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Saint West POV
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On m'a fait savoir que mon garde du corps était à présent hors de danger lui aussi, et je suis vraiment soulagé parce que je me faisais un sang d'encre pour ce dernier. Il faut dire qu'il veille sur moi depuis que je suis tout petit... et la première fois qu'il nous arrive une dinguerie c'est à cause d'un connard en fauteuil roulant. Non mais vous réalisez le truc ? Faut le faire quand même...

Pour ma part je me sens vraiment beaucoup mieux. C'est à peine si je ressens la douleur et heureusement. Par contre j'avoue que je stresse un peu parce que Jamilla n'est pas revenue me voir depuis hier matin. Elle ne répond ni à mes appels, ni à mes messages non plus. Je vous avoues comprend pas... tout allait bien pourtant. Pourquoi elle m'éviterait tout d'un coup, alors qu'elle avait dit qu'elle reviendrait? Est-ce à cause du fait que je lui ai demande si elle était enceinte ? Je ne sais pas les gars... tout ça me laisse juste perplexe raison pour laquelle j'ai encore plus hâte de sortir d'ici.

La porte de la chambre s'ouvrit sur North et Caiden. Ils avaient Eden avec eux, ce qui me surprenais encore plus étant donné qu'il est censé être avec sa mère.

North : Coucou ! Regardes qui est venu rendre visite à son papa d'amour...

Moi : Hey ! Bonjour trésor, tu m'as manqué.

Je l'ai pris dans mes bras, afin de pouvoir lui embrasser le front.

Eden : Papa bobo ?

Moi : C'est rien chéri, papa est plus fort que ce vilain petit bobo !

Eden : Oui !

Caiden : Comment tu te sens, bro? Je suis passé voir Kross avant. Ce connard est blessé mais il fait toujours autant chier tout le monde.

Je pouffais de rire.
Il anime l'hôpital tout entier croyez-moi.
Ils le surnomment même déjà le comique.

Moi : Ça va, j'ai hâte de sortir demain.

Caiden : Oh déjà ? C'est cool.

Moi : Ouais. Je n'aurais fait que trois jours à l'hôpital, mais les parents ont pu négocier une sortie anticipée. D'ailleurs, vous êtes juste venus tous les trois ?

North : Bah oui ! Tu voulais qu'on vienne avec qui d'autre, frangin ?

Elle prit place à mes côtés, juste après m'avoir embrassé sur le front.

Moi : Je croyais que Jamilla était avec vous vu que le petit est là, expliquais-je.

North : Ewww. Hell no. Je l'ai récupérer hier matin et je le garde chez moi jusqu'à ta sortie.

Je ne pus m'empêcher de rire jaune et de froncer les sourcils face à ses propos. J'ai dû mal entendre.

Moi : Je te demande pardon ?

North : Tu m'as bien entendu, Saint. Il était hors de question que je le laisse avec elle après ça.

Caiden : Tu vois bébé ? Je t'ai bien dis que ce n'était pas une bonne idée. Encore une fois j'avais raison.

Moi : Excuses-moi mais tu te prends pour qui au juste ? Crachais-je, furieux. Qui t'a demandé quoi que ce soit ? D'où tu te permet d'aller le chercher comme ça ?

Je comprend maintenant le silence soudain de Jamilla.
Non mais North elle déconne je suis sidéré.
De quoi elle se mêle en fait ?

North : Baisses d'un ton quand tu me parles Saint, je ne suis pas ta pote. Quand ça concerne ma famille je m'en mêle, que ça te plaise ou non. Tu aurais pu mourir bon sang, tu réalises ça ? À cause d'elle! Depuis le début je la defends mais là c'est bon ! J'en ai ma claque !

Moi : Seigneur, lançais-je en levant les yeux d'un air désespéré. Dire que tu es sur le point d'avoir un enfant... ça fait peur. Je me demande quelle genre de mère tu vas être avec ce genre de mentalité.

Elle entrouvrait les lèvres,
Visiblement énervée.

North : Non mais ça ne va pas ?! T'entends ce que tu dis ?

Moi : Et toi tu réalises ce que tu fais ? Rétorquais-je en la méprisant du regard. De quel droit tu te permets de faire ça ? C'est sa mère bordel, il devait être avec elle un point c'est tout. C'est même pas tes affaires ! C'est mon fils, pas le tien !

North : Je te rappelle que tout ça c'était ton idée ! S'il t'arrive quoi que ce soit, peu importe la personne avec qui Eden se trouve à ce moment là, maman et moi sommes responsables de lui. Jamilla y compris.

Moi : Mais c'est pas la même chose putain ! Tu mélanges tout !

