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Part 72 : Confused

Ça fait deux jours que je suis sortie du coma,
Et depuis j'essaye peu à peu à m'habituer à mon amnésie,
Sauf que c'est difficile.

Il y'a tellement de choses que j'aimerais savoir,
Tellement de questions que je me pose,
Et tout autant de chose qu'on me cache.

D'un côté je les comprend.
Je veux dire...
Les médecins ne veulent pas qu'on me raconte tout de peur que ça fausse ma mémoire,
Mais d'un autre côté si on me dit rien je reste perdu,
Et je ne peux pas me souvenir.
C'est juste un putain de paradoxe.

Quoiqu'il en soit,
Je suis toujours à l'hôpital.
J'ai eu l'occasion de voir des membres de ma famille,
Mes meilleurs amis, ainsi que quelques autres amis intimes.

Là je suis dans ma chambre et c'est le matin
Tante Esmee dort avec moi mais là elle est partie se doucher et tout le reste à la maison,
Donc moi j'attend sagement dans ma chambre en prenant mon petit-déjeuner,
Tout en regardant la télévision.
Je n'ai pas d'appareils électroniques sur moi,
Car ma famille veut éviter que je lise des trucs sur internet.
Génial...

Un des avantages c'est que j'ai un petit déjeuner fait maison,
Du coup ça me sauve de la bouffe horrible des hôpitaux.
J'ai toujours détesté ça.
Pareil pour celle des avions sauf quand on est en première classe ou en jet privée.
Bref.

La porte de ma chambre s'est ouverte,
Et je fis tomber ma cuillère en voyant qui c'était.
Nate était bien en chaire et en os devant moi,
Raison pour laquelle j'étais aussi surprise.
Qu'est-ce qu'il fiche ici ?

Nate : Hey Milla... j'ai appris ce qui t'es arrivé et j'ai pris le premier avion. Comment tu te sens ? J'ai entendu dire par des amis que tu aurais perdu une partie de ta mémoire. Est-ce que c'est vrai?

Moi : Je peux savoir ce que tu fiche là ? Crachais-je.

Déjà comment il a passé la sécurité renforcé qu'on m'a mit ?
En plus d'après mes souvenirs on ne se parle plus et je le déteste.
Il n'a pas à être là.

Nate : Alors c'est vraiment vrai, tu ne te rappelle plus...

Il prit une mine triste,
Alors je fronçais les sourcils tandis qu'il s'approchait de mon lit.

Moi : Me rappeler de quoi ?

Nate : De nous.

Je roulais des yeux.

Moi : Vas-y dégages, ordonnais-je. Ne me prend pas pour une conne ! Il n'y a plus de nous depuis le jour où tu as eu le culot de me tromper avec l'autre pouffiasse.

Nate : Milla... toi et moi on s'est remis ensemble il y'a quelques semaines.

Impossible.
Je me connais,
C'est faux.

Moi : Pardon ? M'écriais-je, ahurie.

Si ça se trouve,
C'est pour ça que j'ai pensé à lui lors de l'entretien cognitif.
Parce qu'on s'est remis en couple...
Wow.

Nate : Je suis revenue te voir, au début tu m'en voulais mais on s'est réconcilié. Pour l'instant personne n'était au courant parce que tu appréhendais leur réaction, mais je t'assure que c'est vrai.

Je tombais des nues.
Est-ce que je dois le croire ?
Putain je suis complètement confuse.
Limite je suis comme un enfant qui vient de naitre...
Je n'ai aucun repère chronologique pour savoir s'il dit vrai ou pas.

Nate : Regardes...

Il sortit son téléphone et me montra des photos.
Elles avaient la date du coup je pouvais voir que c'était récent.
Il y'avait même une vidéos de nous en train de nous embrasser.
J'ai l'air assez pompette dessus mais ça va je suis bien.
Cela dit, là n'est pas le sujet.

Moi : Comment c'est possible... pourquoi on s'est remis ensemble ?

Nate : Tu avais des problèmes de famille, tu te sentais seule alors tu m'as appelé et je suis venue. Mais comme je t'ai dis personne ne le sait. Tu voulais attendre de voir si ça marchait vraiment pour le leur annoncer. Ça t'a d'ailleurs créer pas mal d'embrouilles avec des gens.

