Part 17 : Becoming closer
Asap Rocky : Ah tu existe encore toi? À chaque fois que je viens ici t'es jamais là.
Je pouffais de rire
C'est le meilleur ami de ma mère,
Mais en plus de ça c'est mon parrain.
On a toujours été super proche.
Moi : C'est l'effet que je fais à tout le monde, répondis-je en lui faisant la bise.
Asap Rocky : Sinon ça va toi? Tout se passe bien?
Moi : Tout se passe à merveille comme d'habitude écoute. Elle est où maman?
Asap : Elle finit de se préparer, je l'attend.
Moi : Je vois.
Nadeem entrait dans le salon,
Mais fronçait aussitôt les sourcils.
J'en connais un qui a eu une dure journée à l'université.
Moi : Bah dis donc petit-frère, on dit plus bonjour?
Nadeem : Ouais, bonjour.
Il regardait Asap du coin de l'oeil,
Chose qui me surpris.
C'est quoi son problème?
Moi : Qu'est-ce que t'as ? Demandais-je en arabe.
Nadeem : Rien. Je ressort de toute façon. J'étais juste passé prendre un truc.
Il quitta aussitôt la pièce.
Asap Rocky : Il a quoi ce petit? Depuis que vous êtes là, j'ai remarqué qu'il ne se comportait plus de la même façon avec moi qu'à Londres...
Moi : Ah oui? Bizarre. C'est sûrement les cours qui le mettent de mauvaises humeurs. Ça va lui passer, tu sais bien que Nadeem est plutôt strange dans son genre.
Il riait.
Asap Rocky : Le digne fils de son père.
Moi : Ça c'est sûre, soufflais-je en me levant. Je reviens.
Je m'empressais de partir à la poursuite de mon frère,
Que je retrouvais près de la porte d'entrée dans le hall.
Moi : Attend une seconde ! L'interpellais-je.
Nadeem : Oui?
Moi : Pourquoi t'es comme ça avec Rakim?
Rakim c'est le véritable prénom d'Asap,
Pour ceux qui l'ignoraient.
Nadeem : Parce qu'il est tout le temps ici et ça commence à me taper sur le système.
J'entrouvrais les lèvres,
Visiblement choquée par ses propos.
Moi : Et depuis quand ça dérange qu'il soit là? Je te signale qu'il a toujours été là!
Nadeem : Il fait trop le gars présent depuis que maman est célibataire et j'aime pas ça. C'est pas parce qu'elle n'est plus avec notre père que ça veut dire qu'elle va se mettre avec lui. Et puis je suis loin d'être stupide, Jamilla. Il a toujours eu des sentiments pour maman et au fond de toi tu le sais très bien.
Je sais qu'il s'est passé des choses entre eux dans le passé,
Mais je n'étais même pas encore née,
Et elle ne connaissait pas encore papa.
Cependant il n'y a plus rien eu depuis.
Nadeem se prend la tête pour rien.
Moi : Maman est majeure et vaccinée, par conséquent elle fait ce qu'elle veut.
Nadeem : C'est ça.
Il ouvrit la porte sans rien ajouter,
Tandis que moi je soupirais.
En vrai je m'en fiche hein.
Il a le droit d'être agacé et tout ça,
Mais maman fait ce qu'elle veut.
En plus ça me dérangerait pas qu'elle sorte avec Rakim,
Ils formeraient un putain de beau couple!
... : BOOOH !!
Sentant des mains sur mon épaule et ce cris horrible,
Je ne pu m'empêcher de sursauter dans un premier temps,
Puis de hurler dans un second temps.
Moi : Non mais ça ne va pas ?! M'écriais-je, furieuse.
C'est mon imbécile de soeur.
Amani : Oh ça va. C'était pour rire.
Moi : C'était pas drôle ! Espèce de petite peste!
Elle me fit un clin d'oeil.
Amani : Je t'aime aussi sista.
Je levais les yeux au plafond en la bousculant gentiment,
Avant de me rendre de nouveau dans le salon.
Elle me suivit.
Amani : Salut salut tonton Rocky.
Asap Rocky : Tu vois Jamilla? Ça c'est le respect. Toi t'es trop sauvage, t'as jamais voulu m'appeler tonton alors que je suis ton parrain.