North : Non ! Je suis prudente, c'est différent. Imagines qu'Eden s'était trouvé avec toi quand c'est arrivé ? Ça aurait pu être mille fois pire !

Moi : Ecoutes, reprenais-je en tentant de garder mon calme devant le petit. J'en ai rien à faire. Tout ça c'est long. Dès que vous sortez d'ici tu le ramènes chez elle, un point c'est tout.

Elle croisa les bras sous sa poitrine.

North : Tu rêves si tu crois que je vais faire ça.

Caiden : Bon... en ce qui me concerne je pense que je vais vous laisser et aller voir Kross. L'ambiance est bien meilleure là-bas.

Il quitta la pièce,
Donc j'en ai profité pour occuper Eden avec mon téléphone.

Moi : Tu devrais vraiment prendre exemple sur ton fiancé et ne te mêler que de ce qui te regarde!

North : Si elle n'avait pas dit devant Gayle que vous sortiez ensemble alors que ce n'est pas le cas, rien de tout ça ne serait arrivé parce que c'est clairement à cause de ça qu'il a soudainement pété un plomb comme ça. Je ne suis pas stupide, figures-toi! J'ai regardé l'interview et toi-même tu semblais surpris quand elle l'a dit. Ça ne faisait pas partie du plan !

Moi : Mais qu'est-ce que t'en sais ? De quoi tu te mêle ? Tu vas te marier et avoir un enfant, concentres-toi plutôt sur ça au lieu de fourrer ton nez dans les affaires des autres. Qu'est-ce que t'es allée lui raconter pour qu'elle te laisse partir avec lui d'ailleurs ?

North : La vérité, petit frère. Je lui ai juste montré ce que tu as toi-même rédigé et elle n'a pas bronché. Je t'ai rendu service.

Moi : Non mais  n'importe quoi toi ! T'as rendu service à personne d'autre que ton égo. Remets-toi en question, je sais pas... franchement North tu devrais partir parce que tu m'as mis de mauvaise humeur avec tes conneries. T'es pathétique.

North : Moi je suis pathétique ? On verra si tu répète ça quand il arrivera encore quelque chose par sa faute. Tu devrais plutôt t'estimer heureux que je ne lui ai pas montré la version intégrale du document. Tu sais, la partie où tu mentionne clairement son nom en disant-

Moi : T'es complètement à côté de la plaque, l'interrompis-je sèchement. Juridiquement t'as même pas le droit de faire ça parce qu'elle a signé son acte de naissance entretemps, donc ce document n'est plus valable depuis longtemps. Tu sais même pas pourquoi j'avais tenu à signer ça en premier lieu !

Pour toute réponse elle a prit Eden, puis elle est partie en marmonnant des injures à mon égard. Bien évidemment j'étais furax. J'ai appelé ma mère pour savoir si elle avait quelque chose à voir là dedans, et elle m'a dit qu'elle aussi ignorait que North avait récupéré le petit chez Jamilla la veille. Non mais elle est folle celle là je vous dis. Genre elle s'est dit toute seule qu'elle devait intervenir alors que personne ne l'a sonné. J'hallucine ! Demain je vais régler ça, la vie que plus jamais elle ne se mêlera de mes affaires. Elle m'a gonflé, c'est un truc de fou.

J'imagine même pas dans quel état d'esprit ça a dû mettre Jamilla. Elle doit penser que je ne lui fais pas confiance, que je me méfies d'elle et que je lui ai menti... alors que ce n'est pas du tout le cas. Si j'ai fais ça à ce moment là c'était uniquement pour protéger notre fils et rien d'autre, mais je ne suis pas sûre qu'elle me croira vu la façon dont les choses lui ont été présentées.

Franchement North c'est ma grande soeur, je l'adore et tout ça... mais cette fois elle est allée trop loin.

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Rihanna POV
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Amani est en voyage avec son copain et des amis, Nadeem passe le week-end chez sa copine et les petits sont avec Hassan, donc j'ai la maison pour moi si on veut. Enfin ma mère et Esmee sont là aussi, mais ça ne compte pas vraiment vu qu'elles font leur petite vie de leur côte et moi du mien.

Confortablement installée sur un transat au bord de la piscine, je profitais du calme et du paysage nocturne, un joint dans une main et une coupe de vin rouge dans l'autre.

Rakim : Salut.

Il s'avère que Rakim m'avait appelé tout à l'heure pour qu'on se voit histoire de régler nos problèmes une bonne fois pour toutes, donc je lui ai dit de passer.

Moi : Hey. Assieds-toi.

Il ne broncha pas.
J'en ai profité pour lui servir du vin qu'il accepta.

