The Mesmerizing Yokai
Alors qu'ils partaient de la ruelle, Fumika se stoppa en apercevant quelque chose briller dans un coin sombre. Elle s'en approcha avec curiosité et s'accroupit. Prenant un mouchoir dans sa sacoche, elle attrapa ce qui ressemblait à un anneau. Mais il était si sale, abîmé et couvert de rouille qu'il était difficile de savoir à quoi ressemblait le bijou une fois propre. Intriguée, elle l'enveloppa dans son mouchoir et le mit dans son sac avant de rattraper Whisper qui l'attendait à l'entrée de la ruelle.
.
.
Jibanyan releva la tête en voyant revenir Fumika et Whisper, l'espoir brillant dans son regard. La jeune fille s'agenouilla devant lui, tendant la photographie au félin. Il l'a prit avec émotion, les yeux écarquillés par la surprise.
- C'est incroyable ! Comment vous avez fait ?! Loubarbare est vraiment compliqué à battre !
- Tu avais l'air de vraiment y tenir à cette photo. Je sais ce que ça fait quand on nous prends un objet auquel ont tient. Je ne pouvais pas ne pas agir.
Elle sursauta en voyant de grosses larmes rouler sur les joues du félin en serrant précieusement sa photo.
- Snif.. M-Merci Fumika ! Ça me touche tellement tu peux pas savoir.. C'est la seule image que j'ai de ma chère Emi. Je te suis si reconnaissant.. J'ai même pas pu faire ça moi même.. Je suis vraiment trop..
- Je t'arrête immédiatement. Tu n'es pas nul Jibanyan tu m'entends ? Ne te rabaisse pas ainsi. Tu n'as pas vu les chats autour de toi ? Tu les protèges en repoussant les véhicules qui vont trop vite, tu leur permet de s'enfuir et d'ainsi continuer leur vie. Tu n'as rien de nul, tu es à l'inverse incroyable d'affronter ainsi les véhicules.
Il sanglota en la remerciant, tout tremblant. Fumika le consola en l'encourageant et Jibanyan sécha ses larmes. Souriant, il s'approcha et posa sa patte dans la main de Fumika. Dans une belle lumière, un Médaillon apparut dans la paume de la jeune fille.
- Toi et moi, on est amis maintenyant ! Tu peux m'appeler si tu as besoin de moi !
- C'est un plaisir et un honneur Jibanyan. Je suis heureuse d'être ton amie.
- Fumika, je pense qu'on a assez d'alliés assez fort pour réussir à donner une bonne leçon à Lulugubre et délivrer tes parents.
La jeune fille regarda Whisper et acquiesça fermement. Le félin les observa avec curiosité.
- Nya ? Tu as un problème Fumika ?
- Oui.. Une Yokai du nom de Lulugubre provoque des disputes terribles entre mes parents. Et ça me rend malheureuse de les voirs ainsi se déchirer.
- Elle ose faire ça ?! C'était aussi une Lulugubre qui faisait se disputer les parents de ma Emi ! Elle en était super triste ! Je vais t'aider Fumika ! Une fois chez toi, appelles moi avec mon Médaillon. Ça renforcera notre lien que tu m'appelles avec !
La jeune fille sourit et se releva. Alors qu'elle se dépêchait de traverser le passage piéton, elle se stoppa devant la poissonnerie, son regard se posant sur des beaux morceaux de Sériole.
“- Maman ! Maman ! Tu vas prendre du Seriole et faire ton plat avec le riz et la sauce sésame ??
- Tu en veux tant que cela ma puce ? Tu sais que c'est aussi le plat préféré de ton père ? On s'est rencontré grâce à ce plat un peu par hasard avec ton papa. C'est notre plat, un symbole d'une certaine manière. Si un jour tu vois papa et maman se disputer bêtement, rappel leur les bases de leur amour avec ce bon plat. D'accord ?
- D'accord maman !”
Fumika s'approcha avec détermination du gérant.
.
.
- Comment ça je n'en fais pas assez ?! As tu conscience de la charge mentale que c'est de s'occuper de la tenue d'une maison ?! Et de travailler en plus sur mon livre ?!
- Mais tu reste à la maison ! Moi je me fais chier au boulot pour ramener de l'argent à notre famille !
Fumika serra les poings et inspira avant de s'approcher de Lulugubre.
- Madame Lulugubre. J'ai bien compris que vous ne vouliez pas partir. Sauf si je vous y force. Ça ne me plaît pas vraiment de recourir à la force avec vous mais vous ne me laissez pas le choix.
