Chapitre 22
🌟Jeudi, 6 heures🌟
Je me détaille, nue, dans le miroir depuis une bonne dizaine de minutes.
Je constate les dégâts que m'avait fait Hibiki hier.
Juste un énorme bleu au ventre et une coupure à la main à cause de l'assiette.
Rien de grave.
Je ferme les yeux en soupirant, aujourd'hui je retourne chez Hibiki, et je compte bien découvrir où est-ce qu'il cache la fille.
🔥Jeudi, midi🔥
Je sors de ma salle de classe en soupirant dès que j'aperçois Minerva en face.
Ça fait quelques jours que l'on "sort" ensemble, depuis elle mon colle et me touche... C'est chiant, je vais pas mentir c'est vraiment très chiant.
— Alors ton cours ? Demande cette dernière en s'accrochant à mon bras.
— Qui s'en fout ? Dis-je en cachant un grimace.
Elle rigole avant de resserrer sa poigne autour de mon bras.
Je lève les yeux au ciel, cette fille pense que je lui appartient, elle croit vraiment que moi Natsu Dragneel je vais me laisser dominer de la sorte, n'importe quoi.
On arrive, enfin, au réfectoire. Minerva me lâche pour aller prendre son plateau, je soupire d'aise. Je prend mon déjeuner et part m'assoir suivit de près par la brune. Je sais pas si elle l'a remarqué, mais elle ne semble pas être la bienvenue sur cette table.
— Bonjour, le faux couple. Nous salue Juvia.
Minerva et moi posons notre plateau sur la table, je m'assois à ma place mais l'autre reste debout et pose ses main sur la table en face de Juvia qui ne prend même pas la peine de lever la tête de son téléphone.
— Écoute, Julia c'est ça ? Peu importe, tu fais partie du décor de tout façon. Ce que je fais, ce n'est pas ton problème d'accord, je n'ai pas besoins de ton avis. Capiche ?
Juvia lève les yeux au ciel sous les rires de Lévy, Erza et Mira. Jellal soupire.
— Alors déjà mon nom c'est Juvia, tu devrais t'en souvenir vu que la dernière fois c'est moi qui t'es remise à ta place. Non ? Juvia avait déposé son téléphone sur la table et fixait Minerva d'un air de défis.
Je prend une bouché de ma pomme de terre sautée en regardant les deux femmes se défier.
— Tu ne m'as pas remise à ma place, tu m'as juste empêcher d'effrayer ton "amie".
Je me demande de qui elle parle. Mais en même temps, ce sont des filles donc... Elle doivent se disputer pour rien.
— "Amie", ce que tu n'es pas. Réplique Juvia avec un sourire amusé.
Minerva s'apprête à répliquer mais un plateau se pose à côté de Juvia.
Tout le monde lève la tête.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Demande une blonde avec un regard étonné sûrement parce que tout le monde la regarde.
Juvia se met à sourire pendant que Lucy s'assoit puis subitement elle la ramène contre elle. Son regard se pose sur moi et son sourire disparaît. Lucy finit par se dégager de Juvia en soupirant avant de commencer à manger.
Minerva et Juvia n'ont pas cesser de se lancer des regards tueurs.
Je finis ma dernière pomme de terre avant de poser ma tête sur ma main, puis je fixe un point invisible. Lucy prend une gorgée d'eau avant de rabattre ses cheveux en arrière en soupirant. Elle baisse la tête et semble regarder son téléphone.
Une lueur passe dans ses yeux mais elle se reprend avant de ranger son téléphone en vitesse. Elle relève la tête et croise mon regard.
Aucun de nous deux baisse les yeux, Lucy me fixe durement.
Minerva semble le remarquer et pose sa main sur mon épaule et se rapproche de moi. Lucy fronce des sourcils avant de regarder ailleurs.
Juvia se lève suivit de près par Levy et Lucy finit par se lever elle aussi. Mirajane fait de même.
Quelques minutes après, on débarrasse nos plateau, Minerva se dirige vers la sortie en passant à coté de moi avant de bousculer Lucy qui soupire bruyamment.
Juvia saisit la brune par l'épaule.
— Tu l'as poussé. Dit Juvia.
— Et ?
Juvia sourit en secouant la tête de droite à gauche. Elle se rapproche d'elle jusqu'à être à sa hauteur.
— Je répète, tu l'as poussé donc j'attends de toi que tu t'excuses.
— Juvia ça n'en vaut pas la peine, murmure Lucy en posant sa main sur l'épaule de Juvia.
