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Chapitre 2

Je suis soulagée, vraiment soulagée et heureuse car dans à peu près une heure de trajet, je ne vivrai plus sous l'influence de Layla. Je serai enfin libre.

Je commence enfin à voir le bâtiment de Fairy University, je suis si excitée ! Layla s'engouffre dans le parking de l'université et se gare sur une place libre en même temps qu'une limousine blanche.

Ouah ! Elle a dû coûter cher !

Je descends de la voiture tandis que Layla allume sa cigarette tout en se regardant dans le miroir. Moi, j'ouvre le coffre et prends ma valise.

Mais curieuse comme je suis, je jette un petit coup d'œil vers la limousine blanche, alors qu'un homme (qui a environ la quarantaine) sort de la voiture. Jusque-là rien de plus normal, mais... un garçon qui doit avoir même âge que moi sort, lui aussi, de la voiture.

Il a les cheveux étrangement roses.

Layla sort de la voiture en faisant claquer la porte. Mais je ne me préoccupe pas d'elle, je suis bien trop attiré par ce "phénomène surnaturel".

Le garçon sort de la voiture, il a les yeux mi-clos. Une autre personne descend de la voiture en se précipitant vers le coffre pour en sortir deux valises.

La touffe rose pose les yeux sur moi, à présent ses yeux sont grand ouverts. Je peux apercevoir la couleur de ses yeux : onyx.

Hey, fit malheureusement Layla.

Je soupire et reporte mon attention sur elle.

Tu comptes rester là ? Dit-elle d'un ton méprisable.

Je rejette un petit coup d'œil vers le garçon. Malheureusement, il s'est déjà engouffré dans le grand bâtiment accompagné du porteur de valise et de l'homme.

***

— C'est la chambre cent soixante quinze, dis-je à l'intention de Layla.

Je tiens dans mes mains les clefs de ma chambre et maintenant je marche dans les couloirs avec Layla derrière moi totalement désintéressée. Je lève les yeux de mon portable et m'arrête devant la chambre numéro : cent soixante quinze. Je le sais car c'est écrit sur une plaque en bois fixé à la colle sur la porte.

J'ouvre la porte de la chambre en mettant ma valise de cotés et voit une fille aux cheveux bleu couchée sur le lit en train de grignoter un paquet de chips. Elle lève les yeux sur moi et me lance un bref "salut".  La chambre est grande et joliment aménager, deux lits, deux bureaux, deux armoires mais une seule salle de bain. 

Ma mère soupire d'ennuie avant de dire :

— C'est bon, je m'en vais. Dit-elle en commençant à s'en aller, elle se retourne vers moi. Je ne veux pas recevoir d'appel de l'université, ni d'appel venant de toi d'ailleurs. Puis elle s'en va.

Je pose mon regard sur la fille aux cheveux bleus qui maintenant pianote sur son écran de portable.

Je ramasse ma valise au sol et farfouille dedans. J'en sors ma trousse de beauté pour la rangée dans un des tiroirs de la salle de bains. Quand je ressors de la salle de bain la fille aux cheveux bleus me regarde.

Je m'appelle Juvia Lockser et toi ?

Je soupire d'aise et vient m'asseoir sur le lit vide qui est le mien maintenant.

Mon nom Lucy Heartfilia.

Ok. Maintenant que je te connais, tu ne pourras plus croire que je ne t'aime pas car je viens d'engager la discussion avec toi. 

Puis elle se retourne et attrape son ordinateur portable sur sa commode. Je regarde l'horloge posé sur le haut de la porte, elle indique seize heures quarante.

Je me lève et sors de la chambre pour aller manger car j'ai la dalle faut le dire. Sur le chemin, des choses roses me reviennent en tête.

Je me dirige vers le réfectoire plus que confuse. Je n'aurais jamais cru que j'aurais pu penser ça. C'est ridicule être autant attiré par un garçon alors que l'on a juste vu qu'une seule fois.

Je fouille dans ma poche à la recherche d'argent. Super. Je n'ai que un dollar que puis-je acheter avec seulement un dollar, vous m'expliquez ? Je soupire et rebrousse chemin quand je vois passer une petite touffe de cheveux bleus.

Mais c'est...

Lévy ?

La dénommée se retourne et retire ses lunettes d'un air étonné.

Tu ne me reconnais pas ? Je demande en souriant. C'est moi Lucy, Lucy Heartifilia !

Elle pose sa main sur son menton avant de dire :

Je ne voi- LUCYY !! S'écrit-elle en sautant dans mes bras. Ça faisait tellement longtemps !! 

Elle pleurait -limite- dans mes bras. On doit sûrement nous prendre pour des folles en train de pleurer dans le couloir. Mais je suis tellement heureuse de retrouver une de mes amies d'enfance.

Elle se détache de mes bras tout en essuyant ses larmes de bonheur.

Je suis vraiment désolée d'être partie comme ça ! S'excuse-t-elle.

Excuse acceptée, allons manger maintenant !

Elle esquisse un sourire avant de sortir de sa poche un billet de vingt dollar.