J'ai en face de moi un puzzle,
Et je dois assembler les pièces à partir de ce qu'on me dit,
De ce dont je me rappelle, et de rien.
Super ma vie.

Il m'a parlé un long moment.
Une partie de moi le croyait parce que ça avait l'air sincère.
On sentait vraiment qu'il s'inquiétait pour moi,
Mais une autre partie était réticente.
Je ne sais pas du tout quoi penser.

Moi : Je ne sais pas quoi te dire... chuchotais-je. J'ai oublié tout ce qui c'est passé ces six derniers moi et c'est probablement la pire sensation.

Nate : Si tu veux moi je peux te dire certains trucs... Mais au fur et à mesure tu vois ? Pas tout d'un coup. J'ai lu sur internet que ça pouvait brusquer la mémoire.

Je roulais des yeux.
Argh. J'en ai marre d'entendre ça.
Mais au point où j'en suis je n'ai pas vraiment le choix.
Il faut dire que jusque là c'est le seul qui m'avance à quelque chose,
Et qui accepte de m'en dire plus.

Si on s'est remis ensemble comme il le dit je dois m'être confiée à lui,
Alors il peut probablement me donner des indices qui m'aideront à me souvenir.
À l'heure qu'il est c'est peut-être mon seul espoir après tout...

Moi : D'accord, dis-je simplement.

Il m'a fait savoir que je m'étais embrouillés avec mes meilleurs amis par rapport à lui,
Et que maintenant je préférais ne plus en parler avec eux car il désapprouvait.
Il a également ajouté que les gens me mentiraient constamment à son sujet à cause de la rancune qu'il lui porte, et ça je sais que c'est forcément vrai.
La rupture c'est hyper mal passé je vous dis.

Me connaissant,
Il faut vraiment que j'ai été à cran pour repartir vers lui.
Et je me demande bien pourquoi.
Qu'est-ce qui a fait que je l'ai appelé ?
Si seulement je pouvais m'en rappeler là tout de suite.
Putain.

Nate : Je ne peux pas rester longtemps, mais je reviendrais te voir dès que je peux ma puce. Tu sais déjà quand est-ce que tu sors ?

Moi : Demain normalement.

Nate : D'accord. Je t'appellerais, c'est promis. Et si tu veux éviter d'autres problèmes avec ta mère, il vaudrait mieux ne pas évoquer cette petite visite.

Alors c'est pour ça que maman m'en veut ?
Elle aurait appris que je me suis remise avec lui,
Et elle a les nerfs !
Ce serait logique après tout.

Comme quoi,
J'en ai appris pas mal ce matin.

Je ne répondis pas,
Et il se pencha pour embrasser mon front,
Puis déposer un chaste baiser sur mes lèvres.
Je ne réagis pas parce que je ne savais pas quoi dire,
Ou encore moins quoi faire.
Je suis clairement en position de faiblesse.

Après son départ je suis restée un moment seule,
Jusqu'à ce que l'infirmière m'aide à faire ma toilette et tout le reste.
C'est pas parce que je suis à l'hôpital que je vais me laisser aller,
Non mais oh.
La présentation c'est primordial dans la vie.

N'oubliez pas que la beauté est denrée périssable,
Alors il faut en prendre grand soin.
C'est ce que ma mère m'a toujours dit et elle a raison.

Vers midi mes parents sont passés me voir vite fais avec la police.
Ils voulaient savoir si je m'étais rappelé certaines information,
Mais toujours rien.
Ils n'ont pas insisté mais on préciser qu'ils passeraient me voir chez moi dans quelques jours. Peut-être qu'un autre entretient de ce genre m'avancerait à autre chose.
À l'heure qu'il est je suis preneuse de tout je vous dis.

J'ai fais une sieste jusqu'à genre quinze heures.
Suite à quoi,
Zhuri, Djibril et Genesis sont passés.
Olympia la fille de Serena Williams était avec eux.
Je la connais mais je ne savais pas qu'elle traînait déjà avec les gars.

Olympia : Coucou ! Je t'ai rapporté des cadeaux ma belle !

Je souriais légèrement.

Moi : Euh merci... c'est gentil.

Olympia : Tu as l'air assez perdue alors je vais t'expliquer.

