Part 47 : Past mistakes
09 : 30
Vendredi 15 février
London, United Kingdom.
Ce matin là je m'étais réveillée de bonne heure,
Alors j'ai décidé de faire le petit-déjeuner.
On a des employés pour ça mais je voulais le faire moi-même.
Bah quoi ?
Ça m'arrive.
Bon d'accord je vais être honnête.
Je n'arrivais plus à dormir car j'étais angoissée,
Donc je me suis levée il y'a près d'une heure.
Je dois être entendue par les autorités tout à l'heure,
Et autant vous dire que l'histoire a pris une tournure incroyable.
Kate a inventé tout un tas de choses,
Celia m'a dit qu'ils ont parlé de nouvelles preuves, de témoins, de vidéos...
Vous n'imaginez pas comment ça me préoccupe parce que je ne comprend pas pourquoi elle ment sur ça.
Lorsque tout mon petit festin fut prêt,
J'ai disposé le tout sur le comptoir en marbre de la cuisine,
Puis je suis montée réveiller Saint qui dormait dans mon lit.
Je lui ai proposé la chambre d'amis mais il n'a pas voulu,
Donc on dort ensemble depuis notre arrivée il y'a deux jours.
À force on a l'habitude.
Moi : Debout, chuchotais-je en passant ma main dans sa chevelure bouclée.
Je ne peux pas m'en empêcher,
Ses cheveux sont juste trop doux,
C'est un truc de dingue !
Il se mit à bouger doucement sur le lit,
Avant d'ouvrir les yeux.
On aurait dit un petit bébé.
Moi : Allez on se lève, reprenais-je. J'ai préparé le petit-déjeuner !
Il écarquillait les yeux,
Tout en se redressant.
Saint : Toi ?
Moi : Oui moi, crachais-je en roulant des yeux. Pourquoi ça t'étonnes autant ?
Saint : J'en sais rien... ça me surprend c'est tout.
Il attrapa lentement ma main,
Pour déposer un baiser sur mon poignet.
J'ai trouvé ce petit geste super mignon.
Saint : Bonjour au fait...
Moi : Tu as bien dormi ?
Saint : Si on ne compte pas le décalage, ouais. Et toi ? Tu es debout depuis?
Moi : Une petite heure, dis-je simplement.
Saint : Pourquoi tu ne m'as pas réveillé ?
Moi : Tu avais l'air de dormir si paisiblement... avouais-je. Je n'ai pas osé. Allez vas te débarbouiller et rejoins-moi dans la cuisine darling.
Je redescendit et sortit le smoothie au fruits rouges que j'avais fait tantôt du frigo,
Afin de le poser sur la table que j'avais dressée.
Ça ne m'arrive pas souvent donc ce petit veinard a de la chance.
Saint : Hum ! Ça sent bon !
Moi : Tu m'en diras des nouvelles... j'ai fais des pancakes, des oeufs, du bacon, une salade de fruit, des toasts, des saucisses, des haricots... la totale quoi ! Un vrai petit-déjeuner irlandais.
Saint : Tu as vraiment fait tout ça toute seule ?
Moi : Je suis douée en tout chéri, rappelais-je en lui faisant un clin d'oeil. Maintenant assieds-toi et régales-toi.
Il ne se fit pas prier et s'asseyait face à moi,
Commençant à se servir.
Moi : Café, thé ou lait chaud ? Proposais-je.
Saint : Café s'il te plait.
J'attrapais sa tasse et le servait.
Moi : Voilà.
Saint : Merci babe. Tu es un amour. Je suis vraiment impressionné.
Nous commencions à manger.
Moi : Quand j'étais petite vu que ma mère travaillait beaucoup ou allait souvent en tournée, on avait un petit rituel. Elle me préparait toujours le petit déjeuner elle-même le matin quand elle était présente, et c'est comme ça que j'ai appris.
Saint : Je trouve ça mignon. Avec mes parents on a ce genre de trucs aussi, mais pas en cuisine.
Moi : J'imagine haha.
Saint : Et euh... Pourquoi tu es angoissée au juste ? C'est à cause de ton audition ?
Pour toute réponse,
J'hochais simplement la tête.
Saint : Tu ne devrais pas Jam, tu as juste à dire la vérité.
Moi : Justement... soufflais-je à voix basse. Tu sais, il y'a quelque chose que je ne t'ai pas dis à propos de toute cette histoire.
Saint : Ooh la. Vas-y, je t'écoutes.
Moi : C'est peut-être un peu de notre faute si elle a fait cette chute...
Saint : Déjà quand tu dis nous, tu fais allusion à qui ?
Moi : À Celia et moi, répondis-je.
Saint : Je vois... du coup c'est un peu de votre faute, ou peut-être ? Parce qu'il faut dire que ce n'est pas tellement la même chose babe.
Moi : Tu promets de ne pas me juger ? Implorais-je.
Il me regardait droit dans les yeux,
Afin de m'inciter à parler en tout confiance.
Pour être honnête il a ce truc qui fait qu'avec lui on n'a pas peur d'être soi-même.
