Le commencement
Je m'appelle Frisk, j'ai 16 ans, et ily a peu, je pensais encore être une fille normale.
Enfin, il y a peu... Pas exactement.Laissez moi m'expliquer.
Je suis humaine, contrairement à ce que les gens pense, je ne suis pas orpheline. J'ai des amis, des parents qui m'aiment et que j'aime en retour. J'ai une sœur, aussi, une jumelle. Je vais en cours, j'ai des notes correctes sans être exceptionnelles, sauf en sport ou c'est une catastrophe. Oh, je suis déléguée aussi, tout le monde est tellement gentil avec moi...
Mais ça c'était avant.
Un soir, alors que le dernier conseil de classe terminait, j'ai fais une erreur.
Les autres élèves étaient déjà rentrés depuis des heures, le soleil était déjà couché depuis un moment, les joies de l'hiver. Je priais pour qu'il reste un bus,n'ayant pas trop envie de faire une heure de marche dans le froid et le noir. Mais honnêtement, je n'avais pas beaucoup d'espoirs.
Quand je suis arrivée à l'arrêt de bus, le tableau des horaires indiquait le dernier bus pour 19h45. Malheureusement pour moi, la grande horloge juste à coté me disait que j'avais dépassé l'horaire depuis plus d'une demi heure. J'ai soupiré avant de sortir mon portable. Peut être mes parents pourraient ils venir me chercher... Ah, oui, c'est vrai, ils étaient absents ce soir... Assise sur le banc de l'arrêt, je me préparais mentalement pour l'épreuve que j'allais vivre, quand une lumière vive m'éblouit.
« Vous montez mademoiselle ? »
Un bus s'était arrêté devant moi.Étonnée, je demandais au chauffeur si il s'arrêtait à mon arrêt,le vieil homme approuva. Avec un grand sourire, je le remerciais et montait dans le bus, valisant mon titre de transport au passage. A l'exception de lui et moi, le véhicule était vide, alors je n'ai pas eu de mal à trouver une place. Prête pour la demi heure de trajet habituelle, je sortais mes écouteurs et mon téléphone,sélectionnant ma musique préférée en observant le paysage défiler sous mes yeux.
Distraite, je ne remarqua pas out de suite que le bus s'engageait sur le mauvais chemin, se dirigeant vers l'opposé de mon arrêt. Je ne dis rien, après tout, c'était son travail, il connaissait son trajet... Et si il me disait qu'ils'arrêtait à mon arrêt, je ne pouvais que le croire, non ?
Je n'aurais pas du.
Le trajet s'éternisait, les routes que nous empruntions étaient dépourvues d'éclairages, seuls les fars clignotant de notre véhicule cassaient le manteau d'encre de la nuit. Je commençais à m'inquiéter, tout ceci n'était pas normal.Le bus emprunta une nouvelle voie, et vu l'inclinaison que nous venions de prendre, je savais que nous étions en train de monter quelque chose.
Et puis je réalisa. Notre ville était sur une zone plate, la seule partie qui s'élevait était... Non, pas ça. Un panneau attira mon attention. Je l'ai aperçu trop tard, mais j'ai tout de même eu le temps de lire « Mont Ebott » sur la surface du bois.
Paniquée, je me levais, alors que le bus s'engageait sur un chemin de terre en assez mauvais était, me faisant retomber lourdement sur mon siège. Dehors, les arbres défilaient à une vitesse, ils me rappelaient un film qu'on avait vu en famille, c'était sur une piste de ski, et le meilleur pote du héros se prenait les arbres et finissait à l'hôpital. Vu la vitesse du bus, et notre localisation, si il fonçait sur un arbre,personne ne nous retrouverais jamais.
Cette montagne était connue pour être sans retour possible, chaque personne qui tentait de la gravir disparaissait soudainement. Et plus personne n'entendait plus jamais parler d'eux.
C'est la qu'ils se trouvaient... Les monstres. Depuis tout petits, on nous apprend que les monstres vivaient à la surface il y a bien longtemps, mais que leur nature sanguinaire avait forcé les humains à les enfermer sous le Mont Ebott pour protéger les générations futures. On nous apprend également à rester éloignés de cette montagne maudite. Celle où nous nous trouvons en ce moment.
Le bus ralentit, puis s'immobilisa complètement. Le chauffeur se tourna alors vers moi.
« Terminus, tout le monde descend.
- Mais ce n'est pas... Je ne finis pas ma phrase, terrifiée par son regard et par la situation
- J'ai dit. Terminus. Tout le monde.Descend. »
Son ton ne laissait pas place à la plaisanterie, et, tremblant comme une feuille, j'obéis. A peine mon pied avait il touché le sol que la portière se referma et le bus démarra en trombe, disparaissant dans les ténèbres. Me laissant seule. Dans un endroit maudit.
Je suis restée seule, immobile, en silence, pendant quelques minutes avant de fondre en larmes. Il fallait que je quitte cet endroit, au plus vite. Les mains tremblantes, je sorti mon portable, malheureusement il n'y avait pas de réseau. J'essayais quand même d'appeler les secours, mais rien.C'était comme si mon téléphone refusait de m'aider.
J'ai finalement séché mes larmes,puis, prise d'une détermination que je n'avais encore jamais ressenti, je m'apprêtais à redescendre la montagne, à pied. Mais les cieux n'avaient pas l'air de cet avis. Une averse violente commença à s'abattre sur le Mont Ebott, me trempant jusqu'au os. Je me suis réfugiée sous un grand arbre, espérant me mettre à l'abri, jusqu'à ce qu'un bruit d'éclair me fasse comprendre que ce n'était pas une bonne idée. Alors, dans la pénombre, j'ai vu ce qui ressemblait à une grotte. Priant pour ne pas me tromper, ou bien me retrouver face à un animal sauvage, j'ai sprinté dans sa direction. J'ai glissé plusieurs fois sur un court trajet, manquant de tomber à cause de la boue créée par l'averse. Alors j'ai réalisé. Jamais je ne pourrais rentrer chez moi par un temps pareil, c'était bien trop dangereux ! Je risquais de me blesser, ou bien pire. J'ai pris une décision, j'allais rester dans cette grotte jusqu'à ce que le jour se lève, puis, avec un peu de chance, le temps se calmerait et je pourrais rentrer chez moi sans trop de soucis.
Je ne voyais presque rien, alors j'ai suivi le mur, avant de m'asseoir sur le sol, appuyée contre lui. Il fallait juste attendre... J'avais faim, j'avais soif, j'avais froid,j'avais peur. Mes vêtements trempés dégoulinaient sur le sol,chaque goutte qui parcourait ma peau m'arrachait un frisson horrible qui me donnait envie de pleurer de nouveau. Pourtant, je ne l'ai pas fait. Je restais déterminée. J'allais rentrer chez moi !
Alors que j'allais m'assoupir, un grand bruit, bien trop proche de moi à mon goût, me fit sursauter. Je me suis relevée et, sans réfléchir, j'ai reculé. Mauvaise idée. Je me suis pris le pied dans une racine et je suis tombée en arrière.Alors que je m'attendais à avoir mal, j'ai réalisé avec horreur que le sol ne venait pas. Je tombais, tombais, et tombais encore.Terrifiée, j'avais envie de hurler, mais aucun sons ne sortit de ma bouche. J'ai juste fermé les yeux, et j'ai attendu l'impact.
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Alolaaaaa ! Bon, ça fait des siècles que je n'ai rien écrit, et j'ai toujours du mal avec les temps... Mais j'espère que ça vous plaira et qu'il n'y a pas trop de fautes !
Babaille !
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