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Part 76 : Madness

Quatre jours se sont écoulés depuis l'incident à l'hôpital.
Tante Esmee s'en est sortie mais elle ne pourra plus travailler chez nous,
Et ça me brise le coeur parce qu'elle s'occupe de moi depuis que j'ai des dents.
Peut-être même avant si ça se trouve.

Savoir qu'il s'en est prit à elle à cause de moi,
Vous n'imaginez pas comment ça me fait de la peine.
Elle ne méritait tellement pas ça...

Cela dit,
Elle est toujours à l'hôpital.
Elle pourra sortir dans plusieurs jours,
Mais pour l'instant vu son âge et tout le reste ils la gardent là bas.
La plaie était vachement profonde et ça a touché une artère importante,
Du coup la pauvre va avoir besoin de beaucoup de temps pour s'en remettre.

Les médecins ont dit qu'on a eu de la chance que ça ait eu lieu dans un hôpital,
Parce que quelques minutes de plus et elle serait morte.
Je remercie infiniment le Seigneur pour tout ça.

En attendant je suis restée enfermée chez moi depuis.
Mes parents veulent pas que je sorte et honnêtement,
Je préfère ça.
J'ai trop peur d'être dehors,
Surtout qu'on sait pas où est Mehdi.
Ils ont eu Rifat, Victor... mais pas lui.

Papa : Tu es prête ?

Je grimaçais,
Tandis qu'il posait sa main sur mon épaule.

Moi : Je suis vraiment obligée de le faire aujourd'hui ? Demandais-je, anxieuse.

Papa : On avait un accord, chérie. Je t'ai couvert un moment, maintenant à ton tour de respecter ta part du contrat.

Moi : J'ai trop peur, avouais-je. Tu entres avec moi ?

Papa : Je serais jute à côté.

J'inspirais un grand coup,
Avant d'expirer aussitôt.

Seul papa, Nadeem et Amani savent que j'ai retrouvé la mémoire entretemps.
De ce fait ils m'ont couvert le temps que je m'en remette psychologiquement,
Parce que papa a compris que j'étais vraiment à bout.
Seulement maintenant je dois avouer à maman que je me souvient de tout,
Et j'ai grave peur qu'elle pète un câble sur moi.

Je sais que j'ai bien merdé quand même.
À cause de moi elle était vraiment à cran.

Moi : Et si elle me tue ?

Papa : C'est ta mère. Arrêtes de paniquer et vas lui parler.

Moi : Je peux te poser une question avant ?

Papa : Oui.

Moi : Est-ce qu'il est mort ?

Papa : Tu n'as plus à te soucier de ça.

Moi : T'as pas répondu à ma question papa...

Papa : Si. Maintenant vas-y.

Il me poussait presque dans la chambre de ma mère,
Du coup je ne pouvais plus faire demi-tour.

Maman : Tout va bien ?

Moi : mmh mmh, marmonnais-je.

Elle était en train de faire je ne sais quoi sur son ordinateur,
Alors elle l'a refermé et elle a porté toute son attention sur moi,
Tandis que je m'asseyais près d'elle sur le lit.

Maman : Qu'est-ce qu'il y'a ?

Elle s'adressait à papa qui se tenait debout près de la porte.

Papa : Jamilla a quelque chose à te dire, mais je veux que tu promette de ne pas t'énerver.

Maman : Oh nan. Qu'est-ce qu'elle a encore fait ?

Moi : Je sais que t'en as marre de moi ces derniers temps, commençais-je. J'ai fais beaucoup de bêtises, tu n'as plus confiance en moi... mais tu es ma mère et je déteste qu'on soit en froid comme ça toutes les deux.

Elle ne répondit pas,
Attendant probablement que j'en dise davantage.

Moi : Je suis consciente de tous les problèmes que j'ai causé et je suis désolée maman. Je te jure.

Maman : Être désolée ne va rien changer Jamilla, est-ce que tu comprend ça ?