- Non, non, non ma petite je ne souhaite pas partir. J'aime bien ta maison, elle a une aura qui me plaît. Et tes parents sont amusants.
- Amusants..? Vous trouvez ça amusant de faire se disputer des couples ?! De les faire se déchirer et rendre malheureux le reste de leur famille ?! Vous n'avez pas mieux à faire ?
- Mh, non. Honnêtement, t'es parents sont très intéressants quand ils se disputent et j'aime l'aura que dégage ton père alors je reste.
Fumika serra les dents et prit en main le Médaillon de Jibanyan. Le faisant habilement sauter, elle l'inséra dans sa Yokai Watch. Le cadran s'affola alors que dans un tourbillon de lumière, Jibanyan apparaissait.
Il se cogna au plafond lors de son invocation, et se fut un véritable miracle que Hiroki et Harumi Kodama soient trop ensorceléspour s'en rendre compte. Le félin se secoua et fit face à Lulugubre sans crainte.
- C'est toi qui fait se disputer les parents de Fumika ? Espèce de sale masse boueuse violette, je vais te faire comprendre le mal que tu fais par mes poings !
- Ça c'est blessant ce que tu dis, mon petit. Toutes les blessures ne se voient pas tu sais ?
- Tu parles de blessures mais tu n'hésites pas à en provoquer autour de toi, on va te donner une bonne leçon ! À toi de jouer Jibanyan, je vais faire venir des alliés pour t'aider !
- C'est partit Fumika !
Jibanyan était vraiment fort, plus que ses partenaires de combat, mais il travaillait à merveille en équipe. Fumika surveillait ses parents plus loin, veillant à ce que rien du combat n'attire leur attention.
Lulugubre ne fut pas simple à battre mais la bonne préparation de la jeune fille à entraîner ses nouveaux amis avait payée. La Yokai violette poussa un soupir en s'avouant finalement vaincue.
- Bon.. Je crois bien que je vais m'en aller. Vous avez vraiment vexée.
- Ça t'apprendras à répendre le malheur dans les couples. C'est moi qui devrait être vexée pour ce que tu as fais.
Whisper regarda autour d'eux avec attention, brusquement alerte. Il tapota l'épaule de Fumika pour attirer son attention.
- Je sens arriver un autre Yokai !
- Ah ! Enfin te voilà ma chérie ! Je t'ai cherché partout !
Dans une brume violette apparut alors une sorte d'énorme nuage d'un doux jaune chaleureux. Ses "cheveux" d'un délicat vert était surmonté d'une marguerite et une petite moustache venait surmonter son grand sourire joyeux.
- Ma chérie, je suis venue m'excuser. On aurait jamais dû se disputer comme ça !
Une drôle d'aura lui échappa et rompit le sort de Lulugubre autour de Hiroki et Harumi qui se turent avec surprise en se regardant. Le nuage doré regardait la Yokai dépressive avec douceur.
- J'ai dis des choses que je ne pensais pas. Pardonne moi mon amour..
- Oh mon Jojojoyeux adoré ! Je suis si désolé d'être partie comme une folle.
Fumika regarda avec stupeur les deux Yokai et une réalisation s'imposa à elle avec une certaine stupeur.
- Ces deux Yokai sont mariés ? Me dites pas qu'en faites elle a semée la zizanie dans le couple de mes parents car elle était en colère à cause de sa dispute avec son mari..?
- Je crois que c'est ce qui est arrivé effectivement Fumika.
Le nuage, Jojojoyeux, s'approcha avec un sourire et s'inclina profondément devant Fumika.
- Je souhaite m'excuser, je crains que ma femme n'ai mis la pagaille entre tes parents ses derniers temps. Ça n'a pas dû être agréable.
- C'est que j'étais si jalouse du bonheur de ces deux là que j'ai voulu les envoûter..
- Je peux comprendre que vous étiez triste, ou en colère Lulugubre. Mais ce n'est pas une raison pour déchirer un couple qui s'aime. À l'avenir, essayait de discuter avec votre mari pour remettre les choses à plat.
- Tu as raison.. Ce n'est pas grand chose, mais je t'offre ceci pour me faire pardonner.
Le Médaillon de Lulugubre apparut dans la main de Fumika qui ne savait pas trop comment prendre cette.. marque soudaine d'amitié. Elle en voulait encore à la Yokai d'avoir fait se disputer ainsi ses parents ces derniers jours, mais au moins Lulugubre avait elle voulue se faire pardonner.
