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Chapitre 41

🔥Samedi, 20 heures🔥

Je balance mon dernier sac de vêtements au milieu de ma nouvelle chambre. Pourquoi ça m'a pris autant de temps pour ramener seulement trois sacs ??

Bref. Comme vous pouvez vous en douter, j'ai emménagé dans mon appartement de cinq pièces. En gros, une chambre, une salle de bain, une pièce où se trouve la machine à laver – et des trucs de ce genre –, le salon et la cuisine forment une seule pièce et enfin ; un bureau (je sais même pas si je vais aller dans cette pièce, mdr, jugez pas..) J'ai un petit balcon aussi. Et bon, flemmard comme je suis ; j'ai pris un appartement déjà meublés.

Donc, je vais dans le frigo parce que j'ai la dalle, et oh surprise ; il est vide ah ah ah. Putain, j'suis con. Je viens d'emménager y'a même pas deux heures, je m'attendais à ce que la bouffe tombe du ciel ou quoi ? Je m'épuise moi même, c'est fou ça. Bon, on va faire simple, je vais commander, je vais pas me casser la tête surtout que j'ai la flemmeeee. Vous pouvez pas savoir.

Je me pose dans mon canapé, en allumant la télé au passage. Je prends mon téléphone pour commander une pizza – à l'ananas si vous voulez savoir, ah ah ah, c'est une blague... bref, je ne suis pas drôle. Ensuite j'appelle Lucy qui décroche à la première sonnerie.

— Aloooors ? Fait sa douce voix à l'autre bout du combiné.

— Alors, je crève la dalle.

— Je m'en fous de ça, je veux savoir comment c'est chez toi ? Ça te plaît ? C'est grand ou petit ?

— Eh, c'est quoi toutes ces questions ? Slow down. Tu faisais quoi avant que je t'appelle ?

— Je révisais. Eh ! Change pas de sujet !

— Ok ok, dis-je en rigolant. Donc, ouais, c'est grand. Y'a cinq pièces dont un bureau. Je te verrais bien étudier là dedans.

— Et tu t'y plaît ? Demande-t-elle en ne prenant pas en compte ma dernière remarque.

— J'y suis depuis à peine deux heures !

— C'est Natsu ? Demande une voix en fond.

— Oui, pourquoi ? Eh-

Il y a comme un bruit de froissement et la voix de Lucy est remplacée par une beaucoup moins douce. Juvia.

— Meeec ! Prépare toi à ce que l'on débarque chez toi à l'improviste. T'inquiète même pas.

— Même pas en rêve ! D'ailleurs me parle même pas et repasse-moi Lucy maintenant.

— C'est que... elle est dans l'impossibilité de parler. Lol.

— Qu'est-ce tu racontes ?

— JUVIA ! Retentit la voix de ma copine. T'es folle ou quoi ?? J'AURAIS PU MOURIR ÉTOUFFÉE, D'OÙ TU FOUS UN OREILLER SUR LA TÊTE DE QUELQU'UN ?

Je suis obligé d'éloigner le téléphone de mon oreille pour ne pas finir sourd.

— T'es morte ? Non. Alors pourquoi tu cries ?

— Juvia rend moi mon téléphone. Et retourne jouer au solitaire sur ton ordinateur, tant qu'on y est.

Il y a un deuxième bruit de froissement mais plus long que le premier et après ça, je peux enfin reparler à ma copine.

— Tu me manques, je lui dis soudainement, après qu'elle ai repris son téléphone.

— Ah mais... on... on s'est vus hier.

Je ne suis même pas obligé de la voir pour savoir qu'elle rougit et qu'elle est gênée par mes propros. J'ai juste envie de la serrer dans mes bras, maintenant, là, tout de suite.

— C'est déjà beaucoup pour moi.

— Bah... on se verra lundi. Simple.

— Ou tout de suite, je viens te chercher.

— Hein ?! Quoi, non !

Je rigole. Je ne comptais pas bouger du canapé de toute façon. Lucy ou pas, j'ai trop faim et j'ai plus envie de conduire.