Moi : Je sais, répondis-je tristement. Mais je peux rien faire d'autre maman, le mal est déjà fait... Et tout ce que je veux c'est essayer de réparer ce que j'ai détruit en brisant votre confiance et en n'en faisant qu'à ma tête.

Maman : Attend une minute... pourquoi tu parles comme si tu te souvenais de ce qui c'est passé?

Papa : Parce que c'est le cas. La mémoire lui est revenu tout à l'heure...

Maman : Sérieux ?

J'hochais la tête.

Maman : Ce qui me choque le plus dans tout ça c'est que j'aurais juré qu'Amani serait celle qui m'en ferait voir de toutes les couleurs, mais pas toi... Est-ce que tu as idée de tout ce que tes actes ont causé à notre famille ? Sauter d'un avion à l'autre, courir d'un hôpital à l'autre, toutes ces migraines, toute ces nuits blanches que j'ai passé, le manque d'attention envers les petits parce que je dois me concentrer sur toi, et maintenant la mort de ce garçon... Tu réalises la gravité de tes actes ?

Papa : Écoutes Rih, elle est désolée d'accord ? C'est bon, on peut passer à autre chose maintenant. Elle est perturbée... et elle a besoin du soutient de sa mère.

Maman : Je la soutient, Hassan ! Je ne fais que ça, d'accord ? J'ai mis ma carrière en pause, j'ai annulé tout ce que j'avais à faire pour m'assurer qu'elle aille bien ! Mais ça ne veut pas dire que je dois fermer les yeux quand elle se comporte mal comme toi tu le fais sinon elle ne s'arrêtera jamais ! Je suis autant blessée qu'elle parce que c'est ma fille ! Quand elle est mal je le suis aussi... mais c'est allé beaucoup trop loin ! Tu comprend ça ?!

Papa : Tu n'as pas besoin de crier.

Maman : Alors arrête de m'énerver à me faire la morale alors que tu n'as aucune idée de ce que je ressens ! Aucune ! À chaque fois j'ai du tout gérer toute seule jusqu'à ce que tu arrives ! Jamilla a besoin de discipline et elle a besoin de murir et d'arrêter de toujours vouloir attirer l'attention sur elle!

Moi : Il a essayé de me tuer, chuchotais-je. Dans les escaliers, c'était lui. Il me faisait du chantage et je voulais juste qu'il arrête de faire pression sur moi alors je suis allée le voir... mais avec l'amnésie il s'est servit de moi. J'ai pas voulu qu'il meure.. c'était mon premier amour et malgré tout je tenais encore à lui ! Mais il aurait pu me tuer... tu comprend ça ?

Maman : Arrête de me faire dire ce que je n'ai pas dit ! Je ne t'ai jamais tenu pour responsable de sa mort, mais si tu étais restée à la maison comme je te l'avais ordonné, ça ne serait pas arrivé !

Moi : Qu'est-ce que je dois faire pour que tu arrêtes de m'en vouloir ?

Maman : Ne fais plus rien, Jamilla ! Arrêtes de désobéir, arrête d'être têtue et pour une fois comportes toi comme la fille que j'ai élevé.

Papa : Mais tu entends ce que tu lui dis ?

Maman : Jamilla c'est une grande fille, elle peut parler toute seule ! Arrête de faire l'avocat du diable !

Papa : Et toi arrête de traiter ma fille de diable !

Maman : C'est une expression Hassan !

Papa : Et alors ? Tu n'utilises pas ce genre d'expression pour parler de mes enfants, c'est tout !

Moi : Pitié, ne vous disputez pas à cause de moi. Implorais-je.

... : Qu'est-ce qui se passe ? On vous entend crier dans tout le couloir !

C'était Amani,
Mais personne ne lui répondit.

Amani : T'es encore en train de gronder Milla maman ? Sérieusement ?

Moi : Mani sois gentille et tais-toi, chuchotais-je.

Amani : Non mais maman abuses aussi... ça se fait pas. Tu l'aides pas en faisant ça!

Maman : Moi j'abuse ? Quand ton enfant se retrouvera plus de quatre fois à l'hôpital en même pas un mois, on verra comment tu gères. En attendant n'ose plus jamais t'adresser à moi sur ce ton.

