Part 90 : Obvious
Il est un peu plus de 17h et je viens de finir un meeting important pour Fenty. Maman n'avait pas besoin d'être là du coup j'ai tout géré toute seule et ça c'est passé à merveille. On peut dire que l'amour m'a redonné l'inspiration mais shhhh. Pas un mot à Saint, il va prendre la grosse tête sinon.
Avec Anissa on a quitté le bâtiment ensemble. C'est mon assistante donc c'est normal que maintenant elle m'assiste quand je travaille. On s'est fait la bise, puis elle a rejoins sa voiture et moi Jo.
Moi : Lori ? M'exclamais-je en écarquillant les yeux. Qu'est-ce que vous faîtes là ? Comment vous avez su où je me trouvais ?
Lori : Il faut que je te parles.
Moi : J'ai pas le temps, j'ai des-
Lori : Non ! Écoutes-moi !
Elle s'apprêtait à m'attraper le bras sans forcément vouloir me faire mal je suppose, mais Jo l'a rapidement intercepté avant.
Jo : Vous ne la touchez pas.
À titre d'information,
Il sait qui c'est raison pour laquelle il est aux aguets comme ça.
Lori : Jamilla, il faut que tu fasse quelque chose ! Mon fils ne peut pas rester en prison, et encore moins dans son état. Tu dois dire aux West et compagnie de le faire libérer !
Je fronçais les sourcils.
Moi : Je vous avais prévenu et tout ce que vous avez fait c'est m'insulter et me menacer. Voilà le résultat. Désolée mais je ne peux rien faire pour vous... il a tiré sur des gens.
Lori : À cause de toi ! Parce que tu l'as rendu fou ! Après tout ce que tu lui as déjà fais, tu peux au moins lui rendre sa liberté !
Moi : Mais arrêtez de me tenir responsable de tout et tout le monde ! M'écriais-je, agacée. Je ne lui ai jamais demandé de faire ce qu'il a fait ! Vous n'aviez qu'à intervenir quand je vous ai appelé !
Lori : La prison va le tuer, Jamilla ! Tu le sais autant que moi! N'as-tu donc pas de coeur ? Comment peux-tu laisser quelqu'un que tu es censée avoir aimer souffrir ainsi ? Comment peux-tu être aussi indifférente?
Moi : Vous vous fichez de moi ? Moi je suis indifférente ? Je vous rappelle que vous m'avez traité comme une merde, Lori ! S'il y'a bien quelqu'un d'indifferent ici c'est vous !
Lori : C'est ça ! Et l'interview alors ?! Comment peux-tu mentir à ce point ? Tu l'as poussé à bout!
Moi : Écoutez, j'ai pas le temps de me prendre la tête avec vous.
Je comptais partir,
Mais encore une fois elle m'a retenu.
Jo : Oh ! Je vous ai dis de ne pas la toucher ! Reculez !
Lori : Jamilla, fais-le libérer ou alors je te jure que je te le ferais payer.
Moi : Est-ce que ce sont des menaces ? Demandais-je en riant nerveusement.
Non mais j'hallucine.
Elle a besoin de mon aide et elle ose encore me menacer ?
Le culot s'il vous plait.
Lori : Tu es une mère, n'est-ce pas ? Tu sais donc maintenant ce que ça veut dire de tout faire pour protéger son enfant je suppose... en tout cas c'est exactement ce que moi je compte faire. Peu importe les conséquences. Si tu ne le fais pas libérer dans les prochains jours... tant pis pour toi.
Jo : Ça suffit. Allez vous en!
Il a demandé à d'autres gars de la sécurité de la mettre dehors, chose qu'ils firent immédiatement. Moi qui dernièrement pensait demander à Saint s'il y'avait possibilité d'alléger un peu la peine de Jordan car je me sentais tout de même mal de ce qui lui arrivait, laissez-moi vous dire qu'elle vient de tout gâcher. Et pas qu'un peu.