— Pourquoi tu t'excites toi ? Il t'a dit un truc cochon ?

— JUVIA ! S'écrit Lucy, j'éloigne le téléphone de mon oreille une nouvelle fois.

La sonnerie de la maison retentit signifiant que ma pizza est enfin arrivée.

— Mon dîner est arrivé, j'te laisse, à Lundi, mon bébé.

— Tu m'as appelé comment, là ? T'es chiant Natsu !

Lucy raccroche pendant que je ricane, elle déteste ce surnom mais c'est elle qui m'a donné l'idée pourtant. Mais bon brefons – cherche pas, ça se dit pas – je vais récupérer ma pizza puis me rassois dans mon canapé, qui est très confortable. Je commence à manger mon dîner tout en regardant la télé mais mon portable décide de sonner. C'est mon père qui m'appelle.

— Allô ? Je fais d'une voix las après avoir décroché quelques sonneries plus tard.

— Natsu, tu as quitté la résidence ?

— Bonsoir, je vais très bien si tu veux savoir. (Je lève les yeux au ciel)

— Excuse-moi, mais est-ce que tu as vraiment quitté la résidence ?

— Ouais. Je me suis trouvé un chouette appart'.

— Pourquoi, ça ne te plaisait pas ? Je t'ai dit que l'on s'occupait de tout pourtant.

— C'est fini maintenant. J'ai 18 ans, bientôt 19, je n'ai plus besoin que vous vous occupiez de moi, pour vous racheter.

Il y a un petit silence à l'autre bout du fil mais mon père reprend vite la parole.

— D'accord mais j'aurais préféré que tu nous prévienne quand même.

— Vous le savez maintenant. Bref, passe le bonsoir à Yögan de ma part.

— En parlant d'elle...

Je me fige instantanément. Qu'est-ce qu'il se passe encore, putain.

— Qu'est-ce qu'elle a ?

— Ne t'inquiètes pas, rien de grave. Elle a juste démissionné et est retournée au Japon pour terminer sa vie tranquillement. Elle va bien.

— Et tu trouves ça normal que je n'en soit informé que quand elle est déjà partie ? ...Est-ce tu me l'aurais dit même ?

Mon père soupire en comprenant que je commence à m'énerver. Mes parents savent à quel point je tiens à Yögan. La vieille femme, sage, qui a prit soin de moi pendant qu'eux étaient absents.

— Tu vois ce que ça nous fait de ne pas être prévenus plus tôt ?

Il se fout de moi ?

— T'es sérieux là ? Ce n'est pas du tout la même chose !

— Pourquoi tu t'énerves Natsu ?! Perd patience mon père. Je ne vois pas du tout pourquoi tu t'énerves à ce point, ce n'est qu'une vieille femme (je fronce des sourcils) et vous n'avez aucun lien de sang.

— J'en ai rien à foutre du lien de sang, moi ! Tu ne l'as donc jamais compris ?! Merde !

— Ton langage, Natsu ! Ton langage !

— Rien à foutre de ça aussi ! Putain, je suis sûr que vous l'avez viré car vous la détestiez !

— Quoi ? Mais c'est du n'importe quoi ! Ta mère et moi lui sommes très reconnaissant de s'être occupée de toi. Et j'ai très bien compris ce tu veux sous-entendre, jeune homme. Non, nous ne sommes pas jaloux de ta relation avec elle.

— Bien sûr ! mais encore ? Dis-je avec ironie.

— Nous voulons juste que tu cesses tes gamineries avec nous. Surtout avec ton frère, c'était quand la dernière fois que vous aviez parler normalement tout les deux ?

Je ne relève pas le mot gaminerie, mais n'empêche qu'il veut dire que c'est un jeu pour moi de leur en vouloir ?

— Ne me parle même pas de lui. Si j'avais pu je n'aurais pas adressé la parole à Zelef. Même pas un bonjour.

Il soupire.

— Natsu-

— Si tu m'as appelé juste pour dire ça, moi, je raccroche. Le coupé-je brutalement.

