Part 66 : Blackmail
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Nate Martin POV
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En me réveillant ce matin là,
Je souriais en voyant que Jamilla était endormie à mes côtés.
Elle était nue mais les draps en soie recouvraient son corps.
La première chose que j'ai faite a été de me lever discrètement,
Avant de me diriger vers l'étagère face au lit pour récupérer ma caméra.
Je l'ai éteinte et ranger dans un tiroir que j'ai fermé à clé.
Je suis revenu au lit après,
Et en m'allongeant j'ai remarqué un truc bizarre.
Moi : C'est quoi ce bordel ? Crachais-je.
Les draps étaient tâchés de sang,
Et il y'en avait beaucoup trop à mon goût pour ne pas être inquiet.
Ça provenait clairement de Jamilla.
Elle a ses règles ou quoi ?
Pourquoi il y'en a autant ?
Moi : Milla ? M'écriais-je en la bousculant.
Elle se réveilla en ouvrant lentement les yeux.
En me voyant elle se mit à froncer les sourcils,
Puis parcourir la pièce du regard.
Moi : Pourquoi tu as saigné comme ça bébé ?
Elle mit un moment pour recouvrer ses esprits,
Avant de me regarder de nouveau.
Je crois que maintenant qu'elle est lucide elle réalise ce qui c'est passé.
Jamilla : Quoi ?
Moi : Regardes !
Elle baissait les yeux vers son corps et vu ce dont je parlais.
Les yeux écarquillés elle s'empressa de se lever du lit dans un sursaut,
Pour s'enfermer dans la salle de bain relié à la chambre.
J'ai rien compris.
Je me dirigeais vers la porte,
Mais elle l'avait fermer à clé.
Je n'avais nul autre solution que de toquer.
Moi : Milla qu'est-ce qui se passe ? Interrogeais-je, inquiet.
Jamilla : Rien ! Ça va !
C'était clair qu'elle mentait.
Moi : Ouvres moi.
Jamilla : Non ! Je vais prendre une douche et rentrer chez moi.
Je fronçais les sourcils,
Mais n'insista pas.
Une demi-heure plus tard elle sortait de la salle de bain,
Attrapa ses vêtements, puis repartit.
Moi j'étais juste là à attendre comme un con.
Lorsqu'elle ressortit habillée et les cheveux mouillés,
Je me levais de nouveau.
Elle grimaçait légèrement et en voyant son visage,
On aurait dit qu'elle avait mal quelque part.
Moi : Ça va ? Questionnais-je.
Elle me regardait.
Jamilla : Ce qui c'est passé entre nous c'était une grosse connerie.
Moi : Quoi ? Non. Ce n'était pas une connerie Milla, avançais-je. Tu es venue à moi parce que tu avais besoin de moi. Et j'ai été là pour toi.
Jamilla : Non. J'étais vulnérable et j'avais besoin d'affection, c'est différent. Je savais que tu pouvais m'en apporter, et j'avais bu.
Moi : Tu m'as dis d'arrêter de tenir l'alcool pour responsable de ce que j'ai fais avec Sana, rappelais-je. Pourtant tu fais la même chose là.
Elle soufflait bruyamment,
Avant de rouler des yeux.
Jamilla : Pour moi c'était une erreur, et ça ne se reproduira plus jamais.
Je lui prenais le bras.
Elle ne devrait pas essayer de me contrarier mdr.
Moi : Pourquoi tu dis ça bébé ? Crachais-je. c'est faux. Ce n'était pas une erreur. Tu m'aimes encore et on le sait tous les deux.
Jamilla : Ne m'appelles pas comme ça.
Elle marchait vers la sortie de la chambre,
Tandis que je la suivais.
Sa démarche était grave bizarre par contre.
Ça m'intriguait.
Moi : Est-ce que je t'ai fais mal quand on le faisait ? C'est pour ça tout ce sang ?
Elle ne répondit pas et continuait de marcher.
