15 : 00
Mercredi 3 Février,
Los Angeles, Californie.

Comme si ma vie personnelle n'était pas déjà un chaos,
Il a fallut que mon image publique soit elle aussi complètement anéantie.
Depuis que l'autre salope a révélé à tout le monde que je faisais semblant de sortir avec Saint les médias sont sur mon dos.

Je ne comprend pas pourquoi on me tient responsable de tout.
Oui je l'ai giflé et alors ?
Elle l'a mérité.
Tout ça ça me soule.

J'ai donc décidé de couper les ponts un moment avec tout ce petit monde.
Saint, les Carter... puisqu'on dit que j'ai une mauvaise influence sur leur entourage,
Autant rester dans mon coin maintenant.
Au moins on ne m'accusera plus à tord.

La seule bonne nouvelle dans tout ça,
C'est que j'ai mes règles depuis hier,
Donc au moins ça me soulage un peu.
Par contre c'est horrible comment je souffre,
Mais heureusement j'ai des cachets efficaces.

Là j'étais sortir faire une course vite fais avec le chauffeur,
Toutefois on est sur le chemin du retour;
Je vais faire une petite sieste parce que je suis fatiguée,
Même si en vrai je ne fais que dormir depuis.
J'ai juste pas envi de pointer le nez dehors à cause de la presse,
Ils me tapent tous sur le système vous n'avez pas idée.

Mon téléphone vibra,
Et je ne regardais que les dernières notifications de messages.

4 New messages.

De : Mom 👑
À : 15h52

Où est-ce que tu es ?
Il faut que tu rentres à la maison maintenant.

Je fronçais les sourcils.
Pourquoi elle me cherche encore ?
Non mais elle me fatigue.
Je ne vais même pas lui répondre.
De toute façon je suis déjà en train de rentrer.

De : Yann
À : 15h54

Salut Jam.
Tu es toujours sûre de vouloir savoir ? 🤔

Quelle question.
Je ne lui aurais pas demandé sinon.

Oui.
Tu as trouvé des infos ?

J'ai trouvé ce que tu voulais savoir.
Je viens de t'envoyer un fichier par mail.
C'est confidentiel, n'oublies pas.

Mon coeur se mit à battre rapidement.
Est-ce que c'est vraiment réel ?
Vais-je enfin pourvoir savoir qui c'est ?

Sérieux ? 😭
Il y'a toutes les informations nécessaires?

Tu devrais le lire Jam.

Ok.
Je le fais dès que je rentre là.
Merci beaucoup 🙏

Vous n'imaginez pas comment je suis impatiente.
Je savais que c'était la meilleure personne à contacter pour ce genre de chose,
J'aurais d'ailleurs du le faire dès le début plutôt que d'avoir recours à Connor.

De : SW
À : 14h56

Hey.
Ça va faire 4 jours que tu fais silence radio et je ne comprend même pas ce que j'ai fais.Bref.
Je voulais te dire qu'Avery ne va pas bien du tout.
Je crois que le moment que j'ai toujours appréhendé est sur le point d'arriver. J'ai pensé que tu aurais voulu savoir.
Prend soin de toi 😘.

Sur le moment j'ai commencé à culpabiliser.
Je sais que je n'aurais pas dû l'ignorer lui aussi mais comprenez moi.
C'est moi qui prend tout dans cette histoire et qui paie les pots cassés,
Sur la longue ça fait chier au fond.

Hey.
Je suis vraiment désolée pour Avery. J'espère que tu tiens le coup.
Tu pense que je pourrais le voir dans la semaine ?

Il répondit instantanément.

Je pensais pas vraiment que tu allais me répondre. Mais ça fait plaisir.
J'essaie de tenir mais il est de plus en plus diminué.C'est juste horrible.
Tu pourras venir le voir après-demain si tu veux. Il n'y a pas de visites demain parce qu'il aura beaucoup d'examens à faire.

J'imagine.
D'accord je passerais après-demain.
Fais-lui un bisou de ma part s'il te plait.
Courage à vous 😘.

Le pauvre petit Avery.
C'est si triste...

De : Celia 🌹
À : 15h59

Salut JamJam.
Je sais que tu ne veux pas te focaliser dessus mais l'histoire prend une tournure de malade.
Kate a raconté au policier que toi et moi on l'a poussé meuf.
Ça devient vraiment n'importe quoi.
J'ai été entendu et la police n'avait pas l'air de me croire, on aurait dit qu'il était déjà certains qu'elle disait la vérité. Je ne le sens pas du tout, mais mes avocats disent que ça devrait aller.En plus j'étais choquée meuf.
Elle n'est même plus en fauteuil roulant.
C'est une toute nouvelle Kate.

Merde.
Moi qui pensait pourtant avoir laisser toute cette histoire derrière moi.
Je m'étais visiblement trompée.

