Lendemain

Pdv Éden Hemmings

Aujourd'hui a été la journée de l'ennui alors je suis allée à l'hôpital. J'ai fait une journée bien chargée. Mes valises sont prêtes pour le départ. Je débarque dans l'appartement et entend la télé.
''-Je suis rentrée ! Annoncai-je. Pas de réponse.
Lucy t'es là ?''

N'ayant aucune réponse, je me dirige vers le canapé. Elle est assise entrain de regarder la télé.

"-Ça te ferai chier de répondre ? Demandai-je énervée

-Tu vois pas que je regarde la télé là ? Tu me déranges un peu en fait. Dit elle froidement.

- Bah calme toi c'est bon je t'ai pas agressé !

-Mais putain c'est bon là ! Tu me saoules avec tes morales à deux balles putain je fais ce que je veux. Quand toi t'es grognon en rentrant de l'hôpital je te dis rien!

- Bah oui j'oubliais toi t'es parfaite et moi je suis de la merde! Pourquoi vous m'énervez tous aujourd'hui putain? J'ai rien fait et vous m'agressez.

- Oui c'est ça ferme ta gueule va chiouner ailleurs."

Vexée par ses mots crus, je ressors. Je prends la voiture et conduit sans me rendre compte d'où je vais. Je conduis juste. Je m'arrête et tourne la tête. Le lac du Scottlash.
Il y a un bâtiment. Du haut du bâtiment je jetais des trucs lorsque j'étais en colère durant mon internat de médecine. Il doit rester des pastèques dans la cabane. Je descend et me rend à cette dernière. Je ne m'étais pas trompée, elles sont là. J'en prend trois et les emmène en haut. Je les jette et rigole. N'est-ce pas ridicule?
Je jette du haut d'un toit des pastèques pour déverser ma tristesse et ma colère. C'est pathétique. Je suis pathétique. Certains crèvent la dalle et moi je jette des fruits pour déverser mes émotions. Je ne suis peut-être pas la pathétique. Des jeunes filles à l'hôpital arrivent enceintes après une soirée trop alcoolisée pour oublier leurs émotions. D'autres arrivent les bras et les jambes lacérées de coupures faites par elles-mêmes. Des garçons arrivent avec des hématomes parce qu'ils se sont battus. D'autres complètement souls ou drogués. Des personnes arrivent à un surpoids morbide ou simple surpoids ou au contraire amaigris et affaiblis. J'ai rencontré une fille brune qui c'était teint les cheveux en blond pour oublier un chagrin d'amour. Une autre avec un tatouage, une autre avec des percings. Chaque être humain a sa façon de réagir. Jamais nous ne seront plus tristes ou en colère qu'un autre.
Mais à l'inverse jamais personne ne connaîtra notre bonheur. Les critères de bonheur et de beauté changent d'un individu à l'autre. Je ne suis pas malheureuse aujourd'hui, je suis triste car je suis heureuse au fond. En effet avec qui que se soit que je me fâche, je l'aime au plus profond de moi. Si en disserte j'avais eu la thèse ''Est-ce que les mots prononcés durant une dispute sont réellement pensé par la personne?'' j'aurais fait un long paragraphe pour dire que non ils ne sont pas pensés. La colère est un état où le seul objectif qu'on possède est de faire le plus de mal possible à la personne d'en face de nous. Nos mots sont crus et méchants mais surtout blessants. Mais pas sincère. Personne ne peut se contrôler lors de sa colère. Même le plus fort intellecte en est incapable.

Après cette transe philosophique, je remontes dans ma voiture et repars en direction de la ville. Après m'être garée sur un parking je décide d'aller au Starbucks.
Je ressorti avec la boisson chaude entre les mains.
Une exposition se passe dans le centre d'expo de la ville.
Je décide donc d'y aller pour observer les oeuvres et les personnes.

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Désolée pour ce chapitre court et nul mais je suis en manque d'idée.

☁Something who was a reality became a memory☁