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Part 82 : Hold tight

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Amani POV
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Jamilla s'est endormie il y'a peu,
Et honnêtement tant mieux pour elle,
Parce qu'elle est assez mal en pont la pauvre.
En ce qui me concerne c'est claire que je peux pas dormir.

Cet homme c'est juste une brute,
Mais je sais que mon père va lui faire sa fête.
Il va forcément nous venir en aide.
Je le sais.

À l'heure qu'il est tout le monde doit être au courant.
Ils vont nous retrouver.
C'est obligé.

Moi : Maman ? Chuchotais-je.

Elle posait ses yeux sur moi.

Moi : Regardes, le bracelet de Jamilla clignote.

Je pointais du doigt le bras de ma soeur,
Et maman fronçait les sourcils.
Quand on prête attention on peut voir une lumière rouge clignoter à plusieurs reprises,
Ce que je ne comprenais pas.
Je sais aussi que c'est papa qui lui a offert ça après son accident.
Ça ne peut pas être un hasard.

Maman : Merci mon Dieu !

Moi : Tu crois qu'il a mit un traceur dessus ? Murmurais-je de nouveau.

Maman : Connaissant ton père, c'est fort possible.

Ça me redonnait un peu espoir,
Parce que franchement je peux pas finir comme ça.
J'ai rien fais pour mérité ça moi.
Ma mère et ma soeur non plus.

Moi : Tu vois ? Papa va nous retrouver, j'en suis sûre...

Elle se contentait de soupirer,
Sans quitter le bracelet des yeux.

Moi : Mais si au contraire c'était une bombe ? Ils l'ont peut-être placé sur elle quand elle était seule avec lui.

Maman : Ne dis pas de bêtises Amani. C'est bien trop petit pour que ce soit une bombe. Je suis persuadée que c'est Hassan qui a fait ça. Il disait vouloir trouver un moyen de la localiser à tout moment au cas où... il en a peut-être trouvé un sans m'en parler.

Moi : Dis ?

Maman : Mmh ?

Moi : Il  a vraiment fécondé les ovules de Jam ? C'est de la folie quand même...

Maman : Il est dérangé. J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt, mais il cachait bien son jeu quand je l'ai rencontré...

Moi : Tu sais je regrette ce que j'ai dis soufflais-je. Au fond je réalise que papa et toi aviez vos raisons pour ne rien avoir voulu lui dire quand on voit le personnage. Et puis moi qui pensais que tu étais trop dure avec elle... la réalité m'a bien fermé ma gueule cette fois.

Maman : Tout ce que je voulais c'était la protéger...

Je souriais tristement.

Moi : Je sais, assurais-je. Et elle le  sait aussi.

Nous jetions toutes les deux un dernier coup d'oeil vers Jamilla,
Jusqu'à ce que la porte ne s'ouvre brusquement.
Il s'agissait de ce fou furieux de Mehdi bien évidemment.
Qui ça aurait pu être d'autre de toute manière.

Mehdi : Jamilla, lèves-toi !

Jamilla se réveillait dans un sursaut.

Mehdi : J'ai dis lève toi !

Elle se redressait aussitôt,
S'approchant de lui d'un pas hésitant.
Mehdi l'attrapait subitement par le poignet.

Mehdi : Où est l'enfant qu'elle a eu ?! Dis le moi !

Jamilla : Je te l'ai déjà dis... je ne sais pas de quoi tu parles.

Moi non plus visiblement.

Mehdi : Parles !

Jamilla : je n'en sais rien.

Il lui a mit un coup,
Tandis qu'un de ses gardes lui tendit une espèce de lame en métal en forme de S au bout.
Lorsque ma soeur se mit à hurler,
J'ai compris qu'il venait de marquer la paume de sa main au fer chaud.

Maman : Mais pourquoi tu fais ça ? Fiche lui la paix !

Mehdi : Toi ta gueule ! Immobilisez là bien, qu'elle ferme sa gueule.

Il a relâché Jamilla donc j'accourais vers elle.
Ce connard avait tellement appuyé que ça l'avait bien brûlé.
J'avais mal pour elle.

Mehdi : Comme ça à chaque fois que tu regarderas ton bras, tu penseras à ton petit papa chéri.

il s'approcha ensuite de moi.
Je reculais.