Amani : Sinon quoi ?

Elle croisait les bras sous sa poitrine d'un air de défi.

Moi : Mani arrêtes, répétais-je.

Non mais papa et elle sont en train d'empirer mon cas,
Et je crois qu'ils ne réalisent pas.

Tout d'un coup ma mère a eu les larmes aux yeux.
Ça m'a choqué parce que maman ne pleure presque jamais,
Sauf quand elle est vraiment émue ou à bout.
Et avant maintenant j'avais jamais réalisé à quel point toutes mes bêtises l'avaient  affecté. C'est ma mère après tout...
La voir autant blessée me fait de la peine parce que c'était pas mon intention.

Maman : Vous savez quoi ? Vous avez gagné, j'ai besoin d'air...

Moi : Maman attend s'il te plait, suppliais-je.

Maman : Non. Laissez-moi tranquille juste un moment. Je veux être seule.

Elle a quitté sa chambre en claquant la porte.
Papa l'a suivit.
Je me suis tournée vers Amani qui grimaçait.

Amani : Oops !

Moi : Sérieusement ? C'est tout ce que t'as à dire ?

Amani : Je prenais ta défense, je te signale !

Moi : Mais j'ai pas besoin que tu me défende, Mani ! Je peux me défendre toute seule, rétorquais-je.

Amani : Ah ouais ? Alors pourquoi il t'arrive tout ça si tu peux te défendre ? Tu vas vraiment t'énerver contre moi pour ça ? Je te signale que rien ne serait arrivé s'ils ne t'avaient pas menti en premier lieu toutes ces années !

Moi : Mais ça c'est mon problème, pas le tien !

Amani : T'es ma soeur et ce sont mes parents, alors si ça me concerne ! Et je m'en fiche si t'es énervée ou pas, je referais la même chose sans hésiter parce que c'est ce que tu as toujours fait pour moi ! Me défendre et me protéger !

Moi : Mais tu l'as fait pleurer Mani ! C'était pas le but.

Amani : Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie mais c'est pas à cause de moi qu'elle pleure. C'est à cause de toi. Et puis argh ! Débrouillez vous avec vos problèmes maintenant, j'ai eu ma dose.

Elle quitta la pièce en claquant la porte.
Honnêtement j'en ai marre les gars.
J'en peux plus de tous ces problèmes, ces disputes...
Je veux juste que ma vie redevienne ce qu'elle était.
Vas y ça m'a soulé.

Je suis allée dans ma chambre et j'y suis restée toute l'après-midi.
Majesty est passé me voir ensuite.
Elle a capté pour ma mémoire du coup elle s'est excusée pour notre dispute,
Mais j'avais déjà zappé ça de toute façon.
J'ai autre chose en tête.
Elle est partie sous les coups de 18 heures.

Amir : JamJam ? Ton ami est là...

Moi : Quel ami ?

Amir : Celui qu'a plein de cheveux et qui ressemble à un cocotier.

J'ai tout de suite compris de qui il parlait.
Putain j'ai tellement redouté ce moment en plus.

... : Eh ! J'ai un prénom je te signale, et je te l'ai dis en arrivant.

Amir : Oui mais j'ai oublié ! Cocotier ça te va mieux !

Saint entra dans ma chambre.
Quand je pense qu'il m'a sauvé la vie,
Je n'en reviens toujours pas.

Saint : Hey ! J'ai voulu passer avant mais tes parents ont dit que t'avais besoin de repos. Comment tu te sens ?

Lui il est pas au courant pour le reste,
Et je préfère que ça reste ainsi.

Moi : J'ai connu mieux, répondis-je simplement.

Saint : Tu tiens le coup ?

Moi : J'en sais rien, soufflais-je.

Il fronçait les sourcils,
Perdant automatiquement son magnifique sourire.

Saint : C'est moi ou t'es un peu froide ?

Moi : Je ne suis pas froide.

Saint : J'ai fais quelque chose de mal ?