Hey.
Sorry pour la dernière fois, j'y suis allé un peu fort mais j'étais pas d'humeur. Je dois venir à Londres dans 10 jours.
Ils veulent m'entendre aussi 🙄
Comme tu dis ça devient n'importe quoi.

T'inquiète j'avais compris baby ❤️
Il y'a tellement de nouveaux trucs... mais malheureusement on ne peut pas en parler par téléphone.
J'ai hâte que tu sois là. C'est la merde.
Je te raconterais tout ce que j'ai appris de nouveau.

D'accord Celia.
À bientôt 😘

Je verrouillais mon téléphone en soupirant longuement.
Pourquoi tout ça m'arrive à moi ?
Pourquoi tout intervient en même temps ?
Qu'ai-je donc fais de si terrible Seigneur...
Argh.

En passant le portail de chez moi,
Je fus surprise de voir le nombre d'agent de sécurité présents.
Ce n'est pas du tout comme d'habitude
Quelque chose cloche vraisemblablement.

Amani est la première sur qui je suis tombée.
Avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit elle m'attrapa par le bras, puis m'entraîna avec elle dans le placard à balai qui se trouve en dessous des escaliers du hall.

Moi : Mais qu'est-ce qui te prend ? Questionnais-je, surprise.

Amani : Shhht ! Il se passe un truc pas net Jam.

Moi : j'avais deviné en passant l'allée, mais ce n'est pas une raison pour m'embarquer ici. Je sens déjà la poussière autour de moi en plus !

Amani : On s'en fiche, c'est du sérieux ! Il s'est passé un truc tout à l'heure et il faut absolument que je t'en parle.

Moi : Bah raconte ! M'écriais-je, impatiente.

Amani : J'étais dans la cuisine et en ëmeêmt temps tante Esmee et Binti elles triaient le courriers comme d'habitude. Tante Esmee est tombée sur une enveloppe qui t'étais destinée. Je le sais parce que ton nom était marqué dessus. Elle est tout de suite devenu pale puis elle l'a montré à maman.

Je fronçais aussitôt les sourcils.
Putain ne me dites pas que c'est un autre truc à propos de Kate,
Sinon je suis triplement dans la merde.
C'est juste pas le moment.

Moi : C'était à propos de quoi ?

Amani : Je sais pas, j'ai essayé d'écouter mais maman et tante Esmee se sent parler en bajan barbadien donc je n'ai rien pigé. Mais après ça maman a appelé papa au téléphone en lui disant que quelqu'un avait essayé de rentrer en contact avec toi. Elle était affolée au téléphone Jamilla, c'est ce qui m'a le plus intrigué parce que maman affolée... c'est aussi rare que moi avoir des bonnes notes. Moins d'une demi-heure plus tard des agents de sécurité ont débarqué à la maison et maman s'est mise à te chercher parce qu'elle ne savait pas que tu étais sortie. Un policier a même été envoyé par papa pour prendre une déposition afin savoir d'où venait le courrier en question.

Bon.
Clairement ça n'a rien à voir avec Kate.
Dans ce cas ça ne peut vouloir dire qu'une chose.

Moi : Merci Mani, répondis-je simplement. Je vais aller lui demander directement.

Amani : D'accord mais par pitié ne lui dis pas que j'ai cafté.

Moi : T'inquiètes, assurais-je.

Nous quittions le placard à balai,
Tombant cette fois sur Binti.
Vous auriez vu la tête qu'elle faisait.

Binti : Je peux savoir ce que vous faisiez là dedans ?

Amani : On rangeait les balais.

Binti : Tu as déjà touché à un balai toi ? Astaghfiroullah !

Moi : Binti ? Demandais-je pour changer de sujet. Où est maman ?

Binti : Dans sa chambre et elle a d'ailleurs demandé à ce que tu ailles la voir à ton arrivée.

Je ne me fis pas prier,
Et regagnais d'abord l'étage,
Pour finalement cogner devant la porte de ma mère et entrer.
Elle était au téléphone, tandis qu'Amir regardait la télévision.

Moi : Qu'est-ce qui se passe ? Crachais-je.

Elle raccrocha aussitôt.

Maman : Amir, mon coeur, tu veux bien aller finir ton dessin animé en bas?

Amir : Mais je suis bien là...

Maman : S'il te plait.

Amir : Bon, d'accord.

Il quitta la pièce.

Moi : Pourquoi il y'a autant de sécurité dehors ? Pourquoi tu m'envoies un messages pour que je rentre alors que je ne suis même pas sortie une heure ?

Maman : On a un problème.

Elle semblait vraiment inquiète,
Limite on aurait dit qu'elle avait vu un fantôme.

Moi : On ? Répétais-je perplexe.

Maman : Il essaye de rentrer en contact avec toi, Jamilla.

Au fond de moi je savais déjà la réponse,
Mais j'avais besoin de poser la question quand même.

Moi : Qui ?