Par la suite elle a téléphoner à son chauffeur,
Et je crois qu'il lui a dit qu'il était en bas,
Car elle s'apprêtait à quitter l'appartement.
Moi : Mais qu'est-ce que t'as ? Pourquoi t'es comme ça avec moi ?
Jamilla : Parce que j'aurais jamais dû venir ici, et on n'aurait jamais dû faire ça !
Moi : Sauf qu'on l'a fait, dis-je. Et je refuse de faire comme si rien ne s'était passé.
Jamilla : Eh bien ça c'est ton problème, Nate. En ce qui me concerne rien ne s'est passé. Supprimes mon numéro s'il te plait.
Moi : Alors là tu rêve ma chérie.
Elle plissait le front,
Visiblement contrariée.
Moi : Tu es revenue à moi, alors on est de nouveau ensemble maintenant.
Elle riait nerveusement.
Jamilla : Tu es sûre que tout va bien là dedans ?
Elle pointait ma tête du doigt.
Moi : Tout va bien chérie, assurais-je. En fait tout va encore mieux maintenant que tu es là.
J'entourais sa taille de mes bras,
Mais elle me repoussa et se retira de mon emprise.
Jamilla : Ne me touches pas !
Moi : Bébé ne joues pas à ça, tu veux ? Dès lors que tu es venue toi-même, l'ordonnance n'a plus d'importance de toute façon. Je peux prouver qu'on était ensemble.
Jamilla : À quoi tu joues ?
Moi : À rien mon coeur. Je te veux, c'est tout. Et je vais t'avoir. De toute façon je t'ai déjà eu cette nuit.
Jamilla : Espèce de connard !
Elle s'apprêtait à me gifler,
Mais je l'en empêchait en attrapant fermement son poignet.
Moi : Tu peux me traiter de tout ce que tu veux chérie, tu es mienne maintenant. Et tu n'as pas intérêt à essayer de m'ignorer sinon tu vas le regretter.
Jamilla : Je rêve ou est-ce que tu es en train de me lancer ?
Moi : Je dirais plutôt que je te donne un conseil ma belle, précisais-je en lui caressant la joue. Tu devrais rester pour le petit-déjeuner chérie. Il y'a des tas de choses...
Jamilla : Vas te faire foutre Nate ! Enculé !
Elle quitta la pièce en claquant la porte,
Pendant que moi je riais.
Je jubilais même.
Honnêtement je ne savais pas qu'elle m'appellerait,
Donc hier ça m'a grave surpris.
Je devais profiter au max afin d'en tirer profit,
Et c'est exactement ce que j'ai fais.
... : Yo qu'est-ce qui se passe ?
C'était Ethan.
Il est rentré à l'aube,
Du coup Jamilla ne l'a pas vu du tout.
Heureusement d'ailleurs.
Moi : Rien bro, t'inquiète.
Ethan : Pourquoi tu souris autant ? Avec qui tu parlais ?
Moi : Jamilla est venue pleurer dans mes bras hier soir, répondis-je tout sourire. C'est elle qui vient de partir.
Il écarquillait les yeux.
Ethan : Oh. Elle a dormi là ?
Moi : Yep.
Il souriait en coin cette fois.
Ethan : Vous avez baisé ?
Moi : Je crois que j'ai tellement donné sur les coups de reins que ça l'a fait saigné comme une dingue, frère.
Ethan : Wow. Du coup vous vous êtes remis ensemble ?
Moi : Elle veut faire comme si de rien n'était, mais elle n'a pas le choix. Elle est à moi maintenant, surtout qu'elle est venue toute seule comme une grande.
Ethan : Mais comment comptes-tu faire pour la contraindre si elle n'en a pas envi?
Moi : Oh c'est simple ça, soufflais-je en me servant du café. J'ai un moyen de pression maintenant. Elle n'aura nul autre choix que de coopérer avec moi.
Ethan : Qu'est-ce que t'as manigancé toi encore ?
Moi : J'ai une sextape. De nous deux. J'ai tout filmé cette nuit à son insu.
Il riait,
Puis me tchéquait.
Ethan : Ah ouais t'es un ouf, j'adore. Mdrr t'as pensé à tout toi !
Moi : Qu'est-ce que tu crois ? En plus c'est pas tout hein. J'ai fais exprès de craquer le condom et elle n'a rien capté. Je suis venue en elle deux fois mon gars. Si ça se trouve j'ai laissé ma descendance en elle... en tout cas c'est ce que j'espère.
Ah ma petite Jamilla d'amour...
Comme on se retrouve.
Elle et moi c'est pour la vie,
C'est dommage qu'elle ne veuille pas comprendre.
Elle n'aura pas le choix maintenant haha !
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Saint West POV
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Sir : Hey mec. Ça va toi ?
Moi : Bof.
Sir : Tu veux en parler ?
Moi : Franchement ça me dépasse, avouais-je. Jamilla refuse de me parler et ça me stresse parce que je voulais pas que ça arrive. Mais d'un autre côté j'ai une copine quoi... à quoi elle s'attendait aussi? Et puis je ne vois même pas ce que j'ai fais pour qu'elle ait des sentiments. Toute cette histoire me dépasse.
Je lui avais déjà raconté les prémices,
Donc il connait l'histoire.
Sir : D'abord Ming et maintenant Jamilla... c'est chaud quand même. Peut-être que tu devrais limiter tes amitiés avec les filles un moment.
Moi : J'ai essayé d'être le moins méchant possible en lui disant. Je pensais qu'elle serait compréhensive mais nada. Elle veut vraiment qu'on arrête de se fréquenter et ça me casse les couilles parce que j'en ai pas envi.
Sir : Je te comprend, mais il faut se mettre à sa place aussi. Continuer à être pote avec un gars que tu aime, sachant qu'il a une copine que tu vois fréquemment, c'est tout sauf facile.
Oui je sais,
Mais qu'est-ce que je peux y faire ?
Rien du tout.
Moi : Je pensais vraiment qu'en étant honnête ça réglerait toute la chose, mais maintenant je me sens juste grave mal Sir. J'arrête pas d'y penser.
Sir : Tu m'étonnes. C'est tout à fait normal.
Ce que j'apprécie le plus avec Sir,
C'est qu'on ne laisse jamais les problèmes entre nos parents affectés notre amitié.
Qu'ils s'entendent ou pas, ça ne changera jamais le fait qu'on soit meilleur pote.
On estime que les querelles entre parents ne regardent pas les enfants.
Moi : Je sais pas quoi faire, crachais-je en soupirant.
Sir : Je vais te poser directement la question. Tu es sûre que tu ne ressens rien pour Jamilla?
Moi : Autre que de l'amitié ? Non. Je la vois pas autrement qu'en amie. Je l'aime bien et tout, mais sans plus. C'est pas le genre de fille avec qui je pourrais sortir, tu vois ?
Sir : Ouais je comprend. De toute façon je te connais donc je vois parfaitement ce que tu veux dire. Je ne te cache pas que même moi pendant un moment j'ai eu un doute. Surtout quand vous faisiez semblant de sortir ensemble. Ça semblait tellement naturel.
Moi : On faisait juste semblant, dis-je. Tout le monde a cru ça mais non. On est bien trop différents pour être ensemble.
Sir : Pas tant que ça, mais je vois l'idée. Et Alexis tu l'aimes vraiment ?
Je souriais.
Moi : Elle est géniale. C'est vraiment une fille extra, et je m'en veux de lui avoir fait de la peine l'autre fois. Mais bon on s'est réconcilié et c'est l'essentiel. Je dois même la rejoindre après ici.
Sir : Tu ne réponds pas vraiment à ma question bro. Tu l'aimes Alexis oui ou non?
