La musique à fond je répétait les mouvements de danse encore et encore. Cela faisait deux mois depuis mon évanouissement, j'avais baissé le rythme auquel je me rendais à la salle, mais prenant en compte que je ne dormais que peut la nuit j'étais assez faible physiquement.

La porte claqua, je savais déjà qui s'était, Joon-hyung comme d'habitude.

_ Kookie, a chaques fois je te retrouve à danser, est-ce que je vais vraiment devoir t'enfermer pour que tu te repose enfin ?

_ Mais hyung ! Je danse beaucoup moins !

_ Ça veut pas dire que tu dors, je t’entends faire des aller retour la nuit.

Je ne savais pas quoi répondre, en effet ce qu'il disait était vrai, je ne savais pas comment il avait pu entendre ça, étant donné que j'essayais d'être le moins bruyant possible.

_ Tu sais Jungkook, si tu a le moindre problème tu peux m'en parler, je suis ton leader mais aussi un ami, jamais je ne porterais le moindre jugement sur toi. Je sais bien mais que ta pas envie de parler de ce qui te tracasse, mais je m'inquiète pour toi, je te vois dépérir, et ça me fait mal au cœur de te voir comme ça…

Son regard me montré une réelle inquiétude, j'avais de plus en plus envie de lui avouer, comme l'avait dit Taehyung peut-être que après je pourrai l’oublier.

_ Hyung tu me promets que tu m'en voudra pas ? Tu me promets que tu me jugerait pas ?

_ Bien sûr que non Kookie.

_ Je suis amoureux de quelqu'un.

Ses yeux avaient prit une teinte plus foncé que précédemment, et ses sourcils s'étaient froncé.

_ Tu es amoureux de qui ? Même si l'agence n'approuve pas tu peux trouver une solution.

_ Non hyung, il n'y a pas de solution, je suis amoureux d'un homme

Ma voix avait craqué sur le dernier mot, et quelques larmes coulaient le long de mes joues, un silence avait pris place dans le pièce.

_ Je le connais ?

Ses yeux s'étaient encore foncé et ses s'étaient cripsé.

J'aurai préféré qu'il ne me demande pas qui c'est, qu'il passe outre, je pouvais lui mentir, lui dire que non, mais je sais que ça me reviendrait en pleine face, il ne restait donc qu'à lui dire la vérité et je pourrais peut-être l’oublié.

_ Toi

_ De quoi ?

_ Je suis amoureux de toi

A la suite de ma déclaration le silence revint, d'un seul coup le sol me semblait être la chose la plus intéressante que je n’avais jamais vue. Pendant une longue minute je ne pus entendre plus aucuns bruit, puis je l'entendis marcher vers moi, et quelques secondes plus tard, j'étais dans ses bras.

_ Mais qu'est ce que tu fais ? Je viens de te dire que je t'aime ! Tu ne peux pas me prendre dans tes bras !

_ Et pourquoi je ne pourrai pas ?

_ Parce que je suis un homme et que je t'aime, tu ne peux pas faire ce n'est pas naturel ! Pourquoi tu fais ça !

_ Parce que cela fait des années que je voulais t'entendre dire ça.

Mon corps se paralysa, je devenais fous, il ne pouvait pas avoir dit ça.

Quelques secondes plus tard je sentis ses lèvres sur les mienne, le baisé n'était seulement qu'une douce caresse, il releva légèrement la tête et me regarda dans les yeux, puis il se remit à m'embrasser, cette fois le baiser se fit légèrement plus insistant, mon corps se réveilla alors, et automatiquement je passa mes mains derrière sa tête et j'approfondis moi même le baisé, par manque d'air on se séparera.

Je ne comprenais pas vraiment ce qui se passait, mais j'étais heureux.
Pour l'instant je ne préoccupé pas de ce qui allait se passer, ou de comment ça finirait, mais j'étais juste heureux d'être avec lui.