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—CHAPITRE DOUZE—
-⍟-
≛⋆.
'⁎
.✩
⡱
-⍟-
OMNISCIENT
IL ÉTAIT TROIS HEURE DU MATIN ET DANS DEUX HEURES ELLE SERA EMPRISONNÉE. Le silence fait vibrer ses tympans, un silence coupé quelques fois par la lente respiration de James juste à côté.
Il est encore vivant grâce à elle. Grâce aux poches de sang qu'elle lui a transfusé, ces mêmes poches de sang qui lui feront du tord dans quelques heures. Ils vont tous savoir —le congélateur est équipé de sorte que l'on doivent passer sa carte pour récupérer les poches.
Et dans quelques heures ils vont comptaient les provisions, comme tout les jours à cinq heure tapante.
Déjà petite elle avait pris la connerie humaine en pleine bouche —à croire que le sort s'acharnait sur elle— mais jamais elle n'avait était aussi bien entourée lors d'une épreuve.
Pendant quelques minutes elle ressasse sa vie, se remémorant chaque pas qui l'a conduit dans cette situation. Elle connaissait le prix à payer, en arrivant ils l'avaient prévenu, tout vol serait passible d'une peine de prison. Mais elle l'avait fait parce qu'elle n'avait jamais était aussi bien entourée et que voir l'une de ses personnes mourrir serait impossible.
Et elle se dit qu'un jour elle aura son happy ending. Pourtant le soir elle ne prie pas pour énormément de chose, juste une fin heureuse, pour se dire que si elle a traversé tout ça, c'était pour une bonne raison. Que si de nombreuses fois elle avait cru voir un tunnel sans lumière, quelques part cette petite étincelle existe.
La brune abandonne James pour se rapprocher de sa seul amie, Penelope.
Elle avait toujours tout fait pour ne pas avoir d'amie, mais cette petite brune pétillante s'était rapidement immiscée dans son coeur. Et elle sait, même si ses paroles n'ont jamais était prononcées, que chacune ferait tout pour sortir l'autre de la merde.
« Je suis dans la merde. » chuchote t-elle en regardant droit devant
« Que ce passe t-il ? »
Alors elle lui explique tout d'une traite, le regard dans le ciel rosé dû à l'aube. Penelope ne répond pas. Non, elle lui tend une cigarette.
« On vas trouver une solution. »
Melek n'avait jamais était forte pour demander de l'aide, elle avait du se débrouiller toute seul, alors elle détesté dépendre de quelqu'un, reconnaître sa faiblesse.
Et bien heureusement, on ne sait pas si c'est par le regard, ou bien par le ton de sa voix, mais Penelope avait compris qu'en lui expliquant, Melek était en train de lui demander de l'aide.
Le silence emplit tout. Pourtant, une promesse est livrée. Parce que quand la parole devient insupportable, seul le mutisme scelle.
Et quatre heure du matin est sonné.
⋆ ⋆ ⋆
QUAND JAMES BUCHANAN BARNES OUVRE LES PAUPIÈRES, MELEK EST A SES CÔTÉS. Ses mouvements sont lents, mais la rage dans son ventre est réelle. Il est vivant.
« Salut. » murmure la brune
Elle appréhende, la boule au ventre.
Un sourire prend place sur le visage meurtri de Bucky.
« Je suis vivant. » dit-il d'une voix rauque
Ils se regardent pendant quelques secondes. Puis cinq heures et moins le quart sonne. Et une boule se loge dans le ventre de la brune.
« Je dois te dire quelque chose. »
Il se relève, la boule au ventre.
« Je vais être emprisonné. »
Et là, il tombe de haut.
« J'ai volé quelque chose. »
« Quoi ? » demande t-il
Pourtant elle reste silencieuse, détournant le regard.
« Melek, qu'as-tu volé ? »
« Des poches de sang. » avoua la brune
Le visage de Bucky perd ses couleurs.
« Pourquoi tu as fait ça ? » murmure t-il
Elle lui explique plusieurs fois que ce n'est pas de sa faute, qu'il n'a pas à se sentir coupable mais sa conscience lui répète sans arrêt le contraire. Qu'il n'a pas peu protégé sa... Melek, qu'il n'ai qu'un bon à rien.
« Pourquoi tu as fait ça ! » s'écria t-il
« Arrête de t'énerver ! Ça n'avancera à rien. »
« Et tu vas faire quoi maintenant! Hein ! »
« Je vais me débrouiller. » décide Melek
Elle n'as pas de plan, mais avec un peu de chance elle trouvera quelque chose avec Penelope. Elle n'a pas le choix, elle doit trouver.
« Non. Je vais t'aider. Je ne les laisserai pas t'emmener ! »
« Bucky arrête. » elle dit fermement
Mais ça ne l'empêche pas de se lever douloureusement, en cachant ses mains tremblante.
Ça le dépassait, ça les dépassait tous. Il ne pourrait rien y faire. Mais il ne les laisserai pas faire. Il avait failli à sa mission.
« On va s'enfuir. »
« Non ! »
« C'est ma faute ! »
« C'est moi qui ai décidé de faire ça James. De plus tu me retardera, tu es blessé. »
« Je veut pas te laisser. » murmure le brun
« Moi aussi. Mais je ne peux pas.»
Il souffle.
« On se reverra, je te le promets.»
Ce qu'elle dit n'est pas sûr. Il la reverrait peut-être jamais. Les deux le savent que trop bien.
Et il ne veut pas avoir de regrets.
James s'approche d'elle, la surplombant. Elle peut sentir son souffle faire bouger ses mèches.
« Je tiens beaucoup à toi. » dit-il
Leurs regards sont brûlants. Et c'est Melek qui fait le premier pas. Et elle se sens bien. Il lui rend son baiser en posant les mains sur ses joues.
Leur baiser est plein de remords, d'amertume. D'euphorie et de colère. De passion et d'amour.
En se séparant elle pose sa tête contre le torse de James, le serrant dans ses bras.
« Moi aussi —je suis vraiment attaché à toi. »
Il sourit en resserrant son étreinte.
James est l'homme parfait pour elle, celui en qui elle a pu faire confiance après des années de crainte. Tout une vie dans la peur d'être trahie, la peur des hommes. Une peur encrée en elle par ses stigmates du passé, une peur qu'il a su effacer, détruire.
Les deux restent dans les bras l'un de l'autre pendant quelques secondes, profitant de ce moment.
Mais ensuite le clocher sonne, il est cinq heure.
« Je dois y aller... »
Il lui prend le bras.
« Vas préparer ton sac, je vais faire diversion. Et tiens. »
Dans sa main se trouve une vieille radio, un pistolet et sa montre à gousset.
« James... »
Cette montre est l'une des choses les plus importantes pour Bucky, alors le fait qu'il lui donne signifie beaucoup. Et elle a les larmes aux yeux quand en l'ouvrant, une photo d'elle est disposé à l'intérieur.
« J-je...»
Alors que quelques larmes se frayent un chemin sur ses joues, des bruits de pas sont audibles dans la salle, augmentant considéra-blement le rythme cardiaque des deux.
« Va s'y. Et connecte toi à la fréquence 200.67. »
Après un dernier regard, elle s'élance en direction de sa chambré, réalisant la gravité de la situation.
enfin ils se sont pecho
on arrive bientôt à
la fin de l'histoire et
mon dieu je vais être
trop triste de la finir
merci d'avoir lu
mes salutations les plus distinguées
Al-
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