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Part 99 : Jamilla

Un bruit en particulier a attiré mon attention. J'ignorais ce que c'était exactement, mais ça m'interpellait beaucoup parce que ça ne s'arrêtait pas. Bizarrement, je n'arrivais pas non plus à ouvrir les yeux. Quelque chose m'en empêchait bien que je ne sentais rien de particulier, ce qui me laissait encore plus perplexe. Complètement perdue, je me suis mise à essayer de bouger ma main et là, j'y arrivais petit à petit. Je pouvais également bouger mes jambes sans problèmes. Je savais que j'étais allongée, je le sentais.

La première chose que j'ai faite a été de remonter ma main droite jusqu'à mon visage, que je me suis lentement mise à palper. Tout semblait normal, alors j'ai soupiré de soulagement. Je pouvais toucher mes yeux, mon nez, ma bouche... mon visage paraissait tout à fait intacte. J'ai par la suite glissé ma main sur mon corps en dessous du drap, par dessus le tissu du vêtement que je portais. Mon ventre semblait être recouvert de quelque chose, et j'avais comme une sensation de léger tiraillement au niveau de la cuisse.

C'est ainsi que je me suis mise à puiser de toutes mes forces pour ouvrir les yeux. C'était quasiment impossible au début, mais après beaucoup d'efforts de ma part ça a finit par venir petit à petit. Quand j'ai pu les ouvrir complètement je voyais d'abord flou, puis au bout de quelques minutes ça commençait à devenir plus claire. J'étais dans une chambre d'hôpital, des machines reliées à moi. C'est d'ailleurs d'elles que venaient ce fameux bruit.

En essayant de recouvrer mes esprits, la dernière chose dont je me rappelais était la soirée des AMAs. Tout se passait bien, ensuite je suis allée aux toilettes et là je suis tombée sur la mère de Jordan, puis ce dernier et un autre gars dont je n'ai pas vu le visage. Je me souviens aussi qu'il m'a planté à plusieurs reprises... je me souviens de la douleur surtout. C'était atroce et insoutenable. Sans oublier la chute dans les escaliers. Puis je pense me rappeler de Saint. Je crois qu'il était avec moi à un moment donnée après que j'ai été blessée, je pense aussi avoir hurlé et l'avoir vu pleurer mais je n'en suis pas très sûre là tout de suite.

En tournant la tête, j'ai constaté que la télévision était allumée et que quelqu'un était installé dos à moi sur un fauteuil. C'était une femme, ça j'en étais certaine. La personne s'est aussitôt retournée après m'avoir entendu tousser et il s'agissait de tante Esmee. Elle écarquilla les yeux, puis se précipita vers moi. On aurait dit qu'elle n'en croyait pas ses yeux, toutefois elle paraissait soulagée et ravie.

Tante Esmee : Ma chérie... tu es enfin réveillée ! Merci mon Dieu !

Elle s'est penchée pour m'embrasser et me serrer contre elle.

Tante Esmee : Nous avons tous tellement eu peur pour toi, Jamilla... Tellement peur ma chérie. Ne nous refais plus jamais une frayeur de ce genre s'il te plait.

J'allais dire quelque chose, mais elle m'a interrompu.

Tante Esmee : Je vais tout de suite prévenir le médecin !

Elle a quitté la pièce presqu'en courant, avant de revenir quelques instants plus tard avec un médecin et une infirmière. Pour ma part j'étais juste confuse par tout ça.

Docteur : Mademoiselle Jameel, est-ce que vous m'entendez ?

Moi : Oui... répondis-je.

Docteur : Comment est-ce que vous vous sentez ?

Moi : Bien... enfin je crois, dis-je hésitante.

Docteur : Est-ce que vous vous rappelez de ce qui s'est passé ?

Moi : Plus ou moins...

Il m'a examiné et à la fin il a passé une espèce de torche sur les yeux, avant de l'éteindre et de la ranger dans la poche de sa blouse pendant que l'infirmière notait toutes les informations qu'il lui donnait.

Docteur : Tout à l'air en ordre, c'est une bonne chose. Est-ce que vous avez une idée d'en quel mois nous sommes ?

Moi : mi-juillet ?

Il secouait négativement la tête.

Docteur : Nous sommes en fin septembre, mademoiselle.

Je me suis aussitôt redressée à l'entente de ses propos. Comment ça on est en septembre ? C'est pas possible.