Moi : J'aime pas ce mot, dis-je en haussant les épaules. Donc je ne l'emploi pas. Faut s'y faire haha.
Amani : Et après c'est moi qui suis chiante?
Moi : Toi tais-toi, ordonnais-je en la pointant du doigt.
Elle me tirait la langue ,
Puis maman arriva.
J'aurai dû la vendre cette gamine.
Amani : Bon vu que maman est là, je présume qu'on peut y aller.
Moi : Vous allez où? Questionnais-je, intéressée.
Amani : Au studio ! Je vais enregistrer un petit truc aujourd'hui.
Moi : Et personne ne me propose de venir?
Maman me dévisageait.
Maman : Roh. Tu as envi de venir Jamilla?
Moi : Non, répondis-je faussement vexée. C'est bon, je vais rester à la maison. Vous ne vouliez pas de moi de toute façon...
Elle roulait des yeux.
Maman : Ne fais pas ta martyr. Tu sors tout le temps, comment voulais-tu qu'on sache que tu serais partante?
Amani : Maman marque un point.
Asap Rocky : Deux points même. Je lui ai fais la même remarque tout à l'heure.
Moi : Oh c'est bon, râlais-je. Vous n'allez tout de même pas vous liguer contre moi. J'ai pas envi de venir de toute façon haha. J'avais juste envi de vous faire chier.
Maman : Et ça dit avoir 21 ans...
Moi : Tu dis ça, mais tu rêverais d'avoir mon âge à nouveau.
Elle me fixait droit dans les yeux,
Et à ce moment précis j'ai compris que je devais courir mdr.
Je montais donc rapidement dans ma chambre.
C'est là que mon téléphone sonna.
Appel entrant : SW
Tiens donc.
Je décrochais.
● ● ● ● ● ● ● ● Phone Call ● ● ● ● ● ● ● ● ●
Moi : Je vois que tu ne peux plus te passer de moi haha. Que me vaut cet appel cette fois?
Saint : C'est comme ça qu'on dit bonjour à son petit-copain?
Moi : Force pas.
Saint : Mdr. Ça va ?
Moi : Yeah. Et toi?
Saint : On avance, mademoiselle me demande comment je vais. T'es tombée sur la tête ou c'est comment?
Moi : Ta gueule. D'abord je ne dirai plus jamais ça.
Saint : Ce que tu peux être susceptible Jamilla. Et ne me lance pas des ta gueule par contre.
Moi : Sinon quoi ?
Saint : Redis-le moi et tu verras mdr. En tout cas je vais bien aussi.
Moi : Bref. Qu'est-ce que tu me veux mister West?
Saint : T'es occupée là?
Moi : Pas vraiment, non. Pourquoi?
Saint : Je suis pas loin de chez toi et j'emmène mon petit cousin rendre visite à des enfants malades au Los Angeles Children Hospital. Je présume que c'est loin d'être ton délire, mais ça te dis de venir avec nous?
Moi : Saint West fait du social? J'aurais jamais cru. Et puis qu'est-ce qui te fait dire que c'est pas mon délire?
Saint : Je n'ai rien affirmé, j'ai juste présumé. Nuance.
Moi : Tout ça c'est pareil. Cela dit je suis d'accord. Je veux bien venir.
Saint : Super. Tu peux être prête en genre... 20 min?
Moi : C'est faisable.
Saint : Ok. J'arrive te prendre.
● ● ● ● ● ● ● ● Call ended ● ● ● ● ● ● ● ● ●
Bon,
Au moins maintenant j'ai un programme.
Sans perdre de temps je me dirigeais dans mon dressing,
Afin de me préparer puisqu'il ne va pas tarder.
Vu qu'on va dans un hôpital,
Je me suis habillée simplement pour une fois.
Parfois il faut savoir faire profil bas dans la vie.
Comme convenu,
Quelques minutes plus tard Saint était garé dans mon allée.
Vas-y il est toujours trop ponctuel lui...
Saint : Ça alors... t'es prête. Et moi qui pensais qu'il aurait fallu poireauter un petit peu.
Moi : Ce que tu dis est cliché, fis-je remarquer en le regardant de haut en bas.
