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Part 56 : Fallen

11 : 30
Los Angeles, Californie.

Ça fait trois jours que je suis rentrée.
Depuis j'essaye de faire de mon mieux pour me rétablir physiquement,
Mais aussi mentalement.
Je crois que c'est la partie la plus dure.

Les paparazzis commencent à se lasser,
Donc ils y'en a de moins en moins devant chez nous et tant mieux.
Qu'ils nous laissent un peu d'intimité au bout d'un moment.
Ma famille a besoin de souffler après ce que je leur ai fais traversé.
J'en ai besoin aussi.

Par contre ils n'ont pas encore arrêté Mehdi et ses complices,
Mais papa dit qu'avec tous les renseignements précis que j'ai donné ça devrait arriver,
Donc on croise les doigts.
Je ne serais soulagée que lorsqu'il sera définitivement hors d'état de nuire.

Je n'ai pas encore pu recevoir de la visite autre que la famille,
Mais normalement ça ne devrait pas tarder.
Comment j'ai juste hâte de revoir tout le monde,
Même si d'un côté je sais qu'ils vont me passer des tas de questions,
Et ça va me mettre mal à l'aise.

Là je viens de finir ma séance avec la psychologue.
Personnellement je trouve que ça ne m'avance à rien,
Mais mes parents pensent que ça m'aiderait donc je le fais pour leur faire plaisir.
C'est bête parce qu'on a passé une heure dans la même pièce,
Et c'est à peine si j'ai dis quelques mots.
J'ai vraiment du mal à me confier à une inconnue.
De toute façon je n'ai rien à lui dire.

... : Jam !

Je relevais la tête de l'écran de télévision,
Pour voir qu'il s'agissait de Majesty et Zhuri.
Elles me sautaient presque au cou,
Faisant attention à ne pas me faire mal.

Majesty : Putain. Tu nous a fait une de ses peurs ! Ne nous ne refais plus jamais un truc comme ça s'il te plait.

Zhuri : La vérité. Je faisais des cauchemars rien qu'à l'idée d'imaginer qu'il puisse t'arriver quelque chose.

Quand elle a parlé de cauchemars,
Ça m'a fait repensé à celui que je fais sans cesse depuis des jours.
Je vois Mehdi féconder des enfants avec mes gênes, abuser d'eux, puis les vendre à Rifat. C'est juste insupportable.

Moi : C'est terminé maintenant, dis-je simplement. Je suis désolée d'avoir inquiété tout le monde.

Majesty : L'essentiel c'est que tu sois là et que tu sois saine et sauve.

Zhuri : De fou. Ma pauvre... t'as des égratignure au visage. Il s'est passé quoi ?

Moi : Je n'ai pas envi d'en parler, précisais-je gentiment.

Majesty a surement dû être au courant de certains trucs par sa mère,
Mais en ce qui concerne Zhuri je ne me sens pas prête.
Pas maintenant.

Zhuri : Je comprend bitch, t'inquiète.

Majesty : On s'est tous fait un sang d'encre pour toi meuf. Surtout Saint, limite je me suis demandé qui te connaissait avant l'autre mdr.

Zhuri : Mais grave. J'étais à deux doigts de le bloquer de partout en plus. Le mec il me harcelait tous les jours pour savoir si on avait eu du nouveau. C'est qu'il doit vraiment tenir à toi...

Ah mais oui.
Avec tout ça j'avais complètement zappé Saint moi.
Toutefois je trouve ça adorable de sa part.

Majesty : Hum. C'est exactement ce que je me suis dit.

Moi : Et vous, ça va ? Interrogeais-je histoire de changer de sujet.

Zhuri : Maintenant que tu es là ça va beaucoup mieux !

Elle me serrait légèrement contre elle,
Puis m'embrassait le haut de la tête.

Majesty : En plus ça va, t'as pas raté grand choses. C'était plutôt calme ces derniers temps.

Les filles sont restées avec moi un bon moment.
On a même déjeuner ensemble.
Zhuri a du partir vers quatorze heures car elle avait un truc à faire,
Mais Maj en revanche est restée un peu plus,
Avant de partir sous les coup de 15 heures.

Pour ma part j'étais fatiguée.
Entre le décalage, les médicaments et tout le reste je suis complètement off.
Je pense que je vais faire une sieste.

Nadeem : Coucou. Je peux entrer ?

Je ne ferme plus la porte de ma chambre encore moment.
Je préfère la laisser entrouverte parce que ça me rassure intérieurement.
Au moins comme ça je sais d'avance qui entre et sort.

Moi : Bien sûre.

Nadeem : Majesty et Zhuri sont déjà parties ?

Il prit place à mes côtés sur le lit.

Moi : Depuis un moment, oui.

Nadeem : Je vois.

Il y eut un petit blanc.
Je voyais bien qu'il était gêné.
Je le suis aussi.

Moi : Je suis vraiment désolée de vous avoir fait passer de mauvais jours dernièrement, commençais-je. En tant que grande soeur je suis censé vous montrer l'exemple mais je n'ai pas été à la hauteur.

Il haussait les épaules.

Nadeem : Ne dis pas ça Jam. Je m'en fiche. C'est claire que tu es souvent bornée mais tu reste une excellente grande soeur. Je ne te changerais pour rien au monde.

Un petit sourire prit place sur mes lèvres,
Et je le forçais à me faire un câlin.
Il déteste ça mdr.

Moi : Ça me touche. Merci beaucoup.

Nadeem : Par contre ne t'avise plus jamais de refaire ça s'il te plait. Maman était si stressée, c'est à peine si elle mangeait et bref... je suppose que tu as compris ce que je voulais dire.

Moi : Ça ne se reproduira plus jamais poussin, assurais-je.

Nadeem : Ça me rassure. Tu m'as manqué soeurette. À vrai dire je crois que toute cette histoire m'a fait réaliser à quel point je tenais à toi...

Moi : Tu es adorable. Je t'aime.

Nadeem : Je t'aime aussi. Bon tu as l'air fatigué donc je vais te laisser te reposer.

... : Ah merde. Ça veut dire que je tombe mal ?

J'ai tout de suite reconnu la voix de Saint.
Il avait les bras rempli de fleurs et de paquets,
Et était suivit de près par Amani qui souriait de toutes ses dents.

Voir Saint ça m'a fait bizarre.
Un énorme sentiment de gêne m'a envahit,
Puis il s'est transformé en sensation bizarre au fin fond de mon ventre.

Amani : Tu as de la visite Milla !

J'avais remarqué,
Merci.

Nadeem : Attend, je vais te débarrasser.

Saint : C'est gentil.

Amani : Tu reçois tellement de fleurs et de cadeaux de soutient qu'il n'y a même plus de place dans ta chambre pour les mettre.

Nadeem : Tu es juste jalouse.

Amani : Bah non. J'ai jamais vraiment aimé les fleurs et tu le sais. C'est beau oui, mais pas si extra.

Nadeem : Ouais. Si tu le dis.

Amani fixa Saint, puis moi.

Amani : Bon on va vous laissez. Tu viens Nadeem ?

Nadeem : Hum. Hésites pas à m'appeler par le fixe si tu as besoin de quelque chose, Jam.

Moi : Tu es adorable.

Amani : Et moi alors ? Je te signale que je t'ai mis de la pommade, je t'ai apporté ton petit-déjeune ce matin et je t'ai raconté tous les épisode de Elite que t'as loupé entretemps.

Moi : Orh. Vous êtes adorables tous les deux. Maintenant vous pouvez nous laisser ?

Ils finissaient par partir.
Saint s'approcha de mon lit et me regarda lentement sans rien dire,
Avant de finalement oser rouvrir la bouche.

Saint : Je ne savais pas trop quelle fleures tu aime, alors j'ai choisi aux hasard. J'espère qu'elles te plaisent.

Je prenais le bouquet en main, l'admirais, le sentais,
Puis le posait sur la table de chevet.
Je les ferais mettre dans un vase plus tard,
Comme ça ce sera le seul bouquet près de mon lit.

Moi : Elles sont très jolies Sainty, merci beaucoup.

Saint : De rien. J'ai vraiment eu peur pour toi babe. Pourquoi t'es partie sans même daigner me mettre au courant ?

Moi : Parce que j'ai été naïve et stupide, avouais-je honnêtement.

Saint : C'est claire que je ne peux pas dire le contraire, mais l'essentiel c'est que tu le reconnaisse et que tu aille bien.

Il me prenait lentement la main,
Déposant un bisou dessus.

Saint : J'ai pas trop envi de te faire la bise, ton visage n'est pas comme d'habitude et j'ai peur de te faire mal.

Je grimaçais.

Moi : Tu me traite de moche ?

Il riait.

Saint : Bien sûre que non babe. Même comme ça tu reste magnifique, ne t'en fais pas.

Le fait qu'il me dise ça me rassurait énormément.
Je ne sais pas pourquoi,
Mais son avis comptait beaucoup pour moi.

Moi : C'est gentil.

Il me fit un petit clin d'oeil.

Saint : C'est juste la vérité.

Ce que j'appréciais le plus là tout de suite,
C'est le fait que contrairement aux autres, il ne m'ait pas demandé ce qui c'était passé.

Saint : Allez, je te montre ce que je t'ai apporté d'autre en commençant par le plus important.

Il me tendit une boite de chez Apple.
C'était le dernier iPhone.

Moi : Mais tu n'aurais pas dû, fis-je remarquer. Normalement c'est même à moi de t'en racheter un vu que j'ai plus le tiens...

Saint : Je m'en suis déjà racheté un, t'inquiète. Quand j'ai fais remettre ton téléphone a tes parents j'ai compris qu'ils ne voudraient plus que tu t'en serve donc, je me suis dit que t'en aurais besoin d'un nouveau. Je t'ai aussi pris un nouveau numéro. Vaut mieux éviter d'avoir l'ancien.

Moi : Je ne sais pas quoi dire. T'es le meilleur.

Saint : Et c'est pas fini, regardes ! Je t'ai pris des bonbons, du chocolat, des snacks... et ça.

Il me tendit un écrin beige.
Je savais donc déjà que c'était un bijou.

Moi : Je ne mérites vraiment pas tous ces cadeaux, soufflais-je assez gênée. Sérieux. Je me sentirais mal de les accepter.

Saint : Arrête de parler pour rien et ouvre le, babe. Allez.

Il m'encouragea en me caressant les cheveux.
À l'intérieur se trouvait un collier en or avec un pendentif en forme de croix en diamant,
Ainsi qu'une petite gourmette de la même manière sur laquelle était écris « warrior ».
C'était vraiment magnifique et j'étais grave émue.
Je me suis tournée vers lui et je l'ai regardé dans les yeux.

Moi : Je ne sais pas si je devrais dire que je suis une warrior, dis-je. Je me suis jetée toute seule dans la gueule du loup alors il fallait que je m'en sorte de la même façon.

Saint : Justement. Pour moi c'est être une warrior. Tu as fais une grosse erreur, tu l'as réparé, et maintenant tu assume.

Si seulement il savait tout ce que j'ai perdu en cours de route.
Ma joie de vivre, du sang, des ovules, mon hymen qu'on a torpillé...

Saint : Je vois dans ton regard que tu as l'air de douter de toi mais t'as aucune raison de le faire. On fait tous des erreurs. Ce qui compte c'est de savoir aller de l'avant et c'est ce que tu vas faire maintenant. On est tous là pour t'aider.

Pour toute réponse je me redressais davantage,
Afin de pouvoir le serrer fermement dans mes bras.
Je profitais du fait qu'il n'avait pas retirer sa main de mes cheveux pour enfouir ma tête dans le creux de son cou.
J'adore son odeur.
Ça m'avait manqué.

Moi : Merci de toujours être là pour moi, murmurais-je timidement. Et merci aussi de ne pas poser de questions.