Moi : Je vous demande pardon ?! M'écriais-je, complètement affolée.

Docteur : Calmez-vous s'il vous plait, je vais vous expliquer. Vous avez eu de très graves blessures et il a fallut vous mettre dans un coma artificiel afin de vous administrez des soins adéquats. Ça a prit du temps, mais aujourd'hui je peux vous assurer que nous avons réussis à réparer tous les dégâts et que vous avez cicatrisé. Vous êtes restée deux mois et demi dans le coma, mais maintenant que vous êtes réveillée votre état est définitivement stable.

Je n'en revenais pas. J'ai raté près de 3 mois de ma vie comme ça ? À cause de Jordan ? Quelqu'un que j'ai aimé et qui n'a pas hésité à tenter de me tuer... Je n'arrive toujours pas à y croire. Comment j'en suis arrivée là ? Pourquoi il m'a fait ça ? Ça me fait tellement mal, je vous jure. Comment on peut faire ça à quelqu'un qu'on dit avoir aimé ?

Docteur : Vous avez également... perdu votre bébé comme vous devez vous en douter. Nous en sommes vraiment navrés.

Sur le moment j'avais complètement zappé ça, mais le fait de l'avoir entendu m'a fait éclaté en sanglot. Je sais que je n'étais pas la plus enchantée à l'idée d'être enceinte, mais j'avais fini par me faire à l'idée et je sais bien à quel point Saint voulait ce bebe. Ça me brise le coeur parce que du coup maintenant ça en fait un de plus. Un troisième enfant de moi dont la vie est soudainement interrompue. Et je n'ai que 23 ans... ça va me hanter pour le restant d mes jours. Je ne sais même pas si j'aurais la force de retenter le coup un jour après ça.

Tante Esmee s'est mise à pleurer en me voyant pleurer, par consequent elle essayait tant bien que mal de me consoler.

Docteur : Votre utérus a dû être recousu presque entièrement, alors nous vous conseillons fortement de vous mettre sous contraception et de n'envisager aucune grossesse au cours des trois prochaines années, parce que ça pourrait vous être fatale. Il faut laisser le temps à vos organes de s'habituer aux réparations qu'on a fait. Vous comprenez ?

Il s'est mis à me donner un tas de conseils et de précautions auxquelles je ne répondis pas. J'étais juste trop déboussolée et je crois qu'ils l'ont tous compris.

Docteur : On va vous laisser un peu seules.

L'infirmière et lui quittèrent la pièce ensuite, me laissant donc seule avec tante Esmee.

Moi : Où est maman ? Tu peux lui dire de venir s'il te plait ? Et Saint aussi, je veux le voir.

Tante Esmee : Ils sont à l'anniversaire d'Eden chez les West, mais je vais les appeler pour les prévenir de ton réveil.

Oh putain.

Moi : On est le 28 septembre ? Demandais-je en reniflant.

Tante Esmee : Oui.

Je me suis complètement assise sur le lit en ayant les pieds prêts à descendre, avant de retirer la perfusion et tout ce qui était relié à moi.

Tante Esmee : Qu'est-ce que tu fais Jamilla ?

Moi : C'est l'anniversaire de mon fils donc je m'y rend, soufflais-je simplement.

Tante Esmee : Mais tu viens seulement de sortir du coma, tu ne peux pas. Arrêtes ça !

Elle essayait de m'empêcher de me lever, mais c'était trop tard parce que de toute façon je suis décidée. J'ai déjà raté tout ce temps, hors de question que je manque son deuxième anniversaire. Qu'ils le veuillent ou non je sortirais de cet hôpital.

Tante Esmee : Jamilla s'il te plait calmes-toi, tu as besoin de repos.

Moi : Je me suis assez reposée comme ça, hurlais-je sans m'en rendre compte. Je veux juste assister à l'anniversaire de mon fils ? Est-ce trop demandé ? Je t'en supplie aides-moi, je dois être là pour lui. C'est mon bébé... le seul qu'il me reste.

Voyant que j'avais de nouveau éclaté en sanglot, elle eu un moment d'hésitation.

Tante Esmee : Bon... je vais voir comment m'arranger avec les médecins, mais ce ne sera que le temps de quelques heures d'accord ? Ce soir tu reviens ici.

Moi : Tout ce que tu voudras, répondis-je la voix tremblante.