Lévy, tu es un ange ! Dis-je prenant l'argent de ses mains.

Mais euh !! C'était pour moi au début !

Je ris avant de me diriger une fois de plus vers la cafèt'.

Et sinon... Les études, ça avance ? La famille, les amis... Je lui demande après que l'on se soit acheté notre nourriture.

Je prend un troisième pain au chocolat et croque dedans.

Ben écoute ça va... Dit-elle.

Elle se tait brusquement, pendant que j'avale le dernier morceau de pain au chocolat.

Qu'est-ce qu'il y a ? Je demande intriguée.

Lucy... je ne sais pas ce qu'il m'a pris de partir comme ça sans avertir personne...

C'est rien j'te dis ! Par contre, je ne sais pas ce que dirais Jellal ! Mais sinon, tu t'en ai complètement remise ?

Elle hoche vivement la tête. Comme ça me fait vraiment du bien de retrouver mon amie d'enfance. Suite à un grave accident, elle a déménagé et je n'ai plus eu de nouvelles d'elle jusqu'à aujourd'hui.

Lévy et moi sommes restée à parler pour rattraper le temps perdu pendant au moins deux heures, on a quand même fini par se quitter car il commençait à se faire tard.

Quand j'ouvre la porte de la chambre je découvre Juvia super concentrée sur son portable. Elle jette un rapide coup d'œil vers moi.

Yosh ! Dit-elle les yeux rivés sur son écran.

Je soupire et regarde l'heure : dix-huit heures

Tu n'a quand même pas passé deux heure d'affilé sur un écran, si ?

En quoi, ça te regarde ? Elle dépose son téléphone.

Eh... bien... non rien, oublie...

Bon, dit-elle pour ne pas plus me m'embarrasser. J'ai une idée pour améliorer ce malaise qui règne entre nous. (Elle s'assoit au bord du lit.) Parlons de nous.

Hum... c'est une bonne idée, qui sait. Je vient m'asseoir moi aussi sur le rebord de mon lit, en face d'elle.

Je commence, dit-elle. Hum... voyons voir... j'ai dix-huit ans,
et j'aime tout ce qui est liquide – bizarre non ? À toi.

J'ai aussi dix-huit ans eeeeet je collectionne des clefs

Euh... j'ai un petit ami.

Moi non ! Tu en as de la chanceee !!!

Il est très charmant, enrichit-elle. Et sexy. Bon dans deux jours je me ferais tatouer tout le bras droit.

Elle désigne ce dernier.

Pourquoi ?

Parce que ! dit-elle en haussant les épaules. À ton tour.

Réfléchissons que pourrais-je dire...

Une soudaine envie de me déverser me vient, j'ai envie de balancer tout ce que j'ai à dire, tout ce que je garde pour moi depuis des années. 

Je... 

J'inspire.

J'ai grandis dans la maison de ma grand-mère, selon ma mère, on vivait avec mon père mais il s'est enfuis et nous as laissé seules avec pleins de dettes c'est pour ça qu'on a déménagé. Puis... ma mère a commencé à changer, tu vois le genre ? Elle est devenue froide, distante même méchante avec moi. J'ai du grandir en supportant toute ses sautes d'humeur...

Elle te frappait ? Demande-t-elle en prenant ma main.

Non, rigolé-je. Elle... elle a commencé à s'absenter puis elle a ramené des mecs à la maison, chez nous. Je te laisse deviner pour faire quoi ah ah. Mais le pire dans tout ça, c'est quand elle s'est mise à l'alcool. Quand elle buvait jusqu'à ne plus tenir sur ses jambes, il valait mieux pour moi de ne pas être là... J'expire. Elle me disait des choses horribles, elle m'a même dit que c'était de ma faute si mon père était parti, je ne le connais même pas !

Une larme s'échappe. J'ai honte de pleurer devant Juvia alors que je ne la connais que depuis trois heures. Mais c'est comme si je m'étais libérée d'un énorme poids.

Juvia se lève de son lit et vient me prendre dans ses bras.

On a tous un passage difficile de notre vie, murmure-t-elle. Dis-toi que cette entrée à l'université est un nouveau départ. Plus de maman désagréable, tu es venue ici pour vivre ta meilleures des vies.

c'est vrai, tu a raison. Reniflé-je.

J'essuie mes larmes et me dégage doucement des bras de Juvia en la remerciant.

Appelle-moi Ju' !

Ok !

Elle sourit avant de rejoindre son lit. Elle soulève le matelas et en sort un pot de Nutella.

Normalement c'est interdit d'emporter de la nourriture dans les chambres, elle ouvre le pot de Nutella. Mais je n'ai pas pu résister.

Elle ouvre sa table de nuit et en sortit deux cuillères, elle m'en tend une

Je te préviens, on a une heure pour terminer ce pot de avant que l'extinction des feux !

Je ris et attrape la cuillère puis me pose sur le lit de Juvia.

Et c'est le ventre remplis que nous terminons notre petit dîner. 

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