Rakim : Pourquoi tu m'as pas rappelé? T'attendais que je fasse le premier pas, c'est ça ?

Je soupirais.

Moi : J'avais besoin de temps pour réfléchir.

Rakim : Super. Alors ?

Moi : Écoutes, cette situation m'enchante encore moins que toi, tu sais ? Peu importe ce que je dis... peut importe ce que je fais... tu ne me crois pas. Je ne sais plus quoi faire, pour être honnête. Hassan est la père de mes enfants, Rakim. Je suis obligée de le fréquenter.

Rakim : Le fréquenter c'est une chose, mais passer tout ton temps avec lui en est une autre.

Moi : Déjà pour commencer je ne passe pas tout mon temps avec lui, fis-je remarquer. Ensuite, tu sais bien que je fais ça pour les petits parce que Samia est en train de s'adapter à sa nouvelle famille et je n'ai pas envi de rater des moments importants. Essayes de me comprendre aussi...

Rakim : Et moi, qui essaye de me comprendre du coup ? Tu rates des moments avec moi en faisant ça aussi, et j'ai vraiment l'impression que ça ne te fait ni chaud ni froid.

Moi : Tu sais bien que c'est faux, répondis-je. Mais entre les caprices des enfants et toi qui t'y met aussi de ton côté, je ne sais plus où donner de la tête tu comprends ? En plus ce n'est pas pour dire, mais n'oublies pas que tu savais clairement dans quoi tu t'engageais quand on s'est mis ensemble. J'ai toujours fais passer mes enfants avant tout et je ne peux pas faire autrement.

Rakim : C'est bien ce que je me disais. Pour être honnête, moi aussi j'ai réfléchis et Robyn... je pense qu'on c'est un peu emballé tous les deux.

J'haussais un sourcil.

Moi : Qu'est-ce que je dois comprendre ?

Rakim : Qu'il vaut mieux pour nous deux qu'on se contente d'être amis. Tu n'es visiblement pas prête à avoir une relation sérieuseparce que ta famille te prend trop de temps et d'énergie, et moi je ne peux pas passer ma vie à attendre un train qui n'arrivera jamais.

Tout compte fait,
L'entendre dire ça m'a légèrement soulagé.
Il n'a pas tord après tout.
Au départ c'était juste physique entre nous, puis on a décidé de se mettre ensemble et malgré tout je n'avais pas prévu que notre relation prenne cette tournure si rapidement, si vous voulez tout savoir.

Moi : Bien, je comprend. Tu as raison, c'est la meilleure chose à faire car je n'ai pas envi de perdre la relation qu'on a toujours eu, soufflais-je. Et je ne veux pas non plus que mes enfants deviennent un problème pour toi.

Rakim : Au moins on est sur la même longueur d'ondes et on se sépare en bons termes.

Moi : Ça s'appelle être mature, rétorquais-je.

Rakim : Mais du coup fais-moi une faveur Robyn... maintenant qu'on n'est plus ensemble, admets-le au moins une fois.

Moi : Admettre quoi ? Reprenais-je, perplexe.

Rakim : Que tu as toujours des sentiments pour Hassan mais tu ne veux pas l'avouer.

Je levais les yeux au plafond.

Moi : Argh. Ne recommences pas, râlais-je. Regardes ! Toi et moi on se sépare mais on va rester proches et en bons termes. Exactement ce que tu me reproches de faire avec lui... tu sais, ce n'est pas parce qu'on n'est plus avec quelqu'un qu'on doit soudainement être distant ou ne plus se parler.

Rakim : Hum. La vie que si vous vous remettez ensemble un jour, vous allez voir ça ! T'auras intérêt à m'offrir au moins une Bugatti et une villa dans les Caraïbes pour que je te pardonne de t'être foutue de ma gueule.

Moi : N'importe quoi-

Je fus interrompu par la sonnerie de mon téléphone. Comme il était posé sur la table en verre devant nous, Rakim pouvait clairement voir qui appelait. Il s'est d'ailleurs mis à me regarder du coin de l'oeil.

Rakim : Qu'est-ce que je disais ? Jamais il te laisse respirer lui... Non mais t'as vu l'heure?

Moi : Techniquement on a rompu, donc tu n'as même plus le droit d'être jaloux.

Rakim : Ah. Grosse mytho vas, réponds seulement à ton gars au lieu de parler pour rien. Heureusement que je suis même pas tomber amoureux de fou mdr, parce que la vie t'allais sérieusement me rendre dingue.

Moi : Pardon ?

Rakim : Quoi pardon ? Comme on est de nouveau juste potes ça veut dire qu'on a le droit de s'insulter et de se taquiner comme à l'ancienne. T'as même de la chance que je sois aussi conciliant.