Saint : Au point où en en est, tu crois encore que je peux te juger ? Je t'ai vu bourrer, vomir, toute nue... la totale quoi.
J'haussais les épaules.
Saint : Tu as ma parole Jamilla.
Moi : Quand je t'ai raconté l'histoire j'ai omis de te dire un truc important, commençais-je. Vu qu'on en avait marre qu'elle nous suive partout, après nous être caché Celia et moi sommes sortis de nos cachettes en criant "Booh".
Je baissais la tête,
Honteuse.
Moi : Sur le coup c'était juste pour rire, on ne s'imaginait pas qu'elle aurait si peur. Elle a paniqué, puis elle a fait un faux pas, la rambarde a lâché et elle est tombée. Je te jure que c'est la vérité. On ne l'a jamais poussé ou autre. On a juste fait ce stupide bruit pour je ne sais quelle raison... et c'est arrivé. Mais ce n'était pas notre intention ! On n'a jamais voulu qu'elle fasse cette chute.
Saint : Eh. Calmes-toi d'accord ? Je te crois babe. Ça va.
Il me caressait le bras pour me détendre,
Et ça fonctionnait.
Moi : Je reconnais que je n'étais pas la fille la plus tendre avec elle, mais jamais je n'aurais voulu qu'elle ait un accident pareille. Je ne suis pas méchante à ce point. Mais elle raconte tout ça et maintenant tout le monde va croire que je l'ai poussé alors que ce n'est pas vrai. On n'en avait pas parlé à la police au départ... ça aussi ça va sembler suspect.
Sur le coup ça m'a coupé l'appétit,
Donc j'ai lentement repoussé mon assiette de devant moi.
Saint : Je comprend. Mais il n'est jamais trop tard pour reconnaitre ses tords Jam. Je pense que tu devrais être honnête cette fois et dire toute la vérité.
Moi : Avec Celia on s'était promis de ne jamais en parler...
Saint : Mais tu ne pourras jamais être totalement en paix avec toi même sans soulager ta conscience, babe. Voilà ce qu'on va faire. Tu diras la vérité à la police, puis avant notre départ je t'accompagnerais voir cette fille pour que tu le reconnaisse aussi devant elle. Ça pourra peut-être la calmer de t'entendre avouer que le fait que vous lui ayez fait peur ait participé à sa perte d'équilibre.
Il n'a peut être pas tord.
Je pense que je devrais tout dire,
Ça ne pourrait pas être plus mal de toute façon.
Moi : Merci beaucoup pour tes conseils, chuchotais-je timidement.
Saint : De rien ! Appelle moi Conseil Sainty.
Moi : N'importe quoi.
Saint : Et je suis fier de toi pour avoir été honnête avec moi, et par conséquent avec toi-même.
Moi : C'est un peu grâce à toi. Tu arrives à me mettre en confiance, c'est surprenant...
Il souriait en coin.
Saint : C'est ce qu'elles disent toutes.
Je levais les yeux au plafond.
Moi : Ouais c'est ça. Tu devrais te calmer Don juan.
Saint : Tout de suite les grands surnoms.
Nous riions.
Mon stress est descendu un petit peu.
Après ça on est monté se doucher etc.
J'ai fini en première donc je suis revenue dans la chambre,
Et là le téléphone de Saint il a sonné.
Je pouvais voir à l'écran que c'était sa copine,
Donc pour me venger de son arrogance la dernière fois j'ai rejeté l'appel.
Ça lui apprendra à avoir voulu faire la meuf avec moi.
Pourquoi il s'est mis en couple avec elle même ?
Argh.
J'ai également profité du fait que j'étais seule pour répondre à un message,
Puis en envoyer un.
De : Numéro Inconnu.
Miss Jamilla,
Je suis arrivé à Londres ce matin.
Comme convenu on prendra un avion différent du votre dans trois jours,
Et vous devez vous arrangez pour tromper votre sécurité et arriver seule à l'aéroport.
Ah bah oui il faut que je vous explique.
Le Victor en question et moi on s'est arrangé,
Et je vais rencontrer mon père très bientôt,
Mais personne n'est au courant.
Même pas Saint.
Je lui ai juste dis que j'avais un truc à faire ensuite,
Donc lui il repartira pour les Etats-Unis,
Tandis que moi je m'envolerai pour une destination secrète.
J'espère juste que tout se passera comme je le veux.
Je devrais même désactiver la géolocalisation de mon téléphone avant tiens.
Bonjour.
D'accord.
Je viendrai seule soyez rassurer.
Impeccable.
Votre père a tellement hâte de vous voir.
Ce petit message 'ma fait sourire,
Même si au fond j'appréhende beaucoup cette rencontre.
Je vais rencontrer mon géniteur,
C'est pas rien...
Ce Victor m'a assuré que toutes les rumeurs sur mon père sont fausses.
Il dit qu'on l'accuse à tord parce que les gens sont jaloux de sa fortune,
Ainsi que tout un tas de trucs du même genre.
Je verrais moi-même écoutez.
A : Celia 🌹
Hey girl.
Je vais aller voir les autorités là.