Quelques étudiants se sont arrêtés pour observer.
— Je ne peux pas toucher ce qui n'existe pas... Se moque Minerva en lançant un regard amusé vers Lucy.
— Répète un peu, trainée.
— Pardon ?
Juvia sourit de toute ses dents.
— Trai-née...
Juvia prend le temps de bien articuler le mot mais elle se prend la main de Minerva dans le visage.
Je retiens mon souffle.
— Elle a pas fait ça... Dit lentement Juvia en plantant son regard dans celui de la brune.
— Si si, elle l'a fait, lâche Mirajane en hochant la tête.
Lucy lâche l'épaule de Juvia et recule doucement. Juvia rabat ses cheveux en arrière. Elle continue de fixer Minerva sans que personne ne le voit la brune se prend une baffe de la part de la bleu.
— Retour à l'envoyeur, poufiasse. Lâche Juvia qui commence à s'en aller en souriant.
Minerva ne perd pas de temps et saisit les cheveux de Juvia pour la tirer en arrière. Elle tente de lui donner un coup de coude au visage mais Juvia se reprend en enfonce ses ongles dans les bras de la brune. Elle la lâche, Juvia se redresse avant de saisir Minerva par les épaules et de lui asséner un coup de genoux dans le ventre.
Erza croise les bras sous sa poitrine en hochant la tête de haut en bas.
— Évite de jouer avec le feu. Sourit Juvia en attachant ses cheveux.
Minerva ne perd pas de temps de donne une balayette à Juvia qui s'écroule au sol comme du n'importe quoi.
Je retiens un rire.
Juvia grogne après avoir reçu un coup de pied de la part de Minerva dans les côtes.
— C'est plutôt moi qui devrais te dire ça, réplique la brune face à l'avertissement de Juvia de tout à l'heure.
Elle s'assoit sur la pauvre bleu qui se cache le visage avec ses mains pour se protéger des coups de poings que Minerva commençait à lui donner.
— Je propose qu'on les sépare, dit Mirajane toute calme.
— C'est pas une mauvaise idée mais... Flemme tu vois, réplique Erza.
Juvia qui était au sol jusqu'à maintenant lève sa main avant de l'abattre sur la joue de Minerva avec une force... Que j'ai ressentis la douleur de là où je suis.
Bref, Juvia se lève sans peine en essuyant le sang qui coulait de son nez.
Lucy se décide enfin à arrêter Juvia en la retenant par la bras. Je soupire avant de m'occuper de Minerva.
— Occupe toi bien de ta poufiasse, hein. Lâche Juvia sarcastique à mon intention.
— Je ne vais rien dire, je réplique en aidant Minerva à se relever.
Elle s'accroche à moi alors que de base je voulais juste la relever. La foule qui nous entourait se dissipe peu à peu car le combat est terminé.
— Cette pute va me le payer... Murmure-t-elle entre ces dents.
— Mais oui, mais oui. Avant ça remet toi de tes blessures, hein.
Minerva grogne avant de se dégager violemment de moi.
— T'es avec ou contre moi !? Crie-t-elle après s'être positionné face à moi.
— Neutre, je suis pas dans vos histoires.
Elle fronce des sourcils, elle se retourne avant de s'en aller tout en murmurant dans sa barbe. Je hausse les épaules avant de repartir de mon côté, perso je m'en fout. Mais à un point pas possible.
🌟16 heures🌟
— Je veux te voir chez moi, comme hier, même heure. Hibiki me sourit de toute ses dents en me fixant.
Je ne répond rien et tourne les talons pour continuer mon travail. Aujourd'hui, il n'y a malheureusement peu de monde, je n'ai presque rien à faire.
Yukino est heureuse alors que moi je stresse à un point pas possible. À cause de lui et de son regard sur moi.
Mais en même temps, je réussi à vite l'oublier grâce à la bagarre de ce midi. C'était génial. Je n'oublierais jamais la patate que s'est reçue Minerva. Elle doit avoir bien honte, pouhahahaha... Hum hum.
— Il y a presque personne, c'est rare ça... Lance Kanna en s'accoudant au comptoir. Ça vous dit de fermer plus tôt ?
Je souris plutôt heureuse mais je me referme quelques secondes après.
— Oh c'est génial ça, Lucy. La voix d'Hibiki retentit jusqu'à mes oreilles.
— Ouuuuh... Yukino vient vers moi et me tiens par les épaules. Ça veut dire quoi ça...?