Elle s'est mise à m'expliquer que mon père biologique avait fait envoyé un courrier dans lequel il me disait qu'il pensait à présent que j'étais sa fille, qu'il souhaitait effectué un test ADN à mon égard, et aussi qu'il voulait me rencontrer.
Bon au moins elle a été honnête sur ça.

Moi : Je veux faire ce test et je veux le voir, dis-je.

Maman : Hors de question Jamilla ! Je refuse complètement que tu ai le moindre contact avec cet homme.

Moi : Je suis une adulte maman, rétorquais-je. Tu ne peux pas m'empêcher de faire ce que je veux. Donne moi cette lettre. Elle m'appartient, tu n'avais pas le droit de la lire.

Maman : Je suis ta mère alors j'ai tous les droits sur toi. Cette lettre n'existe plus de toute façon. Je l'ai fais détruire.

Moi : Là n'est pas la question. Une mère ne ment pas à ses enfants pendant 21 ans sans se soucier des répercussions que ça va avoir, fis-je remarquer en roulant des yeux.

Maman : Je m'en fiche. J'ai dis hors de question alors il n'y a pas lieu à débat Jamilla. À partir de maintenant tu ne sors plus toute seule. Deux gardes du corps au moins doivent te suivre en permanence et si tu veux être seule dans ta voiture, ils te suivront dans une autre. Ce sera comme ça que tu le veuilles ou non. Ensuite ton père va arriver à Los Angeles demain. On va discuter tous les trois puis on organisera une interview public pour nier les rumeurs. On n'y a pas répondu depuis alors on n'a jamais rien confirmé ou infirmé.

Moi : Mais vous avez vraiment un problème dans cette famille, m'écriais-je en riant nerveusement. Je rêve où tu me demandes de mentir au monde entier pour éviter que les répercussions de vos cachoteries vous rattrapent ? Tu te rend compte de ce que tu me dis là?

Maman : J'essaye de te protéger Jamilla ! Tu n'as aucune idée de la personne à qui tu as affaire!

Moi : Justement c'est ça le problème ! Je n'ai pas besoin que tu me protèges, maman. Je peux me protéger toute seule et prendre mes propres décisions ! Je suis une grande fille !

Maman : Baisses d'un ton quand tu me parles. Tu n'es visiblement pas capables de te protéger toute seule vue tout le tapage médiatique que tu fais ces derniers temps.

Moi : La faute à qui ? Répliquais-je. De toute manière je m'en fiche, à partir de maintenant je refuse d'écouter tes mensonges et de faire comme si tout allait bien alors que vos conneries me détruisent de l'intérieur, et vous ne voyez rien. Si je veux le connaitre c'est mon droit, et si je dois être déçu ça me regarde. Laissez-moi me faire mes propres idées et arrêtez de me mettre des trucs dans la tête !

Je suis sortie de sa chambre en claquant la porte,
Avant de m'enfermer dans la mienne.

J'ai attrapé mon ordinateur,
J'ai cliqué dans mes mails,
Puis j'ai ouvert le fichier que m'avait envoyé Yann.

En un brin de temps je suis tombée des nues.
C'est un homme ordinaire d'Abou Dabi aux Emirats Arabes Unis,
Ma mère et lui se sont rencontrés à Dubai près d'un an avant ma naissance,
Mais surtout c'est un homme qui a une très mauvaise réputation.
On dit de lui que c'est un trafiquants d'organes, d'enfants, il est accusé de proxénétisme...

Il y'a tout un tas de choses aussi stupéfiantes les unes que les autres.
Je n'en revenais pas.
Est-ce vraiment un criminel ?

Si ça se trouve c'est faux.
Mes parents pourraient très bien voir monté tout ça et s'est arrangé avec le père de Yann qu'ils connaissent bien, dans le but de me berner.
Je suis méfiante de tout maintenant.
Je dois absolument en juger par moi-même et tirer mes propres conclusions.

Il y'avait également une photo,
Et en la voyant j'étais persuadée que Yann n'avait pas pu se tromper de personne en tout cas. Mes traits de ressemblance avec lui sont frappants à vue d'oeil,
Je vous le jure.

La porte de ma chambre s'ouvrit brusquement,
M'interrompant donc dans ma lecture.
C'était ma mère.

Maman : N'oses plus jamais ressortir de ma chambre et claquer la porte alors que je n'ai pas fini de te parler.

Moi : Mais je ne veux pas te parler, implorais-je en refermant mon ordinateur. Laisse-moi tranquille s'il te plait. Vous me stressez beaucoup trop et ça me rend malade !

Elle entrouvrait les lèvres.

Maman : Chérie... je veux juste arranger les choses entre nous et te protéger.

Moi : Et moi j'ai besoin d'espace ! Je vais passer la nuit chez Zhuri.

Maman : Non. Tu reste ici ce soir.

Moi : Tu veux parier ? Défiais-je.

Maman : Je suis plus folle que toi ma fille, n'oublies jamais ça. Tu restes à la maison aujourd'hui. Ose tenter le contraire.