Moi : Oui je l'aime, répondis-je. Je sais que c'est la fille... je le sais au fond de moi. Cette fille c'est une perle, je t'assure.
Sir : Tant que tu es sûre de ça c'est l'essentiel. Je pense que tu devrais laisser couler pour Jamilla un moment. Laisse-lui du temps. J'ai entendu dire que la friendzone prenait du temps à cicatriser.
Je sais pas les gars.
Ça me soule de fou.
Je m'étais habitué à elle,
Du coup le fait que Jamilla m'en veuille autant ça me fait mal.
La dernière chose que je voulais c'était lui faire de la peine.
J'ai l'impression que toute cette situation a engendré un poids en moi.
Je ne pourrais l'expliquer avec des mots,
Car je le ressens juste.
Je ne sais même pas ce que ça veut dire,
Ou pourquoi je ressens ça.
Vas y ça me soule.
Je suis restée avec Sir encore une heure,
Avant de quitter les lieux.
Le trajet jusqu'à chez Alexis a mit long,
Et je ne pouvais pas me sortir Jamilla de la tête.
Elle a déjà tous ces problèmes personnelles,
J'ai pas envi qu'elle soit plus mal qu'elle ne l'était déjà à cause de moi.
Argh.
Pour la petite histoire,
Avec Alexis on s'est réconcilié mais elle est encore sur la réserve.
Je la comprend après tout,
Parce que si elle avait dit le nom de son ex après qu'on l'ait fait je l'aurais mal pris.
J'arrive toujours pas à croire que j'ai fait cette connerie d'ailleurs.
Lexi m'avait filé un double des clefs pour que je puisse venir comme bon me semble,
Donc en arrivant je n'ai pas eu besoin de sonner.
J'ai directement ouvert la porte.
Moi : Bébé ? C'est moi ! Hurlais-je depuis l'entrée.
.... : Dans la cuisine !
Je m'y rendis d'un pas décidé.
Elle était en train de préparer une salade je crois bien.
Tandis qu'une agréable odeur se dégageait du four.
Vous voyez,
Ce sont toutes ces petites choses qui la rende si exceptionnelle à mes yeux.
Elle est de bonne famille modeste, elle n'est pas attiré par la célébrité,
Elle travaille, elle a son propre chez elle, simple et sait bien faire la cuisiner.
Elle est aussi putain de magnifique... gentille, indépendante, douce...
Je pourrais passer toute la journée à la complimenter.
Moi : Mmh ça sent bon, murmurais-je en entourant sa taille de mes bras.
Je lui embrassais ensuite l'arrière de la nuque,
La serrant davantage contre moi.
Alexis : Tu veux rester dîner ?
Moi : Avec plaisir ma chérie.
Elle finissait par se retourner.
On se regardait dans les yeux,
Et je souriais.
Moi : Tu sais bébé, commençais-je en la regardant tendrement. Je suis vraiment désolé pour tout ça, je te jure. C'est toi que j'aime et personne d'autre. D'accord.
Elle hochait timidement la tête.
Je finissais par l'embrasser.
Notre baiser dura un bon moment.
C'était trop chou comment elle rougissait.
Alexis : Tu m'as promis qu'entre Jamilla et toi il n'y a jamais rien eu, et il n'y aura jamais rien. Je crois, et je te fais confiance.
Je soupirais de soulagement.
Par contre je ne lui ai pas dis que Jamilla m'avait avoué avoir des sentiments.
Ça ne m'aurait pas du tout aidé j'en suis conscient.
On va juste faire abstraction de toute cette histoire au point où on en est.
Moi : Je t'aime ma chérie. Merci de rendre ma vie un peu plus belles tous les jours.
Alexis : Je t'aime aussi Sainty love. Tu le pense vraiment ?
Moi : Ça vient du fin fond de mon coeur, babe.
Elle enfouissait sa tête dans le creux de mon cou,
Et je pouffais de rire.
Je l'adore !
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