Jo : Elle t'a menacé donc tu connais le protocole. Je vais devoir en parler à tes parents et on va renforcer un peu plus ta sécurité.
Pour toute réponse j'haussais les épaules.
Je m'en fou alors là mais royalement hein.
Cette femme ne me fait pas peur et je ne vois pas ce qu'elle peut me faire qui pourrait m'atteindre après tout ce que j'ai déjà subit.
Bref j'ai décidé de reprendre le travail comme je le disais,
Du coup c'est ce que j'ai fais toute la journée.
Je suis épuisée si vous voulez tout savoir.
J'ai juste hâte de rentrer retrouver Eden et Saint à la maison, mais avant il faut que je passe chercher Samia chez papa parce que je lui ai promis qu'elle dormirait chez moi pour pouvoir m'aider à m'occuper d'Eden. Et puis comme ça on passe du temps ensemble toutes les deux, c'est important ça aussi.
Pendant le trajet je somnolais presque et je n'arrêtais pas de bailler. Une fois sur place Binti m'a ouvert et je suis entrée dans la maison. Maintenant que papa vit là elle est plus ici que là-bas. On a discute un peu toutes les deux, puis j'ai rejoins papa et les petits dans le salon. Amir s'est fait un peu mal à la cheville mais il va beaucoup mieux. Il aurait bien dormi chez moi lui aussi, sauf que contrairement à Samia qui est scolarisée à domicile, lui il va à l'école donc il ne peut pas.
Samia : Coucou Jamilla ! Je suis prête !
Papa : Elle est toute excitée de jouer la babysitter. Tu vas bien ma chérie ?
Moi : Je vois ça haha. Et oui je vais bien papounet, déclarais-je en lui faisant un câlin.
Papa : Tu m'as l'air fatigué, ma fille.
Moi : J'ai eu beaucoup de boulot aujourd'hui.
Papa : Essayes de te reposer.
Samia : Alors on peut y aller maintenant ? J'ai trop envi de voir Eden moi.
Moi : Oui on y va, ma puce.
Samia : Au revoir papa, au revoir Amir.
Amir : Salut.
Moi : Roh. Ne boudes pas, tu viendras dormir toi aussi une autre fois.
Amir : Ouais.
Je pouffais de rire avant d'attraper la main de Samia et de sortir avec elle. Dans la voiture elle me racontait un peu sa nouvelle petite vie et je trouvais ça adorable qu'elle soit heureuse de tout ce qui lui arrive et qu'elle apprenne à profiter de la vie comme une enfant normale. Par contre j'étais surprise de voir à quel point quand elle parle, elle commence à avoir les même mimiques et gestuelles qu'Amani et maman. Wow, ça va vite dis donc. Quelque chose me dit qu'on aura surement une autre petite diva dans la famille, mais je peux me tromper. On verra bien.
Moi : On est là ! Hurlais-je depuis le hall de chez moi.
Ça va bientôt faire une semaine que Saint est chez moi avec le petit, et je dois dire que c'est à la fois bizarre et plaisant. Bizarre parce que ça me donne vraiment l'impression de vivre une vie de famille, mais plaisant parce qu'au moins maintenant j'ai tout le temps une raison d'être ravie de rentrer à la maison quand je travaille ou autre. J'ai juste à me dire que mon fils et celui que j'aime m'attendent et ça me met tout de suite de bonne humeur. Je sais que vous vous dîtes surement que ça va trop vite et tout ça, mais je m'en fiche. Je veux profiter de chaque instant.
Eden : Maman ! Oui !
Il s'est mis à courir vers moi avant de s'agripper à ma jambe jusqu'à ce que je le porte. La meilleure sensation au monde. Il a les cheveux tout mouillés donc j'en conclue qu'il sort de son bain.
Moi : Tu t'es bien amusée avec papa et tante Esmee ?
Eden : Oui !
Moi : Tu dis bonjour à Samia?
