🌟Vendredi, 04 heures du matin🌟

Je suis couchée dans mon lit, sur le ventre. À mes côté le lit vide de Juvia.

Après ce qu'il s'est passé je suis partie de cette maison, la forte douleur que je ressens dans mon cou m'empêche d'oublier les choses horribles que m'a fait Hibiki. Je n'arrive même pas à fermer l'œil. Quand j'y repense, cette fille... j'étais si près du but.

Une larme coule sur ma joue, je ferme les yeux et enfouie ma tête dans mon oreiller. Je ne suis qu'une lâche.

Par contre, je sais que je ne suis pas comme Minerva. J'en suis sûre.

Je sors de mon lit en enfilant un pull, je met mes chaussures et quitte la chambre. Je pourrais me promener, mais si on me prend... Je commence à me balader dans les couloirs du dortoir sans faire de bruit.

Il n'y a qu'un seule pièce dans laquelle je pourrais penser tranquillement.

***

Je m'arrête devant les portes de la bibliothèque, mes mains se posent sur la poignée glacée.

Mais.
Putain je suis conne, la bibliothèque est fermée depuis dix-huit heures.

Je soupire, mais bon, je pousse quand même la poignée et à mon plus grand étonnement : la porte n'est pas verrouillée.

Je rentre dans l'immense salle qu'est la bibliothèque. Aucune lumière n'est allumé.
La vielle femme a dû oublier de fermer les portes. Elle aurait pu la dernière fois que je suis venu ici...

La bibliothèque est faiblement éclairée par la lumière de la lune. Je me laisse guider vers les tables pour m'asseoir et me mettre à l'aise.

Je sursaute en discernant une forme humanoïde assise dans la pénombre, elle se retourne en sursautant aussi.

— Qui... Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Je parviens à articuler.

— Je pourrais vous posez la même question. 

Cette voix m'est familière. Je plisse des yeux en essayant de reconnaître cette personne.

— Lévy !?

— Lucy ?

— Que fais-tu ici à une heure aussi tardive ? Nous lâchons toute les deux.

Nous rions toute les deux du à notre synchronisation. Je viens m'asseoir à côté d'elle.

— Insomnie ? Me demande-t-elle en refermant son livre, elle arrivait sérieusement à lire dans le noir ?

— En... En quelque sorte. Je répond rapidement. La vraie question est : comment as-tu pu rentrer ici ?

Elle ricane avant de fixer son livre, elle passe son doigt sur la couverture sans perdre son sourire.

— Tu n'as pas besoin de savoir.

— T'es pas bien toi. Tu sais que le vol c'est mal ?

— Je le sais.

Levy se lève et part déposer son livre, elle revient quelques secondes plus tard avec un autre ouvrage. Elle se rassoit avant de l'ouvrir.

— Qu'est-ce qu'il se passe ? Commence-t-elle les yeux rivés sur son livre. Tu te demandes ce que sera ta vie dans dix ans, tu te demandes pourquoi un plus un est égale à deux, tu demandes peut-être pourquoi la douleur, pourquoi le bien et le mal ? Ou bien il y a juste quelque chose qui te tracasse, tu peux tout me dire.

Je tourne ma tête vers la bleu, les yeux écarquillés. C'est bien à Lévy McGardeen que je parle ?

— L'alcool est à consommer avec modération, tu sais... dis-je.

— Hein ?

— Ouais parce que certaines personnes quand elles sont ivres, tu te demandes si elles ont été à l'école un jour... Et ils y a les personnes comme toi qui deviennent psychologue.

— Oui Lucy, d'accord Lucy. Pose toi, là comme ça, et juste parle moi.

Elle me lance un regard rassurant. Mes yeux se mouillent, je commence à voir flou.
Qu'est-ce j'aurais aimé tout lui dire, je ne veux pas mentir à Levy. Et je ne veux pas l'impliquer dans cette merde. Je pose mes bras sur la table et y enfouis ma tête.

— Comment aurais-tu réagis si... je tente de modifier la chose le plus possible. Un chantage.

—Hum ?

— Quelqu'un qui veut te faire souffrir et qui utilise tout les moyens possibles impliquant la vie de quelqu'un d'autre par la me occasion.

— Eh ben...

— Imagine que tu es à deux doigt de sauver cette personne, on t'en empêche et tu s'enfuie sans rien faire de plus.

— Alors moi je persévérerais de toutes mes forces, j'essayerais d'encaisser et je continuerais jusqu'à mettre cette personne hors de danger, après c'est mon point de vue.