Yukino si tu savais...
***
Être dans la maison de cette homme m'effraie au plus au point, je me sens emprisonnée, menacée... Si je fais un seul faux mouvement, je n'ose pas imaginer ce qu'il peut me faire.
— Tu vas ranger ma chambre, si tu la voyais... Un vrai foutoir. C'est pour ça que tu es là. justement !
Je reste muette et impassible.
— Suis moi, je vais te montrer ma chambre faut pas que tu te perdes non plus... Dit-il en sous entendant quelque chose.
Il me fait monter à la l'étage, on passe devant environ trois portes puis il s'arrête devant la dernière. Il l'ouvre avant d'ajouter :
— Tu rentres ici une fois pour ranger, mais t'inquiète pas la deuxième fois ce sera pour autre chose. Puis il s'en va en refermant la porte derrière lui.
Je soupire en constatant tout le bordel, comment un être humain peut-il vivre dans cette merde ?Je retrousse mes manches et commence par prendre les vêtements qui traînent partout.
Une heure environs passe. Je me redresse en essuyant mon front, c'est vraiment dégueulasse ici.
J'ai rangé près de la moitié de la chambre, et franchement, il y avait vraiment du bordel.
Je me baisse pour attraper une chaussure qui se trouve sous le lit. Au même moment la sonnette de l'entrée retentit.
Ce genre de psychopathe reçoit des gens dans sa maison ? Mais si je reste ici et qu'il commet son meurtre je serais complice, non ?
Je me relève en soupirant, je vais descendre pour voir on sait jamais. Je prend une grande inspiration avant d'entendre une voix féminine venant d'en bas.
De pire en pire, il reçoit des filles...
Je lève les yeux au ciel avant de saisir la poignée de la porte, je la pousse doucement en essayant de faire le moins de bruit possible. Je me glisse à l'extérieur de la chambre en douceur.
Je soupire de soulagement. Il est toujours en train de discuter avec la femme.
Je m'avance doucement dans le couloir. Mon cœur bat très fort.
Est-ce que j'aurais dû rester dans la chambre ?
Mon pied se pose sur la première marche de l'escalier, puis la deuxième. Je descend les marches jusqu'à m'arrêter en plein milieu.
De la où je suis, je peux voir avec qui Hibiki discute, une brune...
Heureusement qu'il ne me voit pas.
— Il ne m'a même pas défendu. Lance la femme brune, sa voix m'est familière...
La brune tourne légèrement sa tête vers Hibiki je ne parvient pas à voir son visage. Je plisse même les yeux pour voir qui c'est.
Ce n'est qu'une fois qu'elle se lève et se retourne pour aller dans la cuisine que j'aperçois son visage.
Mon cœur rate un battement, je m'empresse de remonter les escalier tout en veillant de ne faire aucun bruit.Je m'adosse au mur du couleur en essayant de reprendre mes esprit.
C'est bien Minerva qui est ici, je ne rêve pas. Qu'est-ce qu'elle a voir avec Hibiki ?
Je soupire en essayant de calmer les battements de mon cœur. Je m'occuperai de Minerva plus tard, pour l'instant je dois me concentrer sur ce pourquoi je suis ici.
Trouver la fille. Je me lève et une montée d'adrénaline monte en moi.
Je dois être discrète, Hibiki pense que je suis dans sa chambre alors qu'il en est autrement. J'ouvre la première porte la plus proche de sa chambre, la salle de bain. Je referme cette dernière avec le plus grand soin.
En bas ils discutent.
J'ouvre une autre porte, les toilettes. Troisième porte, verrouillé. Bingo. Non attendez, ne pas crier victoire trop vite.
Où se trouve la clé, il y a deux possibilité selon moi, soit sur lui, soit dans sa chambre.
Je me hâte dans la chambre d'Hibiki avant de l'ouvrir, une fois à l'intérieur je commence la recherche.
Ne pas paniquer.
Je commence à fouiller dans l'armoire à part des vêtements rien. Sous son lit, sur son bureau, les tiroirs de son bureau... Même ses oreillers... Rien.
Je me met au milieu de la chambre. Je tourne la tête de droite à gauche. Sa table de nuit !
Je pris le. Seigneur pour que la clef s'y trouve. J'ouvre les deux tiroirs en même temps et commence à fouiller à l'intérieure des deux tiroirs. Je commence à perdre espoirs... Je referme un tiroir en soupirant, je dois faire vite. Je plonge une fois de plus ma main dans le tiroir avant de l'enfoncer plus profond.
YES !
Je saisis la clé en me retenant de sauter de joie. Je m'apprête à quitter la chambre, je crois que la fenêtre de sa chambre donne vue sur l'entrée.
Mon instinct me dit de regarder. Je m'avance vers la fenêtre en posant ma main dessus. J'aperçois Hibiki et Minerva, ce dernier la saisie par la taille avant de l'embrasser à pleine bouche.
Je me pince pour voir si je ne rêve décidément pas. Eh bien non.
Donc j'en conclus que Minerva est une pute. Une grooossse pute.
Ils se lâchent et Minerva s'en va, Hibiki rentre dans la maison.
Mon cœur manque de s'arrêter une deuxième fois, mince j'ai prit trop de temps !
Je quitte la chambre en quatrième vitesse sans oublier de la fermer. Je m'arrête devant la porte verrouillée au même moment la porte d'entrée claque.
Mon pouls s'accélère, j'insère la clé dans le verrou et je parviens m'engouffrer dans la pièce en refermant la porte. Je m'adosse à la porte en soupirant de soulagement.
— Il y a quelqu'un ? Murmure une petite voix dans le noir.
Ma main glisse sur le mur à la recherche d'un interrupteur. Je vois que dalle.
— Est-ce que ça va ? Je tente de m'avancer dans le noir.
— Oh mon Dieu... Fait la voix doucement.
La porte derrière moi était ouverte laissant la lumière s'infiltrer dans la pièce.
Je n'ai même pas le temps de me retourner que je suis tirée en arrière.
Je ne comprend pas trop ce qui m'arrive mais je sens mon dos percuter violemment le mur.
Hibiki se dresse devant à présent il plaque ses mains de chaque côté de ma tête.
Je déglutis en imaginant le pire.
— Tu penses être plus maligne que moi, hein ? Je t'ai entendu dans les escaliers idiote, et on ne t'a jamais appris à refermer les choses ? Il fait référence au tiroir de sa table de nuit.
Je baisse la tête avant qu'il ne saisisse ma mâchoire avec force pour me forcer à le regarder.
— Pour finir, tu n'as pas fait ce que je t'ai ordonné, je dois te punir mais avant... Sans me lâcher il se retourne et verrouille la porte et mette la clé dans sa poche. Pour en être sûr.
Ses lèvres s'abattent violemment sur les miennes, sa main maintenait toujours ma mâchoire, j'essaye de le repousser mais son autre main s'empare de mes poignets pour les bloquer au dessus de ma tête.
Il me bloque encore une fois en mettant sa jambe entres les miennes. Sa langue glisse dans ma bouche tout comme les larmes dévalent mes joues. Il est horrible... Il rompt le baiser, je garde les yeux fermé mais les larmes continue de tomber.
— S'il te plaît arrête...
— Fallait réfléchir à deux fois avant d'agir. Murmure-t-il en plongeant sa tête dans mon cou.
Je sens sa langue passer sur la peau de mon cou, je n'en pouvait déjà plus.
— Lâche moi...
Il mord subitement mon cou me faisant gémir de douleur. Je tente dégager mes mains mais rien y fait, la douleur qui se fait sentir dans mon cou est insupportable... J'ai envie de m'en aller le plus loin possible d'ici.
— Tu n'as que ce que tu mérites. Dit-il en passant sa main sous mon t-shirt.
— Non ! Hibiki ! Ne me touche pas !
Ma gorge est noué à cause des larmes qui je n'arrive plus à contrôler. Sa main remonte plus haut, je frisonne de dégoût, je commence à me débattre plus brutalement.
— Non, je t'en supplie...
Il me lâche et je tombe au sol, je me recroqueville en pleurant.
— J'espère que ça te servira de leçon, lâche Hibiki en s'en allant.
➰ Wesh les gens👌👈 merde je me suis trompée de signe putain de clavier 😂 et surtout flemme de corriger.
J'ai plein de choses à vous dire ! Avant tout merci pour les 56k de vues😍 ça me donne envie de continuer ensuite... Concernant ce chapitre, j'ai pas voulu être trop méchante avec Lucy 😔 mais par contre Minerva...☺
⬇⬇⬇
Pour terminer, j'ai besoin de mettre un peu d'ordre dans cette histoire, donc sachant que nos protagonistes sont rentrés à l'université en septembre et que plus d'un mois est passé donc maintenant ils sont en octobre ! Voili voilou ! C'était tout pour moi, bye💞bye ➰
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