Eden : Bonjour Saaaa!
Je riais.
Samia : C'est tata Samia Eden, n'oublies pas.
Elle a carrément dit ça avec sa petite main en l'air et tout.
Samia : Dis tata !
Eden : Tata !
Samia : Bravo ! Maintenant dis tata Samia.
Eden : Tata Saaa !
Samia : Bon ! C'est déjà mieux que rien ! Bravo Eden !
Il s'est mis à s'applaudir tout seul. Le digne fils de sa mère mdr.
Saint en tarda pas à nous rejoindre et il était torse nu pour mon plus grand plaisir. J'ai bloqué sur son torse musclé comme une conne pendant plusieurs secondes avant de me ressaisir. Bien sûre il riait parce qu'il m'avait vu le mater, ce qui va encore plus gonfler son égo. Qu'est-ce qu'il fiche torse nu d'abord ? Je suis sûre qu'il l'a fait exprès pour me perturber.
Saint : Tu baves, babe.
Je roulais des yeux.
Moi : Crois pas, soufflais-je en retournant le regard.
Saint : Bonsoir Samia ! Tu vas bien ?
Samia : Mmh mmh.
Il a d'abord fait la bise à Samia, puis il a entouré ma taille de ses bras pour pouvoir déposer un chaste baiser sur mes lèvres.
Samia : Pourquoi t'as pas de haut ?
Saint : Eden m'a mouillé pendant que je lui donnais son bain, et je n'ai pas encore eu le temps de me changer.
Samia : Oh. Ok.
Elle a pris Eden par la main et ils se sont dirigés je ne sais où.
Saint : Tu as passé une bonne journée bébé ?
Moi : Dans l'ensemble oui, c'est juste la mère de Jordan qui a débarqué pour m'ordonner de faire libérer son fils qui m'a un peu soulé mais on s'en fiche. Et vous ? Vous avez fais quoi ?
Saint : Qu'elle vienne me voir moi directement plutôt que de te faire chier. Et nous aussi on a passé une bonne journée. Je suis allé voir Kross tout à l'heure et le petit est resté avec ta tante en attendant. Je crois qu'il l'aime bien elle aussi.
Moi : C'est la best avec les enfants, ajoutais-je. Je suis contente qu'il l'aime bien.
Saint : En parlant d'elle je ne sais pas ce qu'elle a mijoté dans la cuisine mais ça sent délicieusement bon. Tu devrais te changer, moi je vais chercher les petits et on passe à table.
Moi : Ok darling, répondis-je en l'embrassant rapidement.
Je suis ensuite montée me changer à l'étage. La première chose que j'ai fais c'était retiré mon soutient-gorge qui au final était trop serré. Toutes les filles savent que c'est une des meilleures sensation au monde. La véritable liberté mdr.
On a ensuite dîné tous les quatre et tout se passait très bien. On discutait, on rigolait... et moi j'étais obnubilée par la façon que Saint avait d'être adorable avec les enfants : il riait avec eux, donnait à manger à Eden en même temps qu'il mangeait lui, et s'assurait d'inclure Samia dans chacune de nos discussion. Au bout d'un moment il a remarqué que je le fixais puisqu'il m'a lancé un clin d'oeil et un petit sourire qui m'ont fait rougir.
Après le dîner les enfants ont joué un peu puis nous avons regardé un film animé tous les quatre qui les as mis k.o sous les coups de 22h. J'avais Eden contre moi et ce dernier a brusquement bougé sa petite tête pour l'adosser sur ma poitrine, ce qui m'a laissé échapper un léger soupir. Enfin c'est ce que je croyais jusqu'à ce que Saint se mette à me regarder, un sourire en coin.
Saint : C'était quoi, ça ?
Moi : De quoi tu parles, baby ?
Saint : Du bruit que tu viens de faire... ne fais pas genre j'ai pas capté.
Moi : Hein ? Interrogeais-je confuse.