Je ne laisse pas le temps à mon père de répliquer que je lui raccroche vraiment au nez. Vous voyez maintenant pourquoi je n'aime pas mes parents ? Je dépose mon portable et reprends ce que j'étais en train de faire, c'est à dire ; manger.

Mais les paroles de mon père ne cessent de repasser dans ma tête. Ils n'ont plus aucun droit sur moi et pourtant ils continuent d'être sur mon dos, constamment. Je les emmerde, tiens.

***
**
*

🌟Vendredi 12 février 🌟

J'adore l'appartement de Natsu. Mais genre, vraiment. C'est exactement le style d'appart' que j'aurais pris, si j'avais le choix. Moderne, chic, ni petit, ni trop grand. J'adore.

Il m'a fait visiter la première fois que je suis venue, je m'y suis tout de suite plu. À quel point qu'il m'a même demandé si je voulais rester dormir avec lui.

Mais j'ai refusé.

Vous allez me dire : « ouais mais Lucy t'as déjà dormie dans le même lit que Natsu, pourquoi tu compliques les choses ? ». Alors, euh. Non. Les seules fois où j'ai dormis avec lui, on était pas en couple et j'y étais limite obligée (Mirajane, vous même vous connaissez). Là, c'est plus la même chose.

— Il est quelle heure ? Me demande Juvia.

Je sors de mes pensées et relève la tête vers elle.

— Euh... (je regarde sur mon portable qui était posé sur mon bureau) 19 heures, pourquoi ?

La bleue saute de son lit, toute souriante, et vient s'asseoir sur le mien.

— Prépare ton sac, on va chez ton mec. Dit-elle dans le plus grand des calmes.

— Pardon ?

— Dépêche hein, Grey arrive bientôt.

— Ah ah ah, non vraiment Juvia, je ne comprends pas. Et puis quel sac ?

Juvia soupire bruyamment puis se lève pour venir me forcer à me lever et m'éloigne de mon bureau, sur le lequel je travaillais.

— Ça fait genre, une semaine que Natsu a emménagé dans son nouveau chez lui, et toi t'es toujours là. Y'a pas un 'blème ?

Elle dit ça en prenant un de mes sacs pour le mettre sur le lit, voulant que je le remplisse.

— Comment ça, j'suis toujours là ? C'est trop tôt entre nous pour qu'on habite ensemble ! Rougis-je.

— Mais j'ai pas parlé d'habiter ensemble, moi ! Je veux dire... mais merde Lucy ! S'impatiente-t-elle.

— Mais quoi ?!

— Il a sa propre chambre, plus de colocataire ! T'as capté ?

Je hausse les épaules puis me détache de Juvia pour aller ranger mes notes de cours. Cette dernière râle devant ma réaction. Pas que ça me gêne de dormir avec Natsu mais... si, je sais même pas pourquoi. C'est vrai ça, pourquoi tu te compliques les choses Lucy ?

Je fais volte-face en laissant mes cours derrière moi et commence à faire mon sac pendant que mon amie crie de joie.

Et c'est comme ça que je me suis retrouvée dans la voiture de Grey avec Juvia et Lisanna – qui a décidé de nous rejoindre – direction chez Natsu. On s'est aussi arrêtés au KFC, volonté de Grey. Sur le chemin j'essaye de m'imaginer la tête du rose quand il me verra arriver... puis je me rappelle que je suis accompagnée.

Quand nous rentrons dans l'ascenseur – Natsu habite au cinquième étage – mon cœur se met à tambouriner dans ma poitrine comme pas possible. J'essaye de me calmer mais Lisanna et Juvia qui font un tas de désordre malgré les avertissements de Grey ne m'aide pas, pas du tout.

Dès que l'on arrive devant la porte de Natsu, je fais signe aux deux filles de se taire une bonne fois pour toute puis je sonne. Quand il ouvre la porte, je manque la putain de crise cardiaque. Il ne porte qu'un simple jogging et un t-shirt mais ses cheveux sont en bataille, en bref, il est trop beau.

Pas touche les filles, lui, c'est mon mec.