Mehdi : Viens ici.

Moi : Non, répondis-je en le regardant de travers. Vous devez pas beaucoup entre ce mot n'est-ce pas ? Eh bien moi je vous le répète. NON.

Jamilla : Laisse la tranquille ! Arrêtes !

Elle se mit devant moi,
Mais là il a sorti un arme qu'il a pointé droit sur son front.
Je savais qu'elle était chargé donc j'ai paniqué.
Mon coeur battait rapidement.

Entretemps des gardes avaient immobilisé maman,
Et elle était donc impuissante face à tout ça.
On l'entendait juste hurler.

Jamilla : Tu peux tirer, je m'en fiche. Je te laisserai pas faire du mal à ma petite soeur !

Franchement Jamilla elle en a du cran.
Avec tout ce qu'elle a déjà encaissé,
Elle trouve encore le moyen de me défendre sachant que ça la met encore plus en danger. Ma soeur c'est une warrior je vous dit.

Mehdi : Pousse toi de là, c'est la dernière fois que je te le répète.

Jamilla : Et moi c'est la dernière fois que je te dis de ne pas toucher à ma soeur !

Elle a brusquement frappé l'arme avec sa main,
Et celle-ci a fini par terre.
Mehdi est devenu fou de rage et il s'est mis à la frapper de nouveau.

Maman : Tu vas la tuer ! Stop !

Un gars est arrivé face à la porte.

Lui : Monsieur ? On a un gros problème !

Mehdi : Quel problème ?

Lui : Des tas de voitures de police viennent d'encercler la propriété monsieur. Le FBI aussi est là... on est encerclé.

Le visage de cet homme a automatiquement changé.
Moi qui le trouvait déjà méchant,
C'était devenu pire.

Mehdi : Qui a osé ?!

Je me suis mise à sourire.
Je le savais !
Ils allaient forcément nous retrouver.
Ils vont lui faire sa fête.

Mehdi : Vous étiez censés les fouiller !

Lui : On l'a fait monsieur ! Elles n'ont rien sur elles !

Mehdi : Alors comment nous ont il trouvé ?

Jamilla s'est mise a ramper vers nous.
Elle était grave mal en point la pauvre.

Mehdi : Comment ont-il su ? Comment est-ce possible ?!

Maman : Tu pensais vraiment que tu allais t'en tirer comme ça ? Tu mérites de payer pour toutes tes conneries et tu vas le faire ! Je t'en donne ma parole !

Mehdi : Tais-toi !

Ce fils de pute il a mit à ma mère un coup tellement violent que j'ai vu flou.
Il a trop cru que les gens c'était des punching-ball lui,
Et j'ai vraiment eu de la chance de ne rien avoir eu jusque là.

Maman : Tu peux me frapper autant que tu veux, je n'ai pas peur de toi. Et je sais que ça te frustre. Je ne verserai pas non plus de larme devant toi... tu peux rêver.

Au même moment on entendit les bruits d'hélicoptère.
C'était tellement proche qu'on savait qu'ils étaient juste au dessus.
Vous n'avez pas idée comment ça me rassure.
Je ne sais pas quelle heure il est,
Ni même depuis combien d'heures on est retenues ici,
Mais je sens que la fin est proche et c'est l'essentiel.

Mehdi se mit étrangement à sourire,
Tandis qu'on pouvait entendre les haut-parleurs leur conseiller de nous relâcher calmement.
Je ne comprenais pas pourquoi ça l'amusait autant.

Mehdi : Je n'irais pas en prison. Jamais de la vie. Je ne suis pas resté en cavale autant d'années pour laisser les américains m'avoir. C'est la mort ou la liberté.

Ah ouais il est sérieux le gars,
Un coriace quand même,
Il a trop cru la vie c'était un film.

Ils se sont mis à parler en arabe.
Je ne comprenais pas tout ce qu'il disait,
Mais il était question de recharger les armes et ne pas se laisser faire.
En gros ils comptaient clairement riposter.

Mehdi : Est-ce que Jameel est là aussi ?

Garde : Oui. Lui et sont frères sont aux côtés du FBI. On les voit à travers les caméras de surveillance.

