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Part 36 : Mark my words

18 : 30
Jeudi 18 janvier,
Los Angeles, Californie.

Je viens d'arriver chez Connor.
Il faut absolument que je règle mes comptes avec ce connard.
Son nom n'a pas pu apparaitre dans les sources par hasard,
C'est qu'il est forcément mêlé à ça.

C'est d'ailleurs en partie pour ça que je me suis embrouillée avec Majesty.
Elle me l'a présenté en me garantissant que c'était quelqu'un de fiable,
Mais pas du tout en fait.

Je regrette même d'avoir couché avec lui.
Ça me dégoûte.
Comme quoi tout ça m'aura servit de leçon.
Tous des cons ces mecs!
Next.

J'appuyais sur la sonnette.
Il semblait surpris de me voir au début,
Mais finissait par m'adresser sourire.
Calme tes lèvres imbécile!

Moi : Tu as deux secondes pour m'expliquer ce qui t'as pris de me faire un coup pareil sale jnoun? M'écriais-je en le regardant de haut en bas d'un air niais.

Connor : Je t'ai dis que ce n'était pas moi la dernière fois mais tu n'as rien voulu entendre et tu es partie. Je ne savais même pas ce que tu as demandé au détective, la seule chose que j'ai fais c'est vous mettre en relation et il est aussi abasourdi que moi à ce propos. Il a dit que dès qu'il a été en possession des documents il t'a appelé à trois reprises, mais tu n'as pas décroché. Le temps que tu le rappelle c'était trop tard. C'était déjà public. On ne sait pas comment c'est arrivé et je ne comprend pas non plus pourquoi mon nom se retrouve là dedans. C'est une histoire de dingue.

Moi : À qui le dis-tu, rétorquais-je en roulant des yeux. Je me fiche de tout ça, c'est de votre faute! À cause de vous ma vie privée est exposée partout! Vous m'avez gâché la vie!

Il fronça les sourcils.

Connor : Pourquoi aurais-je voulu te faire du mal? Hein? Qu'est-ce que j'y gagne alors que tu sais très bien ce que je ressens pour toi? Tu-

Moi : Oh arrête moi tes balivernes, l'interrompis-je sèchement. J'en ai rien à foutre de tout ça je te dis!

Non mais pour qui il se prend?
Il croit que je vais avaler ça?
Nique bien sa descendance.

Ok je sais que j'extrapole,
Mais je m'en fou.
Je suis énervée donc je fais ce que je veux.
Point barre.

Connor : Tu vois? Tu ne veux même pas entendre raison et honnêtement c'est ça le problème avec toi Jamilla.

Pardon ?
Je croisais les bras contre ma poitrine,
Le regardant en haussant un sourcil d'un air de défi.

Connor : Tu te soucies uniquement de toi et tu n'accepte que ce qui te convient, peu importe si c'est vrai ou pas. Je te jure que j'ai rien fais mais tu ne me crois pas. En fait depuis le début tu me fais miroiter parce qu'au fond tu ne sais pas ce que tu veux. Tu es tellement égocentrique que tu ne réalise même pas quand tu blesse les gens avec tes propos ou tes actions.

Moi : Tu ne me connais pas alors n'ose plus jamais dire de telles choses sur moi. T'entend?!Ordonnais-je.

Intérieurement,
Je bouillonnais.
Il ne sait pas dans quoi il s'engage là.

Connor : Oh si je te connais suffisamment. Je sais que là tu es blessée en ce moment alors tu te fiche de tes propos, aussi blessants puissent-ils être. Je sais aussi qu'au fond malgré ton attitude et ton caractère t'es un fille bien, seulement tu te forge une carapace depuis pour ne pas paraitre vulnérable aux yeux des gens et ça te rend parfois désagréable à supporter sauf qu'on s'y fait si on tient vraiment à toi. Mais au bout d'un moment je ne peux pas passer ma vie à être ton accessoire sexuel alors que je veux plus que ça. En fait t'es peut être pas assez mature pour moi au fond...

Je rêve ou il me traite d'immature?
Mdr.
Reste calme Jam...

Connor : Tu t'es disputée avec ta cousine alors qu'elle n'a rien à voir là dedans et qu'elle essayait juste de t'aider. Rien que ça c'est puéril Jamilla et au fond de toi tu le sais. C'est mon amie alors ça me met mal à l'aise qu'elle m'en veuille aussi alors que je n'ai rien fais d'autre que te proposer mon aide en te présentant Andrew. Et puis depuis que je te fréquente... je réalise qu'il se passe des choses étranges dans ma vie. L'histoire de la femme au bureau qui t'a montré une photo par la suite, les petits incidents bizarres chez moi à chaque fois que tu es présente... Peut-être qu'au fond tu as raison de ne pas vouloir t'attacher à moi. Je crois même que tu viens de me faire réaliser quelque chose.

