—CHAPITRE CINQ—
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⡱
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MELEK HAWKINS
LE SOLDAT BARNES LÂCHA SON ARME DANS UN BRUIT QUI RÉSONNA COMME UN LONG SIFFLEMENT. Je pose ma main sur le bas de mon dos, abasourdi par tout ces regards.
Penelope s'empressa de soulever le bas de mon haut, sous la mine de encore terrifiée de tout le monde.
« Qu'y a-t-il ? » demande-je
Pour seul réponse, elle bégaya des mots incompréhensibles. Je ne sens rien, aucune douleur, mais je sens en revanche dans le regard de tout le monde que quelque chose ne va pas. Au moment où elle toucha mon dos je sentis une vive douleur, me faisant serrer les dents.
Quand mes doigts passèrent sur la blessure, je sentis quelque chose d'anormal. Cette chose était bloqué sur la chair de mon dos. En retirant mes doigts, un liquide rouge les avait recouvert.
« Je vais te dois la balle, tu dois venir avec moi. »
Elle me prit le bras sous le regard désolé de James. Chaque pas me fit lâcher couinement, alors que marcher me requiert de plus en plus d'efforts. Comme si des chaussures de plomb me sont attachées autour des chevilles.
Même si mon amie ne voulait pas me le dire, je savais quelle étaient les risques. Elle n'allait pas me retirer la balle sans une auscultation. Mon corps la suis, comme un des robots dans un des films, alors que mon esprit entier est occupé à évaluer les risques de paralysie. Si la balle a créé un traumatisme de la moelle épinière, chaque heure compte.
« Je sais à quoi tu penses. Je ne pense pas que les vertèbres ont été touché. Je l'espère. » fit la brune
J'hocha la tête, alors que des larmes s'entassèrent dans mes yeux. Elle ment et je le sais très bien, elle ne peut pas le savoir pour l'instant.
Des bruits de pas se fit entendre avant que toutes les infirmières ne déboulent dans la pièce, accompagnée du sergent Barnes, la tête baissée.
« Oh mon dieu ! Tu es blessé ! » s'écria Marga
« Je vais b-» commence-je avant d'être coupé par un couinement de douleur
Je ne les salue seulement qu'à moitié lorsque qu'elles partirent s'occuper des blessés.
La pièce me paraît étouffante, et flou. Et je ne peu distinguer James des autres soldats seulement grâce à sa tête baissée.
« James. » l'appel-je
Il s'approcha de moi, en restant debout face à moi.
« Je suis désolé. » murmura t-il
J'essaye de lui répondre, mais je dû me mordre la joue pour ne pas crier de douleur alors que Penelope me retira la balle.
Le soldat fronça les sourcils.
« Ne t'inquiète pas, tu n'aura pas de conséquences graves à part une laide cicatrice et quelques douleurs. » fit Penelope en prenant du fil
Elle me donna de la pénicilline pour éviter l'infection, avant de m'ordonner de dormir alors qu'on l'appela pour un autre blessé.
Mes yeux se firent de plus en plus lourd.
Je déteste cette état, je sens que je n'ai pas le contrôle, que je suis faible. Et je me déteste encore plus, car moi qui m'étais toujours débrouillé pour ne jamais demander d'aide à autrui, en quelques semaines, le comportement inverse m'est devenue presque naturelle.
« James... » pêne-je à prononcer
Il s'approcha de moi, essuyant les perles salées qui s'était échappé, avant de me faire entrer dans le lit.
« Dors Hawkins, on parlera plus tard. » dit le brun avant de m'embrasser le front
Petit à petit je ferme les yeux, tombant dans les bras de Morphée.
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J'AI MAL. J'ai tellement soif, et tout mes muscles sont engourdis. J'essayai de parler mais la seul chose qui sortis de ma bouche était un couinement.
Il fait noir, mais plusieurs voix sont audibles, sûrement celles des infirmières. Je me relève, la boule au ventre, mais une main me recoucha.
« Tu dois te reposer, il est encore tard. » me dit P' en serrant ma main
Elle m'aida à boire de l'eau.
« Tout le monde va bien ? » demande-je
La brune haussa les épaules.
« Repose-toi je dois aller soigner quelqu'un. »
En m'allongeant, je sentis du sang coulé le long de mon dos découvert.
Je souffle.
En me relevant pour aller chercher un bandage. Je vacillai mais heureusement je pu m'accrocher au meuble.
« Que fais tu debout ? » fit une voix grave que je reconnu comme celle de James
« Rien. »
« Assis toi. »
« Non, sans façon. » dis-je
Une goutte de sang tomba à terre et le brun accourut vers moi, alors que je mis mes mains devant moi.
« Je peux marcher. Mais peut-tu me porter la bouteille d'alcool ? »
« Celle pour désinfecter ou l'autre ? » fit-t-il
« Les deux. » réplique-je
De retour sur mon lit de fortune, je pris la bouteille et bus une gorgée -qui me provoqua une vague de chaleur- avant de récupérer une compresse que j'imbiba d'alcool médical.
« Veux-tu de l'aide ? » me questionna James
Je l'ignore, mais il récupéra la compresse de mes mains et se plaça derrière moi, en face de mon dos.
« Je peux le faire. » grogne-je
« Je te crois mais je souhaite me faire pardonner. »
« De m'avoir sauvé ? » fit-je en me retournant pour être face à lui
Il ouvrit la bouche, comme si il allait prononcer quelques choses mais il s'arrêta quand je couinais.
« Désolé j'ai appuyer trop fort. »
Après ça, il nettoya ma plaie avec un douceur que même P. n'avait pas utilisé, sûrement stressé.
Ma blessure enfin bandé, il me prêta sa montre à gousset quand je lui demandais l'heure.
« Quatre heures cinquante. »
« Pourquoi ne dors tu pas ? » demande-je en jouant avec le petit objet
« J'étais de garde, je n'ai terminé seulement il y a vingt minutes. »
« Tu devrais aller dormir, James. » fit-je en lui rendant son horloge
« Je sais. Je vais y aller, je exténué pour tout te dire. Mais je veux que tu te reposes toi aussi. »
Je lui fis un clin d'oeil alors qu'il jouait avec sa montre en partant, m'adressant un bref salut de la main.
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