Je réfléchit un moment, peut-être que Lévy a raison. Je n'ai rien encore essayé, ce n'est pas deux, trois petits coups de poings qui vont me faire abandonner.

Je suis Lucy Heartfilia quand même. Non quand même, je vais redescendre un peu.

—Merci de tes conseils Lévy, bonne nuit.

— Heureuse de t'avoir aidé, me répond-t-elle sans quitter son livre des yeux.

***
**
*

🌟Vendredi, midi🌟 

Ne la regarde pas, ne la regarde pas. Ne regarde pas cette garce.

Je soupire en passant mes mains sur mon visage. Je me suis réveillé ce matin avec des cernes énoooormes. J'ai essayé des les cacher avec du mascara ainsi que la trace que j'avais au cou. 

Mais rien, alors j'ai mis une écharpe...nLe professeur parle, et ma tête me fait souffrir.

Ferme là, s'il te plaît.

Je secoue la tête droite à gauche pour lutter contre la fatigue.

La sonnerie retentit enfin, je me dépêche de sortir de la salle comme les deux cents autres élèves.

Je marche dans le couloir en rasant le mur, pensive. Sans le vouloir mes pieds me ramènent devant la salle de Natsu.

Comment j'ai pu...

Jellal sors de la salle avant de me lançant un regard remplit d'incompréhension. Il hausse les épaules avant de s'en aller.

Une tête rose fait son apparition quelques secondes après, je l'interpelle.

— Qu'est-ce que tu veux ? Demande-t-il en s'arrêtant à mon niveau, il me détaille d'un air las.

— J'ai... J'ai quelques choses à te dire... Je lâche en fixant le sol, mes doigts se resserrent autour du manche de mon sac.

—Au dernière nouvelle, on a rien à se dire. Il réplique froidement en commençant à s'en aller.

— Non attend...! Je le retiens par le poignet.

Il s'arrête en soupirant, je le lâche en fronçant des sourcils.

— C'est à propos de Minerva, ta... fiancé.

— Quoi encore ?

— Je vais pas y aller par quatre chemins, elle te trompe avec Hibiki.

— Qui ça ? (Il arque un sourcil.) Le mec de la dernière fois ? Ton mec ?

— Ce n'est pas mon mec.

— Mais oui, c'est pas l'impression que tu me donnais la dernière fois, ensuite avec Minerva, j'ai qu'une seule à te dire : mentir c'est pas bien.

— Je ne mens pas !

Il lève les yeux au ciel au même moment Minerva arrive et enroule son bras autour de celui de Natsu.

— Je me demandais bien où tu étais la blonde.

Mon regard passe de Natsu à Minerva.

— Qui préfères-tu croire Natsu, moi ou elle ? 

Je pointe Minerva du doigt. Il me fixe un instant avant de passer son bras sur les épaules de Minerva.

—Honnêtement, Minerva. Puis il s'en va avec sa poufiasse qui lui serre de fiancée, cette dernière me sourit en me lançant un regard hautain.

Mon cœur se serre, je ferme les yeux en baissant la tête, mes yeux commencent à d'humidifier sans aucune raison.

Qu'est-ce qu'il me prend ?

Je secoue la tête de droite à gauche. Je me sens comme rejetée, alors que ce n'est pas du tout le sentiment que je devrais avoir.

Une larme coule le long de ma joue.

Ce n'est pas du tout le sentiment que je dois ressentir.

***

👀

Juvia est assise à table, à ses cotés Lévy et Mirajane. En face d'elle, Jellal et Erza.

Il y a juste deux présence qui la dérange (qui dérange tout le monde en fait). Elle cligne des yeux lentement, le menton posé sur ses mains, le regard fixé sur le "couple" qui mange tranquillement.

— C'est bon, vous me saoulez, oui vous deux là ! Lâche la bleu en soupirant. Déjà toi la Minerva, tu minerve.

Jellal lâche un ricanement mais se reprend quand Minerva lève les yeux.

— T'es fière de ta blague ? Répond-t-elle.

— Vous n'allez pas encore vous battre ? Demande Natsu exaspéré.

— Déjà toi, ta gueule. Ensuite Minerva, pourquoi t'es là ? T'as bien vu que personne ne t'aime qui plus est tu en as du courage pour te pointer ici alors que hier je t'ai foutu une raclée.

— Où est le problème ?

— Justement le problème c'est toi.