Je le laissais parler pour gagner en temps et canaliser ma colère,
Parce que là tout de suite je suis à deux doigt de criser.
Plus il parle, plus je m'énerve et plus j'ai des envies de meurtre.

Le mec il me tient carrément responsable de ce qui lui arrive?
Mais il est malade ou quoi?
Il a cru que j'étais qui en fait?

Connor : Ta vie ne me correspond pas. C'est beaucoup trop agité pour moi et j'aime être calme et posé. Si jamais tu décide de changer et de mûrir, tu sais où me trouver. Dans le cas contraire il vaut mieux que nos chemins s'arrêtent là.

Moi : Parce que tu crois qu'avec le coup de pute que ton détective à la con et toi m'avez fait j'allais continuer de te fréquenter?! Hurlais-je face à lui en faisant de grands gestes avec mes mains. Mais tu te fous les doigts où je pense, non mais oh!

Je lui mit un grosse claque.
Il n'avait qu'à ne pas m'énerver.
En d'autres termes : il l'a bien cherché.

Moi : Ça c'est pour le manque de respect! Dis-je, furieuse.

Il se tenait la joue,
Visiblement surpris de ma réaction.

Moi : Et ça c'est pour te dire d'aller te faire foutre! Enculé! Ajoutais-je en lui mettant une gifle sur l'autre joue. Va au diable! Connard va!

Connor le connard en plus.
Comme n'ai-je pas fais le lien depuis le début?
N'importe quoi lui.

Je le poussais brusquement puis remontait en voiture.
Non mais quel fils de pute.
Argh. Il m'a bien gavé là.

Chauffeur : Où est-ce qu'on va maintenant mademoiselle?

Moi : Je veux rentrer chez moi, soufflais-je à bout.

Honnêtement c'est pas mon année.
Elle ne fait que commencer et tout va de travers.
Ça me soule.

Pourquoi ça m'arrive à moi?
J'aime pas être en mode low moi.
Je suis faîte pour briller en tout temps un point c'est tout.
Si ça continue je vais déprimer,
Moi je vous le dis.

Durant le trajet je parlais par messages avec mes meilleurs amis.
Ils prenaient constamment de mes nouvelles depuis le scandale,
Mais on ne s'était pas revu entretemps.
Je reste pratiquement enfermée chez moi.
J'ai envi de rien à part manger et dormir.

Je n'ai fais aucune apparition publique non plus.
Anna a très bien compris la situation,
Du coup elle m'a donné quelques jours de repos.
Heureusement parce que j'en avais besoin.

Une idée me vint soudainement en tête,
Alors je pris mon téléphone pour envoyé un message.

À : Yann .

Hey.
Tu dois être surpris que je t'envoi un message mais j'ai pas trop d'option.
Tu peux me rendre un service?

Il répondit instantanément.
Coup de chance.

Yo Milla.
Tu date de fou en plus je me faisais du soucis pour toi.
Tu tiens le coup?
Bien sûr. T'as besoin de quoi?

Que tu m'aide à retrouver mon père biologique.
Ton père est le patron du service de renseignement extérieur des UK
Tu peux forcément me trouver cette information et tu es quelqu'un de confiance
Je vois pas à qui d'autre demandé ça.

Ouais je comprend.
T'inquiète Milla je vais voir avec des gars de mon père ce que je peux faire pour toi.
Envoi moi le maximum d'infos que t'as et je te donnerai suite bientôt.
Prend soin de toi ok? Tu nous manque.
Londres c'est plus la même sans toi!

Je décidais de ne plus répondre.
Je lui enverrai tout ce qu'il m'a demandé quand j'aurais assez d'infos.
Pour l'instant je stagne.

Une fois à la maison j'ai prévenu le gardien que j'allais recevoir quelqu'un.
Avec les paparazzis ils ne laissent plus entrer personne ici sans avoir été invité.

Dans le hall il y'avait des fleurs et des paquets.
Nadeem descendait les escaliers.

Nadeem : Coucou.

Moi : Hey.

Il me fit un bisou sur la joue.

Nadeem : Tout ça c'est pour toi soeurette. Des tas de gens t'ont envoyé des présents pour te montrer leur soutient. C'est gentil de leur part.

Je ne répondis pas.
Ça me réjouis un peu car j'adore avoir de l'attention,
Mais ce n'est pas assez pour me remonté le moral.
En ce moment mon coeur est juste brisé.
C'est horrible.

Nadeem : On attendait que tu rentre pour savoir si tu voulais qu'ils fassent mettre les fleurs dans ta chambre.

Moi : Non DeemDeem ça va, assurais-je. J'aime pas l'odeur qu'elles ont de toute façon, ça sent trop fort.