Je pense que je vais leur parler de la petite frayeur dont on n'a jamais parlé...
Elle répondit aussitôt.
Pire que Zhuri elle.
Comment ça ?
Pourquoi ?
Ce n'était pas de notre faute...
Je pense qu'il serait temps d'avouer ça.
On ne l'a pas poussé de toute façon.
On n'a que ça à se reprocher.
Tu as peut-être raison,
Mais tu pense pas que ça va paraitre suspect ?
C'est plus suspect de ne rien dire,
Tu ne penses pas ?
Tu marques un point.
Fais comme tu le sens écoutes,
J'espère juste que ça ne se retournera pas contre nous.
Ne t'inquiètes pas.
Saint et toi vous venez toujours en boîte avec nous cette nuit ?
Yann a déjà réservé un salon pour tout le monde.
Je te confirme tout ça plus tard.
Ça marche.
Tu me raconteras comment ça c'est passé 😘
J'allais verrouiller mon téléphone,
Mais je reçu un dernier message.
De : Mom 👑
Hey.
J'espère que tout se passe bien pour toi à Londres.
J'ai vu que Saint était avec toi... tant mieux.
Ça me rassure que tu ne sois pas toute seule.
Tu me manq...
Je laissais le message en vue sans le lire en entier,
Puis verrouillais mon téléphone.
Quand Saint fut prêt on quitta la maison.
J'ai rapidement été appelé dans un bureau,
Du coup il m'attendait dans le couloir avec la sécurité.
J'avais déjà été en salle d'interrogatoire mais ça reste toujours aussi impressionnant.
Notre avocat britannique était présent lui aussi,
Tante Esmee l'avait prévenu entretemps.
Les agents m'ont expliqué que Kate avait retrouvé la mémoire etc.,
Et qu'elle s'était rappelée que Celia et moi l'avions poussé ce soir là,
Sous prétexte qu'on la martyrisait et faisait d'elle notre souffre douleur.
Or c'est clairement faux.
Elle voulait être notre amie mais on ne voulait pas.
Oui on n'a pas été sympa mais l'amitié ce n'est pas forcé aussi.
Ils m'ont ensuite redemandé ma version des faits,
Et je la leur ai raconté en intégralité cette fois-ci,
Précisant bien qu'on avait fait un bruit qui l'avait fait sursauter,
Mais que jamais au grand jamais on ne l'avait poussé.
C'était flagrant comment ils avaient l'air de douter de ma parole,
Pourtant c'est la stricte vérité putain.
J'ai rien fais de mal !
Officier : Écoutez mademoiselle Jameel, si j'étais vous je dirais toute la vérité une bonne fois pour toute.
Moi : Mais je vous dis la vérité, m'écriais-je offusquée. Nous n'étions même pas assez proches d'elle pour pouvoir la pousser. C'est insensé.
Officier : Insensé vous dites ? Ce n'est pas ce que je dirais moi. Figurez-vous qu'un nouveau témoin s'est manifesté récemment.
Il glissait une photo face à moi sur la table,
Et je manquais de recracher le verre d'eau que j'avais demandé.
Il s'agissait d'une autre fille du lycée qui se faisait bully parce qu'elle était grosse,
Avec qui je n'étais clairement pas amie non plus.
Alors ça c'est le comble.
Officier : Cette jeune fille affirme avoir vu toute la scène et dit clairement que c'est vous, mademoiselle Jameel, qui avez poussé la plaignante en premier étant donné que vous étiez devant.
Moi : Mais c'est totalement faux je n'ai poussé personne, rétorquais-je. Mon amie Celia non plus.
Mon avocat est intervenu en disant qu'il n'aimait pas la façon dont on tirait des conclusion natives sur de simple témoignages, et là ils ont sorti une autre dinguerie.
L'histoire de la vidéo de la scène dont m'a brièvement parlé Celia,
Or comment peut-on avoir une vidéo d'une chose qui n'a jamais eu lieu ?
Le pire c'est que quand mon avocat demande de la voir,
Ils répondent qu'elle est encore entre les mains de Kate et qu'elle allait bientôt les remettre à la police.
Moi : Super ! Dis-je ironiquement. J'attend avec impatience de me voir la pousser sur cette prétendue vidéo. De toute façon si vous l'aviez vu vous même et étiez certains de ma culpabilité, vous auriez validé les accusations. Là en occurence ce n'est pas le cas alors sauf tout le respect que je vous dois, je m'en vais.
Avocat : Vous avez entendu ma cliente... lorsque vous auriez des preuves plus sérieuses au lieu de simples présomptions, vous savez où me contacter. Au revoir messieurs.
Je quittais la salle d'interrogatoire,
Rejoignant Saint dans le couloir.
Saint : Alors ? Comment ça c'est passé ?
Moi : J'en sais rien. Si tu veux tout savoir c'est une histoire digne d'une série Netflix, soufflais-je en soupirant longuement. Viens on s'en va.
Je le pris par le bras,
Puis après avoir remercié mon avocat qui m'a assuré qu'ils n'avaient rien contre moi et que ça devrait bien se passer, on a quitté les lieux.
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