Je me suis mise debout et heureusement pour moi, je n'avais aucun mal à me déplacer et je ne ressentais aucune douleur particulière nul part.

Tante Esmee : Il y'a un sac avec des vêtements à toi dans la salle de bain. Tu peux te changer où tu as besoin d'aide ?

Moi : Je peux.

Tante Esmee : Bien. Je vais parler aux médecins, je reviens.

J'hochais la tête en me dirigeant lentement vers la salle de bain. J'ai pris un ensemble de survêtements Fenty puis j'ai retiré la blouse que je portais. Je me suis rapidement fais une toilette, et pendant tout ce temps pas une seule fois je n'avais regardé mon corps. J'avais bien trop peur de voir les cicatrices que ça avait laissé. Par contre il y'avait un miroir donc j'ai pu regarder mon visage et Dieu merci, je n'avais rien. Je suis toujours aussi belle et tant mieux. Ça au moins il n'a pas pu me le retirer.

Quand je suis revenue dans la chambre tante Esmee y était, mais il y'avait aussi Jo. Dès qu'il a posé ses yeux sur moi je l'ai entendu longuement soupiré de soulagement, avant qu'il ne s'approche de moi d'un pas hésitant. Contre toute attente, j'ai vu ses yeux s'humidifier. Plus de 20 ans que je le connais et c'est la première fois qu'il montre une once d'émotion. Il m'a même pris dans ses bras.

Jo : Je suis vraiment désolé, Jamilla. J'aurais dû rester avec toi, j'aurais dû faire mon putain de job ! T'as pas idée comment je m'en veux...

Moi : C'est pas de ta faute, assurais-je.

Jo : Normalement j'ai pas le droit d'être là mais Esmee me laisse venir. J'étais dans le couloir quand elle m'a dit que tu étais debout alors je voulais m'excuser, m'assurer que tu ailles mieux et te dire au revoir.

Je fronçais les sourcils.

Moi : Pourquoi tu me dis au revoir ?

Jo : J'ai été renvoyé. Normalement je n'ai même plus le droit de t'approcher... ton père me tuerait.

Moi : Non ! Il peut pas faire ça ! Je vais lui parler, je te promets, déclarais-je. Tout rentrera dans l'ordre.

Jo : Pas cette fois ma petite... Mais je garderai toujours de bons souvenirs de mes années avec vous. T'es une warrior Jamilla, j'espère que tu le sais. Tu vas me manquer.

Moi : Tu vas me manquer aussi, murmurais-je en pleurant silencieusement. Mais je vais parler arranger ça. Tu as ma parole.

Tante Esmee : Les médecins ont donné leur autorisation pour quelques heures et une voiture nous attends au parking. On devrait y aller.

Moi : Jo peut venir ? Je parlerais à papa directement et-

Tante Esmee : Une chose à la fois, ma chérie.

Jo : Ce n'est rien, j'accepte le licenciement parce que j'ai failli à mes fonctions. Saches juste que je serais toujours là pour toi en cas de besoin. Ça ne changera jamais.

Je souriais tristement. Franchement j'ai pas envi qu'il parte donc je vais trouver une solution. J'ai mis des lunettes de soleil, puis avec de la sécurité on a quitté l'hôpital à l'abris des regards. Ça me faisait trop bizarre de réaliser que je sors d'un coma. Est-ce que Eden va encore se rappeler de moi ? Les enfants ça oublie vite non ? Surtout qu'il a facilement oublié Alexis...

Quand on est arrivé chez les West je suis d'abord resté dans la voiture parce que j'avais besoin d'un petit moment, ensuite j'ai fini par descendre. Ils étaient tous dans le jardin. C'était en petit comité car il n'y avait que nos familles à première vue. Enfin mes parents, la mère de maman, Majesty et mes frères et soeurs ainsi que toute la famille Kardashian-Jenner au grand complet je dirais plutôt. Il y'avait également quelques enfants.

... : Jamilla !?!

Samia fut la première à me voir. Elle a couru vers moi à tout vitesse, avant de me serrer contre elle avec ses petits bras. Bien évidemment, tout le monde s'est retourné entretemps. La surprise était flagrante sur tous leurs visages.

Samia : Tu m'as manqué ma grande soeur ! J'avais peur que tu partes comme ma vraie maman et ma mamie et que tu me laisses...

Elle eut aussitôt les larmes aux yeux.