Moi : Vas-y casses-toi, gros capricieux va.

Il pouffait de rire.

Rakim : Toi même casses-toi, vieille rombière. Bon appel téléphonique.

Il est parti après avoir vidé sa coupe, tandis que moi j'ai fini par répondre à Hassan qui avait du appeler une seconde fois.

********** Phone Call **********

Moi : Allo ?

Hassan : Bonsoir Rih, est-ce que je te dérange ?

Moi : Non, pourquoi ?

Hassan : Ne paniques pas d'accord ? Ce n'est absolument rien de grave, mais je te tiens tout de même informé.

Moi : Je sens déjà que je ne vais pas aimer ce que je vais entendre. Qui a fait quoi ?

Hassan : Amir est tombé en jouant et il s'est foulé la cheville.

Moi : PARDON ?

Hassan : Rih... calmes-toi, c'est rien. Le médecin de famille est passé l'examiner et il lui a mis une attelle. Il sera rétabli dans quelques jours.

Moi : Si tu le dis sur ce ton, ça veut dire qu'il s'est fait mal en faisant quelque chose d'interdit. Je me trompe ?

Hassan : Non, mais l'essentiel c'est qu'il aille bien.

Moi : Dis-moi.

Hassan : Rih...

Moi : Hassan, parles !

Hassan : Il s'amusait à faire de la luge dans les escaliers à l'aide d'un vieux matelas...

Moi : Dis-lui qu'attelle ou pas, j'arrive le fesser tout de suite.

********¨ Call Ended **********

Non mais lui il va m'entendre !
Combien de fois je lui ai dit de ne pas faire ça ?
En pleine nuit en plus ?
Pourquoi les enfants sont si têtus ?

C'est ainsi que j'ai quitté la maison d'un pas décidé.
Pendant le trajet j'imaginais déjà comment j'allais sermonner ce petit garnement. C'est Hassan lui-même qui m'a ouvert d'ailleurs.

Hassan : Rih, tu n'aurais pas dû te déplacer pour si peu.

Moi : Il est où ? Demandais-je simplement.

Il pouffait de rire.

Hassan : Dès que je lui ai dis que tu arrivais, il a tellement paniqué qu'il s'est endormit.

Je connais cette technique, donc je suis allée verifier par moi-même et il s'avère que c'était vrai. Il s'était bel et bien endormi. Il a de la chance. J'étais bien tentée de le gifler dans son sommeil mais vous allez dire que c'est de la maltraitante donc bon... je vais m'abstenir. Dans tous les cas, demain je ne le raterai pas.

Moi : J'espère que tu lui as au moins tiré les oreilles ?

Hassan : Moi non, mais Binti l'a réprimandé.

Moi : Samia dort ?

Hassan : Oui. Elle s'est beaucoup inquiétée, du coup ça l'a fatigué elle aussi. Tu as deja dîner ?

Moi : Il est presque 23h donc oui.

Hassan : Je te sers quelque chose à boire ou tu veux repartir maintenant ?

En vrai j'ai déjà fais le déplacement donc bon,
Autant rester un peu.

Moi : je veux bien un verre avant, oui. Comme ça on pourra parler de Jamilla.

Hassan : Il y'a un problème avec Jamilla ?

Il m'a prit la main pour m'entrainer vers son mini bar, et je me suis assise pendant qu'il nous servait lui-même nos boissons. C'est claire qu'il n'allait pas demander à Binti parce que cella là... tout ce qui n'est pas autorisé dans le Coran elle ne fait pas. Mais on l'aime comme ça haha.

Moi : Je veux qu'on attaque les West en justice.

Hassan : Pourquoi donc ?

Moi : Pour que Jamilla et Saint aient légalement le même droit de garde sur Eden.

Il me tendit mon verre et des olives, puis pris place à mes côtés sans me quitter des yeux.

Hassan : Comment ça ? Qu'est-ce qui s'est passé?

Moi : Ils jouent avec son moral et je n'aime pas ça du tout ! Apparemment Kim aurait envoyé North lui prendre Eden hier matin, sous prétexte que Saint est à l'hôpital et que ma fille n'est pas assez responsable pour s'en occuper en attendant. Elle ne me l'a dit que ce matin, sinon j'aurais régler ça le jour même en un clin d'oeil. Je comptais les appeler pour les remettre à leur place, mais Jamilla m'a demandé de ne rien faire. Sauf que bien évidemment, c'est mal me connaitre. Qu'on fiche un peu la paix à ma fille, non mais ! Je ne l'ai pas mise au monde pour qu'elle soit leur souffre douleur hein, qu'ils redescendent un peu parce que ça ne va pas le faire.