Je vois qu'elle aussi est au courant de mon amnésie.
Les nouvelles vont vite à LA mdr.

Olympia : Quand t'es revenu ici, on a commencé à se fréquenter. On est devenue plutôt proche. On était même chez toi à la Barbade pour le nouvel an. Je te montrerais des photos la prochaine fois.

Moi : Okay.

Djibril : Certains trucs te sont revenus depuis la dernière fois Jam ?

Moi : Bof, pas vraiment. Juste des petits flashs mais j'ai du mal à savoir si c'est réel ou si c'est dans mes rêves.

Genesis : C'est chaud quand même. Ma pauvre.

Moi : Du coup... vous ne voulez toujours  pas m'en dire plus ?

Zhuri : On t'adore, mais Badgal Riri elle-même nous a menacé. Ta mère me fait trop flipper parfois, j'oserais pas.

Djibril : Mais de fou mdrrr. C'est une vrai thug Riri, faut l'avouer.

J'avoue que ma mère est parfois folle,
Mais vas y je suis sa fille et j'ai hérité d'elle.
Généralement quand on s'embrouille toutes les deux je la pousse à bout parce qu'on est pareille.

Mes quatre visiteurs sont restés un moment avec moi.
Olympia est parti en premier,
Puis les garçons.
Zhuri était la dernière,
Alors j'en ai profité pour la questionner un peu.
Je voulais vérifier certaines informations de Nate vite fais.

Moi : Dis, Z ?

Zhuri : Yep baby ?

Moi : Je sais que vous ne devez rien me dire et tout mais j'ai souvent des flash de Nate ces derniers temps, mentais-je. Tu ne trouves pas ça bizarre toi ?

Bien évidemment je n'ai eu qu'un flash,
C'est juste pour l'inciter à réagir.
Elle haussait un sourcil,
Avant de grimacer.

Zhuri : De toutes les personnes de ton entourage il fallait que ce soit lui ?

Elle roulait des yeux.

Moi : Il faut croire que oui. J'ai l'impression que ma mémoire essaye de me dire quelque chose mais je ne sais pas quoi.

Zhuri : Ta mémoire te rappelle probablement que tu es passé à autre chose que ce connard. Rien de plus.

Elle riait nerveusement.
Je la connais,
Et je sentais que parler de lui l'irritait.

Zhuri : N'y pense pas Jamilla, c'est juste une perte de temps. C'est un vrai batard.

Peut-être que Nate a dit vrai sur le fait qu'on s'embrouillait à cause de ça.

... : À peine j'arrive et ça traite déjà les gens de connards ?

Je levais les yeux pour voir North West les mains remplis de ballons, de fleurs,
Tandis que son frère Saint était en retrait derrière elle les mains pleines aussi.
Je suis amie avec North mais son frère c'est juste une connaissance.
On est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler ami.

Après on va pas se mentir,
Je le trouve plutôt mignon dans son genre.

Zhuri : On parlait de l'ex de Jamilla.

North : Oh.

Saint : Ah bah si c'est lui c'est claire que c'est un vrai connard.

Zhuri et lui riaient.

Attendez pause.
De quoi il se mêle lui ?
Depuis quand il connait Nate ?
Non mais le culot stp.
Alors là je suis encore plus perdue qu'avant.

Saint : Je vais passer un coup de fil, je reviens.

Il quitta la pièce sans vraiment me regarder.

North : Je suis vraiment désolée pour ton amnésie Jamilla. Heureusement qu'elle n'est que partielle.

Moi : Partielle ou pas c'est un enfer, râlais-je.

North : J'imagine. Ma pauvre. En plus ça tombe au mauvais moment parce que vois-tu... on commençait à travailler sur une collaboration Yeezy x Fenty toutes les deux.

Moi : Sérieux ? Lançais-je. Putain. J'ai encore plus le seum maintenant...

North : Et moi donc... j'espère vraiment que ça va vite revenir.

Moi : Moi aussi... surtout qu'on veut rien me dire ici, dis-je d'un ton insistant.

Zhuri riait et se levait.

Zhuri : Tu peux rater autant que tu veux, les médecins ont parlé alors tu t'y soumet. Bon je dois y aller darling. On se voit bientôt.