Moi : Je t'ai dis que je ne t'abandonnerai jamais petite soeur, tu as oublié ?

Samia : Et tu tiens toujours tes promesses !

Je lui fis un petit clin d'oeil, puis je me suis redressée sans trop calculer tous les regards autour de moi. En même temps aucun d'entre eux n'osait vraiment dire quoique ce soit, on aurait dit qu'ils avaient vu un fantôme où je ne sais quoi. Eden était dans les bras de Saint qui me fixait d'un air stupéfait. J'ai marché droit vers eux en inspirant un bon coup.

Moi : Joyeux anniversaire mon petit prince... lançais-je en souriant.

Eden : Oui maman ! Youpi ! Papa regardes ! C'est maman !

Il tendit ses bras vers moi pour que je le prenne, chose que je fis. Le serrer contre moi était la meilleure sensation au monde. Ça a juste effacé toute la tristesse que j'éprouvais avant de venir. En plus il parle beaucoup mieux qu'avant mon agression... j'ai manqué tellement de choses.

Moi : Tu m'as manqué mon coeur ! Tu vas bien ?

Eden : Oui ! Regardes maman ! Du gâteau et des bonbons ! Pour moi !

Moi : Et maman est aussi revenue pour toi le jour de ton anniversaire parce que je n'aurais manqué ça pour rien au monde, mon ange. Je t'aime.

Pour toute réponse il m'a fait un gros bisou sur les lèvres puis un autre câlin. C'était impossible que je me retienne de pleurer face à cette scène émouvante. Après, ma mère a finit par venir me prendre dans ses bras suivit de mon père et des autres. Ça me faisait du bien de les revoir et de savoir que maintenant ils allaient être rassurés. Je pouvais voir sur leurs visages que ça n'avait pas été facile pour eux, parce que malgré le maquillage maman, Majesty et Amani avaient des cernes visibles. Pas besoin de vous dire que presque tout le monde chialait, même la famille de Saint. Fragilité niveau max on peut dire.

D'ailleurs en parlant de Saint, il était resté en retrait. Il semblait tellement ému qu'il n'osait pas bouger, toutefois il ne m'avait pas quitté du regard depuis mon arrivée. Après avoir reposé mon fils sur le sol pour qu'il puisse aller s'amuser, je me suis timidement dirigée vers ce dernier dont les yeux étaient larmoyants. Il se mordillait nerveusement la lèvre inférieur.

Moi : Hey...

Il ne répondit pas, se contentant de pleurer en silence en passant sa main sur sa bouche pour tenter de contenir son émotion.

Moi : Ne pleures plus d'accord ? Je vais bien... je te jure.

Toujours aucune réponse.
J'ai essuyé ses larmes d'abord, et les miennes ensuite.

Moi : Dis quelque chose s'il te plait, implorais-je d'une voix à peine audible.

Il n'eut toujours aucune réaction, donc je suis allée dans ses bras moi-même. Il lui a fallut un petit moment avant qu'il ne réagisse à mon étreinte et me serre contre lui comme si c'était la toute première fois. Comme à son habitude il m'a embrassé partout sur le visage. J'ai posé ma tête contre son torse, d'où je pouvais entendre les battements de son coeur.

Saint : Dis-moi que c'est réel s'il te plait... dis-moi que tu es vraiment là et que cette fois tu ne partiras plus jamais. Promets-le moi, Jamilla.

Moi : Je te le promet baby. Je suis là... et c'est grâce à toi. Encore une fois tu m'as sauvé la vie Sainty... tu es mon ange gardien. Je t'aime, tu sais ? Beaucoup plus que tu ne le crois.

Un large sourire ornait à présent son visage, ce qui me mettait du baume au coeur. J'aime tellement le voir sourire...

Saint : Je t'aime encore plus, Jamilla. Si seulement tu pouvais savoir à quel point...

Eden : Papa ! Maman ! Eh oh !

Il tirait sur le bas de nos vêtements afin d'attirer notre attention. Monsieur était vraisemblablement grognon qu'on lui vole la vedette.

Eden : Le gateau ! Eden ! Oh ! Ma niversaire 😒

Je pouffais de rire.
Mais tout ce vocabulaire il le sort d'où ? Je suis grave impressionnée. Une chose est sûre, il a de la personnalité maintenant. Comment j'ai hâte de rattraper le temps perdu...

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