très.

— Présente lui donc ta petite copine, Zelef. Propose Igneel.

Zelef semble ravi de cette idée, il nous fait signe d'attendre puis disparaît parmi les gens. Il revient deux, trois minutes après accompagné d'une petite fille. Elle est blonde, a de long – mais vraiment très long – cheveux, des yeux d'un vert éclatant et sa longue robe blanche ne cache pas du tout ses pieds nus.

Ok, d'ici là, tout allait bien. Où est-ce que ça a bien pu déraper ?

— Voici l'élue de mon cœur ! Présente-toi, mon amour.

Natsu lève les yeux au ciel.

— Salut Natsu ! Dit la petite fille. Je me présente je suis Mavis Vermillon deuxième du nom ! Ravie de te rencontrer Lucy !

La petite amie de Zelef me fait une révérence.

— Ne te fie pas aux apparences, me chuchote la mère de Natsu. Elle ne fait pas son âge mais elle est très précoce !

— Arrête de me regarder comme ça ! Me lance Mavis. Ma taille ne signifie rien ! J'ai eu mes 17 ans en janvier !

— Tu as encore enlevé tes chaussures sans t'en apercevoir, chérie, lui murmure Zelef.

— Ah.

Tout compte fait, je ne comprends pas du tout Natsu. Encore moins quand il dit que son frère avait un quelconque problème. Sa famille est tellement accueillante et si gentille, pourquoi se plaint-il ?

— Les musiciens vont commencé à jouer ! S'exclame la mère de Natsu. Igneel, c'est mon groupe préféré !

Toiya se précipite vers son mari avant de s'accrocher à son bras. Elle trépigne d'impatience et de joie ce qui donne le sourire à Igneel. Maintenant c'est eux qui forment un beau couple.

Les lumières s'éteignent soudainement et une autre se rallume au dessus d'une petite scène aménagée. Les musiciens montent dessus avec leurs instruments et se préparent.

Le bras de Natsu passent sur mon épaule et je me sens attirée vers lui, mes yeux se ferment automatiquement quand il pose ses lèvres sur mon front.

— Tu as de la chance d'avoir une famille comme celle-ci, vraiment. Murmuré-je.

— Si tu le dis, Luce.

— Tu as de la chance d'avoir une famille, tout court. Je persiste.

Les musiciens entament leurs premières notes pour qu'une douce mélodie envahisse la pièce.

— Tu as soif ? Demande Natsu quelques minutes plus tard.

Je hoche la tête tout en continuant de me faire bercer par la musique. Natsu s'en va vers le bar en se frayant un chemin entre les personnes présentes.

— Lucy ? Entendis-je à ma gauche.

Je tourne lentement la tête vers mon interlocuteur et découvre avec surprise que ce n'est autre que Yukino. Que fait-elle ici ?

— Que fais-tu ici ? Nous lâchons toute les deux, en même temps.

Nous rigolons.

— Ok, toi d'abord, j'adore ta robe au passage. Dit Yukino.

— J'accompagne Natsu à la soirée de ses parents.

— Les Dragneel ?

— Oui, tu ne le savais pas ?

— Et là, t'as déjà rencontré ses parents. Bah dis donc, ça va vite entre vous ! Me charrie-t-elle.

— Peut-être... et toi ?

— J'accompagne un ami, ah ah ! J'ai été invité, j'ai pas pu refuser alors me voici !

Nous continuons de parler toutes les d'eux ainsi que de profiter du petit « concert ».

Jusqu'à ce que je m'en rendes compte que Natsu en met du temps pour rapporter une boisson.

🔥pendant ce temps🔥

Je saisis mon frère par le col et le plaque violemment contre le mur du couloir qui est, heureusement, vide.

— J'ai compris ta manière de la regarder Zelef. Je sais ce que tu as derrière la tête et je te préviens tout suite, elle n'est pas dans tes conneries. Le menacé-je.

Je fixe droit dans les yeux pour lui faire comprendre. Tout ce qu'il sait faire c'est afficher un de ses putains de sourire à la con.

— Oh, regardez-le, il est amoureux~ me nargue-t-il sans même essayer de se dégager de mon emprise. Tu ne joues pas avec elle, j'espère ? Continue-t-il.

C'est exactement une des raisons pour laquelle je ne voulais pas retourner ici : voir la tête de con de mon frère. Et maintenant que je sais qu'il a une stupide idée de merde derrière la tête ça me donne juste envie de retourner au rez-de-chaussée prendre Lucy et me casser d'ici.

— Zelef, je te jure que si tu poses ne serait-ce qu'un doigt sur elle, frère ou pas je te tue de sang froid.

Ma poigne se resserre continuellement sur son col. Je connais Zelef, je sais qu'il a un truc – forcément pas net – derrière la tête. Ce mec est tellement tordu...!

— Ne t'inquiètes pas onii-san, je tiens à la vie. Commence-t-il. Et puis que veux-tu que je lui fasse à ta copine si je ne suis même pas à côté d'elle ?

Il lève les mains en l'air en signe de paix, je grogne mais le relâche parce que ce con a raison.

J'espère pour lui qu'il a raison.

🌟pendant ce temps là, encooore🌟

— Mavis, tu n'aurais pas vu Natsu ? Lui demandé-je après avoir cherché ce dernier pendant au moins dix minutes.

— Non, mais à mon avis tu ferais mieux de l'attendre ici. Il va sûrement revenir. Me répond la petite blonde en saisissant mon poignet.