- Tu as du cran jeune fille, et une aura si belle et attirante. J'aime ça. Appelle moi si tu as besoin de mon aide, je me défend bien en affrontement au besoin.
- S'il vous plaît, n'allait plus ensorceller les personnes qui sont heureuse.
- Je vais essayer. Bon, c'est pas tout les loulous, mais il faut qu'on y aille.
- Oh que oui, nous avons bien des choses à nous dire !
Vu le regard amoureux et passionné que s'envoyèrent les deux Yokai avant de partir, ils n'allaient pas faire que discuter. Et Fumika n'avait aucune envie d'imaginer les deux êtres dans un contexte plus intime.
Fumika s'approcha doucement pour voir son père prendre les mains de sa mère, une expression sincèrement désolé sur le visage.
- Pardon ma chérie, je n'aurai jamais dû te crier dessus ainsi. Tu fais énormément et je t'admire pour tout ce que tu accompli au quotidien à la maison.
- Moi aussi, j'y suis allé un peu fort.. Je sais à quel point certains de tes collègues sont compliqués à supporter. Tu es si fort mon amour.
- Je te promet que je t'aiderai d'avantage à faire des tâches ménagères à la maison. Je m'y engage solennellement.
- Oh merci mon amour..
Il posa ses mains sur les joues de Harumi et se pencha pour l'embrasser tendrement. Fumika rougit doucement en trouvant ses parents beaux ainsi. Elle passa discrètement à côté d'eux en portant un sac de course et se mit aux fourneaux. Whisper observait le couple en train de s'embrasser et de ce faire des mamours avec passion.
- Et bah ! Ça c'est des tourtereaux. Pas surprenant que Lulugubre ait pu être jalouse de leur amour.
- Mes parents s'aiment énormément. Je ne comprenais pas leurs disputes ces derniers temps.. Grâce à toi d'une certaine manière, j'ai pu éviter qu'ils ne se déchirent irrémédiablement. Merci, Whisper.
Il lui offrit un sourire et Fumika se détendit en se lavant les mains. Elle releva la tête quand sa mère l'appela.
- À qui parles tu ma puce ?
- Oh à personne maman. Je me disais juste que votre réconciliation valait bien la préparation de la recette de maman avec le Seriole. J'en ai acheté à La petite Criée avant de rentrer à la maison.
Son père la regarda, semblant brièvement observer Whisper, avant de sourire à sa fille.
- Faisons la cuisine ensemble. Ça me rappelera de très bon souvenirs.
Fumika regarda ses parents la rejoindre et elle sourit plus franchement. Qu'est ce qu'elle était heureuse en cet instant !
.
.
La jeune fille ferma la porte de sa chambre et laissa Whisper découvrir son nouveau foyer. Elle pourrait s'y faire à la présence de cette guimauve volante. Fumika capta les rires de sa mère et quelques murmures de son père et secoua la tête avec amusement. Elle prit ses affaires et alla se mettre en tenue de nuit.
Whisper posa le Medallium sur le tapis de la chambre de Fumika en admirant la chambre bien décorée et qui reflétait les goûts d'une jeune fille mature mais ayant ses passions. Elle avait d'ailleurs une impressionnante collection de livre sur les légendes et mythes de tout horizon.
- Ma chambre te plaît Whisper ?
- Beaucoup ! C'est très accueillant et agréable comme endroit.
- Tu peux dormir sur un des poufs de ma chambre, ils sont grand et moelleux. Si tu as froid, il y a des plaids dans le placard.
Il alla s'installer dans un large pouf bleu et observa l'adolescente s'installer dans son lit. Le Yokai observa avec interrogation Fumika prendre des écouteurs et un mp3.
- Que fais tu ?
- Mes parents vont faire dans pas longtemps du bruit et j'ai très tôt trouvé des astuces pour justement ne pas les entendre plus que nécessaire. Il y a des bouchons d'oreilles propre dans mon tiroir si tu as besoin.
- Oh voyons, ça ne doit pas être si bruyant. Ça devrait aller.
- Comme tu veux. Bonne nuit Whisper.
Fumika mit ses écouteurs, le son d'une musique entraînante perçant légèrement l'air alors qu'elle éteignait la lumière. Whisper se cala dans son nouveau lit avec plaisir et ferma les yeux.. Pour les rouvrir quelques instants après en entendant des drôles de bruits. Se relevant en flottant il passa la tête à travers le mur. Un cri étouffé lui échappa et il fila immédiatement prendre les bouchons d'oreilles pour se les mettre dans ses "oreilles", devenu tout rouge.