Papa était censé être à Riyad,
Comment il a pu arriver si vite ?
C'est quasiment impossible.
Le vol a lui seul prend des heures.

Je fixais ma mère perplexe.
Elle était aussi surprise que moi.
Soit papa se téléporte,
Soit il a menti sur l'endroit où il se trouvait.

Mehdi : Oh. Les deux frères sont réunis, c'est parfait... C'est vraiment mon jour de chance.

Garde : Qu'est-ce qu'on fait ?

Mehdi : On fait pression. Je veux que les Jameel entre ici. J'ai des comptes à régler avec eux.

Garde : Ils sont bien plus nombreux que nous monsieur. Ils ne les laisseront jamais venir seuls.

Mehdi : Tu ne connais pas Jameel... il adore jouer le héros. Et j'ai largement de quoi le faire venir. Amenez moi la petite Amani !

Hein ?
Avant même que je n'eus le temps de réagir,
Le garde m'entraina de force vers Mehdi qui m'attrapait en mode bouclier,
Pointant une arme au dessus de ma tête.
Pourquoi moi wesh ?

Moi : Vous me faites mal, râlais-je.

Mehdi : La ferme !

Maman : Chérie... regardes-moi.

Je m'exécutais.

Maman : Tout va bien se passer. Juste restes calmes...

Jamilla : Prends moi à sa place ! Laisse-là, je t'en supplie. T'as qu'à les relâcher toutes les deux, moi je reste avec toi ! C'est ce que tu veux après tout ! C'est pour moi que t'es là !

Mehdi : Tu n'es pas vraiment une Jameel, ma chère Jamilla. Même s'il ne te le montre pas, tu ne vaudras jamais aussi cher qu'elle à ses yeux.

Maman : C'est faux Jamilla. Il ment ! Ne l'écoute pas ! Ils vous aime toutes les deux de la même façon !

Mehdi : Arrêtes tes conneries. Jamilla n'a pas son sang. Amani si. Fin de la conversation.

Je sentais que la pression montait.
À ce moment précis je me sentais comme dans un dessin animés.
Vous savez... qu'on on stresse et qu'on transpire à grosse gouttes ?
C'est exactement moi à la merci de cet homme et son arme.

Mehdi : Avance !

Je sursautais.
Il m'entraîna avec lui jusqu'à la porte d'entrée.
J'avais jamais autant tremblé de peur de ma vie.

Ce fou a ouvert grand la porte,
Et je fus stupéfaite de l'ampleur des choses à l'extérieur.
Des tas de lumières rouges se sont braqués sur nous.
Je savais que c'était des snipers et autres malgré l'obscurité.

Mehdi : Si vous tirez, vous butez la gamine !

Il n'a même pas honte.
Un adulte comme lui il se cache derrière une enfant comme moi.
Ça fait moins le malin hein...

Il s'est mis à échanger avec les autorités pendant je ne sais combien de temps,
Sans me lâcher d'une semelle.
Il exigeait que papa et son frère viennent nous chercher eux même,
Sinon quoi ils ne lâcheraient aucun d'entre nous.

À partir de ce moment là,
Tout est allé très vite.
Mon père et son frère se sont avancés avec les mains en l'air mais il n'étaient pas seuls.
Un agent du FBI les escortait.

Papa : Laisse ma fille partir. On va régler ça entre homme !

Mehdi : J'avais dis juste eux deux ! Pas de fédéraux !

Papa : Si tu laisse ma fille repartir avec cet homme, on ne sera que tous les trois.

Mehdi : Tu me prend pour un con ?

J'ai entendu un coup de feu,
Alors j'ai fermé les yeux.
Il y'en a eu un second,
Puis un troisième, un quatrième...
Avant que je ne me retrouve par terre.

Je n'avais pas été touché,
Mais quelque chose m'avait poussé,
Et Mehdi ne me tenait plus.

Il y'a eu tout un échange incessant de coups de feu après ça.
J'étais tellement apeurée que je me recroquevillait sur moi même au sol,
Essayant de me boucher les oreilles pour ne plus avoir à entendre.
Je ne savais pas ce qui se passait, d'où les tirs provenaient...
Mais pour l'instant je n'étais pas touché.
Ça j'en étais sûre.