— Merci de ton conseil Mavis, vraiment mais on s'était promis de rester ensemble. Et là, il prend carrément dix minutes pour aller chercher à boire ! D'ailleurs Zelef aussi on ne le voit pas !

Mavis écarquille les yeux puis regarde autour d'elle.

— Mince ! Je vais le chercher, Lucy. Reste ici, s'il te plaît ! M'ordonne-t-elle en s'éclipsant ensuite.

C'est bien gentil de sa part de vouloir me clouer ici – surtout parmi tout ces gens – mais très peu pour moi. Bon sang, Natsu t'es sérieux !

Je me fraye un chemin entre les invités et arrive jusqu'au buffet. Bien sûr, aucune trace du rose ! Je me retourne avec rage et dans ma hâte percute quelqu'un.

— Excusez-moi ! M'empressé-je de m'excuser.

— Oh, ce n'est rien. Mais... vous êtes la copine de Natsu, non ?

Bah dis donc, les rumeurs vont vite ici. Je relève la tête vers un homme qui doit avoir à peu près mon âge, il a les cheveux bleu clair tirant vers le blanc et porte des lunettes.

— Justement... vous ne l'auriez pas vu ? Je le cherche depuis tout à l'heure.

— Je crois l'avoir vu monter à l'étage.

Sérieusement Natsu !? Tu me laisses toute seule ici !

— Ah, merci !

— Un plaisir.

Je continue ma route, je cherche quand même encore un petit peu dans le salon mais il ne s'y trouve vraiment pas. Alors je monte à l'étage comme me l'a si gentiment dit ce garçon au cheveux bleu. Si je trouve Natsu ici, je vous jure, il va m'entendre !

— Natsu ? L'appelé-je.

L'étage est vide, il n'y a personne. Mais putain où est-il ?!

— Natsu ! Retenté-je en m'énervant cette fois.

— Malheureusement, pas ici. Fait une voix qui m'est totalement inconnue derrière moi.

Je sursaute et j'ai à peine le temps de me retourner qu'on me saisit par derrière avec force. Mon premier réflexe est de crier mais un tissu est plaqué sur mon visage recouvrant ma bouche et mes narines. Une forte odeur désagréable s'en dégage, sûrement de l'alcool. Je me débat malgré tout mais la forte odeur me remplit les narines jusqu'à m'étourdir, ma vue se brouille petit à petit et je sombre dans l'inconscience...

🔥(tu foutais quoi Natsu sérieux ?)🔥

Je descends les escaliers quatre à quatre. Quel gros imbécile je fais ! Pourquoi j'ai laissé Lucy seule en bas ? Obligé elle m'en voudra pour ça. Je soupire en retournant là où je l'ai laissé.

À quoi je m'attendais ? Bien sûr que non elle n'est pas là !

Je veux demander à mes parents où à bien pu aller Lucy mais les voir dans les bras de l'un l'autre me fait immédiatement tourner les talons.

— Ouuuh~ voici Dragneel le grand ! Énonce une fille en me bloquant le passage (ils ont quoi aujourd'hui ?!).

Je la reconnais, cette fille est en fait Yukino. Je fronce des sourcils et m'apprête à lui demander ce qu'elle fait ici mais me ravise car j'ai autre à faire de plus important.

— À en voir ta tête, tu cherches Lucy. Vous jouez au chat et à la souris ou quoi ? Non parce qu'elle est partie te chercher elle aussi, y'a genre... 30 minutes ?

— Tu sais par où elle est partie ??

— Nope. Mais je suppose qu'elle a dû faire le tour de ce salon.

Je soupire mais la remercie quand même et continue de chercher ma blonde. Elle n'a pas pu se perdre quand même ??

Une petite blonde – malheureusement pas celle que je cherche – accourt vers moi.

— Mavis ? Pourquoi tu cours comme ça ?

— Natsu ! Fait-elle en s'arrêtant à mon niveau. T'aurais pas vu Zelef ?

— Bah, ça tombe bien j'allais te demander la même chose pour Lucy.

— Non sérieusement !

— Je le suis.

— Je n'aurais pas dû quitter Zelef des yeux, bon sang ! Et toi non plus, tu aurais dû surveiller ta copine ! Me sermonne-t-elle à présent.

— T'as pas à me dire ce que je dois faire.

— La ferme ! (Elle commence à faire les cent pas) Zelef trame quelque chose et le connaissant c'est forcément louche !

Là tout de suite, j'suis moins serein.

— Comment ça il trame quelque chose ? Demandé-je.

— Je ne sais pas, je n'en suis pas sûre. Mais il faut le retrouver, vite. Lucy aussi d'ailleurs... il... (Elle se prend le visage entre ses mains) Zelef a quelque chose à voir au fait que tu ne trouves pas Lucy.

Je le savais ! Comment j'ai pu être aussi bête ?! Il a forcément dû procéder pendant qu'on était tout les deux à l'étage ou même quand on ne l'était pas ! Je bouillonne de l'intérieur. J'ai envie de frapper dans quelque chose.

Quelqu'un.

Mon putain frère a kidnappé ma Lucy ! Et ce n'est pas moi qui le dit c'est sa copine !

➿➿➿

Avant je publiais des chapitres de 500 mots oklm

Maintenant je me sens obligée d'en faire 5000 sinon c'est pas complet pour moi lol.

.｡.:*✧11/12/2019.｡.:*✧

(Deux moi pour écrire un chapitre youpi)