Le "Je t'avais prévenu" de Fumika et son rire firent se cacher d'autant plus le pauvre Yokai qui venait de découvrir que les parents de Fumika était toujours aussi fougueux.
.
.
Quand la jeune fille s'éveilla le lendemain, elle s'étira longuement. La journée d'hier avait été pleine de rebondissements, de colère et de surprise, de joie.. Et si elle ne voyait pas Whisper flotter au milieu de sa chambre, elle aurait cru à un rêve.
- Bon, faut que j'aille me préparer. Je dois retrouver mon ami Nathan au Parc Triangle. Tu viens avec moi Whisper ?
- Je l'avais prévu oui ! Je me dois de rester avec toi pour t'aider face aux Yokai. Ce Nathan, c'est ton amoureux ?
- Lui ? Non du tout. Un bon ami, mais pas du tout un amoureux possible. Ce n'est pas contre lui mais je le trouve.. Quelconque. Et puis il est plus jeune que moi, il manque de maturité.
- L'âge ne veut rien dire. Mais je comprends tout à fait ton point de vue. Je te laisse te préparer, je crois que ta mère prépare un super petit déjeuner.
Il se laissa emporter par la délicieuse odeur sous le rire de Fumika. Si même les Yokai étaient hypnotisés par la cuisine de sa mère.
Une fois prête, elle descendit pour prendre son petit déjeuner. Sa mère dégustait un thé et quelques biscuits alors qu'une assiettes d'œuf au plat, de riz et de petite saucisses coupés en forme de poulpe attendait sagement Fumika. Elle s'installa et se mit à manger en discutant avec sa mère, donnant par moment discrètement à manger à un Whisper ravi.
Après avoir aidée sa mère à débarrasser, Fumika alla se chausser.
- Maman, je vais rejoindre Nathan au Parc Triangle.
- D'accord ma puce, soi prudente et ne rentre pas trop tard surtout !
Fumika sourit doucement et fila à l'extérieur avec Whisper. Il parlait beaucoup mais la jeune fille appréciait l'écouter. En route, elle put se rendre compte à quel point les Yokai étaient présent tout autour et que personne ne les voyaient.
En chemin, elle dû aider une jeune femme visiblement dans le mannequinat à se cacher de ses fans un peu trop insistant. Un peu après, elle avait aidé son amie Mina à ne plus être envoûtée par Granpapéti, un Yokai à l'apparence de grand père ayant toujours faim. Il avait suffit de lui donner à boire et à manger pour qu'il accepte gentiment de laisser la camarade de Fumika tranquille.
Plusieurs Yokai avaient même rendus malade des enfants et leurs maîtresse en plein atelier pédagogique d'été. Fumika était donc bien en retard quand elle rejoignit enfin son ami.
- Pardon je suis en retard Nathan ! Ah, ça n'a pas l'air d'aller.
- Oh Fumika.. M'en parle pas, je me suis disputé avec un ami à moi. Je sais pas ce qui s'est passé, j'ai dis tout ce qui me passais par la tête et il a pas du tout apprécié. Et maintenant je m'en veux, j'aimerai me réconcilier avec lui mais je sais pas comment m'y prendre.. Je sais juste qu'il est partit pour le Fleuve un peu plus loin.
- Si tu veux je peux essayer de lui parler ?
- Tu ferai ça ? Ça m'aiderait énormément Fumika.. Tu es vraiment une super amie..
- Attend une seconde.. Mais il t'a frappé !
Nathan regarda ailleurs, mais il arborait effectivement un beau bleu sur sa joue gauche. Fumika examina la blessure avec une flamme de fureur dans les yeux.
- C'est ma faute.. J'ai dis pleins de trucs qui me passait à l'esprit et c'était vraiment pas sympa.
- Ce n'est pas une raison pour te frapper ! Bon.. Tu veux bien me guider à ton ami Nathan ?
Il acquiesça vivement et passa devant. Fumika le suivit, Whisper se pencha vers la jeune femme.
- Si ça ce trouve, un Yokai à provoqué cette dispute qui a un peu.. dégénérée.
- Peut-être qu'un Yokai a fait trop parler Nathan, mais ça n'excuse pas le coup de poing. Il a un bleu monstrueux sur la joue. Je ne sais pas qui en est à l'origine mais il va m'entendre.. J'ai horreur de ce genre d'acte violent.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro