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Part 50 : Help me !

Lorsque j'ai ouvert les yeux ma vue était trouble,
Alors il m'a fallut un petit moment pour recouvrer mes esprits,
Mais partiellement.

Je me sentais comme dans les vapes,
Et c'était claire que je n'étais pas dans mon état normal.
Je parcourais la pièce du regard,
Réalisant que j'étais dans la chambre où j'avais déposé mes affaires à mon arrivée.

La dernière chose dont je me souviens c'est comment les choses ont dégénérer avec Mehdi et Victor, puis plus rien.
Je n'ai aucun souvenir après ce moment là.

Je me suis empressée de sortir de lit,
Afin de fouiller dans mes valises.
Il n'y avait rien d'autres que mes vêtements.
Pas d'ordinateur, pas de passeport, plus aucune de mes affaires personnelles.
Je de l'extérieur.

J'ai commencé à paniquer,
Car à ce moment précis je réalisais que la situation était bien normal.
Comme une idiote je me suis mise à pleurer parce que j'étais consciente que tout était de ma faute. Je suis venue ici en cachotière et maintenant je suis prise au piège.
Impossible d'avoir une vie plus merdique que la mienne.

J'entendis cogner,
Ensuite la porte s'ouvrit.
C'était la jeune fille de la dernière fois,
La domestique.
Elle avait dans ses mains un plateau avec de l'eau et des cachets.

Elle : Bonjour mademoiselle.

Moi : Je vous en prie, implorais-je en me précipitant vers elle. Vous devez m'aider à partir d'ici. S'il vous plait...

J'étais complètement désespérée.
Comment j'ai pu être aussi bête !
Je me suis jetée toute seule dans la gueule du loup..

Elle ne répondit pas,
Posant le plateau sur la première table à sa disposition,
Avant de se tourner vers moi.

Elle : Vous devriez prendre ces médicaments. Après cela vous devez faire votre toilette, votre père vous attend pour le dîner.

Moi : C'est quoi ce bordel ? Hurlais-je en me passant nerveusement les mains dans les cheveux. Putain !

Elle : Par pitié ne criez pas, ils vont penser que je vous ai fais quelque chose et je vais avoir de gros problèmes.

Moi : Il faut que vous m'aidiez à partir d'ici...

Elle : Je ne peux pas... Je n'ai même pas le droit de vous parler. S'ils l'apprennent...

Moi : Si ! Vous pouvez ! Insistais-je. Je vous jure que si vous m'aidez je m'assurerais que vous n'ayez plus jamais à travailler ici.

Elle secouait la tête.

Elle : Vous ne comprenez pas... vous ne savez pas qui est cet homme n'est-ce pas ? C'est pour ça que vous êtes venue ici sans même vous douter de ce qui vous attendait.

J'ai éclaté en sanglot.
Les gars c'est un truc de ouf.

Moi : Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? Hein ?

Elle : Cet homme est le diable incarné mademoiselle. Je sais que c'est votre père mais c'est la vérité. Vous n'avez pas idée de tout ce dont il est capable. Croyez-moi vous étiez bien mieux sans lui dans votre vie.

Moi : Depuis combien de temps vous êtes ici ?

Elle : Assez longtemps pour savoir qu'on n'en ressors jamais. Maintenant s'il vous plait prenez vos médicaments et préparez vous. On va avoir des ennuis...

Moi : Je n'avalerais pas ça.

Elle : Vous devriez...

Je repoussais violemment le verre qu'elle me tendait,
Et elle soupirait.

Elle : Est-ce que vous savez que ça fait déjà deux jours que vous êtes ici ?

J'écarquillais les yeux.
C'est impossible.

Moi : Non. Je suis arrivée cette après-midi, ça ne peut pas faire deux jours.

Elle : Ils n'ont fait que vous droguer pour s'assurer que vous soyez docile. Vous êtes arrivée avant-hier... je vous assure.

Moi : Oh mon dieu, m'écriais-je en plaçant mes mains sur mon visage. C'est un cauchemars. Je vais me réveiller et tout ça n'aura été qu'un putain de mauvais rêve.

WTF ?
Mais comment on peut endormir les gens deux jours ?
Ils sont complètement malades ici,
C'est quoi ce bordel ?!

Elle :  Avalez ces cachets, il vous aideront à éliminer la drogue qu'ils vous ont administré.

Moi :  Qu'est-ce qui me dit que ce n'est pas un piège ? Crachais-je, d'un air méfiant. Qu'est-ce qui me dit que ça ne va pas m'endormir davantage ?

Elle : Je n'aurais aucune raison de vous faire endurer ce qu'on m'a fait endurer. J'ai changé les cachets alors buvez avant qu'ils ne voient que ce ne sont pas les bons.

Au point où j'en suis j'étais tellement à bout que je l'ai écouté.
J'ai avalé deux comprimés avec le verre d'eau,
Puis j'ai séché mes larmes.

Il faut que je me ressaisisse,
Et il faut que je trouve un moyen de partir d'ici.
Si je craque ça va me rendre encore plus vulnérable,
Chose que je dois absolument éviter.
Je me suis mise dans cette merde toute seule,
Alors je dois m'en sortir de la même façon.

Tiens bon Jamilla,
Tu vas t'en sortir.
Tu t'en sors toujours...

Moi : Écoutez, il faut que vous m'aidiez...

Elle : Il n'y a absolument rien que je puisse faire pour vous. Je vous assure.

Moi : Si ! Trouvez moi un téléphone et le reste je m'en occupe. Ou alors essayez de récupérer le téléphone avec lequel je suis venu. Il est avec Victor.

Elle : Victor est mon père.

Alors là je ne m'y attendais pas.
C'est de mal en pire.

Elle : Il m'a vendu à votre père alors que je n'avais que huit ans et depuis il se comporte comme s'il ne me connaissait plus. Il a reçu de l'argent et un emploi de bras droit et c'est tout ce qui compte pour lui. Je déteste tellement cet homme que... je regrette qu'il soit mon père. Je regrette même d'être venue au monde.

Je comprend mieux pourquoi elle parle si bien anglais,
Tout comme Victor.
Elle est forcément née ailleurs.

Moi : Comment ça il vous a vendu à Mehdi ? C'est quoi cette histoire ? Depuis quand on vend des gens ?

Elle : Habillez vous... ils vont se demander pourquoi ça met si long.

Moi : Réponds-moi, ordonnais-je.

J'ai eu la flemme de la vouvoyer,
Si ça se trouve elle est plus jeune que mi.

Elle : Je vais vous attendre devant la porte. Faites vite s'il vous plait.

Elle s'en alla comme une voleuse,
Ce qui me mit encore plus en rogne.
Je me suis mise dans un de ces pétrins...

Je crois cependant qu'elle avait raison pour les médicaments,
Parce que j'ai commencée à me sentir moins euphorique.
J'ai fais une toilette rapide et au lieu de mettre les vêtements qu'ils avaient mis pour moi, j'ai mis un ensemble jogging large que j'avais dans ma valise.

J'ai rejoins la domestique.
Je ne sais même pas comment elle s'appelle d'ailleurs.

Moi : Comment tu t'appelles ?

Elle ne me répondit pas.
Putain elle est chiante elle aussi.

Moi : Écoutes, chuchotais-je tandis que je la suivais dans le couloir. Si tu me trouves un téléphone, je te promet que je nous sors de là de toutes les deux et que je t'offrirais une bien meilleure vie loin d'ici. Tu as ma parole.

... : Miss Jamilla, vous voilà ! Comment vous sentez-vous très chère ?

Je m'arrêtais net,
Et la servante aussi.
Il s'agissait de cet imbécile de Victor.
Un vrai fils de pute quand même hein.
Comment il m'a berné tout du long.

Cela dit je devais prendre sur moi,
Et essayer de garder mon calme.
Ça risque d'être difficile n'empêche.

Victor : Toi fiches le camps ! Dépêches-toi !

Elle sursauta puis s'en alla.
Dire qu'il s'agit de son propre enfant...
Ça me dégoûte.

Victor : Je suis navré pour la dernière fois miss, mais il fallait absolument que je vous calme alors je n'avais pas réellement le choix.

Je ne répondis pas,
Le regardant avec amertume.
Comment j'ai envi de le niquer.

On arriva sur une espèce de véranda avec un buffet.
Mehdi était assis en bout de table tout sourire.

Mehdi : Ma petite princesse...

Il fronçait aussitôt les sourcils.

Mehdi : Ce n'est pas la tenue que je voulais que tu portes.

Moi : Tu as raté 21 ans de ma vie, crachais-je froidement. J'ai appris à choisir toute seule comment je m'habille depuis des années.

Mehdi : Tu vois ? Une des raisons pour lesquelles tu dois absolument rester ici c'est pour ça. Cette éducation qu'on vous donne en occident est une abomination totale. Une enfant ne s'adresse pas de la sorte à son père ou à un homme. Qu'est-ce qu'il t'a appris ce Jameel ?

Calmes-toi Jamilla...

Moi : Je n'ai pas faim. Je veux retourner dans la chambre.

Mehdi riait.

Mehdi : Assied-toi.

Moi : J'ai dis non, répétais-je d'un ton sec.

Mehdi se levait brusquement vers moi,
M'attrapant violemment l'épaule pour me faire asseoir sur la chaise de force.
Je n'en revenais pas,
Surtout que ça m'a vraiment fait mal.

Mehdi : Maintenant manges.

Moi : Hors de question.

Mehdi : Manges ou alors je te forcerais à le faire ! Victor mon cher ami, faites venir notre invité.

Un homme nous a rejoint.
Il devait avoir environs la quarantaine,
Je ne sais pas trop.

... : Samir, très cher ! Quel plaisir de te voir.

Mehdi : Le plaisir est partagé Rifat. Je te présentes ma fille Jamilla. Je sais que tu mourrais d'envie de la rencontrer.

Il me déshabillais presque du regard.
Je le toisais.

Rifat : Wow ! Quelle véritable beauté Samir, ce que tu es chanceux.

Mehdi : Jamilla ! Dis bonjour.

Je ne répondis pas,
Puis tout à coup je sentis son bras faire pression sur ma cuisse par dessous la table.

Mehdi : Dépêches-toi !

Moi : Bon...jour, balbutiais-je en me retenant de gémir de douleur.

Il s'asseyait pile face à moi.

Rifat : Elle est encore plus belle que sur les photos que j'ai reçu.

Quoi ?
Quelles photos ?

Mehdi : Tu vois cet homme ma chérie ? C'est l'un de mes plus fidèle collaborateur, en charge de ma sécurité personnelle. C'est en parti grâce à lui que j'arrive à ne jamais être attrapé par les autorités. Il m'est d'une grande aide.

Moi : Tu veux un trophée ?

Il me piétina le pied si fort que je ne pu m'empêcher de soupirer de douleur,
Résultat je me suis aussi cogné le genou au pied de la table.
Mais c'est un malade ce type,
C'est quoi son putain de problème !?

Mehdi : Ces américains... ce qu'ils peuvent être mal élevés.

Rifat : Je ne te le fais pas dire.

Oh ta gueule toi.

Mehdi : Comme je le disais il compte beaucoup pour moi, Jamilla. Et pour lui montrer ma reconnaissance, je souhaitais lui faire un cadeau digne de ce nom. Par conséquent... je te présente ton futur mari ma chérie. J'ai donné ta main à Rifat et vous allez vous marier dans les prochains jours.

Attendez pause.
Il se passe quoi là ?
Un rire nerveux s'échappa de mes lèvres,
Et je ne pus m'empêcher de taper du poing sur la table.

Moi : Alors en plus d'être complètement con t'es un pédophile et un putain de criminel ? Wow! Je-

Je n'eu pas le temps de finir ma phrase qu'il se leva,
Puis m'assena une énorme claque sur la joue gauche,
Avant de me frapper à nouveau au visage mais avec le dos de sa main cette fois ci.
Comme il avait de grosses bagues je vous laisse imaginer la douleur.

Je mis ma main sur mon visage complètement sidérée,
Remarquant que je m'étais mise à saigner.

Mehdi : Oses encore me parler comme ça et je te ferais battre par mes gardes du corps petite effrontée ! Pour qui tu te prend ? Heureusement que tu vas te marier, ça va t'apprendre les  vraies valeurs!

Les larmes perlaient sur mon visage,
Mais aucun son ne sortait de ma bouche.
On aurait dit que mon corps était soudainement paralysé,
Et que mon cerveau refusait d'assimiler la réalité.

Rifat : En tout cas tu m'envoie ravi mon cher Samir. M'offrir ta fille en mariage est un cadeau que je ne prend pas à la légère. J'en suis très honorée et j'accepte volontiers. Quel honneur !

Ils se sont ensuite mis à parler en arabe,
Ne se doutant pas que je pouvais comprendre.

Rifat : Est-ce qu'elle est encore pure ?

Mehdi : Quelle importance ? Elle est à toi maintenant, tu en feras ce que tu veux. Au pire si jamais elle a pêché, on pourra toujours la recoudre et tu auras l'impression d'avoir à faire à une petite vierge. Haha !

Je n'en revenais pas.
Je suis sa fille, son sang...
Et c'est comme ça qu'il parle de moi ?

Rifat : Quand est-ce qu'on pourra célébrer le mariage alors ?

Mehdi : Dans une semaine je pense. Je vais devoir m'absenter dans trois jours du coup il faudra attendre mon retour.

Rifat : Ça me va. C'est parfait. Hamdoulillah !

Mehdi : J'imagine déjà les beaux enfants que tu pourras lui faire... C'est une métisse je te rappelle. J'espère que vous aurez une fille en premier comme ça j'aurais la chance de me charger de son éducation, si tu vois ce que je veux dire...

J'étais tellement au summum du dégout que je me suis mise à vomir en pleine table,
Alors que ça ne m'était jamais arrivé auparavant.
Comprenez un peu ma détresse.
Ma vie devient n'importe quoi là...

Mehdi est entré dans une colère noire,
Il m'a attrapé par les cheveux,
Avant de me trainer hors de la table puis de me jeter par terre.
J'ai hurlé tellement ça m'avait fait mal,
Mais il m'a assené de violents coups de pied dont un dans les côtes et deux autres en plein ventre. Je me tordais de douleur à même le sol mais il s'en fichait.

Mehdi : Quelles sont ces manières ! Pourquoi tu maudit notre repas de cette façon?

J'avais du mal à comprendre ce qui m'arrivait,
Ni même pourquoi ça m'arrivait.
Cependant j'ai repensé aux paroles de ma mère,
Au fait qu'elle m'ait dit qu'elle le faisait pour mon bien,
Et sans même savoir toute l'histoire je sais déjà qu'elle avait raison.
C'est pas un père ça.
Un père ne fait pas ça à ses enfants.

Mais d'un autre côté si elle avait été honnête,
On aurait évité tout ça.

Rifat : Calmes-toi Samir. N'abîmes pas trop mon épouse quand même. Il faut qu'elle garde son beau visage pour le mariage et qu'elle soit en état pour la nuit de noce.

Il éloigna Mehdi de moi,
Et je soupirais  intérieurement de soulagement.

Mehdi : Relèves toi !

Je peinais à me redresser convenablement tellement je souffrais.

Moi : Je...je ne peux...pas, implorais-je en toussant.

Quelques gouttes de sang s'échappaient de mes lèvres,
Ce qui m'inquiéta d'avantage.

Il me releva moins violemment que tout à l'heure,
Prenant mon visage en coupe dans ses mains,
Afin qu'on puisse se regarder dans les yeux.

Mehdi : Tu vois ce que tu m'obliges à faire ma chérie ? C'est ce que ça rapportes de ne pas être sage avec son petit papa...

Je pleurais en gémissant de douleur,
Tandis qu'il baladait ses doigts sur mes joues pour essuyer mes larmes,
Puis déposait un bisou sur mes lèvres ce qui me fit geindre d'avantage.

J'étais complètement en état de choc,
Pétrifiée à tel point que je manquais de force.
De toute ma vie on ne m'avait jamais fait subir de telles souffrances physiques.

Il approcha ses lèvres de mon oreille,
Faisant pression sur ma nuque ?
Il est schizophrène ou quoi ?

Mehdi : Et Rifat te feras la même chose en bien pire si jamais tu es désobéissante une fois mariée. Tu as intérêt à apprendre à te soumettre.

Il me relâchait ensuite brusquement,
Et je tombais presque à la renverse.

Mehdi : Victor ! Amènes-la se faire soigner avant qu'elle ne salisse toute ma véranda avec son vomis et son sang. Et assures-toi qu'elle refasse un petit somme pendant qu'on y est, elle est bien mieux silencieuse que bavarde.

Sauvez moi !
Je vous en prie...

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