Saint : Peu importe. L'essentiel c'est que t'aie compris ce que j'essayais de dire.
Moi : Bah encore heureux que j'ai compris. Tu m'as prise pour qui? Je suis pas débile.
Il soupirait,
Avant de déposer un baiser sur ma joue droite en riant.
Saint : C'est bon j'abandonne.
Il m'ouvrait d'abord la portière passager avant,
Puis attendait que je sois montée pour la refermer,
Et pouvoir faire le tour pour monter lui aussi.
Saint : Tu dis bonjour Avery?
Je me tournais lentement vers l'arrière,
Où se trouvait un petit garçon assis dans un siège enfant.
Il agitait gaiment sa main face à moi.
Avery : Coucou !
Moi : Il est trop mignon, avouais-je en souriant. Tu t'appelle Avery, c'est ça?
Il hochait la tête.
Saint avait déjà commencé à conduire entretemps.
Moi : Et tu as quel âge ?
Il me montrait quatre de ses doigts.
Avery : 4 ans ! Je suis un grand garçon! J'aurai bientôt cinq ans!
Je pouffais de rire.
Moi : En effet, tu es un grand garçon.
Avery : Et je suis beau aussi, pas vrai Sainty Joon?
Moi : Sainty Joon? Repris-je en fixant Saint d'un air amusé.
Saint : Pas la peine de te moquer, c'est un surnom comme tout autre. Et oui bonhomme. Tu es le plus beau.
Avery : Youpi ! Je suis beau comme papa, et comme toi, et comme tonton Kanye.
Saint : Ça c'est sûre petit prince.
Moi : La modestie chez les West est aussi inexistante que chez les Fenty à ce que je vois...
Saint : C'est probablement pour ça que nos parents se sont toujours entendus aussi bien.
Moi : Pour une fois je suis d'accord avec toi, riais-je.
Saint : Et sinon ? T'as fais quoi de ta journée?
Moi : Cours en ligne, stage, puis maison. Toi ?
Saint : Sport, déjeuner en famille, ensuite j'ai récupérer Avery, on est allé acheter des cadeaux pour les enfants et à présent nous voilà.
Moi : Vous avez l'air très proches tous les deux. Je connais pas beaucoup de gars qui prendrait toute une après-mdi pour passer du temps avec leur petit cousin.
Saint souriait légèrement,
Avant de fixer son cousin par le rétroviseur.
Saint : Je suis pas comme les autres. Et puis je l'adore ce petit gars. C'est le plus fort. J'aurai toujours du temps pour lui quoi qu'il arrive.
C'est mignon.
On dirait Amir et moi.
Avery : Oui ! Fort comme Batman! Grrr!
Quand on est arrivé devant l'hôpital,
On fut rejoins par son garde du corps avec les autres cadeaux.
Ils en avaient acheté pas mal,
Mais pas une tonne non plus.
Le petit Avery regardait dans tous les sens.
Il est trop cute avec ses cheveux frisés.
Il a exactement la même coiffure que Saint mdr.
Avery : Dis ?
Il tirait sur le bas de mon pantalon.
Moi : Mmh?
Avery : Comment tu t'appelle?
Moi : Je m'appelle Jamilla.
Avery : Oh. T'es belle Jamilla!
Moi : Merci petit coeur, murmurais-je en lui faisant un clin d'oeil.
Avery : Et comme moi aussi je suis beau, tu veux devenir mon amoureuse?
Ah ouais.
Audacieux le petit.
Il n'a pas le temps.
Saint éclatait de rire.
Avery mit une main sous son menton d'un air pensif,
Avant de marcher lentement vers un buisson sur lequel il arrachait une fleur,
Qu'il me tendit ensuite tout sourire.
Avery : Si je te donne une fleur t'es d'accord?
Moi : Avec l'adorable petite bouille que tu as, il me sera très difficile de te refuser quoique ce soit, je l'admet.
Avery : Ça veut dire oui?
Moi : Oui. Je veux bien être ton amoureuse !
Avery : Ouais ! Trop bien ! J'ai une nouvelle amoureuse ! Nananananèreuh!
Saint : Une véritable petite boule d'énergie haha.
Moi : Je vois ça.
Saint : Donne-moi ta main Av, on va rentrer dans l'hôpital et pour ça tu dois être sage.