Elle me fit la bise.

Zhuri : Bye Nori !

North : Bye.

North et moi avons parlé un petit moment,
Puis son frère est revenu.
Au début il était juste dans son coin sur le fauteuil du fond,
Mais North a reçu un appel et a du partir rapidement,
Ce qui fait que je suis restée avec Saint.

C'est grave bizarre wesh.
Pourquoi il n'a pas suivit sa soeur ?

Il finissait par se lever,
Puis s'approcher de moi.

J'ai commencé à me sentir bizarre.
Mon corps avait des réactions que je ne saurais expliquer,
Mais je n'avais encore ressenti ça avec personne depuis le début de mon amnésie.
Pas même avec Nate tout à l'heure, ou mes amis.

Saint : Je me suis vraiment fait un sang d'encre pour toi...

Il me serrait longuement dans ses bras.
J'étais surprise et ne réagit pas.
Ah mais il est bizarre lui.
D'où il me fait des câlins comme si on était potes ?

Moi : Ah ouais ? Rétorquais-je en levant un sourcil. Toi tu t'inquiète pour les gens que tu ne connais pas ? Je vois le genre.

Il se grattait nerveusement la nuque.
Il avait l'air gêné.

Saint : Je te connais. Enfin on se connait. Nous étions amis tous les deux JamJam.

Ah ouais...
Le gars m'appelle même par mon surnom et tout.
Il a prit la confiance hein.

Moi : Ce n'est pas vraiment ce que je dirais, rectifiais-je d'un ton sec. Tu es le petit frère d'une amie, rien de plus.

Saint : D'abord j'ai un an de plus que toi, donc évite d'insister sur le petit-frère comme si t'étais mon aîné. Ensuite si nous étions amie. Quand tu es arrivée on a commencé à se fréquenter et le courant est bien passé. Je peux même affirmer qu'on était devenu meilleurs amis...

Je sentais une once de remords et de culpabilité dans sa voix,
Ce qui était contradictoire avec ses propos qui sont censés être positifs...
Non ?

Moi : Toi et moi ? Répétais-je d'un air indifférent. Meilleurs amis ? Euh je crois pas non.

Saint : Tu veux que je te montre les milliers de selfies de toi que tu as pris dans mon téléphone à mon insu, miss culot ? On a aussi plein de photos ensemble.

Il se pencha légèrement vers moi sur le lit,
Et j'eux le réflexe de me décoller pour lui faire de la place.
Je ne saurais vous dire pourquoi,
Mais j'avais l'impression que mon corps reconnaissait Saint et se sentait à l'aise avec lui.
En plus les photos qu'il me montrait était bien authentiques.
Il n'avait pas menti.

Perchée comme je suis,
Pour que j'ai pris son téléphone pour me prendre en photo moi-même,
Il faut vraiment qu'on ait eu une bonne complicité.
J'aurais aimé m'en rappeler parce que ça me surprend quand même.

Moi : Est-ce que tu as une idée de ce qui a bien pu m'arriver ?

Saint : Non, mais on fait tout pour savoir babe. Je te promet qu'on trouvera ce qui est arrivé.

Quand il a dit babe,
J'ai eu un flash en tête.
J'ai vu une scène où je le voyais m'appeler comme ça à une cérémonie mondaine.
Reste à savoir si ça a vraiment eu lieu ou si c'est mon imagination.

Moi : Et si jamais je ne retrouves jamais la mémoire ?

Saint : Tu vas la retrouver. Ne t'en fais pas pour ça Jam, d'accord ? Ça va revenir.

Ses paroles semblaient rassurantes pour moi.

Saint est resté une heure avec moi.
Il m'a parlé un peu de notre amitié sans trop entrer dans les détails,
Et je n'avais aucune raison de douter de ses propos.
Il connaissait mes expressions, certaines de mes habitudes...
En fait il me connaissait bien.
En seulement six mois je suis impressionnée.

Et puis en sa présence j'ai eu d'autres images dans la tête.
Je nous voyais à un anniversaire,
À une fête foraine...
C'était confus.

Mais une chose dont j'étais sûre,
C'est qu'il y'avait quelque chose de fort qui nous unissait tous les deux,
Reste à savoir de quoi il s'agit....

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