— Oh, Lucy ! Dit-il avec surprise mais son regard se pose sur les trois autres personnes derrière moi. Et vous.

— Cache pas ta joie non plus ! Se moque Grey. On a ramené de la bière !

— Et de la bouffe ! Rajoute Juvia en brandissant le menu KFC de son bras tatoué.

— Je me suis ramenée moi. Conclue Lisanna en haussant les épaules.

Natsu nous fait entrer en soupirant, il remarque tout de suite mon sac puis me fait un sourire rayonnant. Wow, je savais pas que ça allait le rendre si heureux que je vienne dormir chez lui. Ma parole, j'aurais du le faire plus tôt. Il prend mon sac et disparaît dans sa chambre avec.

— Ooooh c'est grand, s'exclame Lisanna en s'étalant carrément sur le canapé.

Grey et Juvia s'installe tout les deux à table et commence à sortir les boites de poulets.

— Faites comme chez vous, surtout ! Fait Natsu en ressortant de la chambre.

Grey ouvre sa canette de bière avant d'en prendre une grosse gorgée. Juvia et Lisanna se chamaille pour une cuisse de poulet, alors qu'il y a dix autres dans les pots. Moi, je me permets de regarder dans son frigo mais constate qu'il est vide.

— Natsu, tu n'as toujours pas fait les courses ? Je lui demande alors qu'il hausse les épaules avec nonchalance.

— Pas étonnant, déclare Lisanna.

— On t'a rien demandé toi, il réplique à Lisanna puis s'adresse à moi. Flemme.

— Encore moins étonnant ! Se rajoute la bleue.

Natsu lève les yeux au ciel et se sert dans le pot de poulet. Je m'appuie sur le plan de travail et croise les bras.

— Ça veut dire que tu manges des trucs commandés depuis une semaine ?

— Yep.

— Ça va pas le faire, protesté-je. Demain, on ira acheter tout ce qu'il faudra.

— C'est justement toi que j'attendais.

Juvia avale sa bière de travers et manque de tout recracher, Grey l'aide vaguement en tapant son dos, plus concentré à manger sa viande. Lisanna hausse les sourcils.

— C'est quand t'emménage avec lui sinon, Lucy ? Je t'aide à faire tes bagages même. (Je lui fait les gros yeux mais elle continue) Vous savez que vous êtes mon ship numéro deux ? Ouais parce que avant vous il y a Juvia et Grey.

Cette fois-ci Juvia s'étouffe vraiment avec sa bière.

— Ah bon ? Pourquoi ? Demande Grey à sa place.

— J'sais pas, vous êtes si différents l'un de l'autre et à la fois si ressemblant. En gros, c'est comme si vous étiez incompatiblement compatible. C'est ça qui est bien.

— D'accord... dis-je.

— Yes, déclare Natsu en reprenant une troisième cuisse de poulet.

— Pourquoi pas. Grey hausse les épaules.

— Ça... tient la route. Fait Juvia en cessant de s'étouffer.

De toute façon, c'est Lisanna, personne ne sait ce qu'il se passe dans sa tête... à part peut-être sa sœur.

La soirée continue de se dérouler dans la bonne humeur, Juvia, Lisanna et moi sommes affalées dans le canapé en train de regarder les Simpsons. Grey et Natsu sont restés assis à table, à terminer les dernières cuisses de poulets.

Du coin de l'œil, je remarque Natsu s'éclipser dans la salle de bain puis en sortir quelques minutes plus tard pour aller dans sa chambre. Je me lève du canapé pour le rejoindre laissant la tête de Lisanna retomber dans le vide. Quand j'ouvre la porte, la chambre est plongée dans le noir seulement éclairée par la lumière nocturne. Natsu est assis sur son lit, il baille mais quand il me voit son premier réflexe est de m'ouvrir ses bras, mon premier réflexe à moi est de m'y enfermer. Quand ses bras se resserre autour de moi, j'ai l'impression que mon cœur va exploser.

— Tu en a mis du temps pour te décider à venir passer la nuit avec moi. Il dit en posant son menton sur le haut de mon crâne.

— Ferme là. Sinon, je peux toujours repartir hein.

Ses bras se resserrent.

— Tu n'iras nulle part.

— Ah bon ? Tu es sûr ?

— Et certain.

D'une main, il saisit mon menton pour me faire lever la tête vers lui ensuite il pose ses lèvres sur les miennes. Toujours les mêmes sensations, agréable et palpitant. Nous restons encore quelques temps comme ça, dans les bras de l'un de l'autre. Nous étions tellement bien que nous n'avons même pas remarqué que les trois autres étaient partis.

Malheureusement, Natsu se lève, sûrement pour aller nettoyer le bordel qu'ils ont laissé. J'en profite pour me glisser dans mon pyjama composé d'un bas de survêtement et d'un t-shirt. Le sweat-shirt de Natsu que je portais la dernière fois dépasse d'un des tiroirs de sa commode. Bien évidemment, je le prend et l'enfile. Je prend soin de renifler le tissu pour m'assurer que son odeur y est.

...Vous n'avez rien vu.

Natsu arrive dans la chambre en même temps que je me glisse sous les draps. Il referme la porte derrière lui et vient me rejoindre. Mes bras entoure sa taille alors qu'il rabat la couverture sur nous, je pose ma tête sur sa poitrine pour entendre son cœur battre aussi vite que le mien. Il m'entoure lui aussi de ses bras chauds et je ferme les yeux.

— Bonne nuit Natsu, je murmure, la fatigue s'emparant de moi.

— Bonne nuit Luce. Il me répond.

« Luce ? » aurais-je voulu dire mais le sommeil eu raison de moi.

***

Le lendemain, 9 heures

Je me suis réveillée de bonne heure, c'est à dire aux alentours de 7 heures du matin. Oui, car j'ai décidé que Natsu et moi aurions beaucoup de choses à faire aujourd'hui. Parce que vous ne pouvez pas me dire que je ne peux pas même faire un petit déjeuner car le frigo est vide ! Et c'est même pas ça le pire, ce con n'a même pas acheté de vaisselle. Pas d'assiettes, de couverts, RIEN.

Oh et sinon, j'ai passé une merveilleuse nuit. J'aurais vraiment du venir plus tôt. Mais c'est pas grave, l'essentiel ce que je soit là maintenant.

Bref, heureusement qu'il y a une petite boutique juste à côté où j'ai pu acheter quelques trucs pour le petit déjeuner. Parce que sinon, j'aurais pas pu. Sérieusement, je refuse de croire que ce mec est resté ici une semaine avec un frigo vide. En parlant du loup, le voilà qui arrive avec une tête de déterré. Il vient près de moi pour m'embrasser le front en murmurant d'une voix rauque un vague bonjour. Son visage s'illumine devant la boîte de céréales que je tiens dans les mains.

— Lucy, je t'aime. Tu le sais ça ?

Il s'empare des céréales, je lui tends le bol, la cuillère ainsi que la brique de lait qui vont avec. Son regard passe de moi à la nourriture.

— Attend, mais tu t'es levée à quelle heure ?

— Il y a une heure et pourtant j'ai eu le temps de faire tellement de choses. Pendant que toi, tu dormais.

— Je vois ça, il dit avant de se goinfrer.

Je range le peu de choses que j'ai achetées ce qui laisse le temps à Natsu de terminer son petit déjeuner.

— Tu sais, cette nuit, j'ai trop bien dormi. Je me demande pourquoi. Lance-t-il en mettant son bol dans l'évier pour le nettoyer.

— Bah moi, c'est tout l'inverse. J'ai jamais dormis aussi mal ! Râlé-je faussement en refermant un tiroir.

Il se tourne vers moi avec une mine offusquée.

— Pourrais-je savoir pourquoi ?

— Oh, je sais pas. À cause d'un truc rose, je crois.

Je reçois quelques gouttes d'eau sur moi.

— Il t'emmerde ce truc rose.

— Eh ! ne mouille pas mes vêtements !

Nous continuons de nous chamailler encore un peu jusqu'à ce que Natsu aille se préparer pour que l'on puisse partir.

Après ça, nous sommes allés au centre commercial, j'ai pris le soin de faire une petite liste de ce que nous devons acheter.

— Donc, les assiettes. Dis-je en regardant ma petite feuille.

— Prends-en deux, c'est largement suffisant. Me répond mon petit ami accoudé au chariot.

— C'est pas parce qu'on est deux qu'ils faut en prendre deux, Natsu. Ça ne fonctionne pas comme ça.

— C'est pourtant logique.

— Il n'y a que dans ta tête que c'est logique. Tranché-je en déposant une quinzaine d'assiettes dans le chariot.

On continue de prendre des choses malgré que je me fasse interrompre toutes les deux secondes.

— Ça fait beaucoup de choses, là, non ? J'suis fatigué en plus. On rentre quand ? Ça faire 4 heures qu'on est là, au moins. T'as bientôt finit ? Non parce que j'ai la dalle. Se plaint le rose en poussant le chariot pour me suivre.

Je prends beaucoup sur mon self-control pour ne pas le rembarrer sauvagement. Pire qu'un gosse, putain.

— J'ai faim. Il continue. J'ai soif aussi. C'est quoi ça ? Demande-t-il quand je dépose des paquets de tablettes au chocolat noir. Moi vivant, ces trucs ne rentreront pas chez moi. Je te préviens.

— Arrête de faire l'enfant, tu veux ? Grogné-je en levant les yeux au ciel.

— Le chocolat noir, c'est un truc démoniaque. Je veux pas de ça wesh.

— C'est pour la saint-Valentin. Au cas-où tu ne le saurais pas, c'est demain.

— Ah, mais fallait le dire plus tôt ! On peut en prendre dans ce cas.

— Mais euh, c'est pas à toi que je vais offrir des chocolats, t'as rêvé toi.

— Pardon ? Pas à moi ? Non j'ai du mal entendre, tu voulais dire rien que pour moi. Évidemment.

— C'est beau de rêver.

Je continue de parcourir les rayons mais Natsu – le gamin emmerdeur – pose une main sur ma taille, m'oblige à faire volte-face puis pose rapidement ses lèvres sur les miennes. Ensuite, il le me relâche et continue son chemin me laissant un peu sonnée dû à son geste, soudain.

— Natsu ! M'écrié-je, toute rouge et en le rejoignant.

Ce dernier rigole sans se retourner vers moi.

Une fois notre chariot remplis, nous allons à la caisse. La caissière annonce une belle petite somme. Natsu et moi tendons notre carte bancaire en même temps.

On se dévisage.

— Ça ne semble pas plus logique que ce soit moi qui paye ? Demande le rose en tendant sa carte plus en avant pour que la caissière puisse la prendre.

— Non pas du tout. C'est moi qui ai voulu que l'on achète tout ça, donc, c'est moi qui payerai. Répliqué-je en le défiant du regard.

— Il se décide le petit couple ou pas ? On a pas tout notre temps nous. Fait un homme derrière nous avec une voix impatiente et légèrement agacée.

Natsu l'ignore, il prend ma carte de mes mains.

— Choisissez-en une. Déclare-t-il à la caissière en lui tendant sa carte et la mienne d'une main.

Cette dernière hésite quelques secondes avant d'essayer d'en saisir une. Je fronce les sourcils. La caissière semble vouloir prendre la mienne mais il la met soudainement en retrait forçant la caissière à prendre la sienne. Je me rends compte de la supercherie que quand il arbore un sourire victorieux en tapant son code.

Oh, le connard.

Je décide – pour le récompenser de son action déloyale – de garder le silence. On arrive à l'appartement et je n'ai toujours pas prononcé un mot.

— Tu vas me dire que tu me boudes, juste pour ça ?

Il rigole alors que je range les verres dans un placard. Voyant mon manque de réaction, il vient se poster derrière moi pour entourer ma taille de ses bras et poser son menton sur mon épaule.

Je l'ignore, royalement.

— T'en auras d'autres, des occasions de payer, Luce !

Mais putain, il le sort d'où son surnom de merde là ?

— M'appelle pas comme ça, c'est moche comme surnom !

— Qu'est-ce que tu racontes, c'est très mignon.

Je lève les yeux au ciel et reprend mon action ; ranger la vaisselle – et l'ignorer. Natsu n'arrête pas de me faire plein de bisous sur la joue dans le seul but de m'emmerder.

Sauf quand il pose ses lèvres dans mon cou, je frémis. Alors il recommence. Commençant à en avoir vraiment marre de ses cachoteries, je retire ses bras et me retourne vers lui en croisant les bras voulant prendre un air colérique.

— Je ne boude pas donc, tu peux arrêter de m'embêter ?

— Déjà je ne t'embête pas, je te montre mon affection. Et ensuite, si tu me boudes.

— Ok.

Je tente de partir mais il n'est pas de cet avis alors il me bloque entre lui et le plan de travail

— La prochaine fois, je te laisserai payer, promis. Alors ne me fait plus la gueule pour ça, s'il te plaît.

Il plante ses yeux dans les miens, à quel point que je ne peux détourner le regard.

— D'accord. Abandonné-je finalement.

Il prend mon visage en coupe entre ses mains et m'embrasse longuement.

— Maintenant terminons de ranger tout ça. Repris-je en le poussant légèrement pour aller ranger les sacs de courses.











➿ Eh ben non, ce n'est pas la fin du chapitre 😂 ! T'y as cru hein ? Non ? Mes blagues sont nulles à chier ? Oui.➿

***

Le lendemain
Dimanche 14 février

— Au Japon, à la saint-Valentin, les filles lycéenne offrent des chocolats à leur crush. Tu vas m'en offrir ?

— Déjà, ça ne se demande pas et ensuite on est Amérique donc tu peux toujours courir.

Natsu et moi avons décidé de faire la grasse matinée (m'enfin il plus m'a empêché de sortir du lit), c'est pour ça que nous sommes toujours couchés à discuter alors qu'il est presque 10 heures du matin.

Finalement, je me suis levée ayant marre de rester coucher. Et c'est dans l'après-midi que j'ai décidé de préparer des friandises ainsi qu'un gâteau au chocolat.

— T'es sûre qu'on sentira pas le goût du chocolat noir hein ? Me demande Natsu.

Je remue le chocolat que j'ai fait fondre.

— Pour la énième fois, non Natsu. Autres choses ?

Depuis que j'ai commencé à cuisiner, il a décidé que c'était le parfait moment pour venir me parler ou me poser plein de questions. Plus chiant, tu meurs.

— Tu te rappelles quand on était allé au bar avec Mirajane, Juvia et les autres – flemme de dire leurs noms – ?

— Hum hum.

— Quand la serveuse était venue nous demander ce que l'on voulait, tout le monde avait pris de l'alcool. Et toi bah, t'avais pris du Coca.

— Et ?

— Intérieurement, je me moquais de toi mais à un point pas possible ! Genre tout le monde prend de l'alcool et toi tu te ramènes avec ton Coca.

— Vous auriez moins fait les malins si la serveuse vous avait demandé vos cartes d'identités.

— Bref ! c'est pas tout (J'arque un sourcil avant de lever les yeux au ciel et de retourner à ma préparation) je pensais aussi que t'étais conne. T'sais comme t'es blonde.

— Tu penses beaucoup, dis donc. Dis-je avec nonchalance.

— Rooh mais te vexes pas ! Je le penses plus maintenant, si ça te rassure.

— Encore heureuse.

— J'te dis tout ça pour qu'il n'y ait plus aucun secret entre nous. Je suis fidèle, t'as vu ?

— Wow, bravo.

Il se tait – enfin ! – et je l'entends pianoter sur son cellulaire. J'ai juste le temps de verser le blanc d'œuf dans la pâte que Natsu se remet à parler.

— Tu sais, la dernière fois qu'on s'est embrassés... commence-t-il.