— Vous battez verbalement non plus hein, tente Jellal.

— T'es drôle avec quoi tu veux que je me batte ?

— Juvia t'es méchante ! S'offusque Mirajane avant de tourner la tête pour se moquer.

Minerva expire bruyamment en levant les yeux au ciel.

— Ouais sinon elle est où Lucy, Natsu ? Demande la bleu en se tournant totalement vers ce dernier.

— Comme si je savais. Lâche-t-il en fronçant ses sourcils.

— Naaan, te fous pas de ma gueule, quand vous êtes arrivé cette conne était en train de sourire. Je suis sûre que vous y êtes pour quelques choses.

— Elle s'est peut-être dit que ce serait bien de manger ailleurs, je sais pas moi !

La bleu lève les yeux au ciel avant de reprendre :

— Vous êtes cons et vous servez à rien. Comme on dit, qui se ressemble s'assemble. Décrète Juvia avec un regard de dégoût envers la brune.

🌟

Non non, dîtes-moi que je rêve Seigneur. Non,s'il vous plaît.

Dîtes-moi que ce n'est pas la voiture de Hibiki garée sur le parking.

Mon téléphone vibre dans mon sac.

« Tu vas pas me faire croire que tu ne me vois pas. »

Il m'a vu (forcément vu que dès que j'ai vu sa voiture je suis restée figée). J'expire un bon coup avant de faire un pas, puis deux pour finir devant la voiture de Hibiki. Je rentre dans cette dernière en tremblant.

— Qu'est-ce que tu-

Il se jette directement sur moi, plaquant ses lèvres sur les miennes.

Je commence à me débattre pendant que ses mains parcours mon corps. Je sens ses dents sur ma lèvres inférieures.

Je fais la misérable erreur de le repousser violemment. Ses dents se referment sur ma lèvres, j'ai cru un instant qu'il l'avait arraché tellement la douleur est forte. Son corps est collé au mien et ma tête tirée en arrière du au fait qu'il tire mes cheveux vers la bas.

— Tu sais je t'ai pas encore pardonné pour l'affront de hier.

Son doigt passe le long de mon cou. Mes mains tiennent fermement son épaule.

— J'avais une bonne raison de faire, tu m'as moi pourquoi tu ne libère pas cette fille ?

Ses lèvres effleurent ma peau ce qui me fait frémir de dégoût.

— Ce serait moins amusant dans ce cas-là...

Il me lâche enfin en arborant un sourire arrogant.

— Je te laisse partir...

Dieu merci.

Je m'empresse d'ouvrir la portière pour sortir de cette voiture. Je me retourne pour refermer la portière mais je croise son regard.

— Par contre c'est la fille qui paiera à ta place.

— Hors de questions ! Je réplique aussitôt.

— À toi de choisir poupée.

Je baisse la tête pour finir par retourner dans sa voiture.

— Ta gentillesse te perdra... murmure-t-il en tournant la clefs pour mettre la voiture en marche.

***

🌟Environ 20 heures🌟

« — Je m'appelle Lisanna... »

Cette phrase résonne en vain dans ma tête alors que je suis étalée au sol en fixant le vide.

J'y étais, j'y allais, j'avais ses cordes qui la rattachaient ici entre mes mains. Mais non. Il est arrivé et m'a attrapé par les cheveux pour me faire sortir de la pièce. Puis il m'a couvert de coup en me disant que c'était inutile d'essayer.

— Tu comptes resté au sol encore longtemps ?

Ma gorge ainsi que ma bouche est sèche. Mes yeux sont rouges, je me suis vidée de toutes mes larmes. Mon corps est remplit de bleu et ma tête me fait atrocement mal dû au fait que je m'étais cogné sur le mur.

Qu'est-ce qui m'empêche donc de sauver cette fille à la fin ? Le pied de Hibiki se pose sur mes côtes, ils me fait lentement rouler vers lui.

— Tu n'as aucun échappatoire, pas la peine d'essayer, je suis et je serais toujours là. Lâche-t-il en souriant.

➰ 22 putains de chapitres que j'ai corrigé et relu. Je comptais m'y prendre après avoir terminé ce livre, maiis... Je peux pas attendre putain. La tentation. Et putain׳ j'ai écris un chapitre de plus de 2000 mots. Je m'impressionne chaque jour et je vous remercie aussi car ce livre aura bientôt 60k vous avez refait ma vie 😂😭wesh allez goodbye ✌➰