J'ai senti quelqu'un me tirer,
Mais j'ai fais genre d'être inconsciente tellement j'avais peur.
J'ai compris au bout de quelques secondes que c'était un agent du FBI qui m'avait secourut.

Quand j'ai ouvert les yeux,
Je n'étais plus dans la concession mais a l'extérieur avec la police.
Je regardais partout mais je ne voyais ni mon père, ni Mehdi...
Rien du tout.
Pourtant ça continuait de tirer,
Et ça provenait de l'intérieur.

Tout allait vite mais ça semblait durer une éternité.
De plus en plus d'agents du SWAT sont entrés dans la maison,
Mais personne n'en ressortait.
Je retenais mon souffle tellement j'étais angoissée.
On se croirait au far west les gars.

Puis au bout d'un moment,
Les bruits d'armes à feu ont cessé.
Il régnait subitement un silence lourd et terrifiant,
Jusqu'à ce que la porte d'entrée s'ouvre à nouveau.

Ils ont d'abord fait sortir Jamilla,
Puis maman,
Alors je soupirais de soulagement en voyant qu'elles allaient bien.
J'avais si peur qu'elles aient été touché par balles.

Maman : Ça va chérie ? Tu n'as rien ?

Je secouais la tête.

Moi : Non. Ça va. Où est papa ?

Maman : Il était juste derrière nous... je ne comprend pas pourquoi il n'est pas... oh putain.

Papa sortit avec mon oncle qu'il portait presque sur son dos,
Le visage recouvert par un morceau de tissu.
J'entrouvrais les lèvres,
Ne sachant que dire ou que faire.

Plus ils s'approchaient,
Plus je voyais à quel point il était mal en point.
Oncle Abdul saignait tellement que les habits de papa étaient tâchés aussi.

Jamilla : Oh mon Dieu...

Les secours ont essayé de lui prodiguer les premiers soins,
Et c'est là que j'ai accidentellement vu ses blessures.
On lui avait tiré dans la tête et ce n'était pas beau à voir du tout,
Car il faut dire que sa tête était sens dessus dessous.
Toutefois on l'entendait encore geindre d'une voix faible.

Papa était désemparé,
Mais au fond de lui il savait que c'était trop tard,
Et qu'on ne pouvait plus rien faire pour lui.
Les dégâts étaient bien trop importants.

Papa quant à lui était blessé à l'épaule ,
Mais ca n'avait pas l'air très grave vu qu'il supportait.

Papa : Tiens bon Abdul ! Ça va aller mon frère !

En voyant mon père impuissant face à son frère se vidant de son sang,
Je ne pus m'empêcher de serrer ma soeur contre moi.
J'aurais pu la perdre elle aussi aujourd'hui.
Vous réalisez ?

Quand les médecins ont fait comprendre à papa que c'était terminé,
Je ne l'ai ni entendu pleurer, ni entendu crier
Il a tout simplement acquiescer d'un signe de tête en s'éloignant du corps,
Avant de dire quelques paroles en arabe puis de recouvrir la tête de son frère à l'aide d'une couverture de survie qu'un policier lui tendit.
Jamilla avait mis ses mains sur mes yeux juste à temps pour que je ne vois pas les bouts de chaire qui s'écoulaient progressivement de la tête de mon oncle.

Sur le moment ça m'a fait grave mal.
Je pensais à ma cousine Aisha à Riyad qui ne verra plus jamais son père.
Je pensais à la femme de mon oncle,
À mes grand-parents qui venaient de perdre leur fils...
En fait je pensais à tout un tas de choses en même temps.

Les larmes aux yeux,
Je regardait la scène telle une spectatrice,
Parce que je ne pouvais rien faire d'autre.

Mon père aussi avait les larmes aux yeux,
Mais aucun son ne s'échappait de sa bouche.
Il pleurait juste silencieusement,
Mais je voyais bien qu'il avait mal.
Il souffrait de l'intérieur mais ne pouvait pas le montrer.
Coutume oblige.

Maman l'a longuement serré contre elle,
Alors Jamilla et moi on a fait pareil.
Le pire jour de ma vie...

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