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—CHAPITRE SEPT—




-⍟-
≛⋆.
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MELEK HAWKINS



PENELOPE C'ÉTAIT JETTÉ DANS MES BRAS EN SANGLOTANT A LA SECONDE OÙ JE LUI AVAIS ANNONCÉ LA NOUVELLE. La réaction de chacune des infirmières avait été semblable, sans les pleurs. Leurs étreintes avaient été accompagnées d'une regard inondé de pitié.

Je leur rendais un petit sourire nerveux, pourtant dieu sait ô combien cette nouvelle m'avait rendue heureuse. Je partais au front. J'avais caché cette joie pour ne laisser exprimer que la nervosité m'habitant ne voulant pas être jugée.

Jugée, je l'avais été tellement de fois, j'avoue avoir jugé moi même. C'est humain. Mais j'avais toujours essayé de ne pas faire ressortir ces jugements, de les atténués.

J'avais commencé après avoir lu Gatsby le Magnifique. Dès les premières lignes, inconsciemment, j'avais commencé un travail sur moi même.

« – Quand tu auras envie de critiquer quelqu'un, songe que tout le monde n'a pas joui des mêmes avantages que toi. »

Cette phrase m'avait parue clair, et je l'avais tous de suite assimilé de mon jeune âge.

« Bonjour belle Demoiselle, puis-je entrer ? » fit James en ouvrant la porte de ma chambre
« Arrête de me vouvoyer. Et de me draguer ! »

Le brun s'assit sur ma couchette, juste à côté de ma valise, un sourire éclatant pendant aux lèvres.

« Nerveuse ? » me demanda le soldat

Dans le livre Gatsby le Magnifique, une autre phrase m'avait paru étrange, même en ayant relus le livre des dizaines de fois.

« Réserver son jugement implique un espoir infini. »

Je n'avais jamais pue l'a comprendre. L'espoir était il donné à celui qui réserve ou celui qui est préservé de tout jugement.

J'avais débattu sur la signification de cette phrase avec de nombreuses personnes, mais la personne qui m'avait donné un réel argument avait été James.

D'après lui, l'espoir se trouve des deux côtés: une personne préservée de tout jugement extérieur n'agit seulement avec instinct, sans pression du monde extérieur ou bien de la société, un état d'esprit plus propice à l'espoir.

Je lui avais alors répondu que l'espoir se trouve alors du côté d'une personne. Mais il avait répliqué qu'une personne qui juge est aussi jugée. Et qu'arrêter de juger agirait sur les deux personnes qui seront deux personnes comme la première.

Bien que ces explications avaient été un peu bancales sur certains points, il m'avait fournis de réels explications, choses que personne n'avait réussi à faire. Il n'est pas si bête que ça...

Et c'est bien pour cette raison que j'avais accepté de lui confier mon rêve. Il ne me jugerait pas, James était quelqu'un en qui j'avais confiance, beaucoup trop.

« Pas vraiment. Enfin... si un peu, mais j'ai toujours rêvé de ce moment... pas exactement comme ça mais... voilà. »

Au fur et à mesure de ma phrase, je parle de plus en plus doucement, murmurant alors presque le dernier mot. James fronce les sourcils, alors que je me mâchouille les lèvres nerveusement.

« Vous... voulez aller à la guerre ? »

J'hoche la tête.

« Mais pourquoi ? Les gens fuient le front. »
« J'en ai toujours rêvé. Je veux défendre mon pays. » fis-je en secouant la tête

J'ai eu tort de lui en parler. C'était un souhait étrange. J'aurai dû agir comme habituellement, garder ça pour moi. Une boule naquit dans mon ventre à l'idée de recevoir encore des remarques. Peut-être parce que cela faisait cinq ans ou plus que j'en avais parlé à personne, sûrement parce que cette remarque j'allais la recevoir de James.

« Oublie ça. C'est stupide. »
« Non, au contraire, je te comprends. J'ai un ami dans le même cas que toi. Il veut aussi entrer dans l'armée, mais il est trop chétif. »

Mon nez se retroussa, accentuant alors ma mine confuse.

« Je ne comprend pas vraiment vos motivations. C'est dingue.

Je grimace à ses mots.

« Pourtant après que Steve m'ai expliqué la cause, je ne peux qu'être que de votre côté. Et même si, pout tout te dire j'ai un peu peur de vous voir au front, toi comme Steve, je ne peux qu'être heureux pour vous. »

Je sens le rouge me monter au joues après ses révélations.

« J'aimerais bien un jour le rencontrer. » fis-je en tournant ma tête pour faire face à mon sac à dos

« Il t'adorera, j'en suis sûr. Au début en tout cas. »

Un sourire taquin décor son visage fraîchement rasé.

« C'est méchant ! » m'écris-je en lui jetant un pull

Il ricane. Et c'est à ce moment que je me rend vraiment compte que Bucky est beau, réellement.

« Pouvez-vous, mademoiselle éviter de me regarder ainsi. »
« Comment ? »
« Comme si je n'étais qu'un bout de viande ! » crie le brun alors que je lève les yeux au ciel

Pendant quelques secondes, mes yeux reste bloqué sur la tenue militaire entre mes mains. James dû s'en rendre compte puisqu'il s'approcha de moi pour passer un bras autour de mon cou de façon à m'enlacer.

« Tout va bien se passer. »
« J'ai pas peur, j'ai juste de l'appréhension... »
« C'est normal. Mais ne t'inquiète pas, on surveillera tes arrières. »
« Je sais... même si je ne pourrai pas vraiment compter sur toi pour me protéger. » ricane-je

James me fit une tape sur le crâne avant de se lever.

« Sans mes services c'est la mort assurée. Si t'attend autre chose que de l'incomplète de la part du reste du régiment, tu peut attendre longtemps. » fit le brun en s'approchant de la porte

« Mais bon, je vais devoir te protéger, surtout que tu n'as pas intérêt de mourrir avant de t'avoir fait écouter d'autres musiques que tes sons douteux. Et que j'ai eu un rendez-vous. »

Avant que je n'ai le temps de protester, il claqua la porte, me laissant inconsciemment avec un léger sourire sur le visage.

Un sourire pas si léger que ça.

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