Il semblait vraiment perplexe.

Moi : Je vais bien Saint. Merci pour ce que tu as fait pour moi, mais je suis fatiguée. Je suis pas d'humeur à recevoir de la visite.

Tout ça m'embrouille.
Il m'a friendzone, on était censé ne plus se parler,
Mais mon amnésie a changé toute la donne.
Je suis juste perdue.

Saint : Je ne te crois pas.

Je soupirais.

Saint : Allez Babe, dis-moi ce qui va pas.

Moi : Arrête de m'appeler comme ça, crachais-je.

Saint : J'ai raté un épisode ?

Moi : Pourquoi tu m'as embrassé dans l'ambulance alors que t'as une copine et que tu ne ressens rien pour moi ? Finissais-je par demander. Hein ? Elle est au courant Alexis ?

Saint : Comment tu sais pour Alexis ?

Moi : J'ai retrouvé la mémoire mais là n'est pas la question ! Je veux que tu me réponde ! Pourquoi tu m'as embrassé alors que tu aime une autre fille ?

Il ne répondit pas,
Ce qui avait le don de me mettre encore plus en rogne.

Moi : Pourquoi t'es venue me sauver ? Pourquoi t'as plongé dans l'eau pour moi ?

Saint : Parce que tu m'as appelé Jamilla !

Moi : Mais pourquoi t'es venue me voir à l'hôpital alors que tu savais très bien que je voulais pas te voir ! On était en froid !

Saint : Parce que tu me manquais, d'accord ? J'étais inquiet et je suis venu ! Il est où le problème?

Moi : Le problème c'est que tu joue avec mes sentiments et c'est pas juste !

Saint : Mais c'est faux ! Je ne ferais jamais ça Jamilla.

Il posait sa main sur la mienne,
Mais je le repoussais brusquement.

Moi : T'as même pas le cran d'avouer !

Saint : Enfin Jamilla, qu'est-ce qui te prend ?

Moi : Il me prend que j'en ai marre ! D'accord ? De tout ! De mes problèmes avec mes parents, de toi, de ma vie... j'en ai marre ! Pourquoi tu m'as embrassé ?

Saint : J'en sais rien... c'était juste un smack. Calmes-toi voyons, on est déjà allé plus loin que ça.

Moi : Mais tu sais que j'ai des sentiments pour toi et toi tu fais ça ! Ça me perturbe, tu réalises ? Qu'est-ce que je suis censée penser ?

Saint : Tu sais quoi ? Je suis venue pour prendre de tes nouvelles mais apparemment je n'aurais pas dû. J'ai pas envi d'empirer ton état mental alors je vais juste te laisser. Tu m'appelleras quand t'auras envi de discuter.

Pour toute réponse j'éclatais en sanglot.
Je pense que mes nerfs ont juste lâché.
Saint hésitait entre partir et me consoler,
Et bien évidemment il a opté pour la seconde option.

Moi : Ne me touche pas, crachais-je en le repoussant. Laisse-moi tranquille, s'il te plait.

Saint : Jam, je m'inquiète vraiment pour toi. C'est à cause de la mort de Nate que t'es comme ça ? Dis-moi ce que t'as putain, ça me stresse.

Moi : Ce qui ne va pas c'est toi ! Tu m'aide pas en étant là à te soucier de moi alors que tu sais ce que je ressens pour toi ! Et j'ai beau essayé, j'arrive pas à te sortir de ma tête ! Tout le temps ! Encore plus depuis que tu m'as sauvé la vie ! Avant de te connaitre je ne me souciait pas de mes émotions mais toi tu m'as rendu sensible et vulnérable ! Plus on s'est rapproché, plus je suis devenue jalouse, protectrice, agressive, insouciante... Tu fais ressortir le pire en moi et tu ne vois rien ! Tu ne vois jamais rien ! Mon problème c'est toi Saint ! Et j'en ai marre... j'en peux plus. Tu devrais t'en aller. Maintenant. M'exclamais-je avant de me lever pour m'enfermer dans la salle de bain.

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