Saint : Oh arrêtes. Tu viens de gémir sans raison... je suis sûre que tu l'as fais exprès pour me provoquer, petite coquine.
Moi : N'importe quoi, rétorquais-je. Il a posé sa tête sur mes seins et depuis ce matin j'ai les tétons hyper sensibles si tu veux savoir.... je crois que je vais avoir mes règles bientôt.
Encore une énième chose que nous les femmes devons supporter.
Saint : Oh... je vois.
Il a passé son index sur mon sein droit par dessus mon t-shirt, ce qui m'a valu un autre soupir inconscient dès que je l'ai senti faire des mouvement circulaire au niveau de mon téton.
Moi : Arrêtes... murmurais-je en gigotant.
Saint : On les met au lit et je vais tenter de te soulager un peu.
J'ai pas posé de question et on s'est levé tous les deux. Il portait Samia et moi Eden, donc on les as couché dans sa chambre. En plus de son petit lit il y'en a un autre plus grand donc c'est pratique. J'ai ensuite souhaité bonne nuit à tante Esmee avant de rejoindre Saint dans la chambre.
On s'est mis dans le lit où il s'empressa de me serrer contre lui. Je répondais à son étreinte, avant de frissonner lorsque je sentis ses doigts glisser à l'intérieur de mon t-shirt et caresser mes tétons douloureux. Je savais qu'il faisait ça exprès pour m'entendre gémir davantage, parce que ça l'excite.
Saint : Ça te fait très mal ?
Moi : Plus ou... moins... chuchotais-je.
Saint : Je vais arranger ça.
Il s'est allongé sur moi en passant sa bouche sur mes seins. En plus de me mordre la lèvre au point d'en saigner tellement ses baisers mouillées soulageaient la sensibilité de ma poitrine, j'empoignais lentement sa chevelure bouclée en essayant d'étouffer mes gémissements du mieux possible. Ça a duré de longues minutes et ça m'a fait un bien fou. Je sentais mes tétons moins gonflés et je n'avais plus trop cette sensation de gêne que j'avais au départ. Cependant, il a mit tous mes sens en éveil d'un coup, j'ai rien compris.
Saint : Ça va mieux là ?
Moi : Mmh... mais maintenant j-
Il me coupait en m'embrassant à pleine bouche. En fait sans que je n'ai besoin de parler, il avait compris. Il fallait s'y attendre après tout, j'ai envi de dire. On est donc passé aux choses sérieuses, si vous voyez ce que je veux dire. À chaque fois qu'on l'a fait ensemble Saint a toujours assuré, mais cette nuit là j'avais l'impression que c'était encore mieux que d'habitude. À ce moment-là, nos rapports étaient riches sur le plan du plaisir mais surtout ils étaient différents, plus intenses aussi bien en émotion qu'en sensation. On aurait dit que ma libido avait soudainement explosé sans que je ne puisse rien contrôler. Comme si mes pulsions sexuels s'étaient soudainement multipliées et contrôlaient mon corps tout entier.
Je pense que Saint aussi était un peu surpris, mais ça n'avait pas l'air de le gêner plus que ça. Il se contentait de plaquer sa main sur ma bouche pour ne pas que je fasse trop de bruit. Ses baisers descendaient de mes lèvres à mon cou, ma poitrine, puis mon ventre.
Saint : Babe ? Tout va... bien ?
Sa voix enrouée est tellement... sexy.
Moi : Mmh... pourquoi ? Balbutiais-je.
Saint : J'ai l'impression que ton coeur bat beaucoup plus vite que d'habitude et c'est limite stressant.
En effet je pouvais le sentir aussi, mais ce n'est pas la première fois que ça m'arrive ces derniers jours donc je n'en tenais pas compte. C'est passager, généralement ça dure quelques secondes et ça part. Rien d'alarmant.
Moi : Shht. Embrasses-moi.
Il s'exécuta.
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