Avery : Je veux tenir la main de Ramilla!
Moi : C'est Jamilla poussin, rectifiais-je.
Avery : Jamilla!
Moi : Voilà, lançais-je en attrapant sa petite main.
On est entré dans le bâtiment,
Puis on a rejoins quelques enfants dans une salle de jeux.
Ils avaient tous l'air de connaitre Saint et Averi,
Les médecins y compris.
Je crois qu'il vient souvent ici,
Parce que sa façon d'être à l'aise et de communiquer avec eux le prouve.
Les enfants n'arrêtent pas de lui sauter dessus,
De l'écouter, de jouer avec lui...
Je trouve ça plutôt admirable en fait.
Ça me surprend de le dire,
Mais Saint a vraiment l'air d'être quelqu'un de bien.
Du moins pour l'instant,
C'est pas comme si je le connaissais beaucoup non plus.
Saint : Quoi? Pourquoi tu me regarde comme ça?
Moi : Pour rien. Tu veux contrôler la trajectoire de mes yeux maintenant? Rétorquais-je d'un air moqueur.
Saint : Pourquoi est-ce que tu répond toujours à une question par une autre question?
Moi : Parce que j'aime bien. En plus tu viens de le faire toi aussi donc t'es pas si différent monsieur je-me-crois-parfait.
Avery : Sainty ? Je peux jouer avec eux dans la cabane?
Moi : Bien sûre, mais tu fais bien attention d'accord? Et garde-bien ton masque sur le visage. Ça te protègeras des microbes et évitera que tu retombe malade.
Avery : D'accord !
Il alla rejoindre ses petits camarades en courant.
Moi : J'ignorais que ton père avait des frères et soeurs...
Saint : Oh non. Il n'en a pas. En fait Avery est le fils du cousin de mon père.
Moi : Je vois.
Saint : C'est un chouette petit gars. J'adore passer du temps en sa compagnie.
Moi : Et du peu que j'ai vu, il t'adore aussi.
Il fixait son cousin au loin,
Esquissant soudainement un sourire triste.
Saint : Tu me crois si je te dis que ce petit bout de chou vit ses derniers instants sur terre?
Moi : Comment ça? Questionnais-je, confuse.
Il semblait vraiment chagriné,
Mais tentait tant bien que mal de le dissimuler.
Saint : Il souffre d'une maladie pulmonaire très grave et malheureusement il n'y a pas de remède. Il ne lui reste pas beaucoup de temps, mais les médecins sont incapables de dire combien exactement. Il y'a des jours comme aujourd'hui où il pète la forme, et d'autres où il n'arrive même pas à manger, parler ou encore s'asseoir correctement.
J'étais vraiment surprise,
Parce que quand on le regarde il a l'air en pleine forme.
On ne se douterait pas une seule seconde qu'il a des problème de santé.
Enfin il marche et parle un peu plus lentement que la normale,
Mais c'est pas la fin du monde non?
Moi : Je suis vraiment désolée... chuchotais-je en lui tapotant amicalement l'épaule. Ça doit pas être facile de vivre ça, surtout quand ça concerne un petit enfant.
Saint : On aimerait tellement le sortir de là, mais il n'y a absolument rien qu'on puisse faire. La maladie est bien trop instable pour qu'on garde espoir. Il a passé un an et demi dans cet hôpital. Un an, pour qu'au final on nous annonce qu'on ne peut pas le guérir.
Je posais ma main sur son bras,
Histoire de le réconforter un petit peu.
Vas-y je suis pas une fragile mais il me faisait de la peine.
Saint : Il est sorti le mois dernier parce que ses parents voulaient qu'il se sente normal jusqu'à... tu m'as compris.
Moi : T'étais obligé de me présenter ce petit bout de chou? M'écriais-je déconcertée. Parce que savoir qu'il va s'en aller dans peu de temps... c'est perturbant.
Saint : Je comprend. Je suis désolé, j'aurais du y penser avant.
Moi : C'est pas grave, assurais-je.
Avery arriva vers nous,
Avant de prendre une de mes mains,
Puis de faire pareil avec Saint.
Avery : Sainty ! Jamilla ! Venez jouer avec moi !
Il est adorable.
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