Il fronçait les sourcils.

Nadeem : Arrête avec ce surnom idiot. Et puis ah ouais? Pourtant moi je trouve que l'odeur est délicate et agréable mais bon... chacun ses goûts comme on dit.

Moi : Bah tant mieux pour toi écoute, déclarais-je en haussant les épaules. Tu peux demander qu'on m'apporte de quoi grignoter là haut s'il te plait? J'ai fais.

Nadeem : Ouais. D'accord.

Moi : Et si le cuisinier peut me fair un joli petit cocktail maison ce serait parfait aussi.

Nadeem : Je vais faire ce que tu me dis parce que tu traverse une période difficile et que par conséquent nous aussi, mais ça ne veut pas dire que je travaille pour toi.

Pour toute réponse je roulais des yeux,
Puis regagnais ma chambre.
J'ai mis un peu de musique et je me suis douchée.
En sortant de la salle de bain j'ai vu que mon père était dans ma chambre,
Assis sur un des canapés de mon petit coin salon.

Roh.
Il est pas encore parti lui?

Papa : Omri, je m'apprête à partir pour l'aéroport alors j'aimerais te parler une dernière fois s'il te plait.

Je levais les yeux au ciel.
Ils sont si bavards tout d'un coup pour ne rien dire de concret.

Moi : Je vais enfin savoir qui c'est ou alors vous allez me raconter le même blah blah ?

Contre toute attente,
Je fis face à une scène qui e brisa le coeur.
Mon père avait les larmes aux yeux.

Papa : Est-ce que tu me déteste?

Je ne répondis pas parce que je ne savais pas quoi dire.
Non je ne le déteste pas.
Mais je suis très très très en colère.
Ça joue beaucoup.

Papa : Tu ne nous as pas adressé la parole à ta mère et moi depuis l'autre jour. Tu refuse de dîner en famille et tu reste enfermée dans ta chambre...

Moi : Oh, m'écriais-je d'un ton ironique. J'étais censée le prendre super bien et continuer ma petite vie pseudo parfaite comme si de rien n'était en fait? C'est ça?

Papa : Savoir qui c'est te fera plus de mal qu'autre chose et je refuse de devoir t'infliger ce genre de peine à nouveau après avoir vu comment tu le vis. C'est pour ça que je ne voulais rien te dire. Mais peu importe la haine que tu peux ressentir à mon égard tu es mon bébé et je t'aime. Je t'aimerai toujours et ça ne changera jamais Jamilla.

Il posa sa main.
Je le laissais faire mais ne réagis pas.
C'est une ruse pour attirer ma sympathie et j ne dois pas me laisser faire.

Papa : C'est moi qui est choisi ton prénom parce qu'avant même que tu ne vienne au monde je savais que tu allais être d'une grande beauté, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Et je ne me suis pas trompée. T'avoir comme fille et avoir le plaisir de t'élever est le premier plus beau cadeau que Dieu m'ait fait. Et quand tu as dis papa pour la première fois... oh mon Dieu. C'était pour sûre le plus beau jour de ma vie.

Moi : Comment t'as pu connaitre maman quand elle était enceinte de moi si elle était enceinte d'un autre? Pourquoi avoir décidé d'assumer l'enfant de quelqu'un?

Il me regardait dans les yeux.

Papa : J'ai connu ta mère au moment même ou elle a réalisé le danger qu'elle encourrait. Elle avait besoin d'aide, alors je l'ai aidé. On est tombé amoureux, on a fondé une famille... c'est tout ce que je peux te dire.

Moi : Mais pourquoi ? Insistais-je. Pourquoi vous mentez encore? Comment voulez vous que je vous pardonne si vous cachez constamment des choses?

Papa : Parce que je ne pourrais pas supporter de te voir souffrir à nouveau pour ce contre quoi j'ai essayé toute ma vie de te protéger. Voilà pourquoi. Tu peux m'en vouloir si tu le veux, je le conçois et c'est ton droit. Ça ne changera en rien l'amour que j'ai pour toi habiba. Jamais.

Il m'embrassait sur le front puis se levait.

Papa : Quand tu te seras calmée, appelle-moi s'il te plait. Je t'aime ma chérie. Et encore une fois je suis désolée de t'avoir causé de la peine.

Il quitta ma chambre et je souffla.
Je refusais de pleurer,
Je n'avais fait que ça et je n'en pouvais plus.
Je savais qu'il fallait que je me reprenne en main,
Seulement j'ignorais comment m'y prendre.

Pour la première fois de ma vie je me sentais impuissante face à mon propre destin.
Tout était en train de m'échapper,
Et je devais absolument arrêter ça et reprendre les reines de ma vie.
Mais comment ?

J'ai besoin d'un miracle en fait.
En tout cas c'est pas gagné.

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