— On s'embrasse tout le temps. Le coupé-je.

— Oui c'est vrai, mais moi je parle de la fois où on s'est embrassés « accidentellement » à la bibliothèque.

— T'es tombé sur moi, ouais, j'm'en souviens, pourquoi ?

— C'était pas un accident.

— Ah d'acco- Pardon ?

— Ouais t'as bien entendu, je t'ai volontairement embrassé. C'est impossible d'embrasser quelqu'un en lui tombant dessus, tu devrais le savoir.

— T'es vraiment un connard.

Ma réponse le fait marrer. C'est une blague ? Mais en même temps pas étonnant venant de lui...

Ce dernier se lève et vient près de moi pour voir ce que je fais.

— Hum ça à l'air bon ç- Il dit alors que son doigt s'approche dangereusement de la pâte à gâteau.

Je tape sa main pour l'empêcher d'aller plus loin. Natsu lâche un « aïe » plaintif et bat en retrait.

— Je veux juste goûter, j'ai pas le droit ?

— Non.

— Même si je mets à peine mon doigt ? Insiste-t-il.

— Nope.

— S'il te plaît...?

Je soupire d'énervement et me tourne vers lui. Je trempe mon doigt dans la pâte à gâteau pour en prendre un peu puis le positionne devant son visage. Il me regarde d'abord surpris par mon geste puis finalement il empoigne mon poignet de ses longs doigts avant de porter mon doigt à sa bouche. Je le sens sucer mon index puis le lécher, en même temps qu'il plonge son regard dans le mien. Mon cœur commence à battre la chamade et mes joues s'embrasent.

Putain, comment il fait pour me faire me sentir comme ça en à peine quelques secondes ?

Natsu laisse mon doigt tranquille pour venir m'embrasser langoureusement. Ses mains se baladent sur mon corps pendant que je passe mes bras autour de son cou. Et puis sans que je m'y attende il me soulève grâce à ses mains sous mes cuisses sans grande difficulté pour me poser sur le plan de travail. Je pousse un petit cri de surprise vite étouffé par ses lèvres sur les miennes. J'enroule mes jambes autour de sa taille pour l'avoir proche de moi – encore plus qu'il ne l'ai déjà – alors il presse ses hanches contre les miennes. Je lâche un petit soupir à la place d'un gémissement qui ne serait pas passé inaperçu pour Natsu.

Alors que ce dernier me fait plein de baisers papillon dans le cou ainsi que sur la mâchoire, je lui lance :

— Natsu, (Il m'embrasse avant de reporter son attention dans mon cou) Je t'aime.

Il se stoppe instantanément, je me rends compte de ce que j'ai dit que quand il relève la tête vers moi d'un air à la fois surpris et heureux.

— Tu... Tu quoi ? Il me demande en commençant à sourire.

Je rougis encore plus que je ne le suis déjà et me cache le visage. Je n'arrive pas à croire que lui ai sortie ça tout naturellement alors que j'en étais incapable ses derniers jours. Je ne comprends plus rien.

— Moi aussi je t'aime, Luce.

— Je sais. Dis-je en décalant mon doigt pour le regarder. Et arrête de m'appeler comme ça.

Il empoigne mes poignets pour dégager mon visage et m'embrasse.

Oui, je l'aime. Ce mec chiant aux cheveux roses, ce mec ultra doux et attentionné envers moi. J'aime Natsu Dragneel.

➿➿➿

Yep, ces temps-ci j'aime les longs chapitres EN MÊME TEMPS TANT MIEUX HEIN

NON MAIS- ahem - Non mais sérieusement, ça fait déjà presque 50 chapitres 😬 donc les choses risquent d aller un petit peu plus vite parce que j'vais pas faire 100 chapitres non plus 😭

Bref, voici l'appartement de Natsu 👀

Storytime : J'ai fait ma toute première évaluation de maths, j'ai vu tellement flou que j'arrivais même plus à écrire c cho wesh 😭

Bref bye 😭❤️

..:*27/09/2019..:*

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