Saint : La dernière chose que je veux c'est que tu te sente comme une bête de foire. Quand tu te sentiras prête à en parler, je serai là. En attendant j'ai pas envi de faire le mec relou en te mettant la pression.

Non mais avouez que ce gars est génial.
Je veux dire...
Y'en a pas mille des comme ça.

Moi : Tu m'as manqué darling.

Je sortais ma tête de son cou pour le regarder de nouveau.

Saint : Je sais.

Moi : Eh ! M'écriais-je en lui donnant une tape à l'épaule.

Saint : Rassures-toi, tu m'as manqué aussi babe. Les autres aussi ont demandé de tes nouvelles. Surtout Olympia et Sir. Je leur ai dis que je leur dirais après t'avoir vu, étant donné que tes parents ne veulent pas qu'il y'ait trop de monde chez vous.

Moi : je suis d'ailleurs surpris qu'il t'ait laissé venir aussi vite. J'ai commencé à recevoir des visites seulement aujourd'hui.

Saint : Je voulais te laisser un peu plus de temps mais j'étais trop impatient, donc j'ai demandé à ma mère d'appeler la tienne pour savoir si je pouvais venir et elle a dit que c'était une bonne idée. Il faut dire que ta mère m'aime bien mdr. D'ailleurs au passage ma mère te passe le bonjour.

Moi : Tu diras bonjour aussi à Kim de ma part. Comment ça c'est passé avec tes parents à ce propos ?

Saint : Entre eux ça va beaucoup mieux. Le reste c'est autre chose. Avec son délire de politique c'est un tout autre problème.

Je ne suis pas allée sur les réseaux sociaux depuis des lustres,
Mais connaissant Kanye j'ai déjà ma petit idée là dessus mdr.

Moi : J'imagine.

On est resté ensemble une petite heure,
Puis comme il voyait que j'étais fatiguée il est restée avec moi jusqu'à ce que je m'endorme. Je l'ai senti remonter la couverture sur moi et m'embrasser le front avant de partir.

Quand je me suis réveillée de ma sieste,
Mes parents étaient tous deux assis sur mon lit,
Et ils avaient l'air bizarres.
Ça m'a tout de suite fait réagir.

Moi : Quoi ? Demandais-je. Qu'est-ce qu'il y'a ? Pitié ne me dites pas qu'il est aux Etats-Unis.

Papa : Non chéri. Non. Je t'ai déjà dis que tu n'avais plus de soucis à te faire là dessus.

Moi : Alors pourquoi faites vous cette tête ?

Maman : Il est arrivé quelque chose, chérie.

Moi : Quoi ?

Elle me prit la main.
Papa aussi.

Maman : C'est à propos de ton amie Nour.

Moi : Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Il l'ont retrouvé ? J'espère que non.

Maman secouait la tête.

Papa : Ils l'ont retrouvé en sang dans la baignoire d'une de nos salles de bain à Dubaï, ma chérie. Je suis vraiment désolée mais... ils n'ont rien pu faire. Elle était déjà morte quand il l'ont vu.

Je ne tardais pas à éclater en sanglot.

Moi : Non ! Non pitié non... m'écriais-je en passant mes mains sur mes lèvres. Dîtes moi que c'est une blague ! Je vous en prie.

J'étais vraiment en état de choc.
Je pensais vraiment qu'elle allait s'en sortir.
Pourquoi elle a fait ça ?
Je lui avais dit que tout irait bien.
Elle devait s'en sortir putain !
Pas mourir.

Maman : Je suis désolée mon coeur...

Moi : C'est de ma faute ! Crachais-je. Si je n'avais pas croisé son chemin elle serait encore en vie... Je suis qu'une putain de malchance. !

Papa : Non Jamilla. Tu restes son meilleur souvenir. C'est ce qu'elle a dit dans la lettre qu'elle a laissé et qui t'es adressée. Elle s'est tuée parce qu'elle ne savait pas quoi faire d'autre après autant d'années sous emprise. Ça n'a rien à voir avec toi.

Je m'en veux tellement...
J'aurai dû l'emmener ici avec moi,
Et